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Vous avez donc été personnellement sélectionné(e)…
Je viens de recevoir un email dans lequel cette phrase est écrite telle quelle…
Suis-je le seul à comprendre que cette phrase montre que cette lettre a été envoyée à l’intégralité du fichier dudit vendeur ? Et qu’en fait, le mot “personnellement” n’est qu’un artéfact ?
Comment pourrait-il en être autrement ?
En effet, si j’ai été personnellement sélectionné, alors pourquoi mettre un (e) entre parenthèses ? Je ne suis pas UNE. Je suis UN…
Bref, si cette lettre s’adressait vraiment à moi, alors ce (e) ne serait pas là.
Cette envie d’unicité…
Ce qui me permet de revenir sur cette notion tellement importante quand on vend des produits (sur Internet ou ailleurs), je veux parler de la sensation de se sentir vraiment unique.
En effet, tous les manuels de vente vous diront que ce qui intéresse le plus les gens, c’est eux-mêmes.
OK, les autres sont importants, mais pour un client, la personne la PLUS importante, avant toutes les autres, c’est elle-même.
Voilà pourquoi quand on écrit une lettre de vente ou un email, il est essentiel de le faire comme si on s’adressait à une seule personne. Un seul lecteur.
Et quand vous mettez un (e) entre parenthèses ou que vous parlez au pluriel (Vous êtes conscients de l’offre exceptionnelle que je vous fais ?), il est impossible pour celui ou celle qui lit ça de se sentir unique.
Ce genre d’erreur fait hélas drastiquement chuter le taux de réussite d’une lettre de vente. Et il est donc important de bien veiller à ça.
En ce qui vous concerne, éprouvez-vous des difficultés à écrire “personnel” ?
Si c’est le cas, rassurez-vous : Il existe en effet trois astuces de copywriter pour éviter les erreurs de ce type.
3 astuces pour écrire “personnel”
1. Intention directe
La première de ces 3 astuces consiste à choisir UNE personne que vous connaissez qui pourrait être intéressée par ce que vous vendez, et d’écrire comme si vous vous adressiez à ELLE et à ELLE SEULE.
Prenez votre voisin de palier, par exemple. Quand vous lui parlez en face à face, vous viendrait-il à l’idée de lui dire par exemple : Vous êtes vraiment satisfait (ou satisfaite) de votre opérateur téléphonique ?
Vous comprenez le ridicule de la chose.
Donc choisissez une personne en particulier. Visualisez-là. Imaginez-là en face de vous.
Et ensuite, écrivez votre mail ou votre lettre. Ou en tout cas, relisez-le (ou la) avec cette personne en tête.
Vous êtes ainsi persuadé de ne pas faire d’impair.
2. L’art de concerner tout le monde
Ce qui peut trahir le fait que vous vous adressez à plein de monde, ce sont les mots qui ont besoin d’être accordés avec un sujet féminin ou masculin.
Tous les participes passés ou la plupart des adjectifs par exemple. Comme sélectionné(e), choisi(e), satisfait(e), etc…
L’astuce consiste… à changer de formulation, tout simplement pour éliminer cette contrainte.
Le plus souvent, il suffit de changer le temps du verbe, et d’abandonner définitivement le participe passé.
Ainsi, à la place de “Vous avez donc été personnellement sélectionné(e)”, vous pourriez dire à la place : “Nous avons donc décidé de vous sélectionner personnellement”.
A la place de “vous avez été choisi(e)” vous pourriez mettre “Notre choix s’est porté sur vous”, ou “Ce fut un honneur de vous choisir” ou encore “Vous êtes la personne qu’on a choisie !”
Il existe TOUJOURS une formulation qui implique aussi bien les hommes que les femmes.
Et si c’est trop dur pour vous, alors voici une troisième astuce de copywriter qui résout tous les problèmes :
3. L’art de prévoir le coup AVANT
Les auto-répondeurs ont ceci de magique que vous pouvez créer autant de “variables” que vous voulez pour une liste de prospects.
