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Le spam des commentaires de blogs : Pourquoi c'est un danger pour votre business et comment en venir à bout

Depuis quelques mois, Akismet – le plugin qui s’occupe de virer les spams reçus en commentaires -  bosse à plein régime sur mon blog.

Alors que 6 mois auparavant, je me cantonnais à une centaine de spams par jour, là, c’est devenu un truc de dingue :

Environ 145 commentaires en spam par heure...

Non, ce n’est pas une erreur de frappe. Ca fait environ 3500 spams chaque jour !

spam-demon

J’imagine que c’est ce qui attend chacun de vous si vous devenez “connu” un jour – je vous le souhaite - aussi me devais-je de vous donner quelques solutions pour venir à bout de tout ça.

Je vous avais déjà expliqué pourquoi (voyez à la fin de l’article), sans une intervention manuelle sur votre base de données, ce problème – spécifique à Akismet -  rendait quasiment impossible une quelconque sauvegarde automatique de votre base de données.

Et dans certains cas cela peut carrément plomber tout votre blog, en faisant exploser le quota de votre base de données, vous empêchant de publier de nouveaux articles, empêchant vos lecteurs de laisser des commentaires, et tout un tas d’autres joyeusetés du même style.

Bref, il faut absolument intervenir soit manuellement, soit de manière automatique sur votre base de données pour supprimer les effets du spam.

Je vous avais d’ailleurs expliqué en vidéo comment purger votre base de données suite aux frasques d’Akismet.

Je ne saurais que trop vous recommander d’aller revisionner cette vidéo juste au cas où.

Aujourd’hui, je me dois d’aller plus loin, parce qu’avec près de 3500 spams par jour, ça devient une véritable usine.

Voici donc quelques actions pour rendre ce problème le moins handicapant possible.

1. Rajouter un captcha à votre formulaire de commentaires

Vous savez ce qu’est un captcha ?

C’est un truc du genre :

recaptcha-example

On retrouve cette case à remplir sur beaucoup de site. Ca empêche les robots de soumettre des commentaires automatiquement, parce qu’un robot ne sait pas lire les images.

Bon… En fait certains savent les lire, mais ils sont rares et largement assez inusités par les spammeurs de commentaires de blogs pour s’attarder dessus.

Il s’ensuit qu’en rajoutant un captcha juste avant la validation du commentaire, vous éliminez près de 99% des spams. Radical. Efficace. Simple et rapide.

Par contre, d’un point de vue commentaires, c’est la loose.

Parce que cette technique réduit le nombre de commentaires de près de 40 %. Et je comprends pourquoi :

Moi, quand je dois remplir un captcha pour valider un commentaire, ça me gonfle.

Et je suis loin d’être le seul.

Donc, je ne suis absolument pas pour ce genre de pratique, car somme toutes, il s’agit de NOTRE problème. Et pas de celui de nos lecteurs.

Par conséquent, je trouve que les faire “casquer” pour éviter d’avoir à faire notre boulot d’épuration, ce n’est pas très cool.

Voilà pourquoi je vous propose au moins une autre solution qui me semble plus “ergonomiques” pour venir à bout du problème.

2. Donner la possibilité de prévenir

Quand on poste un commentaire sur un blog, en général on le voit arriver directement dans les commentaires. Même s’il est modéré à posteriori.

Donc, si vous postez un commentaire sur un article et que votre commentaire n’apparait pas, c’est tout simplement qu’il est passé dans les spams.

Et là que faire ?

Espérer que le bloggeur va s’en apercevoir et vous ressortir des spams.

Seulement, comme je le disais, avec 4000 spams par jour, c’est impossible pour n’importe quel blogueur de le faire. Il y passerait des heures.

Voilà pourquoi la solution est de rajouter un petit formulaire sur votre blog, dans la zone de commentaires, qui va permettre à vos commentateurs de vous prévenir que leur commentaire a disparu.

Demandez-leur simplement de mettre l’adresse email avec laquelle ils l’ont posté, et il vous sera très facile alors de le retrouver parmi vos innombrables spams.

Pour réaliser un formulaire simple (comme celui que j’ai mis à la fin de mes articles pour signaler une faute d’orthographe) il vous suffit d’utiliser par exemple le plugin cforms, qui est celui que j’utilise sur ce blog.

Vous pouvez d’ailleurs voir ce que ça donne en allant voir le nouveau formulaire que j’ai créé pour l’occasion ici. Il se trouve juste après le bouton de soumission des commentaires.

Vous pouvez réutiliser le texte que j’ai mis au-dessus pour votre propre blog.

Vous l’aurez compris, cette technique permet à vos commentateurs de ne plus se sentir frustrés parce que leur commentaire a disparu corps et âme après soumission.

Pour aller plus loin

Il y a d’autres moyens bien plus radicaux pour lutter contre le spam.

1. Les plugins

On peut aussi essayer plusieurs plugins qui pourraient lutter plus efficacement contre les messages indésirables.

En faisant une recherche sur le net, j’ai noté les 3 noms (plugins) qui reviennent le plus souvent :

Je ne les ai pas testés personnellement, mais celles et ceux qui les ont recommandés, par contre, oui. Et ils ont tous les trois l’air d’être efficace.

2. Méthodes manuelles

Ces méthodes vraiment efficaces restent hélas inaccessibles à celles et ceux qui ne maitrisent pas le Php.

L’une des méthodes consiste à modifier le nom des champs des formulaires d’ajout de commentaires. Elle part du principe que les robots connaissent les noms des champs de base de Wordpress (email et comment).

Il suffirait donc de renommer ces champs (en les appelant par exemple “courrier” et “paroles”, et de créer dans le même temps 2 nouveaux champs cachés, qui eux, seraient appelés “email” et “comment”.

Ces deux champs cachés seront remplis par les robots, qui croiront qu’il s’agit des vrais champs.

On rajoute alors une petite procédure qui dit que si le champ “email” ou le champ “comment” n’est pas vide, le commentaire ne se valide pas.

Une deuxième méthode consisterait à créer un nouveau champ caché (appelé n’importe comment, par exemple “genre”), avec la même procédure que ci-dessus, qui dit que si le champ “genre” est rempli, alors le commentaire ne se valide pas.

Cette méthode se base sur le principe que les robots veulent absolument remplir tous les champs d’un formulaire qu’ils spamment. Je trouve ça particulièrement idiot, mais il semblerait que ce soit le cas de beaucoup de robot spammeurs, à croire que ce ne sont pas des humains qui ont construit ces robots.

3. Akismet + purge + cron

Et la dernière méthode qui est celle que j’utilise désormais ici, c’est donc d’utiliser Akismet, de modifier la procédure de purge des spams en rajoutant cette instruction qui efface vraiment les lignes dans la base de données (comme je l’expliquais dans la vidéo ci-dessus).

A cela, j’ai prévu ce qu’on appelle un “cron”, qui est une tâche qui se réalise à date et heure fixes, et qui purge ainsi ma base de données tous les jours à la même heure (12:00).

Ce genre de service est proposé en général par tous les hébergeurs. Je ferai une procédure vidéo un de ces jours pour expliquer comment cela fonctionne avec la plupart d’entre eux (en tout cas les plus connus).

Et pour vous ?

J’espère que cet article vous aura sensibilisé un peu à tous ces problèmes de spams.

On n’y fait pas vraiment attention au début, car on n’a pas encore trop de succès, mais plus on évolue, et plus les robots spammeurs deviennent insistants, et le tout peut vous mettre dans une panade intégrale.

N’oubliez pas que vous n’avez pas une base de données extensible.

Et trop de spam peuvent carrément bloquer l’intégralité des opérations de votre blog.

Et vous, alors ? Connaissez-vous d’autres méthodes pour lutter efficacement contre les commentaires indésirables ?


16 MAI 2013

Guide à télécharger : Créez une formation complète avec ChatGPT

Ce qu'il y a de bien avec ChatGPT, c'est que lorsqu'on l'utilise régulièrement et qu'on prend l'habitude de le voir comme un super assistant, on découvre chaque jour de nouvelles utilisations.

Vous pouvez en effet lui poser la question de savoir ce qui empêche vos clients d'atteindre leurs objectifs concrets. Il vous donnera une jolie liste d'obstacles et de problèmes que vous pourrez utiliser pour :

... et une tonne d'autres applications pour lesquelles trouver un problème à résoudre ou un obstacle à lever sera d'une grande aide.

