Ecrivez facilement des textes qui font agir

Catégorie : Accroche Page 1 of 3

Tout sur les accroches

La méthode de copywriting la plus simple pour trouver des slogans qui cartonnent

Slogans, accroches, titres… Cette méthode fonctionne pour n’importe lequel des 3.

J’ai été le témoin d’un exemple encore hier :

Je me baladais dans un hypermarché, quand je tombe sur une sorte de calicot au beau milieu du rayon animaux.

Dessus, un chat. Le chat “Félix”, vous connaissez ?

Et en travers un slogan. Qui m’en rappelle fortement un autre :

“Yes we cat !”

Tenez… J’ai pris une photo du minet en question :

yes-we-cat

Et là je me suis dis : Pas mal.

Notez le clin d’œil à la phrase “leitmotiv” de Barack Obama lors de son élection à la présidence des USA.

C’est dans l’air du temps en plus !

Ca me fait penser à une bonne vieille technique de copywriting pour attirer l’attention : Prendre quelque chose qui marche – ou qui a marqué les esprits – et le revisiter.

Idéal quand on cherche des slogans ou des accroches.

Dans le cas précis de ce calicot, il est clairement là pour attirer l’attention. On ne peut s’empêcher de sourire. De le montrer.

Objectif atteint.

Vous pouvez reprendre cette technique à votre propre compte. Voici comment procéder :

Partez sur de l’existant, déformez et adaptez

En fait, quand on regarde bien, rares sont les slogans qui n’ont pas été copiés à partir d’autres formules.

Même les grandes marques s’y collent. Pourquoi pas vous ?

Pour cela, vous n’avez qu’à vous servir dans la liste infinie de ce qui existe déjà.

Utilisez par exemple des expressions ou des slogans qui ont marqué votre jeunesse.

Ou encore :

  • Des sujets de mails qui vous donnent envie d’ouvrir le mail.
  • Des dictons, proverbes ou citations qui vous font réfléchir.
  • Des accroches ou des titres rencontrés ici ou là, au détour d’un surf sur Internet, et qui vous interpellent.
  • Certains slogans vus sur des panneaux dans la rue
  • Des pubs sympas vues dans des magazines ou des journaux
  • Les phrases qui apparaissent à la fin des vidéos promotionnelles ou inspirantes

Un exemple ?

Rappelez-vous de la vidéo que je vous avais mise pour Noël dernier sur ce blog.

A la fin, 3 mots. Les aviez-vous notés ?

“You can shine”

Littéralement, ça veut dire “Vous pouvez briller”.

C’est une phrase qui peut être reprise de multiples façons :

  • Vous pouvez enchanter…
  • Vous pouvez gagner…
  • You can win…
  • Vous pouvez écrire…
  • Vous pouvez fasciner…
  • Vous pouvez le faire…

C’est illimité. A vous de trouver l’expression qui s’adaptera le mieux à votre activité, à votre site web ou à votre produit.

Il vous suffira simplement de modifier un ou plusieurs mots, ou bien d’échanger certains mots entre eux. Ou même seulement des lettres.

Comme dans l’exemple de “Yes we cat ! ”.

Même si cela ne veut rien dire à proprement parler, on peut noter la subtilité. Et quand on regarde bien, il n’y a qu’une seule lettre de changée par rapport à l’original.

Et pour vous aider, voici l’astuce suprême :

Ayez un stock énorme et permanent de slogans en réserve

La réalisation d’un slogan ou d’une accroche qui “en jette” passe par de multiples étapes créatives.

Ca peut surgir d’un coup. Une idée qui apparait après la lecture d’une phrase. Ou de quelques mots.

Et donc, afin d’être parfaitement efficace, il est INDISPENSABLE que vous vous constituiez au fil du temps un stock abondant de phrases ou d’accroches qui vous serviront de base de travail.

Faites-le en permanence.

Utilisez un carnet, un classeur, un fichier informatique. Ou les 3 ensemble.

Et notez les phrases qui vous interpellent. Prenez une photo si vous ne pouvez pas écrire (comme je l’ai fait avec le calicot que j’ai vu hier et qui sert à illustrer cet article).

Plus vous aurez de phrases en stock, et plus facile il sera pour vous de créer des slogans originaux à partir d’anciens.

Personnellement, j’en ai des milliers. Et j’en rajoute des dizaines par semaine.

Ce qui fait que lorsque je cherche un slogan ou une accroche, je vais faire mon marché parmi mon stock de phrases, qui me servent de “démarreur”.

C’est très très rapide. Et très efficace. Tellement mieux que de tout inventer à l’emporte-pièce.

A vous de jouer

La constitution d’une bibliothèque de phrases ou de slogans devrait être la priorité de toute personne qui vend un produit sur Internet ou qui possède un site web.

Parce qu’on a besoin de titres, d’accroches et de slogans très fréquemment. Qu’il s’agisse de titrer un article, une page de vente ou même un produit dans une boutique.

Et pour vous faciliter la vie, vous pouvez également “préparer” certaines de vos phrases pour n’en garder que le squelette.

C’est ce que j’ai fait par exemple avec le générateur d’accroches présent sur ce site.

J’ai repris des phrases, et j’ai éliminé certains mots qui peuvent être adaptés en fonction de l’activité.

Vous pouvez faire pareil avec toutes les phrases que vous avez.

Vous n’imaginez pas le temps infini que ça vous fera gagner quand arrivera le moment de chercher un titre, une accroche ou un slogan.


La journée des méduses…

Ce matin, ma séance journalière de baignade sportive dans la Méditerranée a été perturbée par un banc de méduses.

A raison d’une méduse tous les 2 mètres, marcher le long de la plage dans l’eau devient un vrai sport d’évitement où l’objectif est de contourner tous les pièges qui se présentent à vous de manière totalement aléatoire.

L’eau des plages de Corse est très claire, aussi il suffit de scruter attentivement l’eau quand vous avancez, et vous voyez très nettement les méduses qui ont une couleur marron clair.

Ça rajoute du piment dans l’activité, et je me suis régalé comme un petit fou. D’autant que le peu de gens qui étaient là n’ont pas osé aller dans l’eau, donc j’avais une piscine géante de plusieurs hectares pour moi tout seul.

Et cerise sur le McDo : aucune piqûre !

Ouf…

Ça m’a fait penser à tous les pièges qu’on doit éviter quand on crée une page de vente.

Il y en a un sacré paquet, et un manque d’attention peut vite vous faire tomber dans l’un deux.

