Ecrivez facilement des textes qui font agir

Catégorie : Promesse Page 1 of 2

Tout sur la promesse (Mise en évidence du problème, présentation du produit, etc…)

La journée des méduses…

Ce matin, ma séance journalière de baignade sportive dans la Méditerranée a été perturbée par un banc de méduses.

A raison d’une méduse tous les 2 mètres, marcher le long de la plage dans l’eau devient un vrai sport d’évitement où l’objectif est de contourner tous les pièges qui se présentent à vous de manière totalement aléatoire.

L’eau des plages de Corse est très claire, aussi il suffit de scruter attentivement l’eau quand vous avancez, et vous voyez très nettement les méduses qui ont une couleur marron clair.

Ça rajoute du piment dans l’activité, et je me suis régalé comme un petit fou. D’autant que le peu de gens qui étaient là n’ont pas osé aller dans l’eau, donc j’avais une piscine géante de plusieurs hectares pour moi tout seul.

Et cerise sur le McDo : aucune piqûre !

Ouf…

Ça m’a fait penser à tous les pièges qu’on doit éviter quand on crée une page de vente.

Il y en a un sacré paquet, et un manque d’attention peut vite vous faire tomber dans l’un deux.

En voici 3 :

1. Ne pas tester plusieurs accroches

Il est impossible de savoir à l’avance quelle accroche donnera le plus envie aux gens de lire votre prose.

Oui parce que l’accroche ne sert qu’à ça : qualifier le visiteur en l’intéressant en une seule phrase.

Si elle est mal choisie, vous perdez des centaines de visiteurs.

Il faut donc en prévoir une bonne dizaine et les tester 2 par 2. Accroche A contre accroche B. Si la B gagne, on la teste contre la C. Si elle gagne encore, on teste contre la D. Si la D gagne, on la teste contre la E, et ainsi de suite.

C’est la seule manière de savoir quelle accroche fonctionne le mieux.

Vous pouvez aussi faire tourner vos accroches au hasard jusqu’à ce qu’il y ait eu au moins 500 visiteurs sur chacune d’elle. Et ne garder que la meilleure.

2. Parler trop de vous, de votre produit et de votre marque

Vous connaissez le concept : plus on parle de soi, moins le client est intéressé. Vu que ce qui l’intéresse le plus, c’est lui.

Utilisez donc le Sympathomètre présent sur ce site pour mesurer le taux des mots interdits par rapport aux mots d’or.

Une page de vente qui vend est une page de vente qui parle des problèmes de vos clients, pas des vôtres.

Le piège est de parler de votre produit, de votre marque et de vous à outrance, et surtout au début de la page. Vérifiez, je suis sûr que vous pouvez en virer une bonne partie.

Et il y a un 3ème piège dont je vous parlerai demain car c’est tout une école à lui tout seul.


Un toit qui fuit est pire que pas de toit du tout

Je viens de lire cette phrase sur un article du blog de Seth Godin, que je dévore chaque jour avec avidité.

On y parle de promesse.

Quand vous n’avez pas de toit du tout sur votre maison, vous ne vous attendez pas à être au sec s’il pleut. Et selon toute vraisemblance, il y a de fortes chances que vous ne soyez pas du tout dans cette maison tant qu’il n’y a pas de toit.

Par contre, si vous avez un toit sur la tête de votre maison, que vous y vivez, et qu’un jour de pluie vous découvrez que ce toit fuit, alors c’est là que les frustrations et la colère commencent.

Car vos attentes ne sont plus respectées.

Et quand on a des attentes, on est souvent déçu. Parce qu’en général, nos attentes sont bien plus élevées que ce qui va réellement arriver.

Et en tant que fournisseur de contenu payant via Internet, on oublie trop souvent ce simple état de fait : les attentes proposées par les vendeurs ne sont pas souvent respectées.

Une histoire de promesse

En copywriting, la promesse, c’est le pilier sur lequel se base tout l’argumentaire de vente.

On promet qu’il va arriver quelque chose à notre client s’il utilise notre produit, et donc, on crée une attente chez lui.

Certains ne tombent pas dans le piège (95% des gens, en fait). Mais pour les 5% restants, NOS clients, donc, une fois qu’ils ont acheté, c’est là que va démarrer le test ultime :

Est-ce que ce produit va combler mes attentes ?

S’ils répondent OUI à cette question, votre réussite est faite. Parce qu’ils vont en parler autour d’eux.

Si ce n’est pas le cas, attendez-vous à des critiques acerbes sur votre capacité à respecter vos promesses.

Dit comme ça, on aurait l’impression que vendre un truc sur Internet est dangereux.

En fait, il y a deux choses à considérer :

  • 1. Ce que fait effectivement votre produit
  • 2. Ce que vous promettez qu’il fait

Si vous vendez un livre – ou une formation – pour apprendre à créer un blog de A à Z, pour le paramétrer comme un pro et pour publier vos 10 premiers articles avant la fin de la semaine, et que c’est ce que vous dites expressément dans votre page de vente, soyez assuré que lorsque vos clients vont suivre les étapes que vous décrivez pas à pas pour arriver à la fin à avoir ce blog créé et ces 10 articles écrits, ils seront satisfaits.

Et ils en parleront à leurs amis, qui testeront aussi, et qui feront aussi les éloges de ce produit.

Par contre… Si sur votre page de vente, vous promettez aux gens que leur blog va leur rapporter des milliers d’euros grâce à ces 10 articles et tous ceux qu’ils vont écrire ensuite (s’ils le font vraiment et si ces articles leurs permettent de trouver des clients qui achèteront leurs produits, etc.), soyez assuré que le nombre de gens satisfaits va être gravement plus faible dans cette configuration.

Parce que vous aurez créé des attentes chez vos clients que vous ne pourrez jamais garantir.

Dans cet exemple, c’est flagrant.

Si vous argumentez sur le fait qu’avant la fin de la semaine, la personne aura un beau blog bien configuré et rempli avec déjà 10 articles de qualité, la promesse sera facilement tenue si la personne respecte vos consignes.

