Ecrivez facilement des textes qui font agir

Catégorie : Les pages de vente Page 2 of 20

Les différentes étapes d’une page de vente

Offre spéciale

On raconte souvent que les petites attentions cimentent les amitiés, mais soyons honnêtes, ce n’est pas tout à fait exact.

En réalité, ce sont les signes montrant qu’on pense à nos ami.e.s qui renforcent ces liens précieux. Pas nécessairement les cadeaux en eux-mêmes.

De même, vous ne pouvez pas acheter la fidélité éternelle de vos clients avec des promotions si alléchantes qu’elles en sont presque surnaturelles.

Vous aurez beau leur offrir des réductions ou des « offres spéciales » dignes d’un conte de fées, cela ne suffira pas à les garder à vos côtés.

La fidélité ne s’obtient pas en bombardant vos clients de cadeaux et de promotions à gogo.

Ils préfèrent des produits de qualité supérieure qui leur facilitent la vie.

Aurez-vous le courage de supprimer vos « offres spéciales » au profit de l’ajout d’un module supplémentaire pour votre formation qui fait vraiment la différence pour vos clients ?

Que pouvez-vous rajouter à vos produits ou à vos prestations pour obtenir cela ?


Et si le Tétris était LE meilleur outil du copywriter pour augmenter ses ventes ?

Aujourd’hui, je vais vous parler d’un jeu que tout le monde connaît : le Tetris.

Ce jeu iconique des années 80, dans lequel des briques tombent du ciel et que l’on doit empiler pour créer des lignes, est en réalité bien plus qu’un simple passe-temps pour se détendre.

Je viens de voir la bande annonce du film qui va sortir bientôt, et évidemment, en tant que bon gros adepte des casse-tête, et surtout de ce jeu, je suis tout excité à l’idée d’aller le voir.

En attendant, je n’ai pas pu résister à l’envie d’en faire un article pour du copywriting, car l’une des caractéristiques principales de ce jeu est un outil remarquable pour les copywriters en quête de solution pour augmenter leurs ventes…

Voyons cela tout de suite…

1. L’histoire de Tetris

Origines

Commençons par l’histoire de Tetris.

Tout a commencé en 1984, lorsque le programmeur russe Alexey Pajitnov a créé le jeu en utilisant un ordinateur Elektronika 60.

Au départ, Tetris était destiné à être un simple passe-temps pour Pajitnov et ses amis, mais le jeu est rapidement devenu très populaire.

En 1986, Tetris a été porté sur l’ordinateur personnel par Robert Stein, un homme d’affaires américain.

Il a ensuite acquis les droits de Tetris auprès du gouvernement soviétique pour la somme de 6 millions de dollars.

Cependant, les droits n’étaient pas exclusifs, et de nombreuses autres sociétés ont créé leurs propres versions de Tetris pour différentes plateformes, ce qui a donné lieu à de nombreux litiges juridiques.

Adaptabilité

Au fil des ans, Tetris a évolué pour s’adapter aux nouvelles technologies.

Des versions colorées sont apparues, ainsi que des versions multi-joueurs et même des versions en réalité virtuelle.

Le jeu est devenu une véritable icône de la culture populaire, inspirant des chansons, des films, des livres et même des œuvres d’art.

Mais comment tout cela peut-il nous aider en tant que copywriter ?

Eh bien, en étudiant l’évolution de Tetris au fil des ans, nous pouvons apprendre l’importance de s’adapter aux nouvelles technologies et aux tendances de notre marché.

En restant à jour et en proposant des solutions innovantes, nous pouvons continuer à faire des ventes de manière efficace.

2. Enjeux & habiletés

Vitesse et coordination

Le premier enjeu majeur de Tetris est la vitesse et la coordination. Les briques tombent rapidement et il est nécessaire de les empiler correctement sans perdre de temps.

Cela peut sembler évident, mais en tant que copywriters, nous devons être capables de nous adapter à plein de trucs pour « rester dans le coup« .

Les pages de vente que l’on fait aujourd’hui n’ont rien à voir avec celles d’il y a ne serait-ce que 5 ans en arrière.

Surtout si on vend des produits basés sur la technologie ou la communication sur le web

Il est donc primordial pour un copywriter de posséder un pouvoir d’adaptation à toutes épreuves.

Stratégie et prise de décision

Le deuxième enjeu est la stratégie et la prise de décision.

Dans Tetris, chaque brique doit être empilée de manière stratégique pour créer des lignes et marquer des points.

Mais il faut aussi être rapide.

Et prendre des décisions stratégiques en quelques secondes.

Pour le copywriting, c’est pareil :

Les décisions n’ont pas besoin d’êtres prises en quelques secondes, mais on doit suivre l’actualité, l’évolution de ce que recherchent les clients, et les outils dont on doit se doter pour « rester dans le coup » encore une fois.

Parfois, nos décisions peuvent coûter de l’argent et constituer un petit risque pour notre activité, mais l’entreprenariat est une succession de risques calculés qui permettent à la fin de gagner.

Concentration et Patience

Enfin, le dernier enjeu est la concentration et la patience.

Tetris peut être un jeu frustrant, surtout lorsque les briques ne tombent pas comme on le voudrait. C’est là que la patience entre en jeu : il faut savoir attendre le bon moment pour agir.

En tant que copywriters, nous devons également être patients, notamment lorsque nous cherchons à établir une relation de confiance avec nos clients.

Cela nécessite une concentration soutenue et une patience à toute épreuve.

Et la mise en place de ce qu’il faut pour que la confiance arrive. Notamment des tests A/B, comme nous en parlions dans un précédent article.

En développant toutes ces compétences, nous pouvons améliorer notre efficacité et augmenter nos ventes.

Et au-delà de ça, Tétris vous offre également un enseignement particulier qui peut être grandement bénéfique pour votre chiffre d’affaires.

3. Une caractéristique particulière

Aujourd’hui, ce n’est plus vraiment spécial, mais à l’époque (dans les années 80), quand le jeu est sorti sur sa première plateforme, il proposait des bonus au jeu.

Ces bonus offrent des avantages aux joueurs, comme la possibilité de marquer plus de points en supprimant plusieurs lignes de blocs en même temps.

Ces bonus sont un excellent moyen d’encourager les joueurs à continuer de jouer et à augmenter leur score final.

Cette caractéristique du jeu donne une entrée directe sur celle du… bonus quand on vend un produit sur Internet.

Proposer un – ou plusieurs – bonus

En effet, lorsque vous vendez un produit, vous DEVEZ proposer un bonus à l’achat pour encourager les clients potentiels à passer à l’action.

Ce bonus peut être un guide pratique, un cours en ligne supplémentaire, une consultation gratuite, une vidéo d’explication, ou quoi que ce soit d’autre de pertinent.

Quoi que vous choisissiez, il est important de s’assurer que le bonus offert est pertinent et utile pour le client, mais surtout qu’il est en rapport direct avec ce que vous vendez.

Si le bonus est de mauvaise qualité ou mal choisi, il peut avoir l’effet inverse et dissuader les clients potentiels d’acheter votre produit.

Comment présenter un bonus ?

Pour être clair, la présentation d’un bonus et comme une « mini » page de vente à l’intérieur de la page de vente principale.

A ce titre, on doit – au minimum – trouver :

  • Un titre accrocheur : qui peut susciter la curiosité des clients potentiels et les inciter à acheter le produit principal POUR le bonus,
  • Une mise en avant les bénéfices : expliquez clairement ce que les clients vont obtenir en recevant le bonus, et comment cela va les aider à résoudre un problème ou atteindre un objectif.
  • Une liaison précise avec un point manquant dans votre produit : c’est l’idéal du bonus qui complète votre offre.Par exemple, si vous vendez une formation pour écrire une page de vente en 2 heures, un bonus bien trouvé pourrait être une vidéo supplémentaire qui vous explique comment créer le système de paiement et mettre la page de vente en ligne pour qu’elle soit opérationnelle en 10 minutes.C’est ce que je propose ici, d’ailleurs.
  • Un sentiment d’urgence : en proposant une limite de temps pour bénéficier du bonus, vous pouvez encourager les clients potentiels à agir rapidement et à prendre une décision d’achat immédiate.

Quels types de bonus proposer ?