En voici 3 :

1. Ne pas tester plusieurs accroches

Il est impossible de savoir à l’avance quelle accroche donnera le plus envie aux gens de lire votre prose.

Oui parce que l’accroche ne sert qu’à ça : qualifier le visiteur en l’intéressant en une seule phrase.

Si elle est mal choisie, vous perdez des centaines de visiteurs.

Il faut donc en prévoir une bonne dizaine et les tester 2 par 2. Accroche A contre accroche B. Si la B gagne, on la teste contre la C. Si elle gagne encore, on teste contre la D. Si la D gagne, on la teste contre la E, et ainsi de suite.

C’est la seule manière de savoir quelle accroche fonctionne le mieux.

Vous pouvez aussi faire tourner vos accroches au hasard jusqu’à ce qu’il y ait eu au moins 500 visiteurs sur chacune d’elle. Et ne garder que la meilleure.

2. Parler trop de vous, de votre produit et de votre marque

Vous connaissez le concept : plus on parle de soi, moins le client est intéressé. Vu que ce qui l’intéresse le plus, c’est lui.

Utilisez donc le Sympathomètre présent sur ce site pour mesurer le taux des mots interdits par rapport aux mots d’or.

Une page de vente qui vend est une page de vente qui parle des problèmes de vos clients, pas des vôtres.

Le piège est de parler de votre produit, de votre marque et de vous à outrance, et surtout au début de la page. Vérifiez, je suis sûr que vous pouvez en virer une bonne partie.

Et il y a un 3ème piège dont je vous parlerai demain car c’est tout une école à lui tout seul.


Uniques et infinies

Depuis que je suis en Corse, je vais me baigner à la mer tous les matins vers 7h00.

A cette heure là, il n’y a personne. C’est le calme total, au bruit des clapotis des vagues.

Ce matin, après ma séance matinale, je me pose sur la serviette, et je regarde nonchalamment les vagues qui s’écrasent sur la plage.

Me vient alors cette réflexion :

« Chaque vague qui arrive est unique. Je ne reverrai plus jamais la même ».

Ça m’a fait penser à ce qu’on propose sur Internet.

Que ce soit une page de capture, un email ou une page de vente, chaque visiteur qui arrive dessus est 100% unique et si vous ne faites pas ce qu’il faut pour qu’il agisse, vous ne le reverrez plus jamais.

Un commentaire, un email donné, un achat.

L’unique objectif d’une page de capture est de récupérer une adresse email.

L’unique objectif d’un email est de faire cliquer ou répondre la personne.

L’unique objectif d’une page de vente est de faire acheter les gens.

Il est absolument contre-productif de faire les 3 en même temps. Tout comme il est dommage de ne pas en proposer un sur les 3 à chaque document que vous publiez sur Internet.

Ne l’oubliez-vous pas un peu quand vous l’écrivez ?

Quelle est l’action que vous proposez dans vos mails, vos pages de captures ou vos pages de vente, et combien de gens ne la font pas ?

Que pouvez-vous modifier pour que ça change ?


1% plus humide

Je vous laisse vous faire votre propre film pour trouver de quoi je parle…

Je viens de lire ce titre (je crois que c’est le titre d’un film) sur une affiche au loin… J’ai trouvé ça trop drôle, et pas seulement à cause de la phrase en elle-même.

Je ne sais pas du tout de quoi ça parle.

Par contre, mon mental, lui, il y est allé bon train… Parce qu’avec ce genre de phrase, on peut en trouver des applications. 😀

Dans les emails et les articles…

Ca m’a fait penser aux sujets des emails ou aux titres des articles. Voire même pour les accroches de pages de vente.

Quand vous cumulez le mystère + les mots image… wouaaaah… ça fait turbiner les neurones de vos lecteurs vitesse grand V.

Quand on sait qu’il faut moins de 2 secondes pour qu’une personne décide ou non de cliquer sur un lien ou de se barrer d’une page, l’emploi de ce genre de titre devrait être systématique.

Pensez-y quand vous rédigerez votre prochain sujet de mail.

Et procurez-vous une liste de mots « images » à employer aussi souvent que possible.

Si vous n’en trouvez pas, faites-moi signe, je vous en trouverai une dans mes archives.

D’ici là…

Prenez soin de vous !


Ce fameux « pattern interrupt » qui m’a fait crier

A peine entrés dans la chambre du bateau qui va nous promener sur le Nil, on tombe sur cette « momie » :

Le voyage a été long, on a chaud, on est en sueur, fatigués, on a hâte de se poser, et quand on ouvre la porte de la chambre, on tombe sur ça…

Inutile de vous dire que la fatigue, la chaleur et tout le reste ont disparu le temps d’une seconde, car cette vision a attiré l’intégralité de notre attention.

Un peu de peur, de surprise, d’interrogation… Il nous faut une bonne minute pour comprendre le truc… Ce sont nos serviettes de toilette qui ont été « arrangées » pour former cette vision de cauchemar.

Le guide qui nous accompagne est mort de rire : « ça fait ça à tout le monde« , nous dit-il avec un petit air moqueur.

Il nous explique ensuite que ce simple truc permet de faire plein de choses. C’est une sorte de cadeau de bienvenue, ça permet de faire une photo sympa, ça permet de parler d’un truc insolite, mais surtout, ça efface presque instantanément les quelques pensées « aigries » qu’on pourrait avoir suite à ce long long voyage.

Et voilà… Même à l’autre bout de la planète, sans rien y connaître en copywriting, ils ont compris ce qu’était vraiment un « pattern interrupt« .

La force d’un bon « pattern interrupt »

Si vous n’avez jamais entendu parler de ce terme, il s’agit littéralement d’une « interruption de navigation » quand vous êtes en train de faire quelque chose qui défile (lire, marcher, regarder un film…)

Sur Internet, on peut le trouver à plusieurs endroits :

  • Sur une page de vente, c’est le rôle de l’accroche, tout en haut de la page,
  • Sur Facebook, c’est la photo de la pub ou du post qui arrive quand on fait défiler la page,
  • Dans un email, c’est le sujet, qui permet d’attirer l’attention pour que le mail soit ouvert.

Beaucoup ne s’attardent pas assez sur cet élément. On leur a dit que c’était le truc le plus important, mais peu ont vraiment compris comment ça marche.

Pour que ce soit réussi, il faut vraiment que cela « sorte » les visiteurs de leur torpeur.