Si vous argumentez sur les 1000 premiers euros qu’ils vont faire grâce à ces 10 articles avant la fin du mois, jamais vous ne pourrez respecter cette promesse dans 100% des cas. Même si les gens suivent vos consignes à la lettre.

Dans ce deuxième cas, vous aurez fait naître tout une génération de gens frustrés parce qu’ils ne pourront pas faire ce que vous promettez.

Un principe à retenir

Quand on écrit une page de vente, la toute première chose à faire, c’est déjà de poser clairement quelle promesse vous allez faire, et ce que votre produit va permettre de réaliser en tout premier.

Est-ce la résolution d’un problème ? Une transformation ? Un manque qu’il va combler ? Une peur qu’il va enlever ? Un nouveau mode de vie ? Du confort ? Plus d’amour ? Des revenus plus gros ?

Quoi que vous choisissiez, pour que votre promesse ne soit pas source de frustration chez vos clients, posez-vous cette simple question :

Quelle est la part d’action personnelle
qui revient à 100% à votre client ?

Une fois que vous avez identifié ça, partez du principe que vous ne pouvez pas affirmer avec certitude que la personne arrivera à faire ce que vous dites.

Dans l’exemple du blog que j’ai pris ci-dessus, la seule action personnelle du client sur laquelle vous n’avez aucun contrôle, c’est l’écriture des 10 articles. C’est LUI qui doit le faire. Vous ne pouvez que le guider. Lui donner des structures à suivre, des questions auxquelles il pourra répondre.

C’est ici que les témoignages entrent en scène.

Une personne qui témoigne et qui dit qu’elle a réussi à faire ce qui a été prévu (ici l’écriture des 10 premiers articles), ce n’est plus vous qui promettez. C’est quelqu’un qui l’a déjà fait.

Et plus vous aurez de gens qui témoigneront, plus votre promesse sera crédible. Et moins vous aurez de frustration derrière.


Est-ce que vos puces promesses grattent vraiment vos lecteurs ?

Je suis toujours effaré de voir combien les gens sont nuls en puces promesses. Même certains copywriters qui se disent bons.

Plus de 4 puces promesses sur 5 ne servent à rien d’autres que de remplir la page.

Si vous ne deviez retenir qu’une seule astuce dans tout ce que je vous lisez chaque jour ici, ce serait celle-ci :

Il vaut mieux mettre 3 puces promesses qui annoncent un bénéfice pour votre client que d’en mettre 30 qui ne font que parler du produit vendu.

Vous comprenez le truc ? Vraiment ?

Changez de vision…

Ce qui intéresse les gens c’est ce que votre produit va leur apporter A EUX concrètement.

Ils se moquent totalement de savoir que c’est un exercice qui va leur montrer comment mieux… faire ce que vous proposez.

Ils veulent être convaincus que ce produit va leur permettre de multiplier leurs vente par 3, et qu’ils pourront ainsi partir en vacances plus longtemps.

Vous voyez la nuance ?

Une bonne puce promesse devrait se construire comme ça :

  • Comment ___
  • Grâce à ___
  • Afin que vous puissiez ___

Vous pouvez tourner autour du pot, modifier les mots, changer le début, ou la fin… Les 3 trucs ci-dessus doivent s’y trouver.

Par exemple, pour la formation « Comment créer une page de vente en 2 heures« , vous apprendrez :

Comment donner envie à vos lecteurs d’acheter en moins d’une minute grâce à une structure qui les hypnotise, et comment vous allez pouvoir économiser 3500 euros en pub par an grâce à cette simple astuce. Avec le même CA.

J’aurais pu parler de taux de conversion. De R.O.I. De ventes.

J’ai choisi l’économie de 3500 euros.

C’est ce que cette astuce d’aujourd’hui a fait économiser l’année dernière à l’un de mes clients : on a utilisé ça dans une pub FB.

Ça a doublé ses taux de transformation pour le même budget.

Bref… Passez du temps sur vos puces.

Faites qu’elles grattent fort au point que les gens cliquent pour acheter.

Même si vous n’en mettez que 3, c’est toujours mieux que 30 si elles sont bien faites.

Et si vous économisez plus de 1000 euros grâce à cette astuce, envoyez-moi un témoignage pour me raconter votre histoire.

Ou la moitié de votre économie, c’est comme vous voulez. 😉


Apprendre le copywriting pour être plus zen…

On n’y pense pas forcément au premier abord : apprendre le copywriting, en général, c’est surtout pour vendre plus. Sur Internet ou ailleurs.

Et pourtant, quand on maîtrise cette discipline qu’est le copywriting, on est plus zen grâce à plein de trucs.

Notamment parce que lorsqu’on connait les bonnes ficelles et les bonnes « actions » à faire en copywriting, on a beaucoup moins de gens qui gueulent.

Qui vous disent que vous racontez des salades ou que vous faites des promesses que vous ne pourrez pas tenir.

Oui, parce que le quotidien des gens qui vendent leurs prestations ou leurs produits sur Internet et qui font de la pub pour ça, c’est d’essuyer les critiques à tout bout de champ, de gens qui sont pour la plupart jaloux ou frustrés de ne rien faire.

Et quand on maîtrise le copywriting, ce genre de souci n’est plus vraiment d’actualité car une des grosses fonctions du copywriting, c’est JUSTEMENT de provoquer une harmonie entre le vendeur, le produit et l’acheteur potentiel.

Provoquer une harmonie, c’est quoi ?

En fait, quand on regarde la définition de ce terme, qui vient bien sûr de la musique, on lit : c’est le fait que divers sons perçus ensemble concordent ou vont bien ensemble.

En copywriting, c’est pareil : on s’assure avec nos mots que ce que l’on propose s’accorde au maximum avec ce que veulent nos clients.

Quand on ne maîtrise pas le copywriting, il est facile de partir sur de mauvais chemins et de provoquer de solides désaccords parmi ceux qui lisent notre prose.

Par exemple, prenons la promesse et le truc qu’oublient presque TOUJOURS ceux qui vendent un produit ou une prestation : les pré-requis.