Après tout, quoi que vous proposiez, que ce soit un produit ou une prestation, quand vous connaissez vraiment les principaux problèmes de vos client.e.s, vous savez quoi leur proposer pour les résoudre.

Et cette manière de procéder peut vous permettre de créer un produit complet, en suivant une procédure tout ce qu'il y a de plus simple et logique.

J'explique tout avec un exemple concret dans un guide (PDF), que je réserve aux membres de Copywriting Pratique :

Créer une formation complète avec l'aide de ChatGPT

Pour télécharger ce guide (et les autres disponibles), remplissez simplement le formulaire ci-dessous, et recevez votre accès à tous les outils disponibles :

Un bon moyen de faire bouger vos accroches et vos ventes

Dans le livre "Yes ! Devenez un as de la persuasion en 50 leçons", les auteurs racontent comment Colleen Szot, une présentatrice d'émissions de téléachat mondialement connue, a fait quelque chose d’incroyable...

Elle a multiplié les ventes des produits qu'elle présentaient en changeant une seule phrase : Celle qui incitait les téléspectateurs à acheter.

faites-bouger-vos-accroches

Il fallait oser, mais elle l’a vraiment fait…

Elle a remplacé la traditionnelle :

…par les mots :

Les résultats ont été spectaculaires.

Les auteurs expliquent ça par le fait qu'on a plus tendance à vouloir posséder quelque chose qui est dur à obtenir que si tout le monde peut le faire facilement.

Avez-vous un copywriting actif ou passif ?

Il y a également une notion de passivité et d'activité.

Si vous analysez les deux phrases ci-dessus, vous pouvez d'ores et déjà remarquer qu'on a un verbe passif (attendent) contre un verbe actif (occupées).

Forcément, l'impact créé dans l'esprit de l'auditeur ou du lecteur dans le cas d'une accroche ou d'une annonce incite forcément plus à l'action avec un verbe actif qu'avec un verbe passif.

Vous pouvez utiliser cette expérience pour améliorer votre copywriting, et notamment vos accroches et annonces Adwords.

Faites “bouger” vos accroches !

Par exemple, plutôt que d'utiliser une accroche du style :

... qui est plutôt négative et passive, essayez de tester des accroches plus actives et plus positives du genre :

ou :

ou encore :

L'impact émotionnel que vous provoquez dans l'esprit de votre lecteur quand il lit votre accroche est très important.

S'il sent des idées "molles", son intérêt sera à l'avenant, c'est à dire "mou".

S'il sent du "pep's", alors il se sentira boosté par sa lecture et cela lui donnera plus envie de lire la suite.

Pour plus de succès avec vos pages de vente, travaillez vos accroches en ce sens.

Et à ce propos, si vous avez des accroches qui vous semblent molles, on peut les retravailler ensemble.

Indiquez-les dans vos commentaires, et voyons ça...


14 MAI 2013

Programmer une sauvegarde automatique de son blog WordPress avec BackWPup

Quand on passe le plus clair de son temps à écrire des articles et à recevoir des commentaires sur son blog, quoi de plus rageant que de constater un matin que tout a disparu corps et âme ?

Problème de serveur ou d’hébergeur, mauvaise manip, intention de nuire... Les raisons d’une disparition pure et simple de vos données et donc de votre blog en quelques minutes sont multiples.

Et c’est non seulement tragique mais surtout possible.

business man use notebook in server room

Il est donc impératif de prévoir une sauvegarde automatique de vos données afin de pouvoir relancer le tout en quelques minutes en cas de pépin.

J’avais déjà fait une vidéo sur la question en vous présentant WP-Backup, et voici aujourd’hui une vidéo réalisée par Aurélien Denis de WPChannel qui vous présente un autre plugin intitulé BackWPup :


Cela vous donne un plugin alternatif à celui que je vous avais présenté.

Il est toujours bon de prévoir plusieurs cordes à son arc quand il s’agit de sauvegarde (encore une autre application de la maxime “ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier”).

N’oubliez pas également de bien suivre le problème “Akismet”, comme je vous en avais parlé dans cet article procédure. Sinon, votre plugin de sauvegarde ne fonctionnera pas.

Je vous parlerai d’ailleurs de ça en détail jeudi prochain.

D’ici là, si vous avez déjà configuré votre sauvegarde automatique, vérifiez bien, juste au cas où, qu’elle se fait bien.

On ne sait jamais...

Bon week end !


11 MAI 2013

Lumière sur... la plus incroyable liste de medias existante pour faire votre promo

Il y a quelques mois, j’avais décidé d’inaugurer cette rubrique “Lumière sur...”. Vous pouvez aller voir de quoi il s’agit en cliquant sur le lien ci-dessus.

En résumé, l’idée était de tourner les yeux vers un article ou un blog exceptionnel, par plusieurs aspects.

Aujourd’hui, je voudrais vous parler d’un article qui répond bien à cet impératif.

Il s’agit de l’article intitulé “Liste de médias pour communiquer avec vos clients ou y publier vos publicités” tiré du blog Stratégie Marketing PME, tenu par François Vincent.

francoisvincent-blogueur-strategiemarketingpme-com

Il comporte la plus grosse liste de medias que j’ai vue pour annoncer et parler de votre produit ou de vos services.

Il en a recensé 134 (appréciez ce nombre pharaonique !).

Ce qui signifie que vous avez 134 manières de parler de vous. 134 manières de faire la promo de votre produit ou de votre service. Ou même de votre blog.

Sur un blog de copywriting, qui est par définition une discipline qui vise à apprendre comment écrire des textes qui font agir, mais aussi qui vendent, ce genre de liste est inestimable.

Avec son autorisation, je me suis permis de créer un fichier PDF à télécharger, sous la forme d’une check-liste à cocher, afin que vous puissiez sélectionner les medias qui vous plaisent le plus pour vos propres affaires.

Pour télécharger cette check-liste, procédez comme suit :

Et si vous avez d’autres idées de medias qui ne figureraient pas là-dedans, n’hésitez pas à les donner soit ici soit là bas pour que nous puissions modifier la check-liste.

Merci de contribuer !

Si vous trouvez d’autres articles de ce style, aussi complet et rare, n’hésitez pas à utiliser le formulaire ci-dessous pour me les signaler (plus d’infos sur ce que je recherche sur l’article original de présentation de cette rubrique) :

Si l’article que vous me soumettez parait un de ces prochains vendredi, je vous enverrai un cadeau spécial personnalisé.


10 MAI 2013

Calculez le "Sympathomètre" d'une page de vente ou d'un article

Savez-vous quel est le "degré de sympathie" de votre site web, vos articles de blog, vos emails ou de vos pages de vente ?

Saviez-vous que la sympathie d’un texte, quel qu'il soit, est mesurable ?

Voici comment…

Si vous avez quelques notions de copywriting, ce qui doit forcément être le cas si vous lisez ces lignes, alors vous avez certainement appris que le mot le plus important qu’on emploie sur une lettre de vente c’est le mot "vous" et tout ce qui s’y rapporte (votre, vos, tu, tes, ton, etc…). C'est ce qu'on appelle les MOTS D'OR.

Il s’ensuit que le mot le moins important est donc son contraire, à savoir le bon vieux "Nous" et ses dérivés (nôtre, nos, moi, mien, etc.). C'est ce qu'on appelle les MOTS INTERDITS.

J'ai donc créé un outil en ligne qui calcule le rapport entre le nombre de mots d'or qu'il y a dans un texte, par rapport au nombre de mots interdits.

Le résultat obtenu est un ratio baptisé "Sympathomètre".

Et donc forcément, plus le sympathomètre de votre texte est haut, et meilleur c’est pour vous.

Comment ça fonctionne ?

Prenez un texte, n'importe lequel. Une page de vente, un article, un mail, une page complète d'un site ou d'un blog, même, si vous voulez.

Copiez et collez ce texte dans le Sympathomètre, et vous obtiendrez le nombre de mots de votre texte, le nombre de mots d'or, et le nombre de mots interdits. Il ne vous restera plus qu'à améliorer ou non votre texte.