Pour ce qui nous intéresse, il vous suffit donc de rajouter une case à cocher lors de l’inscription à votre liste qui demande simplement :
“Vous êtes : q un homme q une femme”
Et si vous pensez que vos prospects vont se demander pourquoi vous leur demandez ça, vous pouvez rajouter une phrase du genre :
“Afin d’adapter le genre des messages que je vous envoie, j’ai besoin de connaître cette information”
Vous pouvez aussi être plus explicite. C’est à vous de voir.
Ensuite, une fois que cette case a été renseignée, il vous suffira de créer un maximum de variables qui contiendront les fins de mots à accorder.
Pour cela, il faut créer autant de variables dans votre formulaire que dans votre auto-répondeur.
Et rajouter un script sur les deux cases à cocher de votre formulaire qui font changer les valeurs de ces différentes variables.
Voici par exemple 5 variables à créer (il y en a sûrement d’autres que vous pouvez m’indiquer si vous en trouvez – merci) :
- fin-e ("e" ou vide) –> Exemple : sélectionnée ou sélectionné
- fin-eur (“euse" ou “eur”) –> Exemple : fouineuse ou fouineur
- fin-rice ("rice" ou “eur”) –> Exemple : spectateur ou spectatrice
- fin-ere (“ère" ou “er”) –> Exemple : passagère ou passager
- fin-ive ("ive" ou “if”) –> Exemple : fautive ou fautif
Ainsi, quand vous écrirez votre mail, il vous suffira de remplacer la fin des mots à accorder par la variable concernée.
Ainsi, vos lecteurs pourront se sentir vraiment concernés par votre texte. Et plus besoin de parenthèses.
A vous de jouer !
Vous voici armé maintenant pour écrire des lettres ou des mails de vente qui donneront l’impression à vos lecteurs d’être uniques.
C’est une notion qu’il est important de maîtriser au moins autant que celle qui dit qu’il vaut mieux employer plus de “vous” que de “nous”.
Ça vise le même dessein : Faire que votre lecteur se sente VRAIMENT concerné par ce que vous dites.
Le succès dépend beaucoup de tout ça, et ce quels que soient les avantages du produit vendu.
En êtes-vous bien conscient(e) ? :hin:
3 mars 2016
Votre mail est – enfin – ouvert ! Et c’est là que…
Cet article est la suite du thème des emails commencés mardi d’il y a deux semaines.
On a donc vu l’importance de soigner son champ “expéditeur” quand on envoie un mail, dans le but de se faire identifier instantanément, comme je l’expliquais ici et là.
Aujourd’hui, nous allons voir la 3ème chose la plus importante à soigner dans un mail qu’on envoie : Son premier paragraphe.
Votre mail finira-t-il à la poubelle ?
Dis-moi vite de quoi tu parles !
Quand on reçoit un mail, on suit un processus logique immuable :
La première chose qu’on regarde, c’est qui l’envoie (l’expéditeur).
Si on connait la personne, alors on regarde le sujet du mail. Et si celui-ci donne envie d’en savoir plus, alors on ouvre le mail.
On pourrait se dire alors que le plus gros est fait. Et pourtant, c’est loin d’être le cas.
Car une fois que votre destinataire a ouvert votre mail, l’objectif est qu’il le lise, et accessoirement qu’il clique sur un lien que vous aurez disposé là.
Et donc, lorsque le mail est ouvert, ce qui détermine la poursuite de la lecture, c’est le premier paragraphe.
En effet, les 2 ou 3 premières phrases qui composent votre message sont d’une importance capitale, car elles permettent au lecteur de décider en quelques secondes si ce dont vous allez parler dans ce fameux mail est digne d’intérêt pour lui.
En quelque sorte, si le sujet du mail est la personne qui vous donne vos billets d’avion au guichet d’embarquement, le premier paragraphe est le poste de contrôle de vos bagages : Être passé par le guichet ne vous dispense pas de faire attention à ce que vous avez sur vous.
C’est pareil avec l’email : Ce n’est pas parce que votre mail a été ouvert qu’il va forcément être lu et que la personne va cliquer sur votre lien.
On sous-estime vraiment l’importance du premier paragraphe d’un mail et également sa difficulté à le réaliser.
Voici donc quelques astuces de copywriter pour rendre votre premier paragraphe de mail attirant et intéressant.
L’importance du premier paragraphe
Avant toute chose, une précision : Il faut séparer deux types de mails.