Le problème bien caché des pré-requis

Ça a l’air de rien, mais si vous dites à quelqu’un qu’il est facile de gagner son premier million en 1 mois en vendant des coachings à 20.000 euros à 50 personnes, et que vous omettez de dire que pour cela, il vous faudra avoir au moins 1000 personnes dans votre liste qui sont prêtes à débourser cette somme d’un seul coup, forcément, tout le monde vous prendra pour un charlot.

Si vous dites à quelqu’un qu’il pourra perdre jusqu’à 15 kilos par mois en mangeant à sa faim, mais que vous omettez de dire que ça ne pourra fonctionner que si la personne ne mange que des choux à volonté chaque jour, forcément, on vous prendra pour un voleur, voire même un assassin en puissance.

Et pour finir avec un 3ème exemple, si vous dites à quelqu’un qu’il peut avoir un site Internet complet pour 10 € par an, et que vous omettez de dire que le site en question ne comportera qu’une seule page non modifiable, forcément, toute la profession des créateurs de sites qui vous font payer 5000 € le site (ou même 500) vous tomberont dessus en vous traitant de charlot et de menteur.

Bref, vous l’avez compris, quand on fait une promesse, on la fait en entier. Avec les petites lignes du contrat bien mises en évidence et les pré-requis bien listés et bien détaillés.

Ça évite les rageux 😉

Il y a un autre point à bien prendre en compte aussi :

La valse des exemples irréalistes

Cela rejoint ce que je viens de vous dire : construire sa promesse avec des exemples irréalistes, c’est s’attirer les foudres des gens NORMAUX, qui sont justement ceux qui vous achètent vos produits.

Il parait donc évident qu’il faille donner des exemples et des témoignages réalistes, établis par des personnes « normales », dans un environnement « normal ».

Je ne dis pas qu’il ne se peut pas qu’une personne perde 15 kilos par mois de manière régulière en mangeant ce qu’elle veut, qu’on puisse trouver 50 clients à 20000 euros en ayant les bons partenaires, ou qu’on puisse réaliser un site complet avec 10 € max par an si on s’y connait à fond en codage Internet et en design, mais pour la plupart des gens, tout cela relève de l’utopie absolue et ils n’arriveront jamais à avoir le centième de ce qui est promis.

Le mieux est donc de mettre des témoignages de gens « normaux », comme votre client idéal, avec des compétences normales, et un langage normal et compréhensible par tout le monde, et des résultats « normaux ».

Les principes d’une promesse qui provoque l’harmonie

C’est pour cela que lorsqu’on se décide à apprendre le copywriting, il y a toute une section sur la promesse qui permet d’éviter les erreurs de base qui provoquent une levée de bouclier de ceux qui voient les pubs sur les réseaux ou ailleurs.

Si vous préparez bien votre promesse en étant réellement à l’écoute de vos clients, et que vous arrivez à faire s’allumer une petite lumière de bienveillance et d’envie saine de tester votre produit à l’intérieur de chaque lecteur de votre offre, alors chaque personne qui lira votre annonce ou votre page de vente pourra savoir avec certitude si la formation ou le produit que vous vendez est bien fait pour elle.

Je vous reparlerai de la manière de construire une promesse forte en restant bienveillant et malgré tout persuasif.

D’ici là, avez-vous plus d’avis négatifs et de commentaires désobligeants sous vos pubs que vous ne le souhaiteriez ?

Si c’est le cas, posez-vous la question de savoir si les promesses que vous faites sont bien alignées avec les possibilités de vos futurs clients et si vous n’argumentez pas sur des résultats « optimaux » qui arrivent rarement.

Se poser la question, c’est déjà faire un pas en direction de plus d’harmonie et plus d’instants zen.

Et ça, ça n’a pas de prix.


Vos désirs font désordre :)

Le titre de cet article peut faire sourire, et pourtant, il exprime de la meilleure manière possible ce que la majorité des pages de ventes ont comme problèmes.

Je parle de l’ordre des arguments que l’on pose sur la page.

J’ai eu dernièrement à évaluer une page de vente, parce qu’on m’a dit qu’elle n’arrivait pas à faire son job.

La première chose qui m’a frappé, c’est le fait que dès qu’on arrive sur cette page, on voit tout de suite que le vendeur est aux abois.

Il n’a pas pris le temps de qualifier les personnes qui arrivent sur sa page, et il commence par leur faire 3 choses pas cool :

  1. Leur faire peur
  2. Les culpabiliser
  3. Leur vendre un truc

Résultat : ça fait même pas 1 minute qu’ils sont sur cette page que la seule envie qu’ils ont, c’est de repartir.

D’où le titre de cet article : les désirs (évidents) du vendeur font (sacrément) désordre.

Une certaine forme d’intérêt

Avant d’essayer de vendre quelque chose à une personne, on devrait passer un peu de temps à lui montrer qu’on s’intéresse VRAIMENT à elle. Et qu’on la comprend réellement.

Et une fois qu’on a bien fait notre job à ce niveau, ALORS on peut commencer à tenter de lui vendre quelque chose.

L’ordre dans lequel vous écrivez sur une page de vente est largement aussi important que ce que vous écrivez.

On ne parle pas de prix avant d’avoir parlé du produit. On ne met pas la garantie avant de parler du produit, ni même avant le prix. On ne commence pas à parler du produit avant de s’être assuré que la personne a bien compris à quoi ça va lui servir…

Comme en cuisine

Une page de vente, c’est comme lorsqu’on fait un gâteau. On mélange d’abord les jaunes d’oeuf avec le sucre, PUIS on rajoute la farine et la levure, PUIS on rajoute les blancs battus en neige. Si on fait comme ça, on aura à la fin un gâteau délicieux et apprécié.

Si vous inversez certaines opérations, je vous garantie que ça n’aura aucun rapport avec quelque chose de délicieux. Ce sera juste mal cuit, mal monté, mal mélangé.

Une page de vente, c’est pareil. Surtout si vous vendez un produit qui propose une transformation (perdre du poids, arrêter de fumer, atteindre ses objectifs, faire plus de sport, adopter une nouvelle hygiène de vie, etc.