Pour accéder à cet outil de calcul, il vous suffit de laisser votre prénom et votre adresse email dans le formulaire ci-dessous. Vous recevez l'accès à cet outil et aux autres en quelques secondes.

Savez-vous encore parler à vos clients en 2013 ?

Chaque année c’est toujours la même chose !

On peut lire sur quelques forums ou sur des blogs que le monde du e-commerce est en train de radicalement changer, que le marketing tel que nous le connaissons est amené à disparaître, que les lois veulent tuer les e-commerçants et leur business avec...

Le dernier en date, c’est ça : On doit se focaliser absolument sur les réseaux sociaux et sur la nouvelle génération : C’est l’avenir !

Bref, on aime bien hurler haut et fort que le changement va tuer toutes nos affaires sur Internet ou ailleurs…

Comme si le changement était un fait nouveau !

Et pourtant, voici un scoop : Ca fait des siècles que le monde change !

changements
Le monde change… et alors ?

Les pratiques, les mentalités, les monnaies, les façons de communiquer, la nature, les gens, les téléphones, les ordinateurs, les casinos, les emplois, les hypermarchés...

Tout change...

Et ça ne date pas d’hier !

AU SECOURS !! On est foutu !!

Dans les années 70, quand les hypermarchés se sont montés, on a dit : Mon dieu c'est la fin des petits commerçants !

Et pourtant… 40 ans plus tard, quand je passe dans la rue juste à côté de chez moi, je vois toujours 3 boulangers, 2 bouchers, 4 coiffeurs, 2 épiciers, 3 fleuristes et quelques bars...

Les hypermarchés n'ont rien changé pour eux...

Ceux qui ont décidé de rester sur leurs positions, de ne pas évoluer, de se lamenter, eux, ils ont disparu. Je ne sais pas combien il y en a et je vous avoue que je m'en fous : Je préfère de loin me concentrer sur ceux qui sont là et pour qui ça va tranquille.

OK, ils ne deviendront pas milliardaires demain, ne peuvent pas se payer 4 mois de vacances par an, mais ils vivent bien, ont pour la plupart une maison, des enfants, et sont à peu près contents de leurs sorts...

Cette fois-ci, c’est sûr : On s’en relèvera pas !

Dans les années 2000, on a vu exploser le marché du livre sur Internet. On a dit : Mon dieu, c'est la mort des librairies et des éditeurs papier.

Et pourtant… Encore aujourd’hui, quand je parcours Grenoble à pied, je croise encore 5 ou 6 librairies où j'aime bien m'arrêter pendant une heure ou deux pour feuilleter les derniers romans parus, ou les derniers livres de techniques d’influence et de persuasion ou d'informatique... et je suis loin d'être le seul...

J'aime bien aussi m'arrêter chez mon bouquiniste favori où je peux dégoter des dizaines d'ouvrages d'occasion que je reviendrai lui revendre une fois que je les aurai lus.

OK, certaines librairies ont disparu... Certains bouquinistes aussi... Mais 10 ans après la révolution du web qui aurait dû sonner le glas du livre papier, désolé, mais le livre papier se porte toujours aussi bien.

On peut encore l'acheter sur le site de la Fnac ou sur celui d'Amazon, mais il s'achète aussi encore en librairie. Et m'est avis que dans 10 ans, ce sera toujours le cas... Même dans 20 ans... Ou même dans 40 ans... Après, je ne serai certainement plus là pour le voir, donc je m'en fous.

Tout ça pour dire quoi ?

Bien sûr que le monde change et que le monde évolue !

Bien sûr que ce qui était à la mode aujourd'hui sera "has been" demain. Mais qu'en est-il de ceux qui aiment encore le has been ?

Qu'en est-il des clients qui ne veulent pas évoluer, et qui continueront, bon an mal an, à acheter des produits dépassés ?

Qui va leur parler ? Qui va leur vendre ces produits ?

Les nouveaux marketers qui ne veulent s'occuper que de nouveaux produits et de trucs à la mode ?

Ceux qui ne savent pas aligner deux mots dans une phrase sans y glisser un acronyme ou une faute d'orthographe ?

Bien sûr que non !

C'est nous... Moi, vous ou votre concurrent d'hier. C'est bien nous qui allons devoir leur parler. Parce que le propre des communautés, c'est justement de se rassembler entre personnes de même culture et de même centres d'intérêts.

Rien ne va changer de ce point de vue-là...

Il faudra toujours parler aux mêmes personnes et en général toujours de la même façon : La façon qu'ils comprennent.

Ce que le copywriter devrait retenir de tout ça…

Votre cible est toujours la même que celle d’hier. Le monde évolue, change, s’adapte, mais votre cible, elle, elle vieillit avec vous.

Donc, quand vous faites une lettre de vente, focalisez-vous sur votre cible.

N'essayez pas de courir plusieurs lièvres à la fois en imaginant que d’un seul coup, vous allez devoir parler à une autre population. C’est un leurre qu’on veut bien vous faire croire, parce qu’il faut bien se plaindre un peu…

Parlez à votre cible, et parlez-lui A ELLE... Et juste à elle.

Si vous avez plus de 30 ans, soignez votre orthographe. Soignez vos tournures de phrase. Soyez direct, explicite, et hiérarchisez bien votre discours.

Vos clients aiment ça. Ils aiment TOUJOURS ça !

Il n’est bien sûr pas question de fermer toute communication avec l’extérieur et de ne plus évoluer du tout.

Vous avez le droit et même le DEVOIR de perfectionner vos techniques de communication, de vous former pour être meilleur communicateur, et de vous tenir au courant des nouveaux moyens d’aller plus vite sur le web et de faire venir plus de monde sur vos sites.

Mais la manière que vous avez de parler à vos clients, si ça marche depuis un moment, vous n’avez aucune raison valable d’en changer. L’améliorer, la rendre plus efficace, oui !

La changer, non !


8 MAI 2013

Il me semble que le silence s'installe ici...

Je viens de relire cette phrase sur l’un des commentaires qu’on a gentiment laissé sur l’un de mes anciens articles.

Et en effet, si vous suivez ce blog depuis quelques temps, alors cela ne vous aura pas échappé : Je publie moins.

Bien moins qu’avant en tout cas, où je me suis efforcé, pendant plus d’une année, de vous proposer un article chaque jour.

Et depuis quelques semaines, je ne publie plus du tout d’articles sur ce blog.

le-silence-sinstalle

Les raisons sont multiples.

Professionnelles, personnelles... Je n’ai pas vraiment envie de rentrer dans les détails, mais toujours est-il que cette situation commence à me peser.

Parce que même si j’ai beaucoup de projets en cours, annexes à ce blog, vous me manquez.

Tout comme il me manque de ne plus parler de copywriting.

Et les discussions qu’on avait ici, en commentaires ou par mail, me manquent aussi.

Parce que lorsqu’on ne publie plus vraiment sur un blog, on reçoit plein de nouveaux types de commentaires. De personnes qui ne font que passer parce que tout simplement, on ne s’occupe pas d’elles.

Donc elles parlent toutes seules, et à quelques exceptions près, elles laissent des commentaires qui ne servent pas à grand chose, et qui sont le plus souvent là pour obtenir un lien vers leur propre blog.

Et au-delà de ça, en dehors de tout objectif de gain d’argent et d’accroissement de communauté et de trafic, le fait d’écrire tous les jours sur un blog et d’interagir avec ses lecteurs, c’est très enrichissant.

Déjà parce que ça permet de rencontrer des gens de tous les horizons. Et ça permet d’échanger aussi.

Et de se maintenir à niveau dans sa discipline. Et de se forcer à toujours apprendre et évoluer.

Bref, quand on a un blog sur lequel on parle d’une vraie passion ou en tout cas d’une véritable connaissance que l’on a, on progresse. Et quand on s’arrête de publier, on ne fait pas que s’arrêter : On recule.

Depuis quelques mois, je n’écris plus vraiment, je ne commente plus non plus nulle part, et j’ai comme l’impression que je n’existe plus sur la toile.

J’aimais bien quand on discutait ici. J’aimais bien vos interventions et j’aimais bien quand vous me donniez des idées d’autres articles.

Bref, tout ceci me manque.

J’ai donc décidé de recommencer à m’occuper sérieusement de ce blog en lui consacrant au moins une heure par jour (30 heures par mois).

Ca peut faire bizarre d’écrire ça, parce que ça fait tout sauf “naturel”, mais pourtant, depuis quelques semaines, tout ceci me trotte dans la tête.

Et j’ai donc mis en place une stratégie d’écriture d’articles et de publication qui devraient me permettre de recommencer à publier régulièrement.

J’ai donc décidé de recommencer à écrire des articles ici, je répondrai aux commentaires et j’irai en mettre moi aussi à droite à gauche à raison d’une heure par jour.

J’ai eu beaucoup d’idées sur la nature des articles que je pourrais poster ici, parce que je me refuse à poster des articles médiocres juste pour dire que je poste tous les jours.

Voilà pourquoi j’ai réfléchi à plusieurs stratégies qui devraient me permettre – et à vous aussi - de créer des articles rapidement et facilement. En réfléchissant, et en étant malin.

Vous découvrirez tout ça au fil du temps, et si vous avez un blog, cela vous donnera de bonnes perspectives, surtout si vous avez du mal à trouver des idées ou de la motivation pour écrire.

J’attaque demain avec un article assez sympa qui vous explique une stratégie de publication d’article que j’ai appelé la canne à pêche. Tout un programme !

D’ici là, profitez de ce beau soleil pour vous aérer un peu. Le bon air, la chaleur, ça fait du bien à l’inspiration, il parait...


6 MAI 2013

Petites réflexions entre amis sur un média qui change à vitesse grand V

Les temps changent.

Ce qui fonctionnait sur Internet hier a clairement changé aujourd’hui.

Les sites perso, les navigateurs, les boutiques, le design, les standards de l’ergonomie, les langages, la vitesse des connexions...

Bref, tout change à une vitesse incroyable dans le monde de l’Internet.

Et les méthodes de marketing online n’y échappent pas : celles qui fonctionnaient hier ne fonctionnent plus aujourd’hui.

Prenons la squeeze page, par exemple.

Il y a 10 ans, on vous a dit qu’il fallait créer une “squeeze page” pour récupérer l’email de vos visiteurs. On proposait un cadeau, et un formulaire. Le visiteur s’inscrivait. Et il recevait ensuite des mails pour essayer de lui vendre un produit.

Cette stratégie a fait les choux gras de milliers de personnes. J’ai aussi fait parti du voyage.

Aujourd’hui, ce modèle n’est plus vraiment efficace.

Pourquoi ?

Pour plein de raisons...

les-temps-changent

La première, c’est que Google a décidé de ne plus autoriser de pub Adwords avec ce genre de page. Rapide. Efficace. Inéluctable. Donc si aujourd’hui vous faites une squeeze page (même une squeeze page vidéo) il ne faut compter que sur le référencement naturel pour espérer figurer en bonne place dans Google.

Et comme le propre de la squeeze page est de mettre le moins de texte possible... Bref, c’est devenu compliqué.

Mais la deuxième raison qui a véritablement sonné le glas de la squeeze page – et la plus importante à mes yeux - c’est le fait que tout le business de l’email a totalement évolué.

En effet, hier, on recevait un mail “marketing” par jour.

Aujourd’hui, on en reçoit potentiellement 50 fois plus. Et désolé, mais on ne lit pas 50 mails construits sur le même concept.

En tout cas, plus aujourd’hui.

On lit le premier, puis le deuxième, et ensuite, on efface.

Nettoyage qualitatif

Par conséquent, on est obligé de reconsidérer la question de la squeeze page car on ne peut plus vraiment espérer rentabiliser quoi que ce soit avec.

Parce que maintenant, les gens filtrent.

Parce que depuis 10 ans, le nombre de sites, de pages et d’informations en général sur le net a été multiplié par 10000 (voire plus). Donc, les gens sont obligés de filtrer ce qu’ils voient, pour ne garder que la qualité.

Voilà certainement pourquoi les blogs ont pris une telle ampleur depuis 2-3 ans.

Parce qu’avec un blog, on en dit plus qu’avec une simple page qui présente un ebook et un formulaire. Sur un blog, on peut “tester” l’écrivain avant de signer. On peut discuter avec lui avant de s’engager. Voir avant d’utiliser.

Voilà certainement pourquoi aujourd’hui, le blogging semble être LA solution qui cartonne. Aujourd’hui.

Dans quelques années, voire même dans quelques mois, le blog va faire parti du même lot que la squeeze page d’antan : Le lot des outils obsolètes.

Parce qu’il y en aura trop. Parce qu’on aura trop vu les mêmes ficelles. Parce que le ratio temps passé / revenus sera devenu trop haut pour être rentable. Parce que seuls les “gros” auront assez d’argent et de moyens pour continuer de manière assidue de produire assez de contenu. Ou pour des centaines d’autres raisons qui sont aujourd’hui encore inconnues.

Alors, comme avec la squeeze page, il va falloir rebondir. Sinon, on va se retrouver avec un outil qui n’est plus qu’une ancienne stratégie marketing... Qui a marché autrefois, mais qui peine beaucoup maintenant.

Y avez-vous déjà pensé ?

Quand les blogs vont perdre de leur superbe à cause – entre autre - des 5000 nouveaux blogs qui sortent de terre chaque jour, et qui vont inéluctablement sonner le glas des “bons blogs”, comment allez-vous rebondir ?

Quels outils allez-vous utiliser pour faire des affaires sur Internet ?

Il serait bon de commencer à réfléchir à tout ça.

Parce que la chute est proche. Notamment à cause d’UN élément qui n’a ABSOLUMENT PAS été pris en compte par ceux qui bloguent, et dont je vous parlerai plus tard.

Pour l’heure, selon vous, qu’est-ce qui va remplacer les blogs dans 3 à 5 ans ? Comment allons-nous communiquer avec nos clients ? Et comment pourra-t-on leur vendre quoi que ce soit en utilisant autre chose que l’email ?

J’ai quelques idées sur la question.

Et vous ?


1 FEVRIER 2013

Créez vos slogans en moins d'une minute avec ce Générateur Universel de Slogans :

Un bon slogan peut augmenter considérablement le nombre de personnes qui vous suivent. Il est surtout le véhicule de votre image à travers le monde.

Et comme un bon slogan n'est pas forcément facile à trouver, j'ai créé pour vous GUS : le Générateur Universel de Slogans.

C'est un outil en ligne, réservé aux membres de Copywriting Pratique, qui va révolutionner votre manière de créer des slogans accrocheurs.

Comment ça fonctionne ?

GUS a dans sa base 1005 structures de slogans, créées à partir des meilleurs slogans du monde, tous pays confondus.

Vous indiquez un terme (votre marque, votre nom, ou même une thématique), vous indiquez si c'est féminin ou masculin, et vous cliquez sur un bouton.

GUS vous donnera 10 slogans engageants et originaux. Vous pouvez n'en garder qu'un seul ou plus, ou pas du tout.

Vous pouvez relancer la machine autant de fois que vous le souhaitez jusqu'à tomber sur LE slogan qui sera l'ambassadeur de votre marque.

Plus besoin de vous creuser la tête, il vous suffit de libérer votre créativité en explorant des combinaisons de mots et de phrases que vous n'auriez jamais imaginées.

Pour accéder à cet outil révolutionnaire, il vous suffit de laisser votre prénom et votre adresse email dans le formulaire ci-dessous. Vous recevez l'accès à cet outil et aux autres en quelques secondes.

Devinez ce que je vais vous souhaiter pour 2013...

Ca fait pas loin de 8 heures que je me tirebouchonne le cerveau pour trouver le thème de mon article du jour de l’an 2013.

En informant une amie du sujet de mon article de l’année dernière (“soyez heureux”), elle me répond “oooh c’est naze !”.

Cette phrase m’interpelle...

C’est vrai que ces deux mots “soyez heureux”, ça fait un peu cliché...

Mais plus j’y réfléchis, et moins je vois de trucs plus importants à souhaiter en ce jour.

 soyez-heureux

En général, quand arrive le moment de la nouvelle année, on se souhaite plein de choses. Le bonheur, la santé, du travail...

Personnellement, je n’ai toujours souhaité qu’une seule chose à mes proches et à ceux que j’ai au téléphone ou en face de moi pour la nouvelle année. Cette chose, c’est “Soyez heureux”...

