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L’offre du produit (prix, spécificités, etc…)
Ce pouvoir méconnu…
On sous-estime le pouvoir du pré-lancement d’un produit non terminé.
Vraiment.
Depuis qu’Internet existe et qu’on a décidé de vendre des produits dessus, il y a tout un tas de stratégies qui ont vu le jour pour tenter de vendre plus.
Le pré-lancement d’un produit non terminé en est une. Et ça divise un peu.
L’idée consiste à vendre un produit encore imparfait.
Les premiers chapitres d’un livre.
Ou les premiers cours d’une formation.
Ou encore les premiers modules d’un logiciel, avec encore quelques bugs à l’intérieur.
La plupart des gens cherche à produire un truc parfait, et à le vendre uniquement lorsque il sera terminé.
Quand on a écrit un livre, et qu’on décide de le vendre via un cursus normal (éditeur, librairie, pub, etc.), il est évident qu’un éditeur n’acceptera qu’un livre fini. Et c’est ce qu’on trouve dans toutes les librairies.
Avec Internet tout cela n’est plus obligatoire.
On peut tout à fait proposer la première version d’un livre, d’une formation ou d’un logiciel à un prix plus bas, et faire évoluer le produit avec les premiers retours des premiers clients.
De cette manière, vous cocréez votre produit avec ses premiers utilisateurs, en leur permettant de vous faire des retours sur ce qu’ils veulent vraiment.
Vous imaginez l’impact d’une telle décision ?
En faisant ça, vous vous assurez d’avoir un produit final de bien meilleure qualité, et avec un potentiel de vente 20 fois supérieur à ce que vous obtiendriez si vous le faisiez à 100% tout.e seul.e.
Je viens – encore – de tenter l’expérience avec un logiciel que j’ai commencer à développer le 1er mai dernier.
Le 10 mai, j’ai proposé ce logiciel à mes meilleurs clients, en leur donnant la possibilité :
- d’accéder à ce logiciel avant les 25000 membres de mon club afin qu’ils puissent le tester et l’utiliser en priorité
- de bénéficier d’un tarif de pré-lancement à 50% du tarif final
- de me faire des retours sur les bugs et les améliorations possibles
Le résultat a été fantastique sur tous les tableaux.
J’ai aujourd’hui 167 clients qui ont participé à ce pré-lancement, et mon logiciel a pu s’enrichir de 4 modules supplémentaires, de nouvelles fonctions et de la correction d’une dizaine de bugs que je n’avais pas vus.
Je suis sûr que la version d’aujourd’hui est meilleure que tout ce que j’aurais pu imaginer moi tout seul.
A vous de jouer !
Êtes-vous en train de créer un produit à vendre le mois prochain, dans 3 mois ou dans un an ?
Pourquoi ne pas prendre une poignée de vos clients existants et leur proposer ce produit pour une fraction de son prix final, même s’il n’est pas encore fini ?
Ca fait lever tout un tas de peurs, je le sais bien.
Syndrome de l’imposteur, illégitimité, sentiment de ne pas être à sa place, qu’on vous traite de charlatan…
On les connait bien ces obstacles quand on est dans le marketing Internet.
Mais on s’en cogne !
Faites le test quand même !!!
Imaginez que vous proposez ça à 200 personnes et que 100 vous l’achètent.
Ca vous motiverait pour le terminer, non ?
Et à l’inverse, imaginez que sur les 200 personnes, seulement 2 achètent…
Cela vous ferait gagner un temps incroyable, non ?
Bref, tentez le coup…
Et dites moi dans quelques jours comment ça a fonctionné…
2 juin 2023
Aujourd’hui, 7 questions :
Aujourd’hui, pas vraiment d’article.
Juste quelques questions, histoire de vous faire réfléchir un peu ce week-end :
- Si vous vendez votre propre produit, êtes-vous bien sûr qu’il s’agit d’un produit dont vos clients ont VRAIMENT besoin ? Vous êtes sûr ? Vous le leur avez demandé ?
- N’y a-t-il pas un autre produit qu’ils voudraient encore plus ?
- Connaissez vous les mots exacts qu’emploient vos clients quand ils parlent du problème que vous voulez résoudre avec votre produit ?
- Savez-vous quel est LE plus gros problème de vos clients ? Leur avez-vous demandé ?
Répondre honnêtement à ces quelques questions vous permettra de savoir si vous êtes dans le droit chemin avec votre produit ou s’il ne faudrait pas passer un peu de temps à améliorer tout ça.
Quitte à demander aux personnes concernées, pourquoi pas…
14 mai 2023
Petit calcul…
La plupart de vos visiteurs disposent d’un moyen de paiement incontournable pour le paiement en ligne.
Un numéro de carte de crédit qu’ils ont mémorisé, un compte Paypal sécurisé, lié à leur compte bancaire, qu’ils peuvent utiliser pour payer en quelques secondes.
Et puis il y en a d’autres qui ne veulent pas laisser leur numéro de CB sur le net. Peur de la fraude, de se tromper, de se faire arnaquer…
Ceux-là ne payent que par chèque ou par virement.
Personnellement, quand je n’ai pas la possibilité de payer quoi que ce soit avec Paypal, j’abandonne l’achat 8 fois sur 10.
Je suis loin d’être le seul.
15% des utilisateurs abandonneront leur action d’achat si l’option de paiement qu’ils préfèrent n’est pas disponible.
Ca peut sembler peu, au premier abord, mais faisons un petit calcul.
Prenez votre chiffre d’affaires de l’année dernière. Toutes ventes confondues.
Multipliez ce nombre par 0,15.
Vous trouverez une somme.
C’est ce que vous avez laissé filer chez les concurrents qui eux ont tous les moyens de paiement préférés de vos clients.