Et pour cela, il faut VRAIMENT prendre cet élément dans un ENSEMBLE global d’éléments extérieurs.

Je vous explique :

Les gens reçoivent 150 emails par jour. Donc LE sujet de mail qui comporte un « pattern interrupt » qui fonctionne permet mettre ce mail en évidence (parmi les 149 autres emails reçus).

Les gens voient défiler des milliers de statuts et de posts par jour sur Facebook… Donc LE post qui comporte l’image « pattern interrupt » qui fonctionne arrêtera ce défilement, permettant à la personne de VOIR votre post parmi les 999 autres.

Et pour finir, les gens voient des dizaines, des centaines de pages de vente dans leur vie… Donc la page de vente qui contient L’ACCROCHE « pattern interrupt » qui fonctionne permettra à votre visiteur de lire ce que vous avez écrit dessous, alors qu’ils ont quitté les autres bien avant la fin.

Pour bien comprendre…

Vous comprenez donc bien que la force d’un bon « pattern interrupt » est littéralement d’ARRÊTER les gens dans ce qu’ils font pour leur parler de ce que VOUS, vous faites.

Et pour faire cela, non seulement vous devez mettre quelque chose d’assez insolite ou intéressant devant leurs yeux, mais EN PLUS vous devez être plus insolite et plus intéressant que ce qu’ils ont déjà vu avant.

La première des étapes devrait donc être d’analyser minutieusement ce que font vos concurrents en matière de communication.

Est-ce qu’ils emploient de l’insolite ? Est-ce qu’ils traitent d’un sujet inédit ? Est-ce que leurs accroches sont vraiment attirantes ou emploient-ils du déjà vu ? Est-ce que leurs sujets de mails donnent envie d’ouvrir le courrier ? Etc.

Une fois que vous avez analysé ce qui se fait, vous pourrez choisir ensuite de traiter quelque chose d’insolite et d’innovant par rapport aux autres.

Et bien souvent tout part d’une image.

Que ce soit celle qui s’affiche sur Facebook ou celle qui se déclenche dans le cerveau de votre lecteur quand il lit votre sujet de mail ou votre accroche, l’image doit être percutante et éveiller assez d’intérêt pour « arrêter » littéralement le cheminement de la personne.

Comment remplir sa base d’éléments insolites ?

Personnellement, quand je vois un truc insolite je le prends en photo. Idem si je croise un article ou une accroche insolite sur Internet.

J’ai ainsi, depuis des années, un dossier spécial avec des centaines d’articles, de photos, d’images ou de dessins qui me serviront un jour à capter l’attention.

Il suffit d’être quotidiennement à l’affût de ce genre d’éléments insolites, pour développer un instinct de « capture » immédiat quand vous en voyez un.

Et ensuite il faudra associer vos images avec votre thématique, mais ça, c’est l’affaire de quelques minutes de réflexion.

Quand vous recevez un email avec un sujet insolite qui vous pousse à ouvrir le mail, même si vous savez que c’est du spam, enregistrez-le dans un coin : vous pourrez vous en resservir un jour.

Quand vous trouvez une image insolite sur une pub, une image qui attire les yeux et qui vous fait vous interroger sur ce qu’elle illustre, même si elle semble loin de votre thématique, enregistrez-là !

Une page de vente que vous avez trouvé géniale et intéressante ? Un design attirant ? Des éléments convaincants ? Enregistrez-là.

Vous pouvez utiliser l’extension Chrome « Full Access Screen Capture » pour enregistrer n’importe quelle page sous la forme d’une grosse image.

Idem pour les accroches, les boutons d’actions, les textes de garantie, de descente de tarif, etc. Si une phrase vous semble sympa, enregistrez-là dans une base de données que vous pourrez réutiliser plus tard.

A vous de jouer !

Pour mettre en application ce que nous venons de voir, j’ai 3 questions pour vous :

  • Quelle est la photo la plus insolite que vous avez prise avec votre téléphone ?
  • Comment pourriez-vous la lier avec un élément de votre thématique ?
  • Quel article pourrait en découler et combien de gens cela pourrait-il faire venir sur votre blog si vous postez la moitié de votre article sur Facebook avec un lien vers le reste sur votre blog ?

C’est à vous !

 


Un exemple d’entourloupette…

Je vous en parlais dans l’article précédent : faire une promesse que l’on ne peut tenir est dangereux pour votre zénitude.

En voici un exemple par l’image…

Un jour que je me promenais dans une rue de Londres, j’ai vu une pancarte qui m’a laissé dubitatif.

Je l’ai « adaptée » en Français :

Ca donnait ça en effet « Bière gratuite »…

Evidemment, les gens étant attirés par la pancarte, s’approchaient du pub en question et certains commandaient tout de suite leur bière.

On pourrait se demander quelle mouche a bien pu piquer le tenancier de ce pub.

Il suffit de s’approcher un peu de la pancarte pour comprendre :

Vue de plus près, c’est plus clair, n’est-ce pas ?

Alors… comment réagissent les gens à ça ?

On peut isoler 3 cas :

  • Il y a ceux qui ont de l’humour, et qui rigolent de s’être faits avoir en payant leur bière,
  • Il y a les autres qui râlent un peu… parce qu’on les a un peu pris pour des jambons,
  • Et puis il y a ceux qui s’interrogent avant, et qui demandent avant de commander…

Dans les 3 cas, ils ont vécu une expérience hors du commun, parce que ce genre d’appât, ça court pas les rues…

Le fameux « pattern interrupt »

Vous l’aurez reconnu, cette pancarte est comme une accroche : ça interrompt le cheminement des gens et les fait s’intéresser à ce que vous dites.

Il est sûr que ça fonctionne. Tout comme le titre d’un email un peu étrange et racoleur du style « Je vous les montre… ».

Ou une accroche volontairement choquante du genre « Vous êtes un gros nul ! ».

Théoriquement, ça fait bien son job : ça attire l’oeil.

Mais dans la pratique, ça met votre lecteur en stress. Et quand on est stressé, c’est compliqué de nouer une relation sereine.

Donc, évidemment je suis pour les accroches et les titres d’emails qui font un peu bouger les gens, mais attention à ne pas utiliser trop de drame, d’insultes ou de sensationnel à la limite du mensonger pour attirer coûte que coûte.

Il est des accroches qui réveillent les gens sans les prendre pour ce qu’ils ne sont pas.