Celui qui annonce de manière récurrente un nouvel article de votre blog, et celui que vous envoyez pour faire faire quelque chose à votre prospect ou membre.
Le premier n’a rien à véritablement prouver dans le corps du mail.
Si la personne qui reçoit vos articles de manière récurrente en a marre de vous ou de vos articles, alors elle se désabonne, et ne reçoit donc plus vos mails.
Dans ce style de message, seul le sujet du mail est véritablement important. Si le sujet donne envie, alors la personne ouvrira le mail.
Ce dont je vous parle ici, c’est du mail qui cherche à faire faire quelque chose à votre destinataire. Cliquer sur un lien, la plupart du temps.
Avec ce genre de mail, le premier paragraphe est crucial.
3 manières d’écrire un premier paragraphe efficace
Annonce / Résumé du mail
L’objectif ici est de faire une introduction qui annonce le contenu de ce que vous allez dire. C’est une sorte d’accroche “légère” qui présente votre prose et qui prolonge le sujet du mail.
Quelques exemples de démarrages possibles :
- Dans ce mail, je vais vous expliquer comment / pourquoi / ce que vous devez faire pour…
- Vous allez découvrir…
- Vous allez apprendre comment…
- Lisez ce qui suit avec attention :
- Dans les lignes qui suivent, vous allez voir pourquoi…
En résumé, tout ce qui introduit ce que vous allez dire, mais en plaçant l’action du côté de celui qui lit.
Avec ce style de démarrage, vous DEVEZ impliquer votre lecteur dans votre premier paragraphe en lui disant clairement ce que votre mail va lui apporter.
Table des matières dynamique
Cela veut dire que vous démarrez votre mail en disant un truc du genre : “Dans ce mail, vous allez découvrir :”
Suivra alors plusieurs titres sur lesquels le lecteur pourra cliquer pour arriver directement au paragraphe correspondant dans le mail.
Cette entrée en matière est très puissante car elle permet de cumuler plusieurs bénéfices :
- Le pouvoir des puces
- L’interactivité de votre lecteur (il clique sur la table des matières, il est actif)
- Le pouvoir des titres accrocheurs
Ce n’est bien sûr pas possible à faire avec tous les mails, car cela suppose une hiérarchie de ce que vous y dites.
Idéal, donc, pour ce qu’on appelle des “publi-rédactions” où on informe le destinataire avec quelques bonnes astuces ou infos, avec un lien vers une page en ligne à la fin du paragraphe en question.
Cette manière de procéder ne peut fonctionner qu’avec un email envoyé en html.
Pour que ce soit puissant et efficace, vous devez :
- Ecrire votre email,
- Intercaler des titres de paragraphes qui sont des accroches
- Mettre ce qu’on appelle un “signet” sur chacun de ces titres.
Le code html pour ça est :
<a name=”NomDu1erTitre”>Mon premier titre…</a> - Créer une table des matières en haut du mail qui crée un lien vers chaque titre.
Le code html :1. <a href=”#NomDu1erTitre”>Mon premier titre</a>
2. <a href=”#NomDu2emeTitre”>Mon deuxième titre</a>
3. Etc…
Le plus important : Soignez vos titres !
Raconter une histoire
Une grande majorité de gens aime les histoires. Voilà pourquoi c’est toujours une bonne idée de démarrer un email avec une histoire forte.
Par contre souvenez-vous bien que les histoires les plus courtes sont les meilleures.
Ainsi, votre histoire ne doit-elle pas trainer en longueur, et pour le premier paragraphe (les 2 ou 3 premières lignes), vos phrases doivent être courtes, précises et dynamiques.
Voyez la différence entre :
En fin de journée, Anna s’avançait tranquillement dans la brume d’une rue calme et étroite, quand soudain, un inconnu jaillit devant elle.
et :
20:12. Anna marche dans la rue. Il fait sombre. Une brume épaisse rend l’endroit inquiétant. Soudain, un inconnu jaillit devant elle.
Plus votre histoire sera dynamique, et plus cela donnera envie à vos lecteurs d’aller plus loin.
En outre, rappelez-vous également que chaque histoire racontée doit être un préambule à ce que vous allez dire. Et chaque histoire doit avoir une morale. Ou alors être une métaphore pour présenter les arguments qui suivent.