Comme les chats

Dans ce domaine, les gens sont « échaudés ». On essaye de leur vendre des trucs depuis la nuit des temps. Il sont essayé des CENTAINES de méthodes, de techniques, de livres, de concepts, tous plus loufoques les uns que les autres.

Si vous arrivez avec vos gros sabots pour tenter de leur vendre encore quelque chose SANS leur expliquer avant pourquoi ils en ont plus que besoin, ce que ça fait de plus que le livre ou la méthode d’avant, et quelles vont être les angoisses que ça va venir soigner, vous allez au casse-pipe. C’est certain.

Donc, travaillez bien l’ordre de vos arguments. C’est absolument essentiel.

Créer une page de vente bien ordonnée en 2 heures maxi

Je viens justement de terminer une formation vidéo dans laquelle je vous donne un plan en 20 étapes à suivre pour une page de vente bien ordonnée et efficace si vous vendez des produits de développement personnel (ebook, formations, podcasts, etc.).

Vous pouvez créer votre page de vente en 2 heures maximum, même si vous n’aimez pas vendre. Allez voir la vidéo juste ici.

 


L’art bien trop rare de savourer…

Il n’était pas sûr d’avoir beaucoup de monde. Mais qu’importe…

Il a quand même tenté le coup.

Tout était parti d’une lubie.

Une envie soudaine qu’il avait eu de revoir ses anciens étudiants… Pas vraiment par nostalgie. Il avait juste voulu savoir ce qu’ils étaient devenus… Histoire de voir s’ils avaient pu mettre à profit tout ce qu’ils avaient appris lors de leur scolarité.

Alors il avait décroché son téléphone et il les avait appelé un à un. Pour les inviter à passer chez lui le temps d’un après-midi. Pour parler du bon vieux temps. Et du nouveau aussi.

Une quinzaine sont venus. Parce que mine de rien, beaucoup se rappelaient de ce vieux professeur qui leur disait de jolies choses pour les faire réfléchir un peu.

Alors il leur a demandé de parler d’eux. De leur vie. Des obstacles qu’ils avaient rencontrés, de ce qui marchait bien, ou pas…

S'améliorer

Bien vite, ils en sont venus à se plaindre du stress et de la difficulté à mener une vie sereine. Comme quoi ils étaient débordés, surmenés, stressés… Que la vie n’était pas si facile… qu’il fallait se démener pour s’en sortir. Que ce n’était pas tout rose… Qu’il y avait des mauvaises nouvelles partout… Et que beaucoup étaient très pessimistes sur l’avenir.

Alors le professeur s’est levé et il a été préparer une grande cafetière de bon café.

Puis il a fait le tour de tous ses placards, et a réussi à trouver plein de tasses de toutes sortes.

Certaines étaient ébréchées. D’autres étaient – presque – neuves. Certaines en porcelaine, d’autres en cristal, d’autres en simple carton, certaines en verre, bref… Tout ce qu’il avait pu trouver.

Il a déposé toutes ces tasses de fortune sur sa table, la cafetière à côté, et il a demandé à ses invités d’aller se servir…

Et c’est là qu’il a vu… Il a vu ceux qui se sont précipités sur les plus belles tasses. Puis ceux qui ont regardé les tasses ébréchées avec une sorte de mépris. Et ceux qui s’en foutaient, et qui prenaient la première tasse qui leur tombait sous la main. Puis il a vu les regards de jalousie de ceux qui lorgnaient sur ceux qui avaient une plus belle tasse que la leur…

Et après cette « danse » pour savoir qui aurait la meilleure tasse, il s’est doucement levé et a pris la parole :

« Vous voyez, vous avez dépensé une énergie folle pour choisir une simple tasse. Et vous avez presque totalement ignoré ce qu’il y avait dedans : du bon café. Qui était là pour vous réchauffer, pour vous faire passer un moment sympa de plaisir.

Et c’était ça le truc vraiment important : ce qu’il y avait dedans.

Et c’est pour cela que vous êtes globalement stressés dans votre vie.

Parce que le café, c’est votre vie. Et la tasse dans laquelle vous le buvez, c’est tout ce qu’il y a autour : votre maison, votre voiture, votre emploi, vos vêtements, l’argent qui vous permet d’acheter des choses…

Et tout ça, ce n’est pas la vie. Ce ne sont que des « outils » pour tenter de l’améliorer. C’est votre tasse, en quelque sorte. Et parfois, quand on se concentre trop sur la tasse, on en oublie d’apprécier le café.

Donc, savourez le café, pas la tasse.

Les gens les plus heureux ne possèdent pas toujours les meilleures choses. Par contre ils arrivent à tirer le meilleur de ce qu’ils ont. En procédant comme cela, vous éliminerez le stress de votre vie. »

Le rapport avec le copywriting ?

Au-delà de ce que nous enseigne cette histoire inspirante, on peut aisément faire un parallèle avec le marketing sur Internet et le copywriting.

Bien souvent, en tant que copywriter, on me demande de pallier les manques d’un produit médiocre avec une bonne page de vente.

On me demande de créer un joli visuel, de rajouter des cadeaux, de soigner sa présentation, d’en parler dans des termes les plus élogieux possibles.

Le tout afin d’en vendre plus, vous l’aurez compris.

Ce qu’il y a, c’est que le copywriting, le visuel, le marketing, et par extension tout ce qui tourne « autour » du produit pour essayer de le vendre, c’est AUSSI une tasse.

Le café, c’est le produit qui se cache derrière tout ce joli bouquet visuel et textuel.

Et quand un café est dégueulasse, le boire dans une tasse en or ne change rien : On recrache ce qu’on a déjà pris, et on jette le reste.

Ici aussi : tout le meilleur copywriting du monde ne pourra jamais combler les défaillances d’un produit médiocre et qui ne sert à rien.

Bien souvent, je vois des vendeurs qui se plaignent que leurs vidéos de vente ne vendent pas. Leurs lettres de vente ne convertissent pas. Leurs mails ne donnent pas envie de cliquer.