Il y a plein de trucs à faire pour endiguer ça…
24 avril 2023
Offre spéciale
On raconte souvent que les petites attentions cimentent les amitiés, mais soyons honnêtes, ce n’est pas tout à fait exact.
En réalité, ce sont les signes montrant qu’on pense à nos ami.e.s qui renforcent ces liens précieux. Pas nécessairement les cadeaux en eux-mêmes.
De même, vous ne pouvez pas acheter la fidélité éternelle de vos clients avec des promotions si alléchantes qu’elles en sont presque surnaturelles.
Vous aurez beau leur offrir des réductions ou des « offres spéciales » dignes d’un conte de fées, cela ne suffira pas à les garder à vos côtés.
La fidélité ne s’obtient pas en bombardant vos clients de cadeaux et de promotions à gogo.
Ils préfèrent des produits de qualité supérieure qui leur facilitent la vie.
Aurez-vous le courage de supprimer vos « offres spéciales » au profit de l’ajout d’un module supplémentaire pour votre formation qui fait vraiment la différence pour vos clients ?
Que pouvez-vous rajouter à vos produits ou à vos prestations pour obtenir cela ?
8 avril 2023
Et si le Tétris était LE meilleur outil du copywriter pour augmenter ses ventes ?
Aujourd’hui, je vais vous parler d’un jeu que tout le monde connaît : le Tetris.
Ce jeu iconique des années 80, dans lequel des briques tombent du ciel et que l’on doit empiler pour créer des lignes, est en réalité bien plus qu’un simple passe-temps pour se détendre.
Je viens de voir la bande annonce du film qui va sortir bientôt, et évidemment, en tant que bon gros adepte des casse-tête, et surtout de ce jeu, je suis tout excité à l’idée d’aller le voir.
En attendant, je n’ai pas pu résister à l’envie d’en faire un article pour du copywriting, car l’une des caractéristiques principales de ce jeu est un outil remarquable pour les copywriters en quête de solution pour augmenter leurs ventes…
Voyons cela tout de suite…
1. L’histoire de Tetris
Origines
Commençons par l’histoire de Tetris.
Tout a commencé en 1984, lorsque le programmeur russe Alexey Pajitnov a créé le jeu en utilisant un ordinateur Elektronika 60.
Au départ, Tetris était destiné à être un simple passe-temps pour Pajitnov et ses amis, mais le jeu est rapidement devenu très populaire.
En 1986, Tetris a été porté sur l’ordinateur personnel par Robert Stein, un homme d’affaires américain.
Il a ensuite acquis les droits de Tetris auprès du gouvernement soviétique pour la somme de 6 millions de dollars.
Cependant, les droits n’étaient pas exclusifs, et de nombreuses autres sociétés ont créé leurs propres versions de Tetris pour différentes plateformes, ce qui a donné lieu à de nombreux litiges juridiques.
Adaptabilité
Au fil des ans, Tetris a évolué pour s’adapter aux nouvelles technologies.
Des versions colorées sont apparues, ainsi que des versions multi-joueurs et même des versions en réalité virtuelle.
Le jeu est devenu une véritable icône de la culture populaire, inspirant des chansons, des films, des livres et même des œuvres d’art.
Mais comment tout cela peut-il nous aider en tant que copywriter ?
Eh bien, en étudiant l’évolution de Tetris au fil des ans, nous pouvons apprendre l’importance de s’adapter aux nouvelles technologies et aux tendances de notre marché.
En restant à jour et en proposant des solutions innovantes, nous pouvons continuer à faire des ventes de manière efficace.
2. Enjeux & habiletés
Vitesse et coordination
Le premier enjeu majeur de Tetris est la vitesse et la coordination. Les briques tombent rapidement et il est nécessaire de les empiler correctement sans perdre de temps.
Cela peut sembler évident, mais en tant que copywriters, nous devons être capables de nous adapter à plein de trucs pour « rester dans le coup« .
Les pages de vente que l’on fait aujourd’hui n’ont rien à voir avec celles d’il y a ne serait-ce que 5 ans en arrière.
Surtout si on vend des produits basés sur la technologie ou la communication sur le web
Il est donc primordial pour un copywriter de posséder un pouvoir d’adaptation à toutes épreuves.
Stratégie et prise de décision
Le deuxième enjeu est la stratégie et la prise de décision.
Dans Tetris, chaque brique doit être empilée de manière stratégique pour créer des lignes et marquer des points.
Mais il faut aussi être rapide.
Et prendre des décisions stratégiques en quelques secondes.
Pour le copywriting, c’est pareil :
Les décisions n’ont pas besoin d’êtres prises en quelques secondes, mais on doit suivre l’actualité, l’évolution de ce que recherchent les clients, et les outils dont on doit se doter pour « rester dans le coup » encore une fois.
Parfois, nos décisions peuvent coûter de l’argent et constituer un petit risque pour notre activité, mais l’entreprenariat est une succession de risques calculés qui permettent à la fin de gagner.
Concentration et Patience
Enfin, le dernier enjeu est la concentration et la patience.
Tetris peut être un jeu frustrant, surtout lorsque les briques ne tombent pas comme on le voudrait. C’est là que la patience entre en jeu : il faut savoir attendre le bon moment pour agir.
En tant que copywriters, nous devons également être patients, notamment lorsque nous cherchons à établir une relation de confiance avec nos clients.
Cela nécessite une concentration soutenue et une patience à toute épreuve.
Et la mise en place de ce qu’il faut pour que la confiance arrive. Notamment des tests A/B, comme nous en parlions dans un précédent article.
En développant toutes ces compétences, nous pouvons améliorer notre efficacité et augmenter nos ventes.
Et au-delà de ça, Tétris vous offre également un enseignement particulier qui peut être grandement bénéfique pour votre chiffre d’affaires.