Voici une petite liste exemple de bonus à proposer si vous vendez une formation en ligne :

  1. Un guide de référence sur un domaine traité dans votre formation (ebook)
  2. Une formation complémentaire en ligne
  3. Des audios (pourquoi pas une version MP3 des vidéos)
  4. Des séances de coaching individuel pour aider à résoudre des problèmes spécifiques dont vous parlez dans votre formation
  5. Un accès exclusif à une communauté en ligne pour partager des astuces, poser des questions et recevoir du soutien
  6. Des livres numériques supplémentaires sur des sujets que vous abordez dans votre formation
  7. Des réductions sur des produits annexes
  8. Des séminaires en ligne sur des sujets connexes
  9. Un abonnement à une newsletter pour rester informé des dernières tendances et des développements

Ce sera bien sûr à vous d’adapter les bonus à votre activité, mais vous pouvez aussi faire en sorte de faire « tourner » les bonus, pour voir lesquels font le plus agir les gens.

Un ami m’a dit qu’un jour, il avait été obligé de rajouter 7 bonus pour ENFIN voir ses ventes décoller.

Donc n’hésitez pas à en empiler quelques uns pour augmenter la valeur perçue du produit que vous vendez.

En résumé…

On est parti de Tétris, et on est arrivé aux bonus à proposer. C’est le pouvoir de ce jeu vidéo : il vous emmène dans des contrées qu’on n’aurait pas pu imaginer tous seuls. 😀

Plus sérieusement, pensez aux bonus.

N’en mettez pas PARCE QUE il faut absolument en mettre. NON !

Mettez-en un parce que les gens adorent en avoir PLUS que ce qu’ils s’attendent à recevoir.

A la rigueur, prenez un chapitre de votre formation, et transformez-le en bonus, pour être sûr qu’il sera cohérent avec ce que vous vendez.

Ou alors, aidez-vous de ces quelques questions pour trouver ce qui manque à votre produit :

  1. Quels sont les besoins supplémentaires que les clients pourraient avoir en utilisant votre produit ?
  2. Y a-t-il des compétences ou des connaissances complémentaires que les clients pourraient avoir besoin pour utiliser votre produit plus efficacement ?
  3. Existe-t-il des outils ou des ressources que les clients pourraient utiliser en combinaison avec votre produit pour en améliorer l’utilisation ?
  4. Y a-t-il des problèmes courants auxquels les clients sont confrontés lorsqu’ils utilisent votre produit et qui pourraient être résolus par l’ajout d’un bonus ?
  5. Quels sont les sujets connexes à votre produit qui pourraient être intéressants pour vos clients ?
  6. Y a-t-il des fonctionnalités supplémentaires que les clients aimeraient avoir mais qui n’étaient pas incluses dans le produit principal ?
  7. Quels sont les défis courants que les clients rencontrent dans le domaine d’application de votre produit ?
  8. Quels sont les domaines connexes à votre produit qui pourraient être abordés pour aider les clients à mieux comprendre son utilisation ?
  9. Quels sont les avantages supplémentaires que les clients pourraient obtenir en utilisant votre produit ?
  10. Existe-t-il des astuces ou des conseils pratiques que vous pourriez offrir pour aider les clients à tirer le meilleur parti de votre produit ?
  11. Y a-t-il des partenaires potentiels avec lesquels vous pourriez collaborer pour offrir un bonus complémentaire à votre produit ?
  12. Existe-t-il des documents de référence qui pourraient aider les clients à mieux comprendre votre produit et son utilisation ?
  13. Quels sont les objectifs à long terme que les clients pourraient atteindre en utilisant votre produit ?
  14. Y a-t-il des stratégies ou des techniques qui pourraient être enseignées pour aider les clients à mieux utiliser votre produit ?
  15. Y a-t-il des questions fréquentes que les clients posent à votre service clientèle qui pourraient être résolues par l’ajout d’un bonus ?
  16. Quels sont les domaines connexes à votre produit qui pourraient être abordés pour aider les clients à l’utiliser de manière plus créative ?
  17. Existe-t-il des occasions spéciales ou des événements à venir auxquels vous pourriez offrir un bonus supplémentaire ?
  18. Y a-t-il des tendances émergentes dans le secteur d’activité de votre produit que vous pourriez utiliser pour offrir un bonus innovant et pertinent ?

Penchez-vous sérieusement sur ces quelques questions. Certaines ont l’air d’être presque identiques, mais la subtilité réside malgré tout dans les détails : lisez bien !

Autre solution : allez voir ce qui se fait chez vos concurrents, ou MIEUX : voyez ce qui ne se fait pas, pour que vous puissiez être le ou le première à le proposer !

Et dernier point, auquel on ne pense pas tout de suite :

N’hésitez pas à envoyer un bonus non prévu à votre client, une fois qu’il a acheté votre produit.

C’est le meilleur moyen de « cimenter » la vente, et de créer un peu plus de bonheur chez votre client. Cela assure également de futurs témoignages salutaires pour vos ventes futures.

Donc prévoyez 4 ou 5 bonus, annoncez-en un ou deux, voire 3, puis envoyez les autres comme des surprises après l’achat.

Vous m’en direz des nouvelles !


Le copywriting peut-il vous aider à vendre 3 fois plus de produits en affiliation ?

Dans les années 80, une profession en vogue à l’époque permettait à des milliers de personnes de gagner leur vie chaque mois sans avoir à faire le moindre investissement financier, et sans travailler pour un patron.

Cette profession s’appelait « mandataire commercial« .

Comment ça fonctionnait ? Très simplement :

Quand une société avait des produits à vendre, elle cherchait des gens pour promouvoir ses produits. Et plutôt que de former des commerciaux à payer chaque mois, la société en question préférait s’adresser à des gens « indépendants » qui avaient déjà des clients dans cette niche.

Elle passait donc un contrat de « mandat commercial » avec la personne choisie, et après lui avoir donné un catalogue, le mandataire allait visiter ses clients, et leur faisait un speech pour leur vendre les produits de ladite société.

Ils touchaient alors une commission de 24%. Quelque soit le produit.

J’ai fait ça pendant 4 ans. Je vendais des logiciels médicaux, des formations, des ordinateurs, et des animations commerciales.

Un vrai paradis pour moi.

Vous aurez peut-être reconnu l’ancêtre de l’affiliation.

Car c’est précisément ce que c’est. Le mandataire d’il y a 30 ans est devenu « l’affilié » d’aujourd’hui.

Pour autant, 30 ans plus tard, ce système a évolué. Et pas qu’en bien…

Le mandataire moderne…

A l’époque, les critères de choix d’un « mandataire » étaient drastiques. Il fallait avoir un fichier important de clients ou tout du moins, justifier d’une solide expérience ou d’une formation sérieuse dans le produit vendu.

Car la société qui confiait la promotion de ses produits à un ou plusieurs mandataires commerciaux prenait un risque. Le choix de ses ambassadeurs était donc très réfléchi.

De nos jours, la manière de sélectionner les « affiliés » a bien changé.

Aujourd’hui, la première personne venue peut vendre n’importe quoi. On ne demande plus de liste de clients, on ne demande plus de formation en quoi que ce soit, et on ne demande même plus de site Internet.

On demande juste un peu d’éthique. Et encore…

Et du courage, aussi… Parce qu’à l’époque, un mandataire était généralement unique dans son département. Aucun risque donc de voir un de ses clients démarché juste avant qu’il ne passe par un autre mandataire lui proposant les mêmes produits.

Avec l’affiliation d’aujourd’hui, vos prospects sont démarchés 12 fois pour le produit que vous comptez leur proposer, et ce avant même que vous n’ayez connaissance du prospect en question.

C’est donc méchamment difficile de faire des affaires avec une personne qui a déjà eu 12 fois la même proposition que celle que vous vous apprêtez à lui faire.

Et pourtant, quand on regarde un peu autour de nous ce qui se fait en affiliation, la méthode de vente n’a pas changé par rapport à il y a 30 ans.

La majorité des affiliés (pour ne pas dire tous) envoient le même mail qui dirige sur la même page de vente du produit en question.

Ce qui fait que le seul critère de réussite de ce genre d’opération reste la rapidité de l’information. Si vous êtes le premier à proposer le produit à un prospect, alors vos chances de vendre sera bien plus grande que si vous êtes le deuxième… Et que dire du troisième… Et des suivants…

Voilà pourquoi quand on veut vendre un produit en affiliation, le copywriting est une technique qui vous assure d’être à 100% toujours le premier.

Le copywriting au secours de l’affiliation

Oui ! Aujourd’hui, vous pouvez arriver à sortir du lot grâce au copywriting.