En résumé, si l’histoire est bien amenée et bien trouvée, elle aide fortement pour l’entrée en matière, mais elle permet également au lecteur de mieux comprendre la suite du texte.
A vous de jouer
Vous le voyez, vous avez à votre disposition 3 manières de débuter le corps de votre email, afin que vos lecteurs ne ferme pas le mail au bout de quelques secondes.
Reprenez donc un à un tous vos mails, et voyez si leur premier paragraphe donne réellement envie de lire la suite.
Ha ! Et notez également ceci : Sur les messageries Gmail, on voit une cinquantaine de caractères du corps du message à l’écran, avant même de l’avoir ouvert.
D’où l’intérêt de soigner également votre toute première phrase !
19 novembre 2013
Les 4 erreurs les plus communes qui font partir vos emails à la poubelle en 1 seconde chrono
Vous avez certainement déjà lu pas mal de fois que lorsque vous écrivez un email, vous deviez soigner en particulier votre sujet.
C’est vrai. Ecrire des sujets attractifs est l’une des choses les plus importantes à faire quand on écrit un mail. Mais c’est loin d’être la seule.
En fait, il y a 2 autres éléments que vous devez absolument soigner quand vous envoyez un mail.
Le tout premier, auquel on ne pense jamais, c’est le nom de l’expéditeur.
Peut-être que vous avez décidé, un jour, de créer votre nom d’expéditeur à la va-vite, pensant que ce n’était pas très important.
C’est une erreur. Cette partie se teste et se peaufine au même titre qu’un sujet de mail. Et même parfois plus.
Passons donc en revue pour commencer, les 4 erreurs les plus communes :
Erreur n°1 : Un prénom unique
A moins que vous vous appeliez Frodon, Roumpestilchen, ou Bernard-Marie-Clarence et que par conséquent vous ayez le seul prénom de ce style de l’Internet francophone qui envoie des mails à une liste, alors mettre votre seul prénom est risqué.
Pour plusieurs raisons :
Vous n’êtes pas seul
Déjà parce qu’il y a de fortes chances pour que plusieurs expéditeurs de plusieurs listes portent le même prénom que vous.
Ne croyez pas que vous êtes tout seul. Les gens reçoivent des dizaines (voire des centaines) de mails par jour, et un prénom unique donne rarement une info claire sur la nature de l’expéditeur.
Pour prendre un exemple, je suis abonné à 5 listes dont l’expéditeur s’appelle “Christian”. Pas facile d’identifier avec certitude qui m’écrit si je ne lis que ce prénom.
Gare aux spammeurs
Les spammeurs connaissent – et utilisent – les prénoms les plus courants.
C’est à dire ceux qui font ouvrir les mails parce qu’on connait tous au moins une personne qui le porte (Marie, Laura, Patricia, Christian, Stéphane, Olivier, Thomas…).
Un prénom connu donne envie d’ouvrir. Les spammeurs le savent. Ce qui fait que vos contacts reçoivent de plus en plus de mails provenant d’expéditeurs qui “semblent” être des amis. Dans le doute, ils ouvrent la première fois. Mais avec le temps, ce genre de mail part directement à la poubelle.
Vous n’êtes pas la priorité n°1 de vos contacts
Pour finir, à moins d’avoir martelé votre prénom partout sur votre site, et d’avoir axé votre communication spécifiquement dessus, dites-vous bien que ce dont les gens se rappellent en premier, c’est surtout le nom de votre site.
Par conséquent, un prénom unique peut très bien ne rien dire du tout à vos prospects, et ce même s’ils se sont inscrits chez vous en toute bonne foi.
Ils ne pensent pas à vous en permanence. Tout comme ils n’ont pas forcément retenu comment vous vous appeliez quand ils se sont inscrits.
Bref, la moindre des choses serait au moins de rajouter le nom de votre site ou de votre blog pour donner un peu plus d’infos à votre contact.
Erreur n°2 : Pas de prénom du tout
Peut-être que vous ne le savez pas encore, depuis le temps, mais tout ce qui éloigne un mail d’un humain est de plus en plus rédhibitoire quand on fait des affaires.