3. Une caractéristique particulière
Aujourd’hui, ce n’est plus vraiment spécial, mais à l’époque (dans les années 80), quand le jeu est sorti sur sa première plateforme, il proposait des bonus au jeu.
Ces bonus offrent des avantages aux joueurs, comme la possibilité de marquer plus de points en supprimant plusieurs lignes de blocs en même temps.
Ces bonus sont un excellent moyen d’encourager les joueurs à continuer de jouer et à augmenter leur score final.
Cette caractéristique du jeu donne une entrée directe sur celle du… bonus quand on vend un produit sur Internet.
Proposer un – ou plusieurs – bonus
En effet, lorsque vous vendez un produit, vous DEVEZ proposer un bonus à l’achat pour encourager les clients potentiels à passer à l’action.
Ce bonus peut être un guide pratique, un cours en ligne supplémentaire, une consultation gratuite, une vidéo d’explication, ou quoi que ce soit d’autre de pertinent.
Quoi que vous choisissiez, il est important de s’assurer que le bonus offert est pertinent et utile pour le client, mais surtout qu’il est en rapport direct avec ce que vous vendez.
Si le bonus est de mauvaise qualité ou mal choisi, il peut avoir l’effet inverse et dissuader les clients potentiels d’acheter votre produit.
Comment présenter un bonus ?
Pour être clair, la présentation d’un bonus et comme une « mini » page de vente à l’intérieur de la page de vente principale.
A ce titre, on doit – au minimum – trouver :
- Un titre accrocheur : qui peut susciter la curiosité des clients potentiels et les inciter à acheter le produit principal POUR le bonus,
- Une mise en avant les bénéfices : expliquez clairement ce que les clients vont obtenir en recevant le bonus, et comment cela va les aider à résoudre un problème ou atteindre un objectif.
- Une liaison précise avec un point manquant dans votre produit : c’est l’idéal du bonus qui complète votre offre.Par exemple, si vous vendez une formation pour écrire une page de vente en 2 heures, un bonus bien trouvé pourrait être une vidéo supplémentaire qui vous explique comment créer le système de paiement et mettre la page de vente en ligne pour qu’elle soit opérationnelle en 10 minutes.C’est ce que je propose ici, d’ailleurs.
- Un sentiment d’urgence : en proposant une limite de temps pour bénéficier du bonus, vous pouvez encourager les clients potentiels à agir rapidement et à prendre une décision d’achat immédiate.
Quels types de bonus proposer ?
Voici une petite liste exemple de bonus à proposer si vous vendez une formation en ligne :
- Un guide de référence sur un domaine traité dans votre formation (ebook)
- Une formation complémentaire en ligne
- Des audios (pourquoi pas une version MP3 des vidéos)
- Des séances de coaching individuel pour aider à résoudre des problèmes spécifiques dont vous parlez dans votre formation
- Un accès exclusif à une communauté en ligne pour partager des astuces, poser des questions et recevoir du soutien
- Des livres numériques supplémentaires sur des sujets que vous abordez dans votre formation
- Des réductions sur des produits annexes
- Des séminaires en ligne sur des sujets connexes
- Un abonnement à une newsletter pour rester informé des dernières tendances et des développements
Ce sera bien sûr à vous d’adapter les bonus à votre activité, mais vous pouvez aussi faire en sorte de faire « tourner » les bonus, pour voir lesquels font le plus agir les gens.
Un ami m’a dit qu’un jour, il avait été obligé de rajouter 7 bonus pour ENFIN voir ses ventes décoller.
Donc n’hésitez pas à en empiler quelques uns pour augmenter la valeur perçue du produit que vous vendez.
En résumé…
On est parti de Tétris, et on est arrivé aux bonus à proposer. C’est le pouvoir de ce jeu vidéo : il vous emmène dans des contrées qu’on n’aurait pas pu imaginer tous seuls. 😀
Plus sérieusement, pensez aux bonus.
N’en mettez pas PARCE QUE il faut absolument en mettre. NON !
Mettez-en un parce que les gens adorent en avoir PLUS que ce qu’ils s’attendent à recevoir.
A la rigueur, prenez un chapitre de votre formation, et transformez-le en bonus, pour être sûr qu’il sera cohérent avec ce que vous vendez.
Ou alors, aidez-vous de ces quelques questions pour trouver ce qui manque à votre produit :
- Quels sont les besoins supplémentaires que les clients pourraient avoir en utilisant votre produit ?
- Y a-t-il des compétences ou des connaissances complémentaires que les clients pourraient avoir besoin pour utiliser votre produit plus efficacement ?
- Existe-t-il des outils ou des ressources que les clients pourraient utiliser en combinaison avec votre produit pour en améliorer l’utilisation ?
- Y a-t-il des problèmes courants auxquels les clients sont confrontés lorsqu’ils utilisent votre produit et qui pourraient être résolus par l’ajout d’un bonus ?
- Quels sont les sujets connexes à votre produit qui pourraient être intéressants pour vos clients ?
- Y a-t-il des fonctionnalités supplémentaires que les clients aimeraient avoir mais qui n’étaient pas incluses dans le produit principal ?
- Quels sont les défis courants que les clients rencontrent dans le domaine d’application de votre produit ?
- Quels sont les domaines connexes à votre produit qui pourraient être abordés pour aider les clients à mieux comprendre son utilisation ?
- Quels sont les avantages supplémentaires que les clients pourraient obtenir en utilisant votre produit ?
- Existe-t-il des astuces ou des conseils pratiques que vous pourriez offrir pour aider les clients à tirer le meilleur parti de votre produit ?
- Y a-t-il des partenaires potentiels avec lesquels vous pourriez collaborer pour offrir un bonus complémentaire à votre produit ?
- Existe-t-il des documents de référence qui pourraient aider les clients à mieux comprendre votre produit et son utilisation ?