« Voilà, c’est fini… » ou encore « Il a réussi, mais c’était pas gagné… » ou bien « Vous auriez fait quoi ? »

Vous voyez ce genre d’accroche ? Ca met un peu de mystère, ça réveille, mais ça ne ment pas.

 

 

 

 

 


Court, direct, efficace…

Il y a quelques années, vers 2-3 heures du matin, j’étais en train de papoter copywriting sur Skype avec Christian Godefroy, quand on en est arrivé à faire un petit challenge tous les deux…

Nous nous occupions du lancement d’un de ses produits, et on avait prévu d’envoyer un mail de relance à toute sa liste business (50.000 inscrits).

Et là il me dit : « Et si on faisait chacun le sien ? Celui qui fait venir le moins de gens sur la page de vente invite l’autre au Relais de l’Entrecôte (à Genève). »

Autant vous dire que j’ai dit oui tout de suite.

On a donc préparé chacun notre mail.

J’ai fait un mail dans les règles de l’art avec un plan précis, une bonne histoire, 3 liens, un sujet qui donnait envie d’ouvrir, bref tout ce qu’il fallait.

Xtian a fait un mail de… 3 lignes.

Bonjour Josette…

On vous en a déjà dit beaucoup sur la manière de faire venir du monde sur votre site web. Je parie que vous ne connaissez pas celle là : lien vers la page.

Xtian

Court et simple, vous avez vu ?

L’entrecôte était… super bonne ! Les frites aussi. Quant à la sauce… aaah la sauce… Si vous ne connaissez pas le Relais de l’Entrecôte, comme restaurant, allez-y ! A l’époque, il était Rue du Rhône, mais il a déménagé maintenant, il est là… Ca vaut le détour !

Ce jour-là, c’est moi qui ai payé le repas à tout le monde (on y est allé à 3).

  • 24% des gens qui ont ouvert mon mail sont allés vers la page de vente.
  • 36% de ceux qui ont ouvert celui de Xtian ont fait la même chose.

Il m’a battu à plate couture avec son mail écrit en 1 minute. Et quand on y réfléchit, c’est normal.

Depuis cette histoire, je me suis efforcé de respecter 3 règles absolument CAPITALE quand j’envoie un email.

Les voici :

1. Plus vos mails seront courts, plus ils seront efficaces !

Un email, ce n’est pas une lettre de vente. C’est un MOYEN d’envoyer les gens vers où vous voulez.

Les gens sont pressés, et ils veulent savoir vite de quoi il est question.

Donc 3 lignes maxi, un lien, et c’est parti. Pas forcément tout le temps, mais une fois sur 2, ce sera salutaire, vous verrez.

Faites des tests…

2. Plus le lien à cliquer est haut, plus il est cliqué

Si vous avez malgré tout décidé d’écrire un roman dans votre email, mettez un lien après les 2 premières lignes de votre message. Et soignez particulièrement votre premier paragraphe.

Si vous n’arrivez pas à faire cliquer une personne sur un lien après une ou deux phrases, dites-vous bien que ce sera encore plus dur avec un texte de 50 lignes. D’autant que vous aurez perdu les 3/4 des lecteurs.

3. Plus le sujet est court, plus les gens ouvrent

J’ai étudié des centaines (des milliers même) de sujets de mails, et parmi les 100 meilleurs taux d’ouverture que j’ai pu obtenir, 80 sujets avaient 6 mots maximum.

Donc, gardez ce chiffre en tête : 6

C’est le nombre de mots maxi que devrait avoir un sujet de mail. Je fais souvent des sujets avec un mot ou deux. Je suis rarement déçu.

Voilà !

Respectez ces 3 règles, et vous verrez vos résultats augmenter. C’est garanti ! 😉

 


Ces boucles qui ficellent vos textes pour les rendre hypnotiques

Imaginez : Vous êtes dans la rue… Une personne assez lointaine marche dans votre direction. Elle est encore à bonne distance, mais vous sentez malgré tout qu’il y a quelque chose qui cloche… Et vous ne savez pas vraiment pourquoi…

Vous faites comme si de rien n’était, mais c’est plus fort que vous : au fur et à mesure qu’elle approche, vous sentez comme une angoisse qui monte. Une sorte de nœud qui commence à se former dans votre estomac…

Et plus la personne s’approche, plus ce sentiment devient palpable, pesant… Il se transforme peu à peu en une angoisse indicible qui ne vous donne plus qu’une seule envie : fuir à toutes jambes…

Elle s’approche encore… Plus près… encore plus près… Soudain, en un dixième de seconde, vous comprenez…

Portrait of a surprised young man

Et là, toutes vos capacités de raisonnement, toutes vos habitudes sociales et toutes vos limites s’évanouissent d’un seul coup… Ne subsistent que la terreur, l’envie de hurler et le réflexe instantané de courir le plus vite possible… pour aller le plus loin possible de cette vision de cauchemar…

Ce que vous faites sans même réfléchir, de manière totalement instinctive… Parce qu’à ce moment précis, le plus important de tout, c’est votre survie. Et il n’y a absolument rien que vous ne puissiez faire pour changer ça. Votre « système », votre « corps », vous a littéralement forcé à fuir… Vous n’y pouvez rien.

Pourquoi ? Par quel mécanisme est-ce que c’est possible ? Et pourquoi parler de ça dans cet article ?

Vous allez comprendre dans quelques instants.

Mais juste avant, je voudrais vous parler des « boucles ».

Les boucles de tension

Vous aurez bien compris de quoi je parle, parce qu’innocemment, avec mon histoire ci-dessus, j’en ai « ouvert » 2.

Vous voyez de quoi il s’agit ? Ne vous sentez-vous pas un peu fébrile, suite à mon histoire ? Comme une sensation « d’inachevé » ? De quelque chose qui manque ? Vous vous sentiriez presque « tendu »…

C’est l’effet voulu. On peut donc appeler ça des « boucles de tension« .

Ce terme de « boucle » est issu de la PNL, et dans un souci de ne pas vous embrouiller, je ne rentrerai pas trop dans le détail de cette origine.

C’est plus ou moins le même principe que l’effet « Zeigarnik », qui stipule qu’on retient mieux les informations liées à une tâche qui n’est pas totalement achevée.

Ce que vous devez retenir, c’est qu’on emploie ça généralement pour éveiller votre intérêt et attirer votre attention pour la maintenir le plus longtemps possible afin que vous puissiez rester collé au texte que vous êtes en train de lire.

C’est bien entendu discutable. Voire carrément manipulatoire. Et vous n’avez encore rien vu… (vous voyez, encore une boucle).