Ils concentrent toute leur énergie à essayer de modifier et de corriger les vidéos et les textes de leurs pub. Mais ils oublient que ce qui vend SURTOUT un produit, c’est le produit lui-même.

Car ceux qui achètent et qui sont satisfaits en parlent autour d’eux. Ils laissent des témoignages, des commentaires sur les réseaux sociaux, et certains en deviennent même des ambassadeurs. Et donc ils emploient EUX des mots qui font vendre naturellement ce dont ils parlent.

Parce que lorsqu’on vous recommande un resto, bien souvent, vous allez y faire un tour. Au moins une fois.

Donc, vous l’aurez compris, plutôt que de vous concentrer sur la tasse, mettez le paquet sur le café : améliorez sans cesse votre produit et faites-en le meilleur café du monde.

Posez des questions à votre client idéal. Refaites des sondages. Descendez dans la rue. Demandez ce qu’ils attendent. Faites 90% de réduction pour les 10 premiers acheteurs, en échange d’un retour sincère. Préparez un questionnaire sur les différents points de votre produit, et demandez des réponses honnêtes. Même si elles font mal.

Supprimez ce qui ne plait pas. Remplacez par des attentes avouées.

Et testez encore avec les 10 prochains clients. Demandez de noter votre produit. Ne lancez rien tant que vous n’avez pas obtenu 9/10 de moyenne. Et améliorez toujours.

Tout comme il est beaucoup plus zen et plus sûr de tenter d’améliorer sa vie en travaillant sur soi plutôt que de tenter de pallier vos manques avec des objets extérieurs, il sera toujours plus bénéfique pour vous d’améliorer la qualité de ce que vous vendez plutôt que de vous concentrer sur ses outils de vente.

Il n’existe AUCUNE exception à cette règle. En tout cas si vous voulez que votre aventure Internet se solde par un succès.

Pour finir…

Cette histoire m’a été soufflée par Jean-Philippe TOUZEAU, lors de l’un de ses petits lives Facebook qu’il organise chaque soir à 20:30. A sa façon, lui aussi a compris qu’il est mieux de chercher à améliorer sa vie et ses pensées en développant son optimisme, et en cultivant l’art de trouver et de collectionner les bonnes nouvelles.

C’est ce qu’il fait sur sa page Facebook « Le Meilleur est à Venir« . Je vous engage à le suivre et à vous abonner à cette page. Une petite dose collective de bonnes nouvelles vous habitue à toujours chercher le meilleur en toute chose.

Et venez participer à l’un de ses lives (ce soir par exemple). Vous allez voir, c’est très rafraîchissant et très enrichissant. Tenez, regardez le dernier qu’il a fait.

Et au fait…

Comment se portent vos ventes de produits à vous ? Est-ce que vous vendez beaucoup sur recommandation ? Est-ce que vous avez rajouté des témoignages sur votre page de vente ? Est-ce que vous en avez, des témoignages ?

Parfois, commencer à se poser les bonnes questions, c’est aussi une bonne façon de s’améliorer.

C’est tout le bonheur que je vous souhaite.


Ces boucles qui ficellent vos textes pour les rendre hypnotiques

Imaginez : Vous êtes dans la rue… Une personne assez lointaine marche dans votre direction. Elle est encore à bonne distance, mais vous sentez malgré tout qu’il y a quelque chose qui cloche… Et vous ne savez pas vraiment pourquoi…

Vous faites comme si de rien n’était, mais c’est plus fort que vous : au fur et à mesure qu’elle approche, vous sentez comme une angoisse qui monte. Une sorte de nœud qui commence à se former dans votre estomac…

Et plus la personne s’approche, plus ce sentiment devient palpable, pesant… Il se transforme peu à peu en une angoisse indicible qui ne vous donne plus qu’une seule envie : fuir à toutes jambes…

Elle s’approche encore… Plus près… encore plus près… Soudain, en un dixième de seconde, vous comprenez…

Portrait of a surprised young man

Et là, toutes vos capacités de raisonnement, toutes vos habitudes sociales et toutes vos limites s’évanouissent d’un seul coup… Ne subsistent que la terreur, l’envie de hurler et le réflexe instantané de courir le plus vite possible… pour aller le plus loin possible de cette vision de cauchemar…

Ce que vous faites sans même réfléchir, de manière totalement instinctive… Parce qu’à ce moment précis, le plus important de tout, c’est votre survie. Et il n’y a absolument rien que vous ne puissiez faire pour changer ça. Votre « système », votre « corps », vous a littéralement forcé à fuir… Vous n’y pouvez rien.

Pourquoi ? Par quel mécanisme est-ce que c’est possible ? Et pourquoi parler de ça dans cet article ?

Vous allez comprendre dans quelques instants.

Mais juste avant, je voudrais vous parler des « boucles ».

Les boucles de tension

Vous aurez bien compris de quoi je parle, parce qu’innocemment, avec mon histoire ci-dessus, j’en ai « ouvert » 2.

Vous voyez de quoi il s’agit ? Ne vous sentez-vous pas un peu fébrile, suite à mon histoire ? Comme une sensation « d’inachevé » ? De quelque chose qui manque ? Vous vous sentiriez presque « tendu »…

C’est l’effet voulu. On peut donc appeler ça des « boucles de tension« .

Ce terme de « boucle » est issu de la PNL, et dans un souci de ne pas vous embrouiller, je ne rentrerai pas trop dans le détail de cette origine.

C’est plus ou moins le même principe que l’effet « Zeigarnik », qui stipule qu’on retient mieux les informations liées à une tâche qui n’est pas totalement achevée.

Ce que vous devez retenir, c’est qu’on emploie ça généralement pour éveiller votre intérêt et attirer votre attention pour la maintenir le plus longtemps possible afin que vous puissiez rester collé au texte que vous êtes en train de lire.

C’est bien entendu discutable. Voire carrément manipulatoire. Et vous n’avez encore rien vu… (vous voyez, encore une boucle).

Globalement, si on voulait définir une « boucle », c’est une sorte d’information incomplète, qui trouvera son achèvement « plus tard ».