- Quels sont les objectifs à long terme que les clients pourraient atteindre en utilisant votre produit ?
- Y a-t-il des stratégies ou des techniques qui pourraient être enseignées pour aider les clients à mieux utiliser votre produit ?
- Y a-t-il des questions fréquentes que les clients posent à votre service clientèle qui pourraient être résolues par l’ajout d’un bonus ?
- Quels sont les domaines connexes à votre produit qui pourraient être abordés pour aider les clients à l’utiliser de manière plus créative ?
- Existe-t-il des occasions spéciales ou des événements à venir auxquels vous pourriez offrir un bonus supplémentaire ?
- Y a-t-il des tendances émergentes dans le secteur d’activité de votre produit que vous pourriez utiliser pour offrir un bonus innovant et pertinent ?
Penchez-vous sérieusement sur ces quelques questions. Certaines ont l’air d’être presque identiques, mais la subtilité réside malgré tout dans les détails : lisez bien !
Autre solution : allez voir ce qui se fait chez vos concurrents, ou MIEUX : voyez ce qui ne se fait pas, pour que vous puissiez être le ou le première à le proposer !
Et dernier point, auquel on ne pense pas tout de suite :
N’hésitez pas à envoyer un bonus non prévu à votre client, une fois qu’il a acheté votre produit.
C’est le meilleur moyen de « cimenter » la vente, et de créer un peu plus de bonheur chez votre client. Cela assure également de futurs témoignages salutaires pour vos ventes futures.
Donc prévoyez 4 ou 5 bonus, annoncez-en un ou deux, voire 3, puis envoyez les autres comme des surprises après l’achat.
Vous m’en direz des nouvelles !
14 mars 2023
Le copywriting peut-il vous aider à vendre 3 fois plus de produits en affiliation ?
Dans les années 80, une profession en vogue à l’époque permettait à des milliers de personnes de gagner leur vie chaque mois sans avoir à faire le moindre investissement financier, et sans travailler pour un patron.
Cette profession s’appelait « mandataire commercial« .
Comment ça fonctionnait ? Très simplement :
Quand une société avait des produits à vendre, elle cherchait des gens pour promouvoir ses produits. Et plutôt que de former des commerciaux à payer chaque mois, la société en question préférait s’adresser à des gens « indépendants » qui avaient déjà des clients dans cette niche.
Elle passait donc un contrat de « mandat commercial » avec la personne choisie, et après lui avoir donné un catalogue, le mandataire allait visiter ses clients, et leur faisait un speech pour leur vendre les produits de ladite société.
Ils touchaient alors une commission de 24%. Quelque soit le produit.
J’ai fait ça pendant 4 ans. Je vendais des logiciels médicaux, des formations, des ordinateurs, et des animations commerciales.
Un vrai paradis pour moi.
Vous aurez peut-être reconnu l’ancêtre de l’affiliation.
Car c’est précisément ce que c’est. Le mandataire d’il y a 30 ans est devenu « l’affilié » d’aujourd’hui.
Pour autant, 30 ans plus tard, ce système a évolué. Et pas qu’en bien…
Le mandataire moderne…
A l’époque, les critères de choix d’un « mandataire » étaient drastiques. Il fallait avoir un fichier important de clients ou tout du moins, justifier d’une solide expérience ou d’une formation sérieuse dans le produit vendu.
Car la société qui confiait la promotion de ses produits à un ou plusieurs mandataires commerciaux prenait un risque. Le choix de ses ambassadeurs était donc très réfléchi.
De nos jours, la manière de sélectionner les « affiliés » a bien changé.
Aujourd’hui, la première personne venue peut vendre n’importe quoi. On ne demande plus de liste de clients, on ne demande plus de formation en quoi que ce soit, et on ne demande même plus de site Internet.
On demande juste un peu d’éthique. Et encore…
Et du courage, aussi… Parce qu’à l’époque, un mandataire était généralement unique dans son département. Aucun risque donc de voir un de ses clients démarché juste avant qu’il ne passe par un autre mandataire lui proposant les mêmes produits.
Avec l’affiliation d’aujourd’hui, vos prospects sont démarchés 12 fois pour le produit que vous comptez leur proposer, et ce avant même que vous n’ayez connaissance du prospect en question.
C’est donc méchamment difficile de faire des affaires avec une personne qui a déjà eu 12 fois la même proposition que celle que vous vous apprêtez à lui faire.
Et pourtant, quand on regarde un peu autour de nous ce qui se fait en affiliation, la méthode de vente n’a pas changé par rapport à il y a 30 ans.
La majorité des affiliés (pour ne pas dire tous) envoient le même mail qui dirige sur la même page de vente du produit en question.
Ce qui fait que le seul critère de réussite de ce genre d’opération reste la rapidité de l’information. Si vous êtes le premier à proposer le produit à un prospect, alors vos chances de vendre sera bien plus grande que si vous êtes le deuxième… Et que dire du troisième… Et des suivants…
Voilà pourquoi quand on veut vendre un produit en affiliation, le copywriting est une technique qui vous assure d’être à 100% toujours le premier.
Le copywriting au secours de l’affiliation
Oui ! Aujourd’hui, vous pouvez arriver à sortir du lot grâce au copywriting.
Car, le saviez-vous ? La vente d’un produit en affiliation, ça s’apprend. Comme lorsqu’on vous apprend à écrire une lettre de vente pour un produit à vous, la manière de proposer un produit en affiliation se construit également.
Je vous propose donc de vous expliquer maintenant, et dans les 3 articles suivants, comment faire pour augmenter vos chances de vendre plus et mieux en affiliation grâce au copywriting.
Les conditions indispensables et idéales d’une bonne affiliation réussie, « façon copywriter », tient pour moi en 5 points.
Aujourd’hui, je vous parle du premier point.
Voici donc la toute première condition pour vendre correctement un produit en affiliation, quel qu’il soit :
1. Choisissez un produit de qualité que vous avez acheté, testé et évalué personnellement.
C’est bien entendu un minimum.
Je ne pense pas qu’il puisse être possible de proposer sérieusement à la vente un produit qu’on n’aurait pas testé au préalable.
Ne serait-ce que pour savoir si le produit en question en vaut la chandelle.
Mais aussi pour pouvoir répondre aux questions que vos futurs clients pourront se poser sur le produit en question.
Je reprends souvent cet exemple, mais est-ce que vous recommanderiez sérieusement un film que vous ne seriez pas allé voir avant ?
Ce serait ridicule, vous en conviendrez.
Je vous engage donc en tout premier à vous procurer, par tous les moyens possibles, le produit que vous vous apprêtez à vendre.
Cela correspond, en copywriting, à la phase de recherche.
Cette phase indispensable dont je vous parle ici.
Il faut ensuite le découvrir et vous l’approprier. Prendre des notes. L’utiliser en temps réel. Vous faire votre propre expérience du produit. Trouver ses failles. Chercher des solutions. Trouver ce qui manque.
Et le combler avec la technique n°3 dont je vous parle demain.
Cette étape est importante. C’est ce qui fera la différence entre vous et les autres. Vous aurez utilisé et approfondi le produit en question.
Si vous pouvez vous filmer en train de l’utiliser, ça apporte une dimension supplémentaire à ce que vous vendrez ensuite.
Imaginez deux vendeurs.
Un qui vous dit :
« Voyez ce beau téléphone portable. Il dispose de la 3G et de toutes les dernières technologies à la mode. Il pèse moins de 87 grammes et il tient dans la poche. C’est le plus léger et le plus performant de tous les portables. Cliquez là pour l’acheter avec une réduction. »
Et un autre :
« J’utilise ce téléphone près de 4 heures par jour depuis maintenant 6 mois. Et je ne fais pas que téléphoner. En fait je peux dire que tout mon business tourne grâce à cet outil. Par exemple, j’ai tout mon répertoire dessus. Je peux écrire à mes clients en temps réel, et je peux même faire des conférences à 3. Ou 4. J’ai réussi à trouver une bonne dizaines de fonctions – un peu par hasard – qui ne sont pas répertoriée dans le manuel, dont une – fantastique – qui me permet d’envoyer un mailing (!) à tous mes clients, via leur portable. Même si je suis dans le train. Et même s’il n’y a pas de réseau ! Je vous expliquerai comment faire… Cliquez ici, procurez-vous le, et recontactez-moi. Je vous donnerai alors un petit fascicule personnel pour vous aider à le prendre en main en moins de deux… »
Lequel des deux choisissez-vous ? Celui qui vous raconte des trucs impersonnels, techniques et bateau, ou celui qui vous raconte comment cet objet lui change la vie chaque jour, et qui se propose de vous expliquer en personne comment il fait ?
En ce qui me concerne, le choix est vite fait…
Voici un résumé de cette première technique :
Le produit que vous vendrez le mieux est le produit dont vous vous serez servi avec succès. Donc, un minimum, procurez-vous le, et apprenez à vous en servir.
Puis notez vos difficultés, ainsi que les moyens que vous avez trouvés pour vous en sortir.
Et constituez-vous une base de connaissances sur le thème et le produit concerné. Déjà afin de pouvoir répondre aux questions des gens.
Ce sera tout pour aujourd’hui.
Demain, nous verrons la deuxième et la troisième partie de cette technique de copywriter pour mieux vendre en affiliation.
Pour aller 1000 fois plus vite…
Si j’ai choisi de vous présenter une petite série d’articles sur l’affiliation, c’est pour une bonne raison :
En ce moment, mes amis Cédric et Ludovic rouvrent les portes de leur Club Affiliation Pro.
Si vous ne savez pas ce que c’est, alors je vous le présente vite fait :
Il s’agit d’un Club qui propose de la “valeur ajoutée” à un produit qui est déjà en vente en affiliation.
En gros, ils choisissent un produit de bonne qualité qui se vend en affiliation, avec une commission généreuse pour les affiliés.
Et ils proposent également tout un tas de contenus (articles, vidéos, infos) en rapport avec le produit vendu, que leurs membres (vous dans quelques minutes) peuvent utiliser :
- pour créer un blog (si vous n’en avez pas déjà un) et pour écrire des articles ou publier des vidéos dessus (pour créer une communauté autour du thème du produit),
- pour créer un ou plusieurs documents supplémentaires (ebook par exemple, ou mini cours audio ou vidéo) à donner en plus à ceux qui achèteront en passant par vous,
- pour créer un livre ou un dossier visant à “recruter” des prospects intéressés par le thème du produit vendu.
Ils font donc une très grosse part du travail de recherche, et vous, il ne vous reste plus qu’à vendre.
Et surtout, ils proposent toujours POUR CHAQUE PRODUIT, une série de vidéos en rapport avec le thème du produit en question. Ce qui permet d’attirer des gens intéressés avec des éléments d’excellente qualité et avec une valeur perçue très haute.
Et vous avez ainsi un énorme avantage sur ceux qui font de l’affiliation “normalement”, puisque vous avez vous plus de valeur ajoutée.
Voilà.
Actuellement, dans le cadre de la réouverture des portes de leur Club, Ludovic présente une série de vidéos qui vous expliquent comment faire pour créer un blog et tout ce qui va autour et pour le monétiser grâce à l’affiliation.
Vous pouvez accéder à ces vidéos en cliquant ici.
Vous l’aurez compris, si vous passez par le lien ci-dessus, alors je toucherai une commission (35 €) si vous devenez membre du Club Affiliation PRO.
Si cette idée vous est absolument insupportable, alors vous pouvez cliquer directement sur ce lien. Vous accèderez alors aux vidéos sans que je touche quoi que ce soit. Non mais !
Et quoi qu’il en soit, rendez-vous demain pour la suite de mes astuces de copywriter pour améliorer vos scores en affiliation (ce qui vous donnera un avantage supplémentaires sur ceux qui ne les utiliseront pas !)
17 janvier 2022
Ridicule non ?
J’ai commencé ma vie professionnelle dans un grand magasin. J’étais responsable d’un rayon saisonnier (Jouets en hiver, camping et jeux de plage en été).
Le gros challenge, dans ce métier, c’est de rester compétitif par rapport aux concurrents directs. Dans ma partie, c’était le jouet, et en face du magasin où j’étais, il y avait un mastodonte : King Jouet.
Il fallait qu’on se tienne au courant des prix pratiqués et qu’on reste sinon à l’équilibre, au mieux un peu en dessous.
En tout cas ce sont les instructions que j’avais reçues.
Bien entendu, je n’en ai fait qu’à ma tête.
En effet, le magasin dans lequel j’étais se situait à moins de 4 km de la frontière Suisse. Et plus de 30% de nos clients venaient de Genève et alentours.
Un Suisse qui vient en France pour acheter des jouets, ce n’est pas pour trouver moins cher que chez eux. C’est pour trouver plus de choix. Bien sûr que c’était moins cher en France (les Suisses se touchaient grave sur les marge, à l’époque). Mais ce n’était pas la raison principale.
Voilà pourquoi je me suis attelé à ne JAMAIS solder ou baisser mes tarifs sur les jouets. Et que je n’ai jamais mis les prix moins cher que les concurrents (et pourtant c’était les mêmes références partout).
Ce que je vendais, moi, c’était un choix plus grand ET le conseil qui allait avec.
Ce qui fait que le magasin où j’étais avait des marges plus hautes dans le rayon jouet que tous les autres magasins du groupe.
Et sur Internet alors ?
J’ai gardé cette philosophie sur Internet.
Et à l’exception d’une seule fois, je n’ai jamais fait de soldes sur mes produits. Parce que ce que je vends l’est au juste prix.
Et la seule fois où j’ai fait des soldes (ça remonte à 2006) c’est parce que j’avais besoin d’argent pour partir en vacances (oui c’est con, je sais). Le désert de ventes qui a suivi m’ont définitivement fait comprendre que ce n’était pas une bonne idée.
Depuis que le reconfinement est là, je vois des propositions qui m’ébahissent. Provenant de marketeurs pourtant respectables.
Certains y vont à coup de -50, -60, -70% de remise. J’en ai même vu un qui a fait 90% de réduction sur toutes ses formations.
Pourquoi ? Pour que les gens « puissent se former en temps de reconfinement »…
Je trouve ça ridicule et dangereux.
Déjà, vu la conjoncture, pourquoi est-ce que désormais j’achèterais des formations à plein tarif chez des gens qui se permettent de les brader jusqu’à 10% de leur valeur à la moindre occasion ?
Désormais, je vais attendre avant d’acheter chez eux.
Ensuite, qu’est-ce qui justifie réellement une telle baisse ? Un état d’urgence sanitaire ? Soyons sérieux.
Quand on fait des soldes, la SEULE chose sur laquelle on fait porter l’attention des gens, c’est sur le prix.
Il n’est plus question de qualité. Ni du petit truc en plus qui nous fait nous démarquer des autres. En encore moins des bénéfices que l’on peut en retirer. Le focus est sur le prix. Il est petit, donc c’est intéressant.
Je vous conseille d’éviter de faire cet erreur.
OK vous pouvez facilement récupérer quelques milliers d’euros à court terme, mais sur le long terme, ce sera plus dur.
Et cela inclut les nouveaux produits que vous commercialiserez : pourquoi les acheter à leur sortie alors qu’on pourra les avoir à 10 ou 20% de leur valeur plus tard ?
Créez vos produits, vendez les aux juste prix, et plutôt que de faire des remises, créez un nouveau produit plein de valeurs et donnez-le.
Reprenez des parties de vos anciens produits, et formez-en un nouveau.
Et donnez-le. Vos clients seront contents (et ne se sentiront pas floués parce qu’ils auront acheté vos autres produits à plein tarif), et cela peut donner envie à de nouvelles personnes de vus découvrir.
Tentez le coup, vous verrez.
9 novembre 2020
Si c’est la mode, alors…
J’arrive dans la cuisine, et lààà, je tombe nez à nez avec une jeune copine de ma belle fille, accoutrée à la dernière mode : baskets fluo et grandes chaussettes blanches qui montent jusqu’à mi-mollet.
Et moi, dans ma tête, je vois ça :
Je ne peux m’empêcher de pouffer de rire…
Et là, elle me dit : « mais c’est à la mode !« .
OK ! 😀
Ma réponse ne lui a pas forcément fait plaisir, mais bon… on est en famille alors on s’en fout : « Parce que la mode est moche, faut forcément mettre des trucs moches ?« …
Bref…
Ça m’a fait penser au business en ligne. Ça fonctionne aussi beaucoup à la « mode ».
Les types de business
Un gars crée une formation pour monter une boutique en ligne, 50 formations arrivent derrière, qui disent la même chose. Des centaines de gens ouvrent une boutique, et… passent à autre chose.
Parce qu’une boutique, c’est peut-être à la mode aujourd’hui, mais c’est pas un truc qui se gère sur le coin d’un terrain de basket.
Un autre gars parle de « high ticket », et hop, ça devient LE truc que tout le monde doit faire. On voit alors fleurir des experts de tous bords dont on n’avait jamais entendu parler qui vous proposent des prestations à 4000 € pour faire un truc qu’on maîtrise bien souvent plus qu’eux-mêmes…
Et fleurissent alors des formations par dizaines sur comment gagner 4000 euros en une heure.
Un gars crée une formation sur Telegram, Whatsapp ou Messenger, 3 mois plus tard, on voit des formations qui parlent de la même chose…
Vous l’aurez compris, la mode, dans le business en ligne, c’est pas la meilleure des stratégies à suivre.
Parce que bien souvent, l’attrait de la chose laisse place bien vite à un manque évident de maîtrise, pour aboutir à la fin à une colossale perte de temps.
La création de produits
Et il y a un autre domaine où il est question de mode : la création et la vente de produits.
En effet, il existe deux manières d’aborder la vente de produits en ligne :
1. Créer des produits intemporels
C’est le genre de produits qui seront utilisables sans aucune considération de date ou d’époque.
Si vous vendez une méthode pour perdre du poids qui fonctionne aujourd’hui, il n’y a pas de raison pour que ça ne fonctionne plus. A moins que vous n’utilisiez des ingrédients qui n’existent plus.
Si vous vendez un produit qui propose une méthode pour gagner de l’argent en affiliation, ce sera éternel. Idem pour apprendre à écrire un argumentaire de vente.
Choisir ce style de produits, c’est vous assurer peut-être moins de vente au départ (parce que ce n’est pas la mode), mais des rentrées d’argent régulières tout au long des années.
2. Créer des produits éphémères
Ce sont des produits qui suivent la mode. Quand vous vendez un produit qui tourne autour de Harry Potter, forcément, une fois que la mode est passée, les ventes retombent.
Idem pour des produits qui tournent autour d’un réseau social (éphémère par essence). Aujourd’hui, il est peut-être à la mode d’utiliser Whatsapp, mais qu’en sera-t-il dans 2 ans ?
Idem pour une formation sur le trafic Internet. Tout ce que vous allez apprendre aux gens aujourd’hui sera obsolète dans 2 ou 3 ans parce qu’il faudra réadapter.
Cela impliquera forcément du travail récurrent pour maintenir votre produit à niveau.
Et il en sera de même pour tous les produits qui seront autour d’une activité qui évolue avec le temps.
La réussite…
Et dernière chose, liée à la mode : la réussite d’une activité en ligne.
Vous pouvez prendre qui vous voulez qui a réussi dans un domaine en ligne. Bien réussi je veux dire.
Il a choisi UN domaine, UN type de business, et il est allé au bout de la chose. Il a optimisé, amélioré, fignolé.
Il ne s’est pas laissé attirer par un nouveau truc « à la mode », qui l’a détourné de son objectif principal.
Il est resté sur son truc à lui, jusqu’à ce qu’il réussisse avec.
Il faut une certaine forme de persévérance pour réussir sur Internet. Il faut accepter de passer du temps sur la même chose, et créer ce qu’il faut pour que l’on n’ait pas besoin de recommencer tous les mois ou tous les ans,
Baser son business sur des thèmes qui seront obsolètes dans quelques mois, voire quelques semaines, c’est le meilleur moyen de perdre beaucoup de temps pour garder un flux régulier de ventes.
Voilà pourquoi je vous recommande de créer un maximum de produits intemporels qui se vendront encore dans 15 ans. Quoi qu’il arrive.
Rappelez-vous qu’un jour, vous serez plus âgé-e. Et que vous apprécierez d’avoir des produits qui se vendront sans que vous ayez quoi que ce soit à faire pour ça.
Et si vous vous demandez quoi faire de constructif aujourd’hui, reprenez vos produits et virez autant que possible tout ce qui ne fonctionne pas de manière automatique.
Comment savoir ce qui ne fonctionne pas tout seul ? Facile : imaginez que vous disparaissiez demain.
Si c’était le cas, quelles sont les promesses que vous avez faites avec tel ou tel produit qui ne pourraient plus être tenues si vous n’étiez plus là ?
Faites les modifs qu’il faut jusqu’à ce que votre produit soit réellement intemporel et automatique.
Et passez au produit suivant.
Faire ça, c’est une sorte d’investissement sur l’avenir.
30 juillet 2020
Mieux vaut poser une question et passer pour un con…
Comment vous faites pour choisir les produits que vous allez vendre à vos suiveurs ? Vous faites à l’instinct ou vous leur demandez ?
Le syndrome du créateur omniscient
Quand j’ai démarré sur Internet (en 1999), j’ai décidé de créer un produit sur la seule base de mon expérience et de mon instinct.
Je n’avais aucun client, ni même aucun prospect. J’ai donc créé un site web qui donnait une stratégie, puis je proposais mon livre qui en donnait 10 autres.
Je ne sais même pas comment j’ai pu faire pour trouver des clients à l’époque. J’ai quand même vendu 150 exemplaires de ce premier livre via Internet.
6 ans plus tard, j’ai créé un site dans une niche précise, et j’ai donné une montagne d’infos pendant 6 mois sans rien vendre.
J’ai passé ces 6 mois à créer un livre sur ce que je pensais que les gens aimaient. Et au bout de 6 mois, j’ai envoyé mon premier email de vente à toute la liste (2500 personnes). Une livre à 147 euros + un petit logiciel pour aller plus vite.
L’accueil a été très sympa puisque j’en ai vendu 200.
Quand on est formaté comme ça, on se dit que si on connait bien son marché, alors il est facile de trouver ce que les gens veulent.
Le réveil
En 2012, j’ai décidé de mettre mon ego de côté et j’ai envoyé un mail à ma liste (15000 personnes) pour leur demander directement ce qu’ils voulaient.