Globalement, si on voulait définir une « boucle », c’est une sorte d’information incomplète, qui trouvera son achèvement « plus tard ».

Dans la vraie vie, c’est le truc qui énerve un peu. Du genre :

– Rholalaa ! Si tu savais ce qui m’est arrivé ce matin en sortant de chez moi !!

– Non, quoi ?

– Heu… rien… oublie…

Vous avez déjà forcément eu affaire à ce genre de truc n’est-ce pas ?

Vous avez compris ce qu’est une boucle.

Pour bien comprendre pourquoi on se met à parler de ça en copywriting depuis quelques mois, voire quelques années, il faut comprendre le mécanisme d’une page de vente.

Principe de base d’un bon texte de vente

A l’origine, une page de vente, c’est fait pour aligner des arguments les uns au-dessous des autres, dans le but de donner des renseignements sur le produit que vous vendez.

Les expériences et les multiples tests que j’ai pu faire ainsi que bon nombre de mes prédécesseurs montrent qu’à l’instar d’un email (j’y reviendrai dans quelques instants), plus la page de vente est longue, et mieux elle convertit.

Pour une raison très très simple : Si une page de vente est bien structurée, alors chaque « type » de client devrait pouvoir acheter au moment où il est le plus prêt à le faire.

Ceux qui sont pressés devraient pouvoir avoir le minimum d’information dont ils ont besoin pour acheter le produit en question, et un bouton d’achat qui apparaîtrait au bout d’une trentaine de lignes (pas plus).

Ceux qui ont besoin de plus d’infos devraient pouvoir lire une trentaine de lignes supplémentaires pour en savoir un peu plus avant de se décider. Et un nouveau bouton qui permettrait d’acheter après ce complément d’infos.

Et ainsi de suite avec tous les autres profils qui ont besoin d’avoir une quantité d’informations plus ou moins importante pour se décider à acheter.

Une bonne page de vente devrait être construite de la sorte.

Or, ce que l’on constate, c’est que c’est loin d’être le cas.

Par conséquent, on se retrouve avec des pages qui sont mal préparées, mal ordonnées, ce qui fait que les gens, par nature pressés de passer à autre chose, lisent les 5 premières lignes de votre lettre et envoient de grands coups de souris pour faire défiler votre roman.

Soigner son accroche, son premier paragraphe et inclure une ou plusieurs boucles de tension le plus tôt possible permettrait ainsi de retenir plus aisément les scanneurs.

Il faudrait également en refaire fréquemment pour continuer à maintenir le lecteur en haleine.

Mais attention… Il faut aussi que vous refermiez toutes vos boucles, et si possible que vous le fassiez assez vite.

Sinon, votre lecteur pourrait se sentir floué. Voire en colère. Et ce n’est pas ce que vous voulez.

Et d’ailleurs, à ce propos, je vous parlais de mail, au-dessus, et je voudrais revenir dessus.

Mais juste avant de vous parler de ça (oui parce que les boucles ça marche aussi dans les mails, mais de manière un peu différente), il faut absolument que je vous explique comment on fabrique une boucle.

Comment créer des boucles ?

Maintenant que vous savez ce qu’est une boucle et à quoi elle sert, voyons comment en créer.

Vous pouvez en « ouvrir » plusieurs dans un même texte ou dans une même vidéo. L’important est de toutes les refermer…

Pour cela, vous avez plusieurs manières de procéder.

1. Raconter une histoire

C’est le cas ici. C’est aussi ce que j’ai fait jeudi dernier avec l’enseignante : Je vous ai raconté une histoire bien haletante qui vous a donné une forte envie de savoir la fin.

Je vous ai dit ensuite que j’allais vous expliquer POURQUOI j’avais raconté cette histoire et que j’allais vous en donner la chute « dans quelques instants« .

Vous pouvez faire ça avec n’importe quelle histoire. Je vous ai expliqué jeudi dernier comment vous pourriez les agencer pour cela.

A chaque fois, lorsque vous terminez une histoire, vous avez le choix de faire 3 choses :

a) Vous donnez la chute tout de suite. Mais vous différez le « rapport » qu’il peut y avoir avec votre sujet.

C’est moyennement efficace. Le mieux est généralement de créer un « pont » entre l’histoire, sa morale, et le sujet de votre article ou de votre lettre de vente.

b) Vous ne finissez pas l’histoire, et vous annoncez que vous le ferez un peu plus tard. 

On est pile poil dans une création de boucle. C’est ce qui s’est passé la semaine dernière avec l’histoire de l’enseignante et ce qu’elle avait écrit au tableau.

c) Vous ne finissez pas l’histoire, ou vous laissez une zone très sombre, mais vous ne dites rien.

C’est – vous l’aurez saisi – ce que j’ai fait dans l’article d’aujourd’hui.

J’ai commencé à vous raconter une histoire, j’ai fait monter le suspense, et au sommet de l’action, là où normalement la tension est à son comble, je vous ai annoncé le résultat : la fuite.

Par contre, jusqu’à maintenant, vous ne savez toujours pas ce que le personnage de mon histoire à vu qui a déclenché tout le reste. Vous le saurez bientôt, mais pas de la manière dont vous vous attendez.

Cette technique est encore plus puissante que les deux précédentes. Car elle implique une deuxième tension encore plus forte que la sensation d’inachevé : Vous voyez laquelle ?

En faisant ça, vous suggérez que vous avez tout simplement OUBLIE quelque chose. Et par conséquent, il y a une possibilité pour que vous ne sachiez JAMAIS de quoi il s’agit. Et cette tension là est très difficile à supporter.

Par conséquent, l’attention est redoublée. Car la personne qui vous écoute va devoir être encore plus attentive à ce que vous dites pour être sûre de ne pas rater l’information recherchée.

Vous devez donc employer ça avec parcimonie. Et surtout bien délivrer cette fameuse info soit directement dans la vidéo soit ailleurs. Sinon, vous allez frustrer vos lecteurs. Et un lecteur frustré se transforme irrémédiablement en un non-lecteur. A vie.

2. Faire une promesse

Ça, ce n’est pas bien nouveau et beaucoup moins puissant que l’histoire, mais globalement, si vos arguments sont bien trouvés, alors vous pouvez donner envie aux gens de rester.

Dans une vidéo, vous pouvez par exemple dire que vous allez donner X conseils à propos du thème qui est le vôtre et qu’il est donc important de suivre la vidéo jusqu’au bout.