C’est le côté pervers de l’auto-répondeur : A force d’envoyer des mails et encore des mails à ne plus savoir qu’en faire, vos prospects ne sont plus dupes : Ils savent très bien que ce n’est plus un humain qui leur écrit mais un robot.
Ce qui veut dire, pour votre contact, qu’on ne lui écrit pas à LUI en particulier mais à des dizaines de milliers d’autres personnes. Ce qui n’est pas bien rassurant, car les gens n’ont jamais vraiment aimé être considérés comme des numéros.
Par conséquent tout ce qui permettra d’humaniser au maximum un email sera toujours ça de plus qui vous éloignera du robot.
Et ça commence donc par mettre votre prénom. Pas seulement lui (on vient de le voir), mais il faut qu’il y soit.
C’est encore VOUS qui envoyez vos mails. Ce n’est pas votre auto-répondeur. L’auto-répondeur est un outil à VOTRE service, qui fait l’intermédiaire technique entre vos prospects et vos clients et VOUS.
Donc la règle numéro 1 d’envoi de mail, c’est de mettre au minimum son prénom.
Sinon, non seulement votre taux d’ouverture va aller en s’amenuisant au fur et à mesure que vous allez envoyer des mails, mais en plus, les gens vont se désinscrire à vitesse grand V.
Erreur n°3 : Une accroche
C’est encore pire que l’erreur précédente.
Certains marketeurs croient qu’en mettant un truc du genre “Conseils en séduction” (ce qui est une accroche très nulle, en plus), ils vont “casser la baraque” des ouvertures.
C’est bien entendu le truc le plus idiot à faire, car on cumule les effets des deux premières erreurs :
- On ne sait pas qui écrit (pas d’identification de site ou de prénom)
- On prend ça pour du spam car on n’a pas l’impression que c’est une personne qui nous écrit.
Bref, c’est le truc le plus idiot à faire quand on envoie un mail.
Le champ expéditeur d’un mail est l’un des rares endroits sur un mail où vous DEVEZ parler de vous de la manière la plus explicite possible, afin que la personne qui reçoit le mail puisse vous identifier dans la seconde où elle le découvre.
Et une phrase du style ‘”Astuces de marketing”, ou “Trucs pour Aweber” ou “leçons de storytelling", ou quoi que ce soit d’autre du même style n’a absolument rien à faire TOUT SEUL dans un champ “expéditeur”.
Erreur n°4 : Un truc incompréhensible
C’est notamment le cas des acronymes, que la moitié des gens ne comprennent pas.
Ou encore des mots compliqués, que personne ne connait.
Ou pire encore, les initiales de votre site ou même de votre nom-prénom !
Imaginez si j’envoyais un mail avec comme nom d’expéditeur “YC de CP”. Risible, non ?
Parce que croire que mon expéditeur n’a que ça à faire que de passer une ou deux minutes à essayer de déchiffrer l’expéditeur d’un mail, c’est se regarder un peu trop le nombril.
Donc, bannissez une bonne fois pour toutes les acronymes et les initiales de tous vos documents.
Et plus particulièrement quand il s’agit d’un champ “expéditeur”.
Voilà.
A vous de jouer
Aujourd’hui, nous avons vu les erreurs les plus courantes.
Mardi prochain, je vous expliquerai comment vous devriez concevoir votre champ expéditeur à la manière d’un copywriter, afin qu’il booste le taux d’ouverture et le taux de lecture de vos mails.
Je vous donnerai également quelques astuces peu connues pour renforcer son impact auprès de vos destinataires et pour que votre mail sorte du lot.
D’ici là, si vous faites une ou plusieurs des erreurs énumérées dans cet article, vous pouvez corriger votre champ dès maintenant.
5 novembre 2013
Il fut un temps…
Il fut un temps où quand on recevait un email, c’était dans 8 cas sur 10 le mail d’un ami, ou d’un membre de notre famille.
Le titre du mail était bref. On le mettait à la fin. Parce qu’il en fallait un.
Aujourd’hui, les choses ont changé.
Le mail est devenu un vecteur de promotion. Et il faut compter sur les doigts d’une main les mails de ses amis ou de sa famille parmi les centaines de mails journaliers que l’ont reçoit.