Ce n’est pas parce qu’on a des enfants, une voiture, une maison, plein d’argent, la santé, des amis et tout le reste qu’on est forcément heureux.

Je connais des centaines de personnes qui ont tout ça et bien plus et qui se morfondent à longueur de journée. Qui espèrent mieux que ce qu’ils ont déjà. Qui ne sont pas contents de leur sort. Et qui souhaitent avoir plein de trucs en plus... Qui s’inquiètent pour un rien...

Bref ils semblent bien lotis mais en réalité ils sont loin d’être heureux...

Parce qu’être heureux, c’est un état d’esprit.

C’est apprécier chaque jour ce qu’on a... C’est profiter de chaque seconde qui passe en se disant “aujourd’hui, je suis VRAIMENT content de ce que j’ai et de ce qui m’arrive”.

Être heureux, c’est pouvoir se dire sans hésiter que si on venait à mourir maintenant, tout de suite ou dans 5 minutes, qu’on n’aurait rien à regretter parce qu’on a déjà eu tout ce qu’on aurait pu souhaiter... Et que chaque jour qui passe est un jour heureux de plus.

Moi, je suis heureux...

Bien sûr j’ai eu des coups durs. Des personnes qui sont parties. D’autres qui sont arrivées. Mais aujourd’hui, si je venais à quitter cette planète, alors je ne regretterais rien... Rien du tout...

J’apprécie chaque jour qui passe, et je sais que j’ai beaucoup de chance d’être là où je suis, et d’avoir ce que j’ai. Même si ce n’est pas grand chose.

Donc, pour moi, la seule chose à me souhaiter pour cette année, c’est d’être aussi heureux que je le suis aujourd’hui.

Et c’est également ce que je vous souhaite pour 2013 !

Si vous trouvez que ça fait trop cliché, ou que c’est naze, hé bien ce n’est pas bien grave. Je vous le dis quand même...

Parce que j’ai le sentiment de vous souhaiter la seule vraie chose importante qui soit.

Donc, voilà... Soyez heureux !


1 JANVIER 2013

Joyeux Noël ! A cette occasion, voici ce qu'un an et demi de blogging m'ont appris...

Et voilà ! C’est le 25 décembre 2012.

A cette occasion, toute l’équipe de Copywriting Pratique (c’est à dire moi) vous souhaite un très joyeux Noël !

Cette journée est l’occasion de rassemblements familiaux en tous genres, et j’espère donc que tout se passe le mieux possible pour vous.

En général, moi à Noël, je ne travaille pas... Ce qui sera le cas aussi cette année.

Je vais néanmoins vous livrer mon point de vue sur le blogging et sur la manière de réussir dans cette activité.

Entendez par “réussir” le fait d’arriver à terme à tirer un revenu régulier de votre blog, sans forcément vous en servir pour gagner complètement votre vie avec.

Je parle ici d’un simple revenu de quelques centaines d’euros par mois en plus de votre activité principale, ce qui peut déjà constituer une belle réussite pour un blog.

J’aime bien comprendre et ressentir réellement les choses avant d’en parler. Ca me permet d’avoir ensuite une vue d’ensemble un peu plus globale, afin de pouvoir ensuite transmettre au mieux ce que j’ai appris.

Et donc, ici, je vais vous parler de ce que j’ai compris de ces 18 mois de blogging, pourquoi ça a marché pour moi alors que pour des milliers d’autres personnes, l’aventure du blogging a été un échec.

Autant vous prévenir tout de suite : Celles et ceux qui me connaissent savent qu’en général, je ne pense pas vraiment comme le reste de mes collègues. J’aime avoir mes propres idées, et surtout si elles vont à contre courant de ce qui se dit partout.

C’est bien entendu le cas ici. Ma parole est loin d’être d’évangile, aussi, libre à chacun de me suivre ou pas : Parler de sa propre expérience n’implique pas forcément que chacun adhère aux idées émises.

Si vous gardez ça à l’esprit quand vous lirez ces lignes, alors tout ira bien.

Les 3 buts recherchés

Le 7 avril 2011, j’ouvrais ce blog.

Dans quel but ?

En fait, il y en avait 3.

Le premier, c’était pour avoir une excuse pour écrire tous les jours. Oui, “excuse” est peut-être un peu fort comme terme, mais j’avais une soif de transmettre par écrit qui me démangeait depuis quelques mois.

Le format du blog me plaisait bien pour le faire.

Mon deuxième but était de parler de ma passion et d’une des activités de mon métier : Le copywriting.

Avant tout pour redorer un peu le blason de cette discipline, parce qu’à force de voir trainer sur Internet des formations médiocres et des idées reçues de plus en plus loin de la réalité, ce qu’on en disait commençait à m’énerver…

Et mon troisième but, c’était un but relationnel. J’avais envie de créer une vraie communauté de personnes qui soit intéressées par cette activité et tout ce qui tourne autour.

Le but que je ne me suis pas fixé au début de mon blog

Dans les différentes formations en blogging, on vous rabâche les oreilles sur le fait qu’il faut absolument se fixer un objectif financier quand on monte un blog.

J’y ai eu droit aussi, bien entendu.

En ce qui me concerne, je trouve cette idée parfaitement absurde. Et je m’appuie sur les 13 années d’expérience que j’ai d’Internet pour dire ça.

Parce qu’avant de penser à l’argent, il y a beaucoup d’autres points à régler. Et il serait complètement arbitraire – et inutile – de parler d’objectifs financiers quand on veut monter un blog.

J’irais même jusqu’à dire que parler d’argent avant tout le reste peut s’avérer totalement contre-productif.

Car sur Internet, et plus spécifiquement dans le blogging, il y a des constantes que l’on peut prendre pour acquises avant même de commencer, et qui vont faire qu’à un moment donné, après une période déterminée qui s’échelonne entre 6 mois et un an, vous pourrez commencer à gagner de l’argent.

Et si vous essayez de le faire AVANT cette période de 6 mois, hé bien mon avis est que vous avez tout faux.

Surtout avec le modèle marketing “gratuit + payant” que la plupart des blogueurs(pour ne pas dire tous) utilisent.

Voilà pourquoi on voit donc fleurir des blogs qui regorgent de publicités, d’articles sponsorisés, de liens vers de l’affiliation, et dans certains cas vers un produit personnel à vendre, alors qu’il n’y a pas encore l’ombre d’un seul visiteur.

Blogs dont la majorité n’existe plus au bout de quelques mois.

Vous vous demandez pourquoi ?

Je vais essayer d’être un peu plus clair :

Même si votre objectif principal avec votre blog est de gagner de l’argent, dites-vous bien ça :

On ne gagne pas d’argent avec un blog parce qu’on se fixe un objectif chiffré et quantifié.

Ca, c’est un leurre issu du développement personnel que l’on met devant vos yeux pour tenter de vous faire rentrer dans le crâne que c’est facile de gagner de l’argent sur Internet en se le répétant inlassablement.

En réalité, tout cela ne sert à rien du tout. Si ce n’est à rêver et à acquérir de solides illusions.

Quand vous montez un blog, vous ne créez pas une entreprise. Pas du tout.

Quand vous montez un blog, vous cherchez avant tout à intéresser et à rassembler des personnes autour de ce que vous savez.

L’entreprise, elle se construit et elle se prévoit APRES… Quand vous commencez à prévoir un produit à vendre.

Et ceux qui vous disent qu’il faut aborder la création d’un blog comme si on montait une vraie entreprise n’ont carrément rien compris au système.

Un blog, c’est un CANAL d’information. Rien de plus.

C’est un site Internet. Un média qui sert à INFORMER ses clients, ses amis, ou de parfaits inconnus. C’est une sorte de magazine journalier qui délivre de l’info.

Rien à voir avec une entreprise.

Ceci étant posé, je vous parlais plus haut des 3 constantes que l’on peut prendre pour acquises avant même de commencer, et qui vont faire qu’à un moment donné, vous pourrez commencer à gagner de l’argent.

Quelles sont ces constantes ? Elles sont au nombre de 3 :

Vous avez déjà vu ça. On vous l’a déjà rabâché à maintes reprises. Le problème, c’est que la grosse majorité n’a pas vraiment compris pourquoi ces trois constantes étaient REELLEMENT les plus importantes quand on cherche à faire du blogging, en ayant à terme la possibilité de gagner de l’argent avec.