Dans la vraie vie, c’est le truc qui énerve un peu. Du genre :

– Rholalaa ! Si tu savais ce qui m’est arrivé ce matin en sortant de chez moi !!

– Non, quoi ?

– Heu… rien… oublie…

Vous avez déjà forcément eu affaire à ce genre de truc n’est-ce pas ?

Vous avez compris ce qu’est une boucle.

Pour bien comprendre pourquoi on se met à parler de ça en copywriting depuis quelques mois, voire quelques années, il faut comprendre le mécanisme d’une page de vente.

Principe de base d’un bon texte de vente

A l’origine, une page de vente, c’est fait pour aligner des arguments les uns au-dessous des autres, dans le but de donner des renseignements sur le produit que vous vendez.

Les expériences et les multiples tests que j’ai pu faire ainsi que bon nombre de mes prédécesseurs montrent qu’à l’instar d’un email (j’y reviendrai dans quelques instants), plus la page de vente est longue, et mieux elle convertit.

Pour une raison très très simple : Si une page de vente est bien structurée, alors chaque « type » de client devrait pouvoir acheter au moment où il est le plus prêt à le faire.

Ceux qui sont pressés devraient pouvoir avoir le minimum d’information dont ils ont besoin pour acheter le produit en question, et un bouton d’achat qui apparaîtrait au bout d’une trentaine de lignes (pas plus).

Ceux qui ont besoin de plus d’infos devraient pouvoir lire une trentaine de lignes supplémentaires pour en savoir un peu plus avant de se décider. Et un nouveau bouton qui permettrait d’acheter après ce complément d’infos.

Et ainsi de suite avec tous les autres profils qui ont besoin d’avoir une quantité d’informations plus ou moins importante pour se décider à acheter.

Une bonne page de vente devrait être construite de la sorte.

Or, ce que l’on constate, c’est que c’est loin d’être le cas.

Par conséquent, on se retrouve avec des pages qui sont mal préparées, mal ordonnées, ce qui fait que les gens, par nature pressés de passer à autre chose, lisent les 5 premières lignes de votre lettre et envoient de grands coups de souris pour faire défiler votre roman.

Soigner son accroche, son premier paragraphe et inclure une ou plusieurs boucles de tension le plus tôt possible permettrait ainsi de retenir plus aisément les scanneurs.

Il faudrait également en refaire fréquemment pour continuer à maintenir le lecteur en haleine.

Mais attention… Il faut aussi que vous refermiez toutes vos boucles, et si possible que vous le fassiez assez vite.

Sinon, votre lecteur pourrait se sentir floué. Voire en colère. Et ce n’est pas ce que vous voulez.

Et d’ailleurs, à ce propos, je vous parlais de mail, au-dessus, et je voudrais revenir dessus.

Mais juste avant de vous parler de ça (oui parce que les boucles ça marche aussi dans les mails, mais de manière un peu différente), il faut absolument que je vous explique comment on fabrique une boucle.

Comment créer des boucles ?

Maintenant que vous savez ce qu’est une boucle et à quoi elle sert, voyons comment en créer.

Vous pouvez en « ouvrir » plusieurs dans un même texte ou dans une même vidéo. L’important est de toutes les refermer…

Pour cela, vous avez plusieurs manières de procéder.

1. Raconter une histoire

C’est le cas ici. C’est aussi ce que j’ai fait jeudi dernier avec l’enseignante : Je vous ai raconté une histoire bien haletante qui vous a donné une forte envie de savoir la fin.

Je vous ai dit ensuite que j’allais vous expliquer POURQUOI j’avais raconté cette histoire et que j’allais vous en donner la chute « dans quelques instants« .

Vous pouvez faire ça avec n’importe quelle histoire. Je vous ai expliqué jeudi dernier comment vous pourriez les agencer pour cela.

A chaque fois, lorsque vous terminez une histoire, vous avez le choix de faire 3 choses :

a) Vous donnez la chute tout de suite. Mais vous différez le « rapport » qu’il peut y avoir avec votre sujet.

C’est moyennement efficace. Le mieux est généralement de créer un « pont » entre l’histoire, sa morale, et le sujet de votre article ou de votre lettre de vente.

b) Vous ne finissez pas l’histoire, et vous annoncez que vous le ferez un peu plus tard. 

On est pile poil dans une création de boucle. C’est ce qui s’est passé la semaine dernière avec l’histoire de l’enseignante et ce qu’elle avait écrit au tableau.

c) Vous ne finissez pas l’histoire, ou vous laissez une zone très sombre, mais vous ne dites rien.

C’est – vous l’aurez saisi – ce que j’ai fait dans l’article d’aujourd’hui.

J’ai commencé à vous raconter une histoire, j’ai fait monter le suspense, et au sommet de l’action, là où normalement la tension est à son comble, je vous ai annoncé le résultat : la fuite.

Par contre, jusqu’à maintenant, vous ne savez toujours pas ce que le personnage de mon histoire à vu qui a déclenché tout le reste. Vous le saurez bientôt, mais pas de la manière dont vous vous attendez.

Cette technique est encore plus puissante que les deux précédentes. Car elle implique une deuxième tension encore plus forte que la sensation d’inachevé : Vous voyez laquelle ?

En faisant ça, vous suggérez que vous avez tout simplement OUBLIE quelque chose. Et par conséquent, il y a une possibilité pour que vous ne sachiez JAMAIS de quoi il s’agit. Et cette tension là est très difficile à supporter.

Par conséquent, l’attention est redoublée. Car la personne qui vous écoute va devoir être encore plus attentive à ce que vous dites pour être sûre de ne pas rater l’information recherchée.

Vous devez donc employer ça avec parcimonie. Et surtout bien délivrer cette fameuse info soit directement dans la vidéo soit ailleurs. Sinon, vous allez frustrer vos lecteurs. Et un lecteur frustré se transforme irrémédiablement en un non-lecteur. A vie.

2. Faire une promesse

Ça, ce n’est pas bien nouveau et beaucoup moins puissant que l’histoire, mais globalement, si vos arguments sont bien trouvés, alors vous pouvez donner envie aux gens de rester.