Et donc les titres aussi ont changé. Ils se sont rallongés. Ils sont pensés. Mesurés. Testés. On y a rajouté un prénom. Parce que ça fait plus “personnel”.
Mais avant, on ouvrait pratiquement tout ce qu’on recevait. Et les titres ne contenaient pas de “X techniques”, de prénom ou de “comment faire pour…”.
Alors pourquoi ne pas raccourcir nos titres de mails pour les rendre plus “normaux” ?
Et n’y a-t-il que le titre qui est à revoir ? Quid de l’expéditeur ? Et du premier paragraphe du mail ?
Le “succès” d’un mail passe par de nombreux critères à prendre en compte. Les surveillez-vous ?
Et à titre personnel, qu’est-ce qui vous fait ouvrir un mail ?
24 mai 2013
Outil pratique : Formater le texte de vos emails pour qu’ils soient plus lisibles
Alors qu’on est en plein en train de parler de relances par email, il m’a semblé indispensable de mettre ce nouvel outil à votre disposition avant de poursuivre notre passage en revue des différentes relances disponibles pour vos prospects.
Je vous explique :
Plus un texte est large, et plus il est fatigant à lire. La plupart du temps, c’est fatigant parce que votre cou est obligé de bouger pour parcourir toute la ligne.
Sans compter que plus les lignes sont longues, et plus il est facile d’en sauter lorsque l’on revient au début de la ligne suivante.
Alors qu’il est beaucoup plus agréable de lire un texte qui contient des lignes courtes. Il faut donc les couper au bon endroit.
Les ergonomes parlent d’un maximum de 55 caractères par ligne pour qu’un texte soit facile à lire.
Et quand on lit un email, une marge de 3 à 5 caractères à gauche rend le tout bien plus lisible.
L’outil que vous allez trouver sur cette page va donc vous permettre de transformer un texte écrit trop large en un texte compact et plus lisible.
En gros, cet outil va couper vos lignes au bon endroit, et va rajouter une marge là où il faut. Vous n’avez qu’à coller votre texte dans la case ci-dessous, puis [protected]suivre les instructions juste après :
Ecrivez ou collez votre texte dans le cadre ci-dessous :
[jbox color= »blue »]
Largeur de ligne maximale : | caractères >>>> | ||
Marge à rajouter : | caractères >>>> | ||
[/jbox]
Rajoutez cette page dans vos marque-pages ou dans vos favoris pour pouvoir vous en servir à chaque fois que vous écrivez un email pour faire agir.
Tous les tests que j’ai réalisés à ce sujet ont toujours donné le texte formaté gagnant sur le texte en largeur normale.
J’imagine qu’il en sera de même pour vous, mais que cela ne vous empêche pas de le tester avec vos clients.
[/protected]
23 février 2012
Vos emails sont-ils trop longs ? Faites ce test pour voir…
Aujourd’hui, parlons d’email.
Il s’agit en effet du thème abordé par Sébastien Gourrier (de SG-Autorépondeur) dans le calendrier de l’avent du marketing, où il nous parle des 11 critères qu’il faut considérer pour le choix d’un autorépondeur.
Dans cet article, je vous parlerai plus simplement d’email, mais surtout du taux de clic constaté avec vos emails marketing.
Le test
Voici un scoop : vos emails sont trop longs. Beaucoup trop longs.
Vous ne me croyez pas ?
OK. Alors faites ce test tout simple :
La prochaine fois que vous envoyez un mail de promo à votre liste, essayez de ne mettre qu’un seul paragraphe et UN lien juste après.
Mais un paragraphe bien senti. Bien étudié.
Et qui finit si possible par une question.
Un peu comme si vous proposiez LA seule et unique raison qui ferait que la personne qui reçoit votre mail ait envie de cliquer sur le lien qui se trouvera juste dessous ce paragraphe unique.
Lien qui dirigera vers l’endroit où vous voulez que les gens aillent. Une page de vente, un blog, une page de capture…
Pour écrire ce paragraphe, imaginez votre prospect en face de vous, qui vous pose la question suivante :
“Et pourquoi est-ce que je cliquerais sur ton lien ?”
Puis cherchez les mots pