Vous connaissez le 'Reverse Psychology Email' ?

Depuis quelques jours, un rat a décidé de prendre les réglettes en plastique de ma maison (vous savez, celles qui servent à protéger les fils électriques dans le placo) pour une balançoire. Ou un grand huit.

En fait, je ne sais pas vraiment pour quoi il prend tout ça, mais ce que je sais, c'est que vers 4h00 du matin, il me réveille avec un boucan de tous les diables.

Et ça dure depuis 3 jours.

J'ai évidemment pris mes dispositions pour qu'il arrête - et c'est pas une mince affaire - pour autant, j'aime bien immortaliser ce genre d'événements, ne serait-ce que pour y revenir plus tard.

En outre, j'ai sûrement toute votre attention avec cette histoire peu orthodoxe sur un blog de copywriting, donc, autant s'en servir pour aborder un concept connu d'une manière insolite.

Parlons donc d'email.

Imaginez que votre boîte de réception soit comme ma maison, et que chaque email soit un rat.

Bon, je sais, l'image est peu engageante, mais si on y réfléchit bien, la plupart des emails sont silencieux, discrets, et passent inaperçus.

Mais il y a toujours cet email - ou ce rat - qui fait suffisamment de bruit pour capter toute votre attention.

C'est cet email que vous ouvrez en premier, n'est-ce pas ?

Ceux qui maîtrisent le copywriting par email savent que l'objectif est de devenir ce rat bruyant.

Pas nécessairement en étant agaçant, mais en étant différent, mémorable et impossible à ignorer.

Et d'ailleurs, voici une astuce que peu de gens connaissent et dont peu de gens parlent, à ce propos : le "Reverse Psychology Email".

Au lieu de suivre la formule traditionnelle de l'email marketing - où vous présentez un problème et proposez une solution - faites l'inverse.

Commencez par présenter une solution (votre produit ou service) et dites à vos lecteurs qu'ils n'en ont probablement pas besoin.

Puis listez toutes les raisons pour lesquelles ils ne devraient pas acheter votre produit.

Cela peut sembler contre-intuitif, mais cela pique la curiosité.

Vos lecteurs voudront savoir pourquoi vous leur dites de ne pas acheter, et ils seront plus enclins à lire jusqu'à la fin et à cliquer sur le lien vers votre page de vente que vous ne manquerez pas de mettre juste avant votre signature.

Tentez le coup, c'est facile à faire.

Et voilà.

Merci, Ratatouille, pour cette occasion de parler d'email.

Et gare à tes fesses si tu es encore là demain.

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