Quelques « puces promesses » permettront de renforcer cette boucle afin de maintenir l’envie de votre spectateur. Il est même de bon ton d’en reparler fréquemment tout au long de votre argumentaire afin de « relancer » l’attention.

Vous comprenez donc que ce genre de boucle est plus laborieuse à produire les effets désirés, à moins de choisir un sujet vraiment brûlant et des astuces réellement innovantes voire totalement inédites.

Prenons un exemple avec cet article :

Un peu plus loin, je vais vous parler des 5 phrases « passe partout » qui peuvent transformer quasiment n’importe quelle phrase de base en une boucle de tension.

Donc lisez bien cet article jusqu’au bout, et vous allez découvrir comment il est facile, en fait, de créer une boucle avec n’importe quoi.

Vous pourrez même commencer dès aujourd’hui à rajouter certaines de ces phrases à vos articles existants, sans en changer le sens.

Elles rajoutent juste un suspense salutaire qui va vous permettre de garder les gens plus longtemps sur votre blog.

3. Provoquer une attente

Cette dernière manière de procéder est la plus couramment utilisée et aussi la plus facile à faire.

Il vous suffit de commencer à parler de quelque chose, en étant précis sur le « pourquoi » mais en restant vague sur le « comment », et de dire que vous allez « revenir dessus un peu plus tard« .

Vous pouvez commencer par dire par exemple :

« Les boucles fonctionnent bien avec les pages de vente, mais il y a un autre domaine où elles sont carrément cruciales, puisque bien employées, elle peuvent multiplier vos résultats par 3 ou 4.« 

Vous pouvez alors ensuite faire suivre cette phrase ô combien mystérieuse par une phrase de ce style (voici les 5 phrases annoncées plus haut) :

  • « Je vous en reparle dans quelques instants, mais avant… »
  • « Nous voyons ça un peu plus bas. Juste avant, revenons sur… »
  • « Nous verrons exactement comment faire tout à l’heure. Pour l’instant… »
  • « On en parle dans 5 minutes… Gardez bien ça dans un coin de votre tête… »
  • « Peu de gens utilisent ça, et vous allez voir qu’il y a une bonne raison. Mais pour l’heure… »

Dans la phrase d’annonce, vous pouvez aussi être plus précis. Si l’astuce que vous comptez donner concerne un sujet très convoité et apprécié de vos clients ou lecteurs, cela peut ainsi contribuer à renforcer l’envie.

Ainsi, vous pourriez dire :

« Les boucles fonctionnent bien avec les pages de vente, mais il y a un autre domaine où elles sont carrément cruciales, puisque bien employées, elle peuvent multiplier vos résultats par 3 ou 4 : Il s’agit des emails. »

Il ne faut pas trop en dire, ni faire trop d’effet d’annonce – sous peine d’être un peu trop prévisible. Délivrer juste ce qu’il faut pour donner envie, et provoquer l’attente.

Un effet secondaire des boucles

Vous savez à présent réaliser des boucles.

Maintenant, je dois vous expliquer pourquoi, au-delà de l’effet « d’annonce » que provoque une histoire inachevée, l’emploi de cette astuce va permettre à vos lecteurs d’être plus « attentifs« , et vos mots plus persuasifs.

Quand vous ouvrez une boucle de tension, une partie de votre cerveau conscient va se focaliser sur ce qui est dit, laissant à votre subconscient un peu plus de place pour enregistrer ce qui se passe pendant ce temps là :

boucle-cerveau

Ainsi, pour reprendre l’exemple de cet article, à l’issue de l’histoire que je vous ai racontée, vous êtes en attente des deux « informations » manquantes, et malgré vous, votre cerveau travaille pour essayer de deviner.

Pendant qu’il fait ça, j’en ai profité pour vous parler de manipulation, des principes de base d’une lettre de vente, de frustration, d’email, d’oubli… Vous vous en souvenez peut-être ou pas, mais une chose est certaine, votre subconscient a enregistré tout ça. Et vous pourrez y avoir accès quand vous en aurez besoin.

Vous comprenez donc que ce que vous dites à l’intérieur de votre boucle peut vous permettre de mieux persuader vos lecteurs d’agir (pour autant que vos arguments soient 100% éthiques et en totale adéquation avec les valeurs profondes de votre lecteur ou de votre auditeur).

Prenez donc l’habitude d’employer des boucles quand vous écrivez. Ca servira toujours vos objectifs, et vos lecteurs vivront une véritable aventure émotionnelle. Et ça c’est toujours bon pour vous.

Les réponses

Oui, il est l’heure de calmer cette tension qui vous a prise depuis le début de cet article.

Notez que si vous êtes arrivé ici directement (parce que vous êtes un curieux invétéré), sachez que vous vous serez coupé d’une expérience bien amusante.

En outre, la plus grosse tension que vous avez éprouvée ne trouvera pas de réponse ici, mais dans un commentaire que je ferai demain matin… Parce que décidément, j’aime bien les expériences.

Par contre, voici la réponse aux 2 boucles que j’ai ouvertes dans cet article :

1. Pourquoi fuir sans aucun contrôle quand on a peur ?

Parce que lorsque notre vie semble menacée, alors c’est le cerveau reptilien qui prend le contrôle de votre corps. Il court-circuite tous le reste pour favoriser la fuite. Et heureusement, car si vous mettez de l’émotion et de la conscience à ce moment précis, alors vous perdez du temps.

Vous avez forcément déjà ressenti cela quand vous traversez la route et qu’une voiture arrive à toute blinde. Instinctivement, vous vous mettez à courir : le cerveau reptilien a pris le relais.

2. Les boucles dans les emails : pourquoi… comment…

Utiliser une ou plusieurs boucles dans un email, c’est de loin la meilleure des techniques pour faire ouvrir le mail et pour « forcer » les gens à cliquer sur le lien qui s’y trouve.

D’ailleurs, si vous regardez bien, j’ai ouvert une belle boucle dans le mail que je vous ai envoyé pour que vous veniez lire cet article.

Déjà dans le sujet, puis ensuite dans les premières lignes du mail (qui reprennent le début de cet article).

Donc si vous souhaitez augmenter le taux de clic dans vos emails, relisez bien cet article, et ouvrez une ou plusieurs boucles qui verront leur fin directement dans l’article ou dans la page de vente.

Et par extension, vous pouvez aussi ouvrir une boucle dans une page de vente (ou dans une vidéo de vente), et dire que la fin de cette boucle se trouve dans le produit que vous voulez que les gens achètent.

Quand c’est bien fait, vos taux de conversion s’envolent… 😉

Essayez, vous verrez.


L’art de capter l’attention en quelques secondes

Ils étaient déjà là depuis environ 5 minutes…

Quand elle arriva dans la classe, il y avait un tel brouhaha, qu’il lui était impossible de se faire entendre, quoi qu’elle dise.

Elle s’approcha alors doucement de son bureau, posa son sac, puis se retourna vers le tableau, pris une craie, et écrivit quelque chose au tableau.

Elle attendit 2 secondes, puis elle effaça ce qu’elle avait écrit, et écrivit autre chose à la place.

Et c’est alors que le silence se fit presque instantanément.

Exciting Smartphone

Et pendant les 40 minutes qui suivirent, on aurait pu entendre une mouche voler.

Je vais vous dévoiler dans quelques secondes ce que cette enseignante a écrit sur son tableau pour obtenir un silence quasi total en quelques secondes, mais avant cela, laissez-moi vous raconter pourquoi cette simple expérience peut vous en apprendre beaucoup sur la manière d’intéresser n’importe qui :

1. Une question d’attention instantanée

L’attention, c’est assez facile à capter, quand on sait s’y prendre comme il faut. Il suffit pour cela de parler ou d’écrire quelque chose qui bouleverse totalement l’esprit de celui ou celle qui est là. Soit parce qu’il ne s’y attendait pas, soit parce que ce qu’il voit ou ce qui l’entend l’intrigue au plus haut point.

C’est ce que j’ai essayé de faire avec le début de cet article.

Globalement, lorsqu’on attaque un article ou une publication sur un quelconque réseau avec une bonne histoire qui commence de manière mystérieuse, alors les chances pour que vous soyez lu augmentent de manière substantielles.

Ca marche aussi avec une lettre ou une vidéo de vente.

C’est la fameuse étape de « la découverte », celle qui tente « d’accrocher » le lecteur avec une idée forte.

Elle est bien souvent capitale quand on propose quelque chose sur Internet.

Si vous la loupez, vous pouvez être sûr que les gens vont quitter votre vidéo ou votre page en moins de 10 secondes.

D’ailleurs, quand on regarde les statistiques d’une vidéo de vente en général, on s’aperçoit que plus de 8 personnes sur 10 ne restent pas plus de 10 secondes à regarder ou à entendre.

Ce qui fait que plus de 80% de l’argent que les vendeurs dépensent en pub pour faire venir des gens sur leur page de vente ou sur leur vidéo de vente part en fumée en moins de 10 secondes.

Si c’est votre cas, commencez par raconter une bonne histoire avec un bon suspense comme je l’ai fait ici, et vous verrez que vos vidéos seront regardées bien plus longtemps que 10 secondes.

Surtout si vous décidez de raconter la chute de votre histoire captivante « un peu plus loin« …

2. Comment donner aux gens l’envie de connaître la suite de votre histoire

Il existe quelques astuces pour rajouter du mystère quand vous racontez une histoire. Je vais vous en donner quelques unes ci-dessous. Vous pourrez essayer à votre tour, et vous allez voir que ça reste assez facile à faire. C’est même très amusant.

a) Remplacer et dé-spécifier

La première astuce consiste à remplacer les noms de personnes ou de choses par un pronom, et les verbes par des auxiliaires.

Quand une histoire commence avec un « Ils« , posé comme ça sans aucune autre indication, forcément, on s’interroge : « De qui parle-t-il ? »

Quand on parle d’un endroit en disant «  » au lieu de le nommer expressément, c’est pareil.

Ainsi, par exemple, avec une histoire qui commencerait avec cette simple phrase :

« Joël était dans la piscine pleine d’eau rouge en train de nager à s’en faire exploser les poumons »,

… vous pouvez transformer tout ça en plusieurs phrases courtes bien plus mystérieuses.

Par exemple :

Cela faisait déjà plus de 10 minutes qu’il était là dedans. On aurait dit du sang.

Oui : une sorte d’immense mare de sang qui semblait l’entourer totalement.

etc.

Vous avez compris qu’ici, on a remplacé « nager dans une piscine » par « était là-dedans ». Et « eau rouge » par « on aurait dit du sang »…

b) Raccourcir

La deuxième astuce consiste à raccourcir vos phrases au maximum. En remplaçant par exemple les virgules et les « et » par des points.

Par exemple, au lieu de dire : « Peu de gens comprennent comment les financiers ont fait pour investir à temps dans cette entreprise dynamique, bien gérée et surement pérenne sans avoir plus de garanties. D’autant que c’était loin d’être gagné… », vous pouvez rendre le tout plus mystérieux et plus « haletant » :

Comment ont-ils fait ? Investir dans cette entreprise, il fallait oser.

Peu de gens étaient au courant. Comment ont-ils su ? Et surtout pourquoi ?

OK, c’est une entreprise dynamique. Bien gérée. Pérenne.

Mais quand même… Avec si peu de garanties.

D’autant que ce n’est pas tout.

En raccourcissant vos phrases, en les mettant sur plusieurs lignes, vous créez forcément le mystère. Car inconsciemment, quand on voit un point, la phrase s’arrête, en même temps que la respiration. C’est très court, mis si vous enchaînez les phrases courtes, ça donne une impression d’haleter.

Et ça c’est bon pour l’attention.

c) Prévoir / Prédire

La 3ème astuce consiste à raconter, sans vraiment le dire, la fin de l’histoire. C’est parler du résultat avant qu’il n’arrive. Et si vous voulez rajouter du temps, alors c’est encore mieux.

Ainsi, pour reprendre l’exemple que j’avais pris dans la piscine ci-dessus, ça donnerait ça :

« Il ne savait pas encore que dans moins de 10 minutes allait se produire un événement qui allait changer sa vie à jamais »

Le célèbre auteur Dan BROWN (auteur du Da Vinci Code) fait ça dans presque toutes les premières pages de ses romans.

Par exemple, son ouvrage « Forteresse Digitale » commence comme ça :

« C’est dans la mort, parait-il, que la vérité se fait jour. Ensei Tankado en avait maintenant la confirmation. Au moment où il portait les mains à sa poitrine, et s’écroulait sur le sol en se tordant de douleur, il entrevit soudain les conséquences de son acte. […] En tremblant, il leva son bras gauche et déplia ses doigts : Regardez… Regardez ma main… »

Comme vous le remarquez ici, on a appris plein de choses, mais tout est vague. Imprécis. On sait qu’il se passe quelque chose de grave, mais on ne sait pas vraiment quoi.