Dans une vidéo, vous pouvez par exemple dire que vous allez donner X conseils à propos du thème qui est le vôtre et qu’il est donc important de suivre la vidéo jusqu’au bout.

Quelques « puces promesses » permettront de renforcer cette boucle afin de maintenir l’envie de votre spectateur. Il est même de bon ton d’en reparler fréquemment tout au long de votre argumentaire afin de « relancer » l’attention.

Vous comprenez donc que ce genre de boucle est plus laborieuse à produire les effets désirés, à moins de choisir un sujet vraiment brûlant et des astuces réellement innovantes voire totalement inédites.

Prenons un exemple avec cet article :

Un peu plus loin, je vais vous parler des 5 phrases « passe partout » qui peuvent transformer quasiment n’importe quelle phrase de base en une boucle de tension.

Donc lisez bien cet article jusqu’au bout, et vous allez découvrir comment il est facile, en fait, de créer une boucle avec n’importe quoi.

Vous pourrez même commencer dès aujourd’hui à rajouter certaines de ces phrases à vos articles existants, sans en changer le sens.

Elles rajoutent juste un suspense salutaire qui va vous permettre de garder les gens plus longtemps sur votre blog.

3. Provoquer une attente

Cette dernière manière de procéder est la plus couramment utilisée et aussi la plus facile à faire.

Il vous suffit de commencer à parler de quelque chose, en étant précis sur le « pourquoi » mais en restant vague sur le « comment », et de dire que vous allez « revenir dessus un peu plus tard« .

Vous pouvez commencer par dire par exemple :

« Les boucles fonctionnent bien avec les pages de vente, mais il y a un autre domaine où elles sont carrément cruciales, puisque bien employées, elle peuvent multiplier vos résultats par 3 ou 4.« 

Vous pouvez alors ensuite faire suivre cette phrase ô combien mystérieuse par une phrase de ce style (voici les 5 phrases annoncées plus haut) :

  • « Je vous en reparle dans quelques instants, mais avant… »
  • « Nous voyons ça un peu plus bas. Juste avant, revenons sur… »
  • « Nous verrons exactement comment faire tout à l’heure. Pour l’instant… »
  • « On en parle dans 5 minutes… Gardez bien ça dans un coin de votre tête… »
  • « Peu de gens utilisent ça, et vous allez voir qu’il y a une bonne raison. Mais pour l’heure… »

Dans la phrase d’annonce, vous pouvez aussi être plus précis. Si l’astuce que vous comptez donner concerne un sujet très convoité et apprécié de vos clients ou lecteurs, cela peut ainsi contribuer à renforcer l’envie.

Ainsi, vous pourriez dire :

« Les boucles fonctionnent bien avec les pages de vente, mais il y a un autre domaine où elles sont carrément cruciales, puisque bien employées, elle peuvent multiplier vos résultats par 3 ou 4 : Il s’agit des emails. »

Il ne faut pas trop en dire, ni faire trop d’effet d’annonce – sous peine d’être un peu trop prévisible. Délivrer juste ce qu’il faut pour donner envie, et provoquer l’attente.

Un effet secondaire des boucles

Vous savez à présent réaliser des boucles.

Maintenant, je dois vous expliquer pourquoi, au-delà de l’effet « d’annonce » que provoque une histoire inachevée, l’emploi de cette astuce va permettre à vos lecteurs d’être plus « attentifs« , et vos mots plus persuasifs.

Quand vous ouvrez une boucle de tension, une partie de votre cerveau conscient va se focaliser sur ce qui est dit, laissant à votre subconscient un peu plus de place pour enregistrer ce qui se passe pendant ce temps là :

boucle-cerveau

Ainsi, pour reprendre l’exemple de cet article, à l’issue de l’histoire que je vous ai racontée, vous êtes en attente des deux « informations » manquantes, et malgré vous, votre cerveau travaille pour essayer de deviner.

Pendant qu’il fait ça, j’en ai profité pour vous parler de manipulation, des principes de base d’une lettre de vente, de frustration, d’email, d’oubli… Vous vous en souvenez peut-être ou pas, mais une chose est certaine, votre subconscient a enregistré tout ça. Et vous pourrez y avoir accès quand vous en aurez besoin.

Vous comprenez donc que ce que vous dites à l’intérieur de votre boucle peut vous permettre de mieux persuader vos lecteurs d’agir (pour autant que vos arguments soient 100% éthiques et en totale adéquation avec les valeurs profondes de votre lecteur ou de votre auditeur).

Prenez donc l’habitude d’employer des boucles quand vous écrivez. Ca servira toujours vos objectifs, et vos lecteurs vivront une véritable aventure émotionnelle. Et ça c’est toujours bon pour vous.

Les réponses

Oui, il est l’heure de calmer cette tension qui vous a prise depuis le début de cet article.

Notez que si vous êtes arrivé ici directement (parce que vous êtes un curieux invétéré), sachez que vous vous serez coupé d’une expérience bien amusante.

En outre, la plus grosse tension que vous avez éprouvée ne trouvera pas de réponse ici, mais dans un commentaire que je ferai demain matin… Parce que décidément, j’aime bien les expériences.

Par contre, voici la réponse aux 2 boucles que j’ai ouvertes dans cet article :

1. Pourquoi fuir sans aucun contrôle quand on a peur ?

Parce que lorsque notre vie semble menacée, alors c’est le cerveau reptilien qui prend le contrôle de votre corps. Il court-circuite tous le reste pour favoriser la fuite. Et heureusement, car si vous mettez de l’émotion et de la conscience à ce moment précis, alors vous perdez du temps.

Vous avez forcément déjà ressenti cela quand vous traversez la route et qu’une voiture arrive à toute blinde. Instinctivement, vous vous mettez à courir : le cerveau reptilien a pris le relais.

2. Les boucles dans les emails : pourquoi… comment…

Utiliser une ou plusieurs boucles dans un email, c’est de loin la meilleure des techniques pour faire ouvrir le mail et pour « forcer » les gens à cliquer sur le lien qui s’y trouve.

D’ailleurs, si vous regardez bien, j’ai ouvert une belle boucle dans le mail que je vous ai envoyé pour que vous veniez lire cet article.

Déjà dans le sujet, puis ensuite dans les premières lignes du mail (qui reprennent le début de cet article).

Donc si vous souhaitez augmenter le taux de clic dans vos emails, relisez bien cet article, et ouvrez une ou plusieurs boucles qui verront leur fin directement dans l’article ou dans la page de vente.

Et par extension, vous pouvez aussi ouvrir une boucle dans une page de vente (ou dans une vidéo de vente), et dire que la fin de cette boucle se trouve dans le produit que vous voulez que les gens achètent.

Quand c’est bien fait, vos taux de conversion s’envolent… 😉

Essayez, vous verrez.


Le – faux – pouvoir des accroches négatives et le piège à éviter

Si vous vous intéressez au copywriting, alors vous avez forcément déjà entendu parler d’accroches “négatives” ou “pessimistes”.

Ce sont des accroches qui comportent un problème ou quelque chose de négatif dont le client souhaite se débarrasser :

  • Perdre du poids ou des kilos en trop,
  • ne plus avoir de cellulite,
  • quitter un travail fatigant et stressant,
  • lutter contre le stress,
  • se débarrasser d’une insomnie ou d’une migraine, etc…

Forcément, quand on vend un produit qui sert à résoudre un problème, on est tenté d’utiliser toutes les références à ce problème pour argumenter sur notre produit.

Mais est-ce une raison pour ne faire que ça tout au long de la lettre de vente ?

Heureusement que non !

pessismiste 
Vous voulez vraiment effrayer vos clients ?

Vous pouvez utiliser du négatif…

N’oubliez pas que lorsque vous essayez de vendre une méthode pour maigrir, il est plus sympa pour le lecteur de se voir avec un corps mince et svelte GRACE à votre méthode, plutôt que de s’imaginer gros et plein de kilos en trop, avec l’espérance que votre méthode va lui permettre de s’en débarrasser.

Dans le premier cas, ça a DEJA marché.

Dans le deuxième cas, on ESPERE que ça va marcher.

Le résultat vend mieux que l’espoir.

Attention : Il est bon et même indispensable d’utiliser des arguments négatifs au début de la lettre, quand on en est à la peinture.

On choisit un petit bobo, et on appuie bien fort pour que ça fasse mal.

Mais une fois qu’on a quitté la peinture, alors il n’est plus du tout approprié de parler négatif.

…Mais il faut savoir s’arrêter…

Une promesse devrait être positive le plus souvent possible, tout comme une preuve ne devrait parler que du résultat final.

Parler de ce que le lecteur deviendra, plutôt que de parler de ce qu’il va résoudre comme problème.

Une fois qu’on a présenté son produit, on devrait prendre son lecteur et le faire baigner dans un océan de bien-être jusqu’à la fin de sa lecture.

Qu’il ressente un véritable manque quand il arrête de lire. Un manque que votre produit vient combler.

A vous de jouer !

Reprenez vos textes de vente, et essayez de repérer les expressions négatives qui ont dépassé la peinture.

Remplacez-les par leur équivalence positive.

Et si vous n’arrivez pas à transformer une phrase négative en positive, alors collez-la en commentaire.

Je m’occuperai alors de vos phrases dans un prochain article.


En panne d’inspiration pour parler de votre produit ? Et si vous utilisiez ces 23 verbes ?

L’ingrédient numéro 1 du copywriter, ce sont les mots. C’est avec eux qu’on construit une bonne (ou une mauvaise) lettre de vente à l’aide du copywriting.

Et quand on veut parler de son produit, l’idéal est d’employer les bons mots qui donnent envie à vos clients d’acheter votre produit.

idees

Cet article a été remasterisé. Vous pouvez voir sa nouvelle version ici


2400 images pour capter l’attention de vos lecteurs sur les parties les plus importantes de votre texte

Je vous en avais déjà parlé avec cette expérience fascinante menée sur une poule :

Mettre vos idées principales ou vos promesses dans une liste numérotée ou dans une liste à puces, plutôt qu’en un long paragraphe hermétique, c’est bien plus compréhensible par votre lecteur.

L’idéal est de mettre devant chaque élément de cette liste une petite image qui dirige littéralement l’attention de votre lecteur sur vos mots.

  • Sur Copywriting Pratique, j’ai choisi un triangle bleu turquoise ainsi qu’un de couleur orange (en fonction de l’endroit où se trouve ma liste)

Plusieurs membres m’ont demandé où ils pourraient trouver des images de ce genre (boules, triangles, flèches, nombres, etc…) pour pouvoir faire pareil sur leur blog ou sur leur site Internet.

Ca tombe bien, j’ai été farfouiller sur mon disque dur, et j’ai trouvé quelques images qui correspondent à cette demande.

Je viens de passer quelques heures à en rassembler 2400 dans un fichier zip que je voudrais vous offrir si vous êtes membre de Copywriting Pratique :

CdPuces

Vous pourrez les télécharger en cliquant sur le lien qui se trouve au bas de cette page.

Mais avant, voici un petit aperçu de ce que vous allez trouver dans ce pack de 2400 puces graphiques.

On passe en mode membres… 🙂

[protected]

Des triangles

Triangles

Pour certaines niches (marketing, notamment), c’est ce qui transforme le mieux. Encore mieux que les flèches.

Des puces nombres

75% des gens comprennent mieux une liste d’idées si chaque élément est numéroté.

Vous avez ici 970 puces numérotées :

NombresCarres

Des puces "boules"

Idéal pour les niches qui ciblent les mères et les ménagères. Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais les tests sont formels.

Vous trouverez 12 puces rondes de 12 couleurs différentes :

Boules

Des flèches

Ce sont les éléments graphiques les plus attirants bien sûr. Vous en trouverez de 3 sortes dans ce pack :

Des flèches simples, des flèches courbes et des flèches numérotées, ce qui cumule les deux :

flèches

Pour télécharger votre exemplaire de ce fichier, merci de cliquer ici.

Et faites en bon usage !

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