Car, le saviez-vous ? La vente d’un produit en affiliation, ça s’apprend. Comme lorsqu’on vous apprend à écrire une lettre de vente pour un produit à vous, la manière de proposer un produit en affiliation se construit également.

Je vous propose donc de vous expliquer maintenant, et dans les 3 articles suivants, comment faire pour augmenter vos chances de vendre plus et mieux en affiliation grâce au copywriting.

Les conditions indispensables et idéales d’une bonne affiliation réussie, « façon copywriter », tient pour moi en 5 points.

Aujourd’hui, je vous parle du premier point.

Voici donc la toute première condition pour vendre correctement un produit en affiliation, quel qu’il soit :

1. Choisissez un produit de qualité que vous avez acheté, testé et évalué personnellement.

C’est bien entendu un minimum.

Je ne pense pas qu’il puisse être possible de proposer sérieusement à la vente un produit qu’on n’aurait pas testé au préalable.

Ne serait-ce que pour savoir si le produit en question en vaut la chandelle.

Mais aussi pour pouvoir répondre aux questions que vos futurs clients pourront se poser sur le produit en question.

Je reprends souvent cet exemple, mais est-ce que vous recommanderiez sérieusement un film que vous ne seriez pas allé voir avant ?

Ce serait ridicule, vous en conviendrez.

Je vous engage donc en tout premier à vous procurer, par tous les moyens possibles, le produit que vous vous apprêtez à vendre.

Cela correspond, en copywriting, à la phase de recherche.

Cette phase indispensable dont je vous parle ici.

Il faut ensuite le découvrir et vous l’approprier. Prendre des notes. L’utiliser en temps réel. Vous faire votre propre expérience du produit. Trouver ses failles. Chercher des solutions. Trouver ce qui manque.

Et le combler avec la technique n°3 dont je vous parle demain.

Cette étape est importante. C’est ce qui fera la différence entre vous et les autres. Vous aurez utilisé et approfondi le produit en question.

Si vous pouvez vous filmer en train de l’utiliser, ça apporte une dimension supplémentaire à ce que vous vendrez ensuite.

Imaginez deux vendeurs.

Un qui vous dit :

« Voyez ce beau téléphone portable. Il dispose de la 3G et de toutes les dernières technologies à la mode. Il pèse moins de 87 grammes et il tient dans la poche. C’est le plus léger et le plus performant de tous les portables. Cliquez là pour l’acheter avec une réduction. »

Et un autre :

« J’utilise ce téléphone près de 4 heures par jour depuis maintenant 6 mois. Et je ne fais pas que téléphoner. En fait je peux dire que tout mon business tourne grâce à cet outil. Par exemple, j’ai tout mon répertoire dessus. Je peux écrire à mes clients en temps réel, et je peux même faire des conférences à 3. Ou 4. J’ai réussi à trouver une bonne dizaines de fonctions – un peu par hasard – qui ne sont pas répertoriée dans le manuel, dont une – fantastique – qui me permet d’envoyer un mailing (!) à tous mes clients, via leur portable. Même si je suis dans le train. Et même s’il n’y a pas de réseau ! Je vous expliquerai comment faire… Cliquez ici, procurez-vous le, et recontactez-moi. Je vous donnerai alors un petit fascicule personnel pour vous aider à le prendre en main en moins de deux… »

Lequel des deux choisissez-vous ? Celui qui vous raconte des trucs impersonnels, techniques et bateau, ou celui qui vous raconte comment cet objet lui change la vie chaque jour, et qui se propose de vous expliquer en personne comment il fait ?

En ce qui me concerne, le choix est vite fait…

Voici un résumé de cette première technique :

Le produit que vous vendrez le mieux est le produit dont vous vous serez servi avec succès. Donc, un minimum, procurez-vous le, et apprenez à vous en servir.

Puis notez vos difficultés, ainsi que les moyens que vous avez trouvés pour vous en sortir.

Et constituez-vous une base de connaissances sur le thème et le produit concerné. Déjà afin de pouvoir répondre aux questions des gens.

Ce sera tout pour aujourd’hui.

Demain, nous verrons la deuxième et la troisième partie de cette technique de copywriter pour mieux vendre en affiliation.

Pour aller 1000 fois plus vite…

Si j’ai choisi de vous présenter une petite série d’articles sur l’affiliation, c’est pour une bonne raison :

En ce moment, mes amis Cédric et Ludovic rouvrent les portes de leur Club Affiliation Pro.

Si vous ne savez pas ce que c’est, alors je vous le présente vite fait :

Il s’agit d’un Club qui propose de la “valeur ajoutée” à un produit qui est déjà en vente en affiliation.

En gros, ils choisissent un produit de bonne qualité qui se vend en affiliation, avec une commission généreuse pour les affiliés.

Et ils proposent également tout un tas de contenus (articles, vidéos, infos) en rapport avec le produit vendu, que leurs membres (vous dans quelques minutes) peuvent utiliser :

  • pour créer un blog (si vous n’en avez pas déjà un) et pour écrire des articles ou publier des vidéos dessus (pour créer une communauté autour du thème du produit),
  • pour créer un ou plusieurs documents supplémentaires (ebook par exemple, ou mini cours audio ou vidéo) à donner en plus à ceux qui achèteront en passant par vous,
  • pour créer un livre ou un dossier visant à “recruter” des prospects intéressés par le thème du produit vendu.

Ils font donc une très grosse part du travail de recherche, et vous, il ne vous reste plus qu’à vendre.

Et surtout, ils proposent toujours POUR CHAQUE PRODUIT, une série de vidéos en rapport avec le thème du produit en question. Ce qui permet d’attirer des gens intéressés avec des éléments d’excellente qualité et avec une valeur perçue très haute.

Et vous avez ainsi un énorme avantage sur ceux qui font de l’affiliation “normalement”, puisque vous avez vous plus de valeur ajoutée.

Voilà.

Actuellement, dans le cadre de la réouverture des portes de leur Club, Ludovic présente une série de vidéos qui vous expliquent comment faire pour créer un blog et tout ce qui va autour et pour le monétiser grâce à l’affiliation.

Vous pouvez accéder à ces vidéos en cliquant ici.

Vous l’aurez compris, si vous passez par le lien ci-dessus, alors je toucherai une commission (35 €) si vous devenez membre du Club Affiliation PRO.

Si cette idée vous est absolument insupportable, alors vous pouvez cliquer directement sur ce lien. Vous accèderez alors aux vidéos sans que je touche quoi que ce soit. Non mais !

Et quoi qu’il en soit, rendez-vous demain pour la suite de mes astuces de copywriter pour améliorer vos scores en affiliation (ce qui vous donnera un avantage supplémentaires sur ceux qui ne les utiliseront pas !) Clignement d'œil


Copywriting comportemental : Le secret des textes qui fascinent vos lecteurs

Le 26 mai 1999 à 11:38 du matin, j’ai vu quelque chose qui m’a profondément bouleversé.

Un truc que je n’avais jamais vu avant, mais qui a provoqué chez moi une sorte de choc émotionnel, dont je me rappelle chaque détail avec une précision d’horloger 12 ans plus tard.

Il s’agit de ma rencontre avec la Tour de Pise.

tour-de-pise

Oui. C’est bien elle.

Ceux qui ont déjà vu la Tour de Pise en vrai savent de quoi je parle.

Les autres (vous peut-être) vous vous dites que je suis un peu émotif – ou complètement cinglé.

Et pourtant.

Si un jour vous vous rendez à Pise, et que vous découvrez comme moi cette tour devant vos yeux, alors je sais d’avance ce que vous allez faire.

Comment je peux le savoir ?

Facile :

Une expérience fascinante

Quand j’ai vu ça pour la première fois, il m’a bien fallu 10 minutes pour m’en remettre. Et puis ensuite, je me suis posé à la sortie du parking des bus, c’est à dire à l’endroit où les gens découvrent pour la première fois la tour.

Et j’ai regardé les visages des gens. Les 10 premières secondes.

C’est ahurissant. Ils ont TOUS fait pareil :

Yeux écarquillés. Bouche ouverte. Temps d’arrêt.

Et toujours le même mouvement : Une sorte de tassement des épaules. Comme s’ils s’attendaient à ce qu’elle s’écroule devant eux. Comme s’ils allaient la prendre sur la tête.

Parce qu’il faut être devant pour comprendre toute la particularité de ce monument.