Si vous attaquez vos articles, vos lettre ou vidéos de vente, ou même vos publications de la sorte, je vous garantis que vous allez garder vos lecteur bien plus longtemps.

3. La fin de l’histoire

Oui, vous attendez certainement avec impatience que je vous dise ce qu’a écrit l’enseignante sur le tableau pour faire revenir le silence dans sa classe…

Voici ce qu’elle a écrit la première fois : le chiffre 1. En gros.

Puis elle a attendu 2 secondes, elle a effacé le 1 et elle a mis à la place le chiffre 2. Et ensuite, 2 secondes plus tard le chiffre 3… et ainsi de suite jusqu’au silence total.

Et ça a très bien marché. Parce que justement, elle a créé une sorte de « vide » mystérieux autour de ce simple chiffre posé là, comme ça, au milieu du tableau. Certains l’ont vu sans comprendre, et leur attention a tout de suite été sollicitée. Et quand le 2 est apparu, il n’y avait déjà presque plus personne qui parlait. Concentré sur ce qui allait arriver après.

Un peu comme ce que je viens de faire avec vous.

Cette astuce, je l’ai adaptée d’une astuce que j’ai trouvée dans un livre qu’a écrit une de mes amies, enseignante, qui pratique ce genre de trucs sympas pour captiver ses élèves, afin de rendre leur apprentissage plus fun et plus facile à retenir, et rendre ses journées à elle plus zen et plus reposantes (parce que lorsque les élèves sont captivés, alors tout est beaucoup plus simple).

Cette amie, vous la connaissez, puisqu’elle a déjà eu l’occasion d’intervenir plusieurs fois sur ce blog. Il s’agit de Claire, du blog Univoix.fr. Et son livre c’est lui :

livre-claire

Techniques vocales, corporelles et verbales
pour entraîner, captiver et transmettre

Il s’adresse aussi bien aux enseignants qu’aux formateurs, mais aussi aux parents, et même à toute personne qui écrivent ou qui font des vidéos pour captiver ou pour convaincre.

Vous y trouverez pas mal d’outils concrets (storytelling, copywriting, PNL, posturologie, et autres disciplines d’avant-garde dans ce domaine) qui permettent de décupler son pouvoir d’influence et de persuasion, développer son charisme, motiver et passionner un public…

J’ai vraiment bien aimé ce livre. Je vous reparlerai de techniques assez bluffantes que j’ai découvert dedans pour captiver instantanément l’attention de son auditoire, que ce soit en vidéo ou en face à face.

Bref, vous l’aurez compris, je vous recommande de le rajouter à votre collection de livres inspirants. Il est disponible ici.

4. La prochaine fois…

Avec cet article (qui marque la réouverture de ce blog), je voulais introduire une notion un peu avancée de « captation d’attention » qui est très efficace quand on cherche à motiver et à garder un lectorat plus longtemps chez soi.

Il s’agit de « boucle« . Une boucle, dans ce contexte, c’est quelque chose que l’on « ouvre » au début d’une vidéo ou d’une page, et qu’on « referme » vers la fin.

On peut même en ouvrir plusieurs les unes dans les autres. Comme des parenthèses.

C’est un outil excessivement puissant, tiré de la PNL, qui permet beaucoup de choses.

Je vous en parlerai dans l’article de jeudi prochain, et je vous montrerai comment vous allez pouvoir l’adapter à votre thématique, quelle qu’elle soit, afin d’augmenter le temps de présence de vos lecteurs sur votre page Facebook, Linkedin, sur votre blog, votre site, vos vidéos, vos pages de vente…

On accorde trop peu d’importance au temps passé sur ses pages. Et parfois, 5 ou 10 secondes de plus suffisent à faire agir…

Je vous montrerai… 🙂


Le – faux – pouvoir des accroches négatives et le piège à éviter

Si vous vous intéressez au copywriting, alors vous avez forcément déjà entendu parler d’accroches “négatives” ou “pessimistes”.

Ce sont des accroches qui comportent un problème ou quelque chose de négatif dont le client souhaite se débarrasser :

  • Perdre du poids ou des kilos en trop,
  • ne plus avoir de cellulite,
  • quitter un travail fatigant et stressant,
  • lutter contre le stress,
  • se débarrasser d’une insomnie ou d’une migraine, etc…

Forcément, quand on vend un produit qui sert à résoudre un problème, on est tenté d’utiliser toutes les références à ce problème pour argumenter sur notre produit.

Mais est-ce une raison pour ne faire que ça tout au long de la lettre de vente ?

Heureusement que non !

pessismiste 
Vous voulez vraiment effrayer vos clients ?

Vous pouvez utiliser du négatif…

N’oubliez pas que lorsque vous essayez de vendre une méthode pour maigrir, il est plus sympa pour le lecteur de se voir avec un corps mince et svelte GRACE à votre méthode, plutôt que de s’imaginer gros et plein de kilos en trop, avec l’espérance que votre méthode va lui permettre de s’en débarrasser.

Dans le premier cas, ça a DEJA marché.

Dans le deuxième cas, on ESPERE que ça va marcher.

Le résultat vend mieux que l’espoir.

Attention : Il est bon et même indispensable d’utiliser des arguments négatifs au début de la lettre, quand on en est à la peinture.

On choisit un petit bobo, et on appuie bien fort pour que ça fasse mal.

Mais une fois qu’on a quitté la peinture, alors il n’est plus du tout approprié de parler négatif.

…Mais il faut savoir s’arrêter…

Une promesse devrait être positive le plus souvent possible, tout comme une preuve ne devrait parler que du résultat final.

Parler de ce que le lecteur deviendra, plutôt que de parler de ce qu’il va résoudre comme problème.

Une fois qu’on a présenté son produit, on devrait prendre son lecteur et le faire baigner dans un océan de bien-être jusqu’à la fin de sa lecture.

Qu’il ressente un véritable manque quand il arrête de lire. Un manque que votre produit vient combler.

A vous de jouer !

Reprenez vos textes de vente, et essayez de repérer les expressions négatives qui ont dépassé la peinture.

Remplacez-les par leur équivalence positive.

Et si vous n’arrivez pas à transformer une phrase négative en positive, alors collez-la en commentaire.

Je m’occuperai alors de vos phrases dans un prochain article.


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