Dans cet article, je ne vous parlerai que de la première de ces constantes, à savoir :

Le contenu qui sert à quelque chose

Le contenu arrive en premier, parce que cela représente votre fonds. Ce que vous proposez à vos lecteurs. C’est le reflet de ce que vous valez. On ne vous jugera réellement que sur ça.

Si votre contenu est bon et en quantité suffisante, alors vous pourrez vous permettre plus tard de faire ce que vous voulez avec.

J’y reviendrai plus tard.

Vous connaissez l’adage repris par des centaines (des milliers) de blogueurs : Le contenu est roi.

Ils ont raison.

Mais à mon avis, ils ne vont pas assez loin dans leur démarche d’explication.

Ils se contentent de vous dire qu’il faut que vous écriviez un contenu de qualité.

Ce que j’ai pu expérimenter par moi-même fait qu’il faut aller bien plus loin que ça !

La “qualité” d’un contenu passe par un certain nombre de points à respecter. Points dont on vous parle rarement.

Le tout premier point, c’est la NATURE de ce que vous écrivez :

1. Ecrivez utile avant tout

Oui, OK, un blog est un journal. Un endroit où l’on peut parler de ses passions, de ses humeurs, de sa voisine, de son chien, de mode, de ses enfants, ou de millions d’autres trucs qui n’intéressent que vous.

Mais si vous souhaitez utiliser votre blog pour gagner de l’argent avec ce que vous écrivez, alors vous devez changer votre manière de penser à propos de votre contenu.

De mon point de vue, un bon contenu est un contenu qui APPREND des choses à vos lecteurs. Des choses utiles, je veux dire.

Cela dit, vous pouvez raconter votre vie sur votre blog, et faire que vos lecteurs aiment votre façon de le faire.

Mais si vous ne leur apprenez rien, alors votre contenu ne vous servira qu’une seule fois, et surtout, il ne vous servira pas à créer plus tard un support à vendre.

Du contenu qui apprend des choses aux lecteurs, c’est du contenu qui va servir encore et encore. C’est du contenu qu’on relira avec plaisir, surtout quand on en aura besoin.

Et c’est aussi du contenu que vous pourrez utiliser plus tard pour créer votre premier produit, ainsi que les suivants.

Et tant que vous n’avez pas écrit suffisamment d’articles pour alimenter un bon livre de 200 pages, alors vous n’êtes pas prêt.

C’est ce que j’ai donc décidé de faire sur mon blog. Et je me suis donc efforcé de toujours écrire pour apprendre quelque chose à mes lecteurs la majeure partie du temps, et ce même lorsque le sujet de l’article est humoristique ou orienté “humeurs”.

D’autant que cette manière de procéder m’a permis d’évoluer dans le bon sens.

Parce qu’à l’origine, j’avais de grandes idées sur ce que j’allais écrire. Sur ce que j’allais tenter d’apprendre aux autres. Et puis…

Avec le temps, ces grandes idées ont évolué. Parce qu’il n’y a pas à dire, mais quand on écrit sur un blog, on ne devrait pas pas vraiment écrire pour soi-même : On devrait plutôt écrire pour les autres.

On vous demande donc un certain nombre d’articles sur certains sujets.

Vous écrivez sur des sujets qui laissent froids.

Et soudain, un sujet d’article provoque un engouement inattendu. Des centaines de commentaires, du partage en grand nombre, et un retour très positif sur ce que vous avez écrit.

Ce sont les joies du blogging quand il est bien fait.

Et ça vous permet, petit à petit, d’écrire de manière beaucoup plus ciblée, afin de contenter de plus en plus de personnes autour de votre sujet.

Ce qui fait que lorsque au bout de 6 mois, vous vous décidez à réutiliser une partie de votre contenu pour créer un produit à vendre, celui-ci est tout naturellement ciblé et utile à vos lecteurs. Et il sera donc bien plus facile à vendre.

Mais ce n’est pas tout !

2. Parlez plus fort que les autres

Parler plus fort, ça veut dire apporter un certain dynamisme à vos paroles. C’est utiliser un langage imagé et varié. C’est dire les choses de manière différente. C’est écrire de manière à intriguer et faire réagir les gens.

Ca ne veut pas forcément dire qu’il faille choquer, ou polémiquer. Non ! Ca veut dire qu’il faut vous exprimer de manière intéressante et insolite, même si vous parlez de choses qu’on connait déjà.

Certains parlent d’adopter un “angle différent” sur un sujet déjà traité.

La meilleure manière de le faire est d’utiliser des histoires et des anecdotes, si possible personnelles.

Parce que même si on a déjà lu des articles sur un sujet, on n’a certainement jamais lu ce qui vous était arrivé à vous à ce propos. Et ça, c’est nouveau et intéressant.

J’en parle souvent, mais c’est de loin la stratégie la plus efficace pour faire réagir les gens qui vous lisent.

Tout ceci demande un peu d’organisation et de recherche. J’en ai parlé dans quelques articles. Notamment celui-ci et celui-là.

Inspirez-vous en librement…

3. Parlez le plus simplement possible

Parler plus simplement, ça veut dire parler afin qu’un maximum de personnes comprennent ce que vous dites.

Cela dépend de votre sujet, bien sûr, mais si le sujet de votre blog n’est pas la science ou un thème très technique, alors écrivez si possible avec un langage que pourrait comprendre un enfant de 15 ans.

Ca ne vous empêche pas de soigner votre orthographe, votre syntaxe et votre vocabulaire, mais n’oubliez pas que normalement, l’expert, c’est vous. Et donc, par définition, vous en connaissez plus que la majorité des gens qui vous lisent sur votre sujet.

Par conséquent, employer des mots qui ne sont compris que par vous et vous seul me semble être une grossière erreur. OK, ça va filtrer. Sans le moindre doute.

En effet, si je prends mon exemple, lorsque je tombe sur un article de blog qui m’intéresse, et qu’au bout de 3 paragraphes, il y a déjà 10 mots que je ne connais pas, alors je me dis toujours plus ou moins la même chose :

“Bon, je ne comprends rien à ce que dit ce blogueur. Autant abandonner tout de suite, car il va me falloir un temps infini pour “rentrer” dans son monde qu’il semble ne vouloir limiter qu’à certains initiés. Et je n’ai pas le temps. Donc je m’en vais.”

Bref, parlez simplement.

J’en parle un peu plus longuement ici.

4. Soignez votre écriture

Voici encore un truc que l’on lit souvent.

Il s’agit bien entendu de l’orthographe et de la tournure de vos phrases.

Certains (beaucoup) font passer l’orthographe au second plan. Ce qui donne des articles relativement bien tournés, mais qui semblent avoir été écrits par une personne pas vraiment évoluée.

Voici mon point de vue sur cette question : Vous pouvez retourner le problème dans tous les sens, dans aucune des versions de l’histoire vous n’obtiendrez le succès dans l’édition de livres si vos textes sont émaillés de fautes d’orthographe.

Je ne parle pas des fautes d’inattention ou de frappe que l’on peut trouver de temps en temps. Celles-là passent encore, même si on pourrait allègrement s’en passer.

Non, je parle des fautes d’orthographe récurrentes qu’on trouve dans chaque paragraphe. Si c’est le cas sur votre blog, alors bien peu de personnes vous suivront jusqu’au bout du voyage. Autant vous y préparer.

Les solutions pour changer ça ?

J’en vois 3 :

La première, vous perfectionner en orthographe. C’est bien entendu la plus profitable pour vous et celle qui vous servira le mieux. Il existe des milliers de sites Internet pour ça.

La deuxième solution consiste à créer plutôt des vidéos ou des podcasts audio, en lieu et place d’articles écrits. Quand on parle, au moins, pas de fautes d’orthographe.

Et la dernière solution, c’est bien entendu de vous faire relire et corriger par un correcteur professionnel qui vous permettra de produire des textes exempts de toute faute d’orthographe et de syntaxe. Les seuls que vos lecteurs aiment vraiment.

Mais dans tous les cas, si vous avez un blog et que votre but est de gagner de l’argent avec ce que vous écrivez, alors ce point-là est totalement obligatoire.

Sur mon blog, j’ai pris le parti de mettre un formulaire pour qu’on puisse me signaler les fautes d’orthographe qui auraient pu m‘échapper.