Rendez-vous compte : en 7 années, j’ai créé 10 produits que j’ai vendus à hauteur de 150 exemplaires pour des prix variant de 47 à 147 euros.
Et en 2012, les réponses que j’ai reçues m’ont laissé sur le cul. Oui je ne mets même pas d’étoiles tellement ça m’a fait mal.
Pendant 7 ans, j’ai vendu un produit qui traitait un certain type de jeu (la niche dont je parle ici est une niche sur les courses de chevaux), et les résultat de mon sondage m’indiquait que 80% des gens qui avaient répondu s’intéressaient à un tout autre jeu que je n’avais pas traité.
Ouch… Avec le recul, j’ai calculé le montant de CA que j’avais perdu, et j’ai pleuré tout seul dans mon coin pendant 10 minutes.
Et puis après, je me suis redressé et j’ai décidé de combler ce vide.
J’ai créé un produit composé toujours d’un livre et d’un logiciel que j’ai proposé à 87 € à toute ma liste et à 67 € à ceux qui avaient répondu à mon sondage.
Les ventes ont été astronomiques. J’en ai vendu plus de 600 en lieu et place des 150 habituels.
Conclusion : penser et décider à la place des gens, c’est pas une bonne idée du tout. Gustave Parking disait qu’il vaut mieux poser une question et passer pour un con pendant 1 minute, plutôt que de ne pas la poser et de rester con toute sa vie.
On a ici une parfaite illustration de ce concept.
Demandez !
Je ne peux pas savoir ce que vous vendez. Je ne sais pas non plus si le thème que vous avez choisi l’a été de votre propre fait ou suite à une demande que vous avez faite à vos clients.
Mais si vous avez choisi la première option, revoyez la question.
Demandez à vos clients ce qu’ils veulent. Vraiment. Plus vous avez d’expérience, et plus c’est facile à faire, car vos questions seront plus précises.
Ne mettez pas un truc du genre « Qu’est-ce que vous voulez que je vous vende ? » ou encore « De quoi avez-vous besoin ? ».
Soyez le plus précis possible, avec un choix multiple si vous le pouvez.
Du genre :
Quel est votre jeu favori :
- Le Simple Gagnant ?
- Le Couplé ?
- Le tiercé ?
- Le Quarté ?
- Le Quinté ?
Un seul choix possible.
Ça marche avec n’importe quel sujet.
Autre exemple :
Quelle est le thème qui vous intéresse le plus pour gagner de l’argent ?
- La création de produit ?
- L’affiliation ?
- Les publicités sur site ?
- Le coaching ?
- le e-commerce ?
Un seul choix possible.
Vous pouvez aussi être encore plus précis si vous traitez d’une seule stratégie.
Par exemple, suite à votre sondage, vous vous apercevez que 80% des gens qui vous ont répondu veulent en savoir plus sur l’affiliation.
Vous pourriez décider de créer direct un produit sur l’affiliation ou demander aux gens de préciser leur réponse avec un nouveau choix :
A propos de l’affiliation, qu’est-ce que vous avez du mal à maîtriser ?
- Le choix du produit à proposer en affiliation ?
- Le trafic vers la page de présentation du produit ?
- La création de contenu pour attirer les gens ?
- La création d’une campagne de mails pour augmenter vos ventes ?
Avec les réponses obtenues, vous avez la possibilité de créer 4 produits différents et vous pouvez choisir de n’en faire qu’un seul (celui qui répond le plus aux attentes de vos prospects).
Si vous prenez l’habitude de faire ça, je vous assure que vos ventes se porteront 2 à 4 fois mieux.
Sans compter le moral qui va avec, car il est beaucoup plus gratifiant – et rentable – de vendre 600 exemplaires d’un produit que d’en vendre 150. Tout ça pour le même travail.
A vous de jouer !
Donc, vous l’aurez compris, votre prochaine action recommandée serait d’envoyer un email à votre liste de contact pour les faire choisir entre 4 ou 5 options en rapport avec le thème que vous traitez.
Une fois que vous aurez cette info, voyez combien de temps ça va vous prendre pour créer un produit efficace et ciblé, et voyez combien de CA ça va vous rapporter.
Il est des actions qui propulsent votre business au niveau supérieur en mettant juste votre ego de côté pendant quelques minutes.
Et ça… c’est bon pour le moral, même si ça fait un petit peu mal au début.
3 juillet 2020
Une fois 4000 ou 400 fois 10 ?
Un de mes amis, quand il a débuté sur Internet, a décidé qu’il ne voulait pas consacrer son temps à vendre des « petits produits ».
Il a créé tout de suite une formation qu’il a proposé à 4000 $CAD.
Et il s’est appliqué à en vendre une tous les mois pour commencer. Ça a été son seul et unique objectif pendant les 2 premières années de sa vie d’entrepreneur : en vendre au moins UNE chaque mois.
Pour avoir un revenu de 4000 $CAD par mois, ce qu’il avait dans son ancien job de salarié.
Ça a tellement bien marché qu’il est passé à 2 par mois au bout du 6ème mois.
Pas idiot comme méthode…
Pour gagner 4000 euros, vous avez le choix de vendre 4000 trucs à 1 € (comme fait Total avec l’essence), ou 400 trucs à 10 euros, ou 40 trucs à 100 € ou un seul truc à 4000 €.
Les actions seront différentes en fonction de ce que vous décidez de choisir. Mais quoi qu’il en soit, il me semble évidement qu’il est plus facile de trouver un seul client à 4000 que 400 à 10 €.
Ca vous dit quoi, ça, comme stratégie ? Vous avez déjà essayé ?
Parce qu’après tout, quand on bosse sur Internet pour vendre un truc, c’est surtout pour gagner de l’argent non ? Alors pourquoi ne pas le gagner en une seule fois, et recommencer tous les mois ?
26 juin 2020