Tout ce qu’on vous a appris, tout ce que vous connaissez sur les maisons et les monuments en général volent en éclat quand vous vous retrouvez face à face avec ce truc.

Un immeuble énorme. Qui vous parait monstrueux. Et il est penché.

Mais penché d’une telle manière, que la première chose que vous voulez faire, c’est… vous barrer. En courant. Parce que lorsqu’on est à moins de 10 mètres de la Tour de Pise, alors, on a VRAIMENT l’impression qu’elle va s’écrouler.

D’autant qu’à l’époque où je l’ai vue, aucun échafaudage ne la retenait.

Bref, ça fait peur.

Alors vous baissez les épaules. Et votre regard se fait interrogateur. Craintif, même.

J’ai beaucoup voyagé. Mais ce que j’ai vu ce jour là, je ne l’ai ressenti qu’une seule autre fois. Quand j’ai vu le…

Non. Je vous en parlerai plus tard.

Venons-en plutôt au rapport avec le copywriting comportemental.

Le pouvoir incommensurable des émotions

Quand on écrit une page de vente, ou même un article de blog, l’objectif est de marquer les gens qui vous lisent. D’éveiller leur intérêt.

Je vous ai déjà parlé des histoires à raconter, pour ça.

Mais il y a histoire et histoire.

  • Il y a l’histoire qu’on a lue et qu’on retransmet. Avec nos mots.
  • Il y a aussi l’histoire qu’on invente.
  • Et il y a l’histoire qu’on a VRAIMENT vécue.

C’est de loin cette dernière qui sera retransmise avec le plus de passion. Et le plus d’enthousiasme. Parce que le sceau de l’expérience est plus fort que tout ce que l’on peut seulement imaginer.

Les émotions que l’on a ressenties en vivant vraiment l’histoire qu’on relate, vous donnent un enthousiasme et une crédibilité dans votre façon de vous exprimer par écrit qu’aucune histoire inventée ou même lue ne vous donnera jamais.

Je ne sais pas si vous avez vu ce film fantastique qui s’appelle “Slumdog Millionnaire”, où ce petit indien des bidonvilles gagne 10 millions de roupies à un jeu du genre de “Qui veut gagner des millions”, parce que chaque question le renvoie à une expérience qu’il a vraiment vécue tout au long de sa vie.

Il connait donc chaque réponse avec précision, car les émotions qu’ont créé ces expériences étaient si fortes qu’il s’en souviendra toute sa vie.

C’est exactement la même chose qui se passe quand vous relatez une histoire qui vous est réellement arrivée à vous : Vous parlez avec votre cœur. Et vous êtes ainsi beaucoup plus convainquant.

A vous de jouer !

Si vous écrivez une page de vente, ou un article, et que vous manquez d’inspiration, alors allez piocher dans les histoires vécues.

Les vôtres en priorité.

Pour les raisons qu’on vient de voir.

Et si possible, multipliez vos expériences. Observez les gens. Et voyagez, si vous le pouvez.

Pas parce que c’est une fin en soi (le fameux mythe du blogueur voyageur).

Mais parce que ce que l’on ressent quand on est réellement DEVANT les choses vous permet d’être plus intéressant quand vous racontez vos histoires.

Bon, OK, vous ne pouvez peut-être pas voyager tout de suite à des milliers de kilomètres de chez vous.

Mais de temps en temps, accordez-vous quand même quelques jours pour partir loin de chez vous. Même pendant 2 ou 3 jours. Même pendant le temps d’un week-end.

Ca vous permettra d’avoir plus de choses à raconter. Vous rencontrerez des gens que vous n’avez pas l’habitude de voir. Ils vous parleront d’endroits sympas que vous pourrez aller voir à votre tour. Et votre stock d’histoires vécues s’agrandira.

En résumé, ce n’est pas parce que vous faites un travail sédentaire, assis derrière un ordinateur, que vous ne devez pas vous aérer fréquemment les neurones.

C’est primordial pour rester intéressant dans ce que vous racontez.

Et c’est également primordial pour mettre un peu plus d’émotions dans vos textes.

Les meilleures pages de vente, celles qui font vraiment un carton grâce au copywriting, raconte une véritable histoire vécue, soit par l’auteur lui-même, soit par une personne qui l’a racontée de manière très enthousiaste à l’auteur.

C’est imparable. Les émotions sont plus fortes quand c’est personnel.

Donc racontez VOS histoires, ou faites vous raconter des histoires vécues par des vraies personnes.

Et retranscrivez fidèlement. Vous verrez…


Est-ce que le copywriting peut vous aider à vendre votre bien immobilier ?

Il y a quelques années, j’ai eu à vendre mon appartement.

En tant que copywriter, j’ai décidé de m’occuper de ça moi-même. Parce que les agences immobilières qui m’ont proposé de m’aider voulaient me prendre 6000 euros…

Résultat :

  • 57 visites en 45 jours,
  • 3 propositions d’achat
  • 1 vente ferme à 1000 euros de moins que le prix souhaité
  • 6000 euros de frais d’agence économisés
  • Un coût global de 670 euros, tout compris (Adwords + Nom de domaine)

Dans cet article, je vous explique pas à pas comment vous aussi, vous pouvez décider de vendre votre bien immobilier tout seul, sans forcément passer par une agence immobilière, et sans que cela vous coûte plus que nécessaire.

copypratik-immobilier

Allez lire la suite sur Virtuose Marketing. Je suis l’invité du jour.

Et une fois que vous aurez lu cet article, revenez faire un tour ici, j’ai une belle grosse surprise pour vous.

user_email;
$PseudoMembre = $current_user->display_name;
?>

[protected]

Pour télécharger le pack immobilier (un fichier ZIP) dont je parle dans mon article sur Virtuose-Marketing, inscrivez le mot dont je vous ai parlé là-bas dans la case ci-dessous :

[/protected]


Le copywriting peut-il servir au restaurant ?

Voici aujourd’hui un exemple de copywriting “terrain” dédié à nos amis restaurateurs (je sais qu’il y en a qui suivent ce blog), tout en imaginant bien que toute boutique, hôtel ou entreprise de services peuvent suivre ces quelques conseils.

copywriting-restaurant

Hier midi, j’ai mangé dans un resto qui a récemment changé de propriétaire.

J’aimais bien ce resto avant, parce que quel que soit le plat qu’on prenait, on n’était jamais déçu. Et le service était très sympa.

Depuis que ça a changé, la politique de la maison s’est orientée vers du marketing que je qualifierais de “grossier”.

Grossier dans le sens où c’est mal fait, à la limite de l’amateurisme et de l’irrespect, alors qu’il y a pas mal de trucs à faire en copywriting quand on tient un resto.

Bon…

Heureusement, les plats “normaux” de ce restaurant sont toujours aussi copieux et bons, parce que le chef, lui, n’a pas changé.

Par contre, la manière de procéder au moment de l’arrivée, de la commande et du repas me fait penser que même avec la meilleure stratégie commerciale du monde, si vous ennuyez vos clients, vous avez de grandes chances de les voir partir.

Une manière particulière d’informer

Si vous avez déjà travaillé dans un resto, alors vous savez qu’il est toujours conseillé d’avoir un ou plusieurs plats du jour.

En effet, c’est du CA facile, la marge est meilleure, mais surtout, on gagne un temps fou, car on peut le faire en grosse quantité et le servir rapidement.

Ce resto ayant bien appris sa leçon, quand vous arrivez, vous avez en gros le nom du plat du jour. Sur une feuille blanche. Placardée à l’entrée sur un tréteau.

Et un nom du genre :

Plat du jour : Spaghettis bolognaises

(c’était le plat que j’ai vu hier midi).

Donc vous vous installez, et là, la serveuse arrive, sans carte, et vous dit (texto) :

En plat du jour, c’est “Spaghettis bolognaises” !

Donc bon. Forcément, vous, si vous n’avez pas envie de manger des pâtes, vous êtes forcé de faire plein de trucs :

  • Déjà dire que vous n’en voulez pas (ou “NON”, tout simplement),
  • puis demander à voir la carte,
  • et attendre…

Oui, car la serveuse n’ayant pas la carte sous la main, elle repart et revient 5 minutes plus tard avec la carte sous le bras.

Recommander n’est pas imposer

Je ne pense pas qu’il soit extrêmement judicieux d’imposer un plat à un client, surtout s’il y a le choix entre plusieurs.

Je veux bien imaginer que le fait que je vienne ici depuis des années ait pu influencer ma perception de cette technique, surtout que j’avais l’habitude de commander un plat parmi la carte des salades.

Mais quand même, on vient dans un resto pour passer un bon moment.

Je pense donc que présenter la carte ouverte aux clients en parlant en même temps du plat du jour serait plus judicieux. En cas de refus, le client n’attend pas. Et tout le monde y gagne.

Mais surtout, l’information à propos de ce plat du jour devient une recommandation, une “idée”, que l’on peut “sublimer” :

Le petit plus “copywriting”

Si on veut encourager la commande de ce plat en particulier, alors le mieux serait de donner un petit avantage à le choisir lui plutôt qu’un autre.

Par exemple :

  • Rapidité à être servi (Si vous êtes un peu pressé, je vous recommande le plat du jour, qui vous est servi en 4 minutes chrono)
  • Plat plus copieux (Si vous êtes un gros mangeur, vous allez adorer
  • Spécialité du patron (il le fait divinement bien car c’est sa spécialité),
  • etc.

Tout ce qui pourra renforcer l’impact positif du plat en question sera bon à prendre.

L’avantage du choix

Vous le savez, quand on fait une proposition commerciale (où que ce soit), il est toujours bon de proposer un choix entre 2 ou 3 options.

En effet, ça permet d’éviter que le client choisisse entre OUI et NON.

Avec un choix, le “NON” devient une 3ème alternative bien plus compliquée à extirper.

Dans le cas d’un resto, je recommande donc de proposer 2 plats du jour au lieu d’un seul.

Ce qui permettra au client d’avoir à faire un choix (il n’a ainsi pas l’impression qu’on le force), et au restaurateur d’augmenter ses chances par deux de voir ses plats du jour partir.

On peut encore utiliser cette astuce aussi pour le dessert.

En proposant d’entrée une liste de desserts du genre :

“Pour le dessert, je vous propose un flan à la vanille, un gâteau au chocolat, une tarte au citron, et des glaces”…

…à la place du traditionnel :

“Vous voulez un dessert ?”

Vous comprenez bien sûr pourquoi… Clignement d'œil 

Pour finir…

Dans une certaine mesure, le copywriting peut donc être bien utile si on tient un restaurant.

On peut aussi l’utiliser de manière plus stratégique de la même façon que je l’abordais dans cet article-là :

Ca marche aussi avec un restaurant !


Le copywriting peut-il vous aider si vous êtes dans la prestation de service ?

Plombier, comptable, secrétariat public, et tant d’autres métiers liés à la prestation de service peinent à trouver des clients.

Dans cet article, je vais vous parler d’un métier “exemple” : Plombier. Je vais donner quelques astuces qui peuvent faire la différence entre celui qui les utilise et celui qui ne le fait pas.

Je tiens juste à dire que toutes ces astuces fonctionneront pour n’importe quelle activité de prestation de service.

copywriting-prestation-service

Etat des lieux

On a coutume d’entendre dire : “Plombier ? Un métier d’avenir, ça ! Il en manque tellement des plombiers, et y’a tellement de travail !

Dans la réalité, si on interroge un plombier, il ne vous dira pas ça du tout. Au contraire, pour lui aussi, c’est la crise !

Alors oui, OK, pour changer un tuyau ou pour déboucher une baignoire, ça, du travail, il y en a… Le problème, c’est que ce qui fait vivre les plombiers, ce n’est pas ça du tout. Un tuyau à 5 € HT et 15 minutes à 70 euros de l’heure, ça fait tout juste 22 euros HT de gagnés.

Enlevez le déplacement, les matières premières, les outils… Bref, vous aurez compris : Ce n’est pas avec des réparations de ce genre qu’un plombier peut s’en sortir.

Non ! L’activité principale qui permet à un plombier de gagner sa vie, c’est surtout le GROS chantier. Une salle de bain à créer, ou carrément un système complet d’eau pour une maison.

Et là, au même titre que dans les autres professions, la concurrence est rude. Et dans 9 cas sur 10, c’est une bagarre de prix qui s’engage, et qui se termine bien souvent avec le plus bas qui gagne.

Au final, tout le monde est perdant :

  • Les autres plombiers qui n’ont pas eu le marché,
  • Le plombier choisi parce qu’il va faire une marge déplorable,
  • Et le client parce que lorsqu’on fait un devis très très bas, c’est bien souvent fait au détriment de la qualité, donc il y a de fortes chances pour que le travail soit moyen, mais surtout très long.

Je vous propose donc quelques astuces de copywriter pour apprendre à vous battre sur un autre terrain que celui du tarif.

12 astuces pour augmenter vos chances

1. Rentabilisez votre devis

Quoi de plus approprié pour communiquer avec vos clients que sur un devis ?

C’est en effet l’endroit où vous pouvez mettre des accroches, des liens vers un site Internet qui donnerait plus d’infos sur vous et sur ce que vous faites, ou vers des photos de réalisations que vous auriez faites.

Comme je vous le disais en introduction, le prix est l’élément qui est le moins avantageux pour vous au niveau de la négociation.

Voilà pourquoi le devis devrait permettre à votre futur client de se faire une idée plus précise de ce que vous savez faire.

C’est un support papier, donc, lâchez-vous, et arrangez-vous pour faire paraître le prix le plus dérisoire possible.

N’oubliez pas non plus de spécifier et de détailler au maximum ce que vous allez faire.

Rien n’est plus rédhibitoire qu’un prix annoncé par un “Forfait standard pose lavabo”, et juste ça.

Détaillez. Dites ce que vous allez faire, énumérez les étapes, et montrez aux gens que vous n’allez pas venir chez eux pour y passer 3 heures à ne rien faire.

Ensuite, n’oubliez pas de bien soigner votre devis en terme de présentation. Faites le faire par un pro ou prévoyez des devis pros, bien agencés.

Il est effarant de constater parfois les différences de qualité entre les devis présentés. OK, ce qu’il y a dessus influence plus que la forme, mais quand même…

Un devis bien présenté, où il est facile de s’y retrouver est bien plus agréable pour celui qui le lit. Parfois, ça suffit pour emporter la décision.

2. Prenez des photos

Quand vous êtes dans le résultat visuel (c’est à dire quand ce que vous faites se voit), alors il faut que vous preniez des photos de vos réalisations.

De cette manière vous aurez ce qu’il faut pour montrer ce que vous savez faire à vos futurs clients.

Equipez vous d’un bon appareil. Mettez-y le prix pour que vos photos soient les plus belles possibles.

Et n’hésitez pas à faire collaborer vos clients qui se feront un plaisir de vous mitrailler, vous et ce que vous faites.

D’un point de vue persuasion, pensez aussi à l’avant-après, ou même à l’évolution des travaux.

Vous prenez une photo avant le commencement, et vous en prenez une chaque jour à partir du même endroit, pour arriver à la réalisation terminée.

Vous pourriez même en prendre une toutes les heures (posez votre appareil sur un pied photo, toujours au même endroit, et il n’y aura qu’un seul clic à faire chaque heure), et ensuite, vous pourrez les assembler dans une animation qui fera une vidéo du plus bel effet.

Idéal pour faire le buzz sur Youtube, ou même pour faire passer de bons moments à vos futurs prochains clients.

3. Créez un book

OUI !  Le “book” (livre en anglais), c’est une sorte de recueil de tout ce que vous avez déjà fait et donc de tout ce que vous savez faire.

Utilisez les photos dont on vient de parler juste avant, et arrangez-vous pour les disposer de manière à ce que votre client puisse naviguer dedans facilement.

L’idéal est de faire des classements de vos photos par thème ET par chantier (imprimez deux photos en ce cas).

En effet, certaines personnes voudront des idées. A celles-là, vous montrerez tous les styles de baignoires que vous avez installées.

D’autres par contre voudront des références globales. Elles voudront donc voir une maison complète ou un chantier complet pour se rendre compte de ce que ça donne à la fin.

Vous pourrez donc faire 2 books distincts qui montreraient bien ces deux aspects de la présentation de votre activité.

Rajoutez des commentaires sous les photos, et rendez le tout amusant et attirant. Pensez accroches, mais pensez aussi à l’humour – ciment d’une négociation commerciale comme vous le diront beaucoup de commerciaux expérimentés.