Puis-je vous suggérer d’en faire autant ?

5. Parlez plus souvent que les autres

Arrive ensuite le sujet de votre fréquence d’écriture.

Mon avis sur la question a déjà été donné de nombreuses fois sur mon blog et ailleurs. Je vous le redonne ici :

Pour réussir dans le blogging, je pense qu’il faut écrire au moins une fois par jour. En tout cas pendant les 6 premiers mois d’existence de son blog.

Beaucoup ne sont pas d’accord avec cette affirmation. Ils ont le droit.

En fait, plutôt que de parler de fréquence, parlons plutôt de nombre d’articles.

Je pense que l’on ne peut pas sérieusement commencer à envisager de gagner de l’argent avec son blog tant que l’on n’a pas écrit au moins 150 articles réellement utiles pour ses lecteurs.

Après, libre à vous de le faire en 6 mois ou en un an. Mais c’est une base qui me semble incontournable.

Quant au fait d’écrire tous les jours, veuillez considérer ce qui suit :

Dans une assemblée, celui ou celle qui intervient tout le temps de manière intelligente, dans le but de faire avancer les choses, on finit par le remarquer. Et par s’en souvenir.

Et surtout, au bout d’un certain moment, on finit par “attendre” son intervention.

C’est exactement la même chose avec un blog : A force d’écrire chaque jour, les personnes qui vous suivent attendent fébrilement un nouvel article de vous chaque jour.

Quand vous en êtes à ce stade-là, alors on peut dire que vous avez déjà fait un grand pas vers votre but.

C’est de loin la partie la plus difficile à remplir.

Mais cela me semble être absolument indispensable pour s’en sortir.

Je vous recommande donc d’écrire un article chaque jour, pendant les 6 premiers mois. C’est une discipline à s’imposer, il est vrai.

Vous pouvez décider de le faire un jour sur deux bien sûr. Mais cela vous prendra bien plus de temps pour arriver à votre but final.

C’est ce que j’ai fait sur mon blog. J’ai écrit un article par jour pendant un an, mais j’ai pu commencer à utiliser mon contenu pour réaliser un produit à vendre au bout de 6 mois.

Utiliser son contenu pour gagner de l’argent avec son blog

Une fois que vous avez réussi à écrire de manière régulière en respectant les conseils ci-dessus, et que vous avez donc environ 150 articles utiles écrits, alors vous pouvez commencer à envisager la création d’un ou plusieurs produits à vendre.

Comment procéder ?

Je vous explique comment j’ai fait en 4 étapes :

1. Choix des articles

Un livre, qu’est-ce que c’est sinon une succession d’articles ?

On rebaptise ces articles des “chapitres”, mais quand on regarde bien, un livre n’est ni plus ni moins qu’une sorte de blog “organisé”, qui comporte plusieurs articles qui se suivent.

Par conséquent, il est facile, avec un blog, de créer un ouvrage inédit et utile en vous basant sur certains de vos articles que vous allez choisir en fonction d’un thème précis.

C’est ce que j’ai fait avec mon ouvrage sur le trafic : J’ai prélevé 17 articles de mon blog, tous axés sur un même thème.

2. Classement

Un blog est un outil qui livre l’information de manière séquentielle. On essaye de regrouper les articles dans des catégories, mais en réalité, il n’existe aucun ordre logique dans la production de vos articles.

Et ce que les gens recherchent, lorsqu’ils achètent un livre, ce n’est pas seulement de l’info : C’est également un chemin, une démarche, et un guide qui les accompagne tout au long de leur voyage.

Par conséquent, le deuxième travail que j’ai effectué a été de reclasser les différents articles prélevés dans un ordre le plus logique possible.

3. Adaptation

On n’écrit pas dans un livre de la même manière que sur un blog.

Il y a donc un petit travail d’adaptation à réaliser afin de transformer un article de blog en chapitre.

Enlever toutes les références au blog par exemple, ainsi que les questions de partage et d’appels aux commentaires, que l’on trouve généralement à la fin des articles.

Une fois ce travail réalisé, on peut passer à la grosse phase suivante :

4. Rajouter de l’inédit

Pour être tout à fait honnête, juste le fait de reclasser les articles dans un ordre logique pourrait largement suffire à produire un contenu de qualité qui permettrait à vos acheteurs d’être très satisfait de ce qu’ils lisent.

Déjà parce qu’à quelques exceptions près, aucun de vos lecteurs n’a lu l’intégralité de vos articles. Surtout si vous écrivez tous les jours.

Donc pour la majorité des clients de votre livre, celui-ci contient du contenu parfaitement inédit.

Mais tout de même, je trouve qu’il est bon – et même carrément nécessaire – de compléter votre ouvrage de base avec un certain nombre d’informations, afin de le rendre réellement inédit.

Parce que quoi qu’on en dise, si 100% du contenu d’un livre est disponible gratuitement sur Internet, il se trouvera toujours des gens pour vous dire que vous avez abusé. Car ils n’auront pas compris que l’ordre a un prix.

Vous aurez donc 3 manières de compléter votre ouvrage de base, afin de le rendre parfaitement inédit :

La première manière est d’utiliser certains commentaires qui se trouvent sous l’article pour le compléter. Si vous entretenez les discussions sur votre blog, et que vous faites la chasse aux commentaires inutiles, alors vous verrez que bien souvent, certains commentaires constituent de véritables articles à eux tous seuls.

Voici donc une belle manière d’utiliser du contenu qui n’avait pas à l’origine de vocation à devenir un article.

La seconde manière de compléter votre livre de base est tout simplement d’écrire 3 ou 4 autres articles que vous ne publierez pas sur votre blog.

Vous proposerez donc des chapitres inédits qui feront de votre livre quelque chose d’unique.

Et la dernière manière est d’utiliser le contenu de qualité d’autres blogueurs sur la toile. Bien entendu, il ne s’agit pas d’utiliser le contenu tel quel.

Mais je recommande de créer un chapitre supplémentaire qui pourrait s’intituler par exemple : Ce qu’on en dit sur Internet.

Il serait constitué d’une dizaine d’articles que vous aurez sélectionnés, qui complèteront alors votre ouvrage de la meilleure manière, puisqu’ils aborderont des sujets complémentaires à ceux que vous avez abordés.

Restera ensuite la tâche de trouver un titre à votre ouvrage, de réaliser sa couverture et sa page de vente. Je n’en parlerai pas ici.

Mes projets pour 2013

Le principe de cet évènement était de parler aussi de mes projets pour l’année qui vient.

Juste avant, je souhaiterais compléter le chapitre précédent puisque j’ai personnellement procédé de la manière indiquée pour réaliser le premier livre que j’ai tiré de mon blog.

J’en ai vendu 292 à la date d’écriture de cet article, ce qui représente un chiffre d’affaires d’environ 8000 €.

Ce n’est pas énorme du tout, mais il faut considérer que l’on peut réaliser cela sur différents thèmes.

Ce qui vous permet de comprendre alors pourquoi je vous recommande d’écrire chaque jour pendant les 6 premiers mois d’existence de votre blog.

Parce que plus vous aurez de thèmes différents, et plus vous pourrez multiplier ce genre d’ouvrages, complet et utile pour vos lecteurs.

D’autant que vous pouvez aussi utiliser ces données (vos articles) pour réaliser autre chose que des livres.

Des vidéos, des newsletters, des podcasts audio, des cours mensuels… Les formats sont variés.

C’est d’ailleurs ce que je compte faire pour l’année qui vient, puisque je compte utiliser certains articles de mon blog (qui en contient environ 500) pour réaliser un site qui se veut inédit et innovant, ainsi que quelques ouvrages supplémentaires du même acabit que mon Traité sur le trafic.

Est-ce que j’obtiendrai les mêmes résultats avec des thèmes différents ? Je n’en sais rien du tout. L’avenir nous le dira.

Ce que je sais, c’est qu’à l’heure actuelle, cette stratégie de monétisation d’un blog reste la seule qui est valable à mes yeux, parce que c’est celle qui me parait la plus logique et la plus cohérente.

Et surtout, c’est à la portée de n’importe quelle personne qui respecte bien ces “consignes” en terme de contenu.

Je vous les résume ici :

Si vous suivez ces 5 conseils, alors la réussite de votre blog aura de bonnes grosses chances d’arriver.

Vous comprenez que c’est loin d’être facile. Et qu’il va vous falloir bosser de manière assidue pour y arriver.

Je n’ai pas l’impression de vous avoir appris quelque chose avec cette dernière affirmation, car cela me semble être un impératif que tout blogueur devrait intégrer.

Vous ne croyiez pas vraiment qu’il fallait ne bosser que 8 heures par semaine pour réussir avec un blog, rassurez-moi ?

Je vous souhaite toute la réussite que vous méritez avec votre blog et j’en profite pour vous souhaiter également d’excellentes fêtes de fin d’année.

Je reste disponible à vos questions en commentaires.


25 DECEMBRE 2012

PNL, blogging et copywriting

Dans un précédent article, je vous disais que j’avais passé 3 jours à suivre un stage de formation aux bases de la PNL avec Grégory Grand du blog Virtuose2lavie.

Certains évènements ont fait que j’ai dû délaisser un petit peu ce blog, mais me revoilà, et je vous parle aujourd’hui de la deuxième raison pour laquelle j’ai voulu suivre ce stage de PNL.

C’était pour tenter de lier quelques techniques de PNL au copywriting, afin d’être plus efficace dans ma communication.

Car lorsque l’on cherche à persuader, à convaincre, ou simplement à faire agir, plus notre communication sera claire, ciblée et adaptée aux personnes qui lisent ou qui écoutent, plus efficace elle sera.

langage-vakog

La PNL, en ce sens, apporte de solides clefs pour ça.

Et ce qui m’excite le plus, c’est que ce n’est pas tout à fait dans le sens que je l’attendais.

En effet, la PNL permet surtout de mieux EVALUER à qui on s’adresse. En amont.

Ainsi, je pense que la PNL joue un grand rôle dans le ciblage de ses futurs clients, puisqu’elle va permettre de les répartir en plusieurs groupes bien autonomes.

J’y reviendrai dans plusieurs articles pour tenter de vous expliquer comment vous aussi vous pourrez vous y prendre.

Le rapport entre la PNL et le blogging

Le truc le plus sympa, c’est que lorsqu’on tient un blog, on peut également employer la PNL pour faire ce travail de catégorisation de manière naturelle, et ainsi être plus efficace dans plein de domaines.

Le côté moins sympathique, c’est que cela demande une gymnastique verbale et linguistique assez ardue.

En effet, cela passe par une modification drastique de la manière que l’on a d’écrire.

Cela dit, c’est très enrichissant, car cela ouvre de solides perspectives d’articles futurs, et ce quel que soit le thème de son blog.

Pour être plus concret, je suis en train de vous expliquer qu’on pourrait écrire le même article de 3 manières différentes afin de toucher un maximum de personnes.

Vous allez le voir, c’est vraiment excitant. Et compliqué au début.

Je suis d’ailleurs en train de créer un outil qui permettra de rendre la chose plus facile. Je vous en parlerai quand il sera terminé.

Pour l’heure, voici ce que la PNL peut vous apporter dans votre quotidien si vous tenez un blog.

Le langage VAKOG

Je ne rentrerai pas dans les détails de cette discipline qu’est la PNL, je veux juste mettre l’accent sur l’un de ses aspects, lié directement au langage (puisque c’est ce qui nous intéresse quand on écrit).

Déjà, vous devez savoir que la PNL répartis les personnes en 5 catégories :

Vous l’aurez compris, chaque type de personne a un langage qui lui est propre. Qu’il comprend mieux. Les initiales de ces 5 types de personnes forment le langage “VAKOG”.

Voyons en détail de quoi il s’agit :

Les visuels

Les personnes visuelles réagissent plus volontiers aux mots et expressions qui se rapprochent de la vue.

Elles préfèrent des expressions comme : C'est clair,  en un clin d'œil, faisons une mise au point, c’est mon point de vue, au premier plan, à première vue, etc...

Ou bien des verbes du style : Afficher, apercevoir, apparaître, assister, cacher, considérer, décrire, détailler, distinguer, éclaircir, éclairer, examiner, imaginer, montrer, regarder, remarquer, vérifier, voir, etc...

Les auditifs

Les auditifs réagissent aux mots qui tournent autour de l’ouïe.

Ils aiment employer des expressions comme : Etre à l'écoute, être tout ouïe, ça sonne bien, bien entendu, à bon entendeur, d’un claquement de doigt...

Ou bien des verbes du style : Appeler, chanter, déclarer, demander, dire, écouter, entendre, s’exprimer, harmoniser, parler, répondre, etc...

Les kinesthésiques

Ces personnes comprennent surtout les mots d’action. Qui se rapprochent du toucher. Des sensations.

Elles préfèrent des expressions comme : Gardons le contact, faire le tour, garder les pieds sur terre, j’en ai ras le bol, prendre un truc à cœur, garder son sang froid, en avoir plein le dos, mettre le doigt sur, avoir un bon feeling, prendre son pied, j’ai bien tout saisi, etc...

Ou bien des verbes du genre : Accrocher, animer, attaquer, bouger, changer, conduire, connecter, contacter, découper, effacer, ouvrir, prendre, saisir, soutenir, toucher, transformer, etc... 

Les olfactifs

Ce sont les personnes qui comprennent mieux les expressions qui tournent autour de l’odorat.

Par exemple, ils aiment ce genre d’expressions : Avoir du flair, comment te sens-tu ? comment sens-tu ce projet ? celle là je la sens pas, ça sent le roussi, ce dossier m’inspire, ce sujet vous inspire-t-il ? etc...

Et ils emploient des verbes comme : Aromatiser, flairer, humer, inspirer, parfumer, puer, renifler, sentir, etc...

Les gustatifs

Cette dernière catégorie concerne les gens qui se sentent plus concernés par tout ce qui touche au gout.

Ils emploient donc des verbes comme : Assaisonner, boire, consommer, cuisiner, cuver, dévorer, épicer, engloutir, farcir, gaver, goûter, mâcher, nourrir, pimenter, savourer, etc...

Et aiment bien ce style d’expressions : Il y a à boire et à manger là dedans, épicer nos rapports, pimenter une relation, grand consommateur d’informatique, dévorer un livre, boire ses paroles, etc...

Adapter son langage à ses visiteurs

Solution 1 : Tout traiter dans le même article

Bien entendu, cette liste n’est pas exhaustive. Et il ne m’est pas possible, à première vue, de savoir ce qui vous touche personnellement parmi ces 5 langages.  

Et il en est de même pour vous et de vos visiteurs.

Voilà pourquoi la meilleure solution pour que vos lecteurs boivent vos paroles est de leur offrir des sujets qui les inspirent en utilisant autant que faire se peut les 5 éléments du langage VAKOG à l’intérieur même de votre article.

C’est exactement ce que je viens de faire dans le paragraphe qui précède, puisque vous pouvez constater que les expressions en gras concernent tour à tour un des 5 types de langages.

Mais on peut aussi procéder autrement :

Solution 2 : Créer un article par langage

En effet, vous pourriez décider de créer un article complet qui tournerait autour d’un seul des types de langages. Le kinesthésique par exemple.

Ainsi, vous pourriez toucher tous les kinesthésiques qui peuplent vos listes de visiteurs, et pourriez ainsi établir un contact privilégié avec eux. En prenant des mots précis qui auraient plus d’impact sur eux, puisqu’ils seraient liés à leur langage préféré.

Notez tous les mots en gras ci-dessus : ils s’adressent à des kinesthésiques.

En choisissant d’écrire un article complet dans ce langage, vous pourriez aisément catégoriser vos membres, en leur demandant par exemple de noter votre article.

En toute logique, si vous n’employez qu’un langage exclusivement kinesthésique, alors les personnes qui ne sont pas concernés par ce langage auront du mal à vous mettre une bonne note.

Pensez bien évidemment à faire varier vos titres afin de les rendre les plus fidèles possibles au langage que vous avez décidé d’employer.

Et bien entendu, rappelez-vous que si vous avez un blog, le mieux est d’enregistrer vos membres directement SUR votre blog, afin, ensuite, de pouvoir suivre qui préfère quoi...

Aviez-vous déjà pensé à faire ça sur votre blog ?

Et quel langage vous correspond le mieux à vous ?


3 DECEMBRE 2012

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