D’ailleurs, pour compléter cette présentation passez au point suivant :

4. Demandez des témoignages

Vous avez bossé chez quelqu’un ? Ce que vous avez fait a plu à votre client ? Pourquoi ne pas lui demander de témoigner ?

Pour cela, il vous suffit bien souvent de préparer un questionnaire de satisfaction sur lequel vous poserez une dizaine de questions (jamais plus) comme par exemple :

  • Comment avez-vous trouvé ___ (vous) ?
  • Comment s’est déroulé le chantier ?
  • Êtes-vous satisfait du résultat ?
  • etc.

Laissez aussi une place libre pour que votre client puisse marquer un mot. Certains sont très inspirés.

N’hésitez pas non plus à laisser carrément le questionnaire chez le client avec une enveloppe timbrée libellée à votre adresse pour qu’il puisse y répondre tranquillement chez lui, tout seul, sans que cela ne lui coûte un seul centime.

N’oubliez pas d’inclure un petit paragraphe qui indique que votre client vous autorise à utiliser son témoignage comme argumentaire de vente.

Et faites signer cette feuille remplie.

Vous pourrez ensuite insérer ce texte et sa signature dans vos documents ou sur votre site Internet.

5. Faites des vidéos

Vous pouvez aussi, de temps en temps, faire des vidéos de votre chantier. Soit pour expliquer ce que vous faites, soit pour montrer ce que vous faites; soit tout simplement pour vous en servir en tant que souvenir ou exemple sur votre site Internet.

Pensez également que si vous venez chez votre client avec une caméra, les témoignages en vidéo sont également beaucoup appréciés par les clients, car ils ont l’avantage d’être authentiques.

Ca demande quelques compétences, certes, mais je suis bien certain que vous avez des enfants ou des amis qui se feront une joie de venir vous servir de caméraman le temps de quelques heures.

Utilisez ensuite vos vidéos sur votre site Internet (voir plus bas).

6. Enseignez votre savoir

Si vous êtes un ou une professionnelle, que ce soit dans le travail manuel ou dans le tertiaire, vous avez de solides compétences acquises grâce à votre expérience.

Vous avez donc tout intérêt à transmettre.

Vous pouvez donc au choix :

  • Créer des vidéos tutoriel qui apprennent à faire ce que vous faites,
  • Créer des guides pratiques (ebooks ou papier) comme le fait l’enseigne Castorama avec leurs “fiches Casto”
  • Intervenir en tant que conférencier dans les écoles ou dans des associations, ou même auprès du conseil général
  • etc.

Quand vous enseignez votre savoir, vous devenez une référence dans votre domaine.

A la dimension d’un village ou même d’un canton, je vous assure que ça fera toute la différence avec vos concurrents, parce que déjà, votre nom sera mentionné sur beaucoup de supports.

De plus, on a bien évidemment tendance à faire plus confiance à une personne qui enseigne son savoir plutôt qu’à une personne qui cherche des chantiers à tout prix sans expliquer quoi que ce soit.

C’est humain et totalement logique.

Au niveau du copywriting, vos tutoriels devraient respecter certains critères. :

  • Court,
  • Utile,
  • Pratique,
  • et Réalisable pour le plus grand nombre.

Avec bien entendu à la fin, une accroche qui donne envie à la personne d’aller plus loin, le tutoriel devant dire que si c’est facile à faire quand on s’y connait, ça peut être long et fastidieux quand on le fait seul, même avec le meilleur tutoriel du monde.

Donc l’accroche pourrait axer sur un truc de ce genre : “Vous n’avez peut-être pas 7 heures à perdre pour poser une baignoire dans votre salle de bain”.

7. Créez un site web

Bien entendu ! C’est indispensable de nos jours d’avoir un site Internet qui présente votre activité.

Pas besoin de faire un énorme site. Quelques pages sont néanmoins indispensables :

  • Une page d’accueil
    Qui vous présente VOUS, et ce que vous faites,
  • Une page à propos
    Qui indique comment vous joindre et qui laisse la possibilité aux gens de vous poser des questions,
  • Une page de références
    Qui présente vos anciennes réalisations avec les témoignages de vos anciens clients,
  • Une page “en savoir plus”
    Où vous pouvez détailler vos compétences, avec de fréquentes possibilité de vous joindre soit par téléphone, soit par mail tout au long de votre argumentaire

Après, vous pourrez bien entendu rajouter des vidéos, des tutoriels, un blog qui informe vos clients, une page de capture qui permet de récupérer l’adresse email de vos visiteurs afin de pouvoir leur envoyer plus tard des relances.

Soignez bien évidemment votre slogan et votre accroche sur votre page d’accueil.

Il FAUT que vous ayez un site web. Aujourd’hui, c’est aussi indispensable que d’avoir un bureau pour pouvoir écrire.

8. Soignez votre carte de visite

Au même titre que votre devis, votre carte de visite doit avant tout être fonctionnelle et permettre à votre – futur – client de vous appeler rapidement.

Donc bien évidemment, il faut votre prénom + votre nom, ainsi que le téléphone, en gros caractères.

Et il serait souhaitable que votre carte soit originale, afin qu’elle sorte du lot des autres cartes de visites de vos concurrents.

On se rappellera et on gardera volontiers avec plus de certitude une carte de visite dessinée sur un morceau de feuille de platane, qu’un pauvre rectangle blanc avec un nom et un téléphone.

Bref vous comprenez l’idée. Vous n’êtes pas obligé d’aller jusqu’à la feuille d’arbre, mais il existe aujourd’hui assez de services pros pour la réalisation de cartes de visites, pour que la vôtre soit originale et branchée.

Je suis toujours effaré de voir combien les artisans et autres professions libérales bâclent leur carte de visite, alors que c’est l’un des seuls éléments qu’ils transmettent à leurs prospects pour qu’ils se rappellent d’eux !

C’est dommage, vraiment ! D’autant que vous pouvez également rajouter une mini accroche dessus pour inciter les gens à vous rappeler.

9. Préparez un panneau

Ca, c’est un poseur de fenêtre qui m’a donné l’idée. J’ai trouvé ça extrêmement brillant, quoique un peu gonflé sur le coup, surtout dans la manière de faire.

En fait, le gars a carrément utilisé l’une de mes fenêtres et mon portail pour faire de la pub pour son entreprise sur un panneau. Sans m’en parler.

Donc quand je suis rentré chez moi en milieu d’après midi, imaginez ma surprise.

Après discussion, tout s’est arrangé, et j’ai trouvé le concept admirablement bien pensé.

Sur son panneau, il avait écrit : Ici, on est en train de changer les fenêtres, juste avant l’hiver. Ca vous intéresse aussi ? Appelez le…

C’est une excellente idée de faire ça, puisque de cette manière, les gens qui passent devant votre pancarte ne pourront que s’interroger. Et comme ce sont des voisins, imaginez l’avantage pour vous, en termes de déplacements.

Bref, préparez un ou deux panneaux bien gros (raisonnablement tout de même), et surtout DEMANDEZ à votre client si vous pouvez l’apposer, pendant que vous êtes là, sur son portail ou contre sa maison.

Beaucoup acceptent, parait-il.

C’est une bonne manière de jouer sur le côté insolite de la chose.

10. Faites de la veille (Nouveaux acheteurs)

Si vous bossez dans les métiers qui se rapportent à la maison (plomberie, électricien, etc…), vous pouvez repérer les nouveaux acheteurs de biens pour les contacter une fois que ce sera signé.

Repérez aussi les maisons à vendre dans vos environs (grâce aux pancartes), et déposez si possible une plaquette ou une carte de visite dans la boite aux lettres.

Ou mieux, notez les maisons qui sont à vendre dans un grand cahier, et vérifiez de manière cyclique si elles sont toujours à vendre. Quand la pancarte est partie, alors c’est que la maison a changé de propriétaire.

Il serait peut-être temps de le démarcher avec un flyer (voir ci-dessous) ou une plaquette, ou carrément un rendez-vous en réel (vous sonnez à la porte).

Vous pouvez aussi surveiller les journaux d’annonce légale, les mairies, des sites comme le bon coin, les journaux de petites annonces. Histoire de repérer les maisons ou les appartements à vendre.

Bref, sachez où se trouvent vos futurs clients potentiels, et préparez des courriers ou des flyers qui donnent envie de venir vous voir ou au moins de vous appeler.

11. Pensez aux flyers

Ca, ce sont des petits documents qui se posent soit sur les pare-brises de voiture, soit sur les comptoirs des différents commerçants.

C’est idéal pour faire des connexions avec d’autres branches de l’activité globale que vous pratiquez.

Par exemple, si vous êtes plombier, il y a de fortes chances pour que les agences immobilières soient fréquentées par des gens qui auront tôt ou tard besoin d’en voir un.

Pourquoi ne pas poser des flyers qui présentent ce que vous faites, sur le bureau de l’accueil de l’agence en question ?

Pour réaliser vos flyers dans les meilleurs conditions, je vous recommande de suivre les quelques conseils que je donnais dans ces 4 articles :

12. Demandez des références clients

Vous êtes sur place. Vous vous entendez bien avec vos clients. Pourquoi ne pas en profiter pour leur raconter votre histoire et pour leur demander des références d’autres personnes qui recherchent la même chose qu’eux ?

Le bouche à oreille, surtout dans les petits villages, c’est très puissant. Vous devriez donc en profiter pour demander à vos clients s’ils ne connaitraient pas des personnes qui seraient intéressées par vos services.

Bien souvent, ils cherchent. Et parfois même, ils appellent. D’autres font carrément venir les gens pour vous les faire rencontrer. Imaginez le gain de confiance que cela procure !

Donc ayez un document tous prêt, que vous n’aurez qu’à remplir sur place, qui comportera au moins :

  • Le nom, l’adresse et le téléphone de vos clients actuels,
  • Le nom, l’adresse et le téléphone des gens qui sont recommandés,
  • Le rapport qu’il y a entre eux (amis, famille, connaissance, etc…)
  • Les travaux prévus (Salle de bain, maison complète, etc…)
  • A quel moment les contacter au mieux

Faites un document par personne recommandée.

Je connais un plombier qui ne travaille que sur recommandations, et il n’a donc aucune prospection à faire, ce sont ses anciens clients qui le recommandent.

Dans les villages relativement restreints au niveau du nombre d’habitant, c’est vraiment très rentable. Travaillez bien ce point en amont pour être prêt le jour des travaux en face de vos clients.

A vous de jouer !

Comme je vous l’annonçais en début d’article, la plupart de ces astuces fonctionnent avec n’importe laquelle des activités de prestation de service qui existent.

En fonction de la spécificité de la vôtre, certaines seront moins réalisables que d’autres.

Quoi qu’il en soit, le facteur commun à tout ça, c’est qu’aucune ne parle de prix. Car comme je le disais au début, il ne devrait pas être un élément de votre négociation. Il y a bien d’autres manières de donner envie à vos prospects de venir avec vous.

Et ça passera presque à chaque fois grâce à :

  • La confiance que vous inspirez
  • Ce que vous avez déjà fait
  • Ce que vos anciens clients disent de vous

Si vous maitrisez ces 3 aspects de votre activité, et que les mots que vous utilisez pour les présenter sont bien choisis, alors vous serez au-dessus des autres.

C’est évident.

Si vous avez des questions, n’hésitez pas.


La méthode de copywriting la plus simple pour trouver des slogans qui cartonnent

Slogans, accroches, titres… Cette méthode fonctionne pour n’importe lequel des 3.

J’ai été le témoin d’un exemple encore hier :

Je me baladais dans un hypermarché, quand je tombe sur une sorte de calicot au beau milieu du rayon animaux.

Dessus, un chat. Le chat “Félix”, vous connaissez ?

Et en travers un slogan. Qui m’en rappelle fortement un autre :

“Yes we cat !”

Tenez… J’ai pris une photo du minet en question :

yes-we-cat

Et là je me suis dis : Pas mal.

Notez le clin d’œil à la phrase “leitmotiv” de Barack Obama lors de son élection à la présidence des USA.

C’est dans l’air du temps en plus !

Ca me fait penser à une bonne vieille technique de copywriting pour attirer l’attention : Prendre quelque chose qui marche – ou qui a marqué les esprits – et le revisiter.

Idéal quand on cherche des slogans ou des accroches.

Dans le cas précis de ce calicot, il est clairement là pour attirer l’attention. On ne peut s’empêcher de sourire. De le montrer.

Objectif atteint.

Vous pouvez reprendre cette technique à votre propre compte. Voici comment procéder :

Partez sur de l’existant, déformez et adaptez

En fait, quand on regarde bien, rares sont les slogans qui n’ont pas été copiés à partir d’autres formules.

Même les grandes marques s’y collent. Pourquoi pas vous ?

Pour cela, vous n’avez qu’à vous servir dans la liste infinie de ce qui existe déjà.

Utilisez par exemple des expressions ou des slogans qui ont marqué votre jeunesse.

Ou encore :

  • Des sujets de mails qui vous donnent envie d’ouvrir le mail.
  • Des dictons, proverbes ou citations qui vous font réfléchir.
  • Des accroches ou des titres rencontrés ici ou là, au détour d’un surf sur Internet, et qui vous interpellent.
  • Certains slogans vus sur des panneaux dans la rue
  • Des pubs sympas vues dans des magazines ou des journaux
  • Les phrases qui apparaissent à la fin des vidéos promotionnelles ou inspirantes

Un exemple ?

Rappelez-vous de la vidéo que je vous avais mise pour Noël dernier sur ce blog.

A la fin, 3 mots. Les aviez-vous notés ?

“You can shine”

Littéralement, ça veut dire “Vous pouvez briller”.

C’est une phrase qui peut être reprise de multiples façons :

  • Vous pouvez enchanter…
  • Vous pouvez gagner…
  • You can win…
  • Vous pouvez écrire…
  • Vous pouvez fasciner…
  • Vous pouvez le faire…

C’est illimité. A vous de trouver l’expression qui s’adaptera le mieux à votre activité, à votre site web ou à votre produit.

Il vous suffira simplement de modifier un ou plusieurs mots, ou bien d’échanger certains mots entre eux. Ou même seulement des lettres.

Comme dans l’exemple de “Yes we cat ! ”.

Même si cela ne veut rien dire à proprement parler, on peut noter la subtilité. Et quand on regarde bien, il n’y a qu’une seule lettre de changée par rapport à l’original.

Et pour vous aider, voici l’astuce suprême :

Ayez un stock énorme et permanent de slogans en réserve

La réalisation d’un slogan ou d’une accroche qui “en jette” passe par de multiples étapes créatives.

Ca peut surgir d’un coup. Une idée qui apparait après la lecture d’une phrase. Ou de quelques mots.

Et donc, afin d’être parfaitement efficace, il est INDISPENSABLE que vous vous constituiez au fil du temps un stock abondant de phrases ou d’accroches qui vous serviront de base de travail.

Faites-le en permanence.

Utilisez un carnet, un classeur, un fichier informatique. Ou les 3 ensemble.

Et notez les phrases qui vous interpellent. Prenez une photo si vous ne pouvez pas écrire (comme je l’ai fait avec le calicot que j’ai vu hier et qui sert à illustrer cet article).

Plus vous aurez de phrases en stock, et plus facile il sera pour vous de créer des slogans originaux à partir d’anciens.

Personnellement, j’en ai des milliers. Et j’en rajoute des dizaines par semaine.

Ce qui fait que lorsque je cherche un slogan ou une accroche, je vais faire mon marché parmi mon stock de phrases, qui me servent de “démarreur”.

C’est très très rapide. Et très efficace. Tellement mieux que de tout inventer à l’emporte-pièce.

A vous de jouer

La constitution d’une bibliothèque de phrases ou de slogans devrait être la priorité de toute personne qui vend un produit sur Internet ou qui possède un site web.

Parce qu’on a besoin de titres, d’accroches et de slogans très fréquemment. Qu’il s’agisse de titrer un article, une page de vente ou même un produit dans une boutique.

Et pour vous faciliter la vie, vous pouvez également “préparer” certaines de vos phrases pour n’en garder que le squelette.

C’est ce que j’ai fait par exemple avec le générateur d’accroches présent sur ce site.

J’ai repris des phrases, et j’ai éliminé certains mots qui peuvent être adaptés en fonction de l’activité.

Vous pouvez faire pareil avec toutes les phrases que vous avez.

Vous n’imaginez pas le temps infini que ça vous fera gagner quand arrivera le moment de chercher un titre, une accroche ou un slogan.


Ridicule non ?

J’ai commencé ma vie professionnelle dans un grand magasin. J’étais responsable d’un rayon saisonnier (Jouets en hiver, camping et jeux de plage en été).

Le gros challenge, dans ce métier, c’est de rester compétitif par rapport aux concurrents directs. Dans ma partie, c’était le jouet, et en face du magasin où j’étais, il y avait un mastodonte : King Jouet.

Il fallait qu’on se tienne au courant des prix pratiqués et qu’on reste sinon à l’équilibre, au mieux un peu en dessous.

En tout cas ce sont les instructions que j’avais reçues.

Bien entendu, je n’en ai fait qu’à ma tête.

En effet, le magasin dans lequel j’étais se situait à moins de 4 km de la frontière Suisse. Et plus de 30% de nos clients venaient de Genève et alentours.

Un Suisse qui vient en France pour acheter des jouets, ce n’est pas pour trouver moins cher que chez eux. C’est pour trouver plus de choix. Bien sûr que c’était moins cher en France (les Suisses se touchaient grave sur les marge, à l’époque). Mais ce n’était pas la raison principale.

Voilà pourquoi je me suis attelé à ne JAMAIS solder ou baisser mes tarifs sur les jouets. Et que je n’ai jamais mis les prix moins cher que les concurrents (et pourtant c’était les mêmes références partout).

Ce que je vendais, moi, c’était un choix plus grand ET le conseil qui allait avec.

Ce qui fait que le magasin où j’étais avait des marges plus hautes dans le rayon jouet que tous les autres magasins du groupe.

Et sur Internet alors ?

J’ai gardé cette philosophie sur Internet.

Et à l’exception d’une seule fois, je n’ai jamais fait de soldes sur mes produits. Parce que ce que je vends l’est au juste prix.

Et la seule fois où j’ai fait des soldes (ça remonte à 2006) c’est parce que j’avais besoin d’argent pour partir en vacances (oui c’est con, je sais). Le désert de ventes qui a suivi m’ont définitivement fait comprendre que ce n’était pas une bonne idée.

Depuis que le reconfinement est là, je vois des propositions qui m’ébahissent. Provenant de marketeurs pourtant respectables.

Certains y vont à coup de -50, -60, -70% de remise. J’en ai même vu un qui a fait 90% de réduction sur toutes ses formations.

Pourquoi ? Pour que les gens « puissent se former en temps de reconfinement »…

Je trouve ça ridicule et dangereux.

Déjà, vu la conjoncture, pourquoi est-ce que désormais j’achèterais des formations à plein tarif chez des gens qui se permettent de les brader jusqu’à 10% de leur valeur à la moindre occasion ?

Désormais, je vais attendre avant d’acheter chez eux.

Ensuite, qu’est-ce qui justifie réellement une telle baisse ? Un état d’urgence sanitaire ? Soyons sérieux.

Quand on fait des soldes, la SEULE chose sur laquelle on fait porter l’attention des gens, c’est sur le prix.

Il n’est plus question de qualité. Ni du petit truc en plus qui nous fait nous démarquer des autres. En encore moins des bénéfices que l’on peut en retirer. Le focus est sur le prix. Il est petit, donc c’est intéressant.

Je vous conseille d’éviter de faire cet erreur.

OK vous pouvez facilement récupérer quelques milliers d’euros à court terme, mais sur le long terme, ce sera plus dur.

Et cela inclut les nouveaux produits que vous commercialiserez : pourquoi les acheter à leur sortie alors qu’on pourra les avoir à 10 ou 20% de leur valeur plus tard ?

Créez vos produits, vendez les aux juste prix, et plutôt que de faire des remises, créez un nouveau produit plein de valeurs et donnez-le.

Reprenez des parties de vos anciens produits, et formez-en un nouveau.

Et donnez-le. Vos clients seront contents (et ne se sentiront pas floués parce qu’ils auront acheté vos autres produits à plein tarif), et cela peut donner envie à de nouvelles personnes de vus découvrir.

Tentez le coup, vous verrez.


Le petit truc à soigner par dessus tous les autres

Une des choses les plus importantes que l’on doit soigner quand on propose une page de vente ne se trouve PAS dessus.

Cette « chose » est ailleurs. Elle fait partie du « grand tout », et détermine si oui ou non vous allez vendre facilement ou pas.

Un peu mystérieux, tout ça, hein ?

Allez, je vais lever le voile de Houdini et vous dévoiler dans quelques secondes de quoi il s’agit, mais avant cela, je voudrais voir si vous pourriez deviner de quoi je parle.

Et pour cela, je vais vous donner un exemple précis.

Vendre un déplacement à 100 €

Imaginez que vous vous retrouviez sur une page de vente, où on vous propose de venir vous déplacer pour une sorte de grosse journée de conférences.

Vous ne connaissez pas la personne qui organise cela, et le seul repère que vous avez sur elle, c’est ce qu’elle raconte sur sa page de vente.

Le tarif pour vous déplacer oscille entre 100 et 400 euros en fonction de ce que vous choisissez comme prestation dans la journée.

L’argumentaire est assez clair (quoique), mais vous avez du mal à savoir si vous allez bloquer une journée complète et vous déplacer.

Vous aimeriez en savoir plus.

Que feriez-vous pour ça ?

En fait plusieurs choix s’offrent à vous :

  • Soit vous appelez la personne, ou vous lui envoyez un mail pour « en savoir plus ».
  • Soit vous allez fouiner sur Internet pour voir ce que fait cette personne, et ce qu’on dit d’elle.

La deuxième solution sera celle qui sera choisie dans la quasi totalité des cas.

Et nul doute que c’est ce que vous feriez aussi.

Cette action ne va servir qu’à une seul chose : voir si ce que la personne propose est… crédible.

Un souci de crédibilité

Oui, c’est bien de crédibilité dont je parle.

Et quand on est en « ballotage » dans une décision, la crédibilité est le dernier rempart qui peut faire basculer le prospect dans une décision d’achat.

J’en arrive donc à ce que vous devriez faire quand vous écrivez une page de vente, au-delà de toute autre chose : soigner votre crédibilité.

La crédibilité, ce n’est pas un truc que l’on invente. C’est une sensation qui plane au-dessus de ce que vous proposez.

Cela se soigne grâce :

  • au design de votre page,
  • à la clarté de ce que vous proposez,
  • à la cohérence entre ce que vous proposez et qui vous êtes,
  • à votre présentation (bio),
  • aux témoignages de personnes qui ont déjà eu affaire à vous,
  • … et à de multiples autres critères qui sont difficiles à énumérer.

Si ce que vous lisez sur une page de vente ne vous inspire pas une confiance absolue dans celui ou celle qui essaye de vous vendre quelque chose, vous allez fouiner ailleurs pour voir ce qui se dit dessus.

Et donc, vous allez vous faire une opinion « extérieure » à ce qu’on vous raconte sur la page.

C’est un peu la même démarche quand vous voulez aller au resto. Vous allez regarder des avis extérieurs si la carte ne vous convient pas à 100% (et bien souvent, même si la carte est bonne, la majorité aime bien regarder les avis de gens qui sont déjà venus).

Il en sera de même pour vous.

Soignez votre image

Voilà pourquoi, au-delà de ce que vous racontez dans votre page de vente, il est important de bien soigner votre « image » sur Internet, de bien vérifier ce qu’on dit de vous ici ou là et de bien faire attention à ce que vous laissez comme traces ici ou là.

  • Si vous avez un site web, assurez-vous qu’il soit pertinent, simple et concret.
  • Si vous intervenez sur des forums ou sur des groupes privés (FB), assurez-vous de rester cohérent avec ce que vous proposez.
  • Si vous subissez des critiques, sous des pubs FB par exemple, répondez aux plus instructives de manière calme et posée.

Il y a de multiples façons de paraître crédible.

La première des façons étant de soigner sa cohérence afin d’apparaître pareil un peu partout.

Et bien sûr, il faut faire en sorte de mettre un maximum de témoignages sur votre page de vente.

Des témoignages qui feront le plus crédible possible.

Rappel à propos des témoignages

En cela, des vidéos de témoignages seront plus crédibles que des témoignages écrits.

Et si vous n’avez pas de vidéos, alors des capture d’écran de commentaires Facebook (que l’on peut consulter ailleurs que chez vous) seront plus crédibles que de simples témoignages entre guillemets.

Et des témoignages écrits entre guillemets + une vraie photo du témoin + son vrai nom/prénom + un lien vers la personne seront plus crédibles qu’un simple témoignage écrit sur la page.

Tout ce qui pourra faire « vrai » sans la moindre équivoque sera toujours mieux pour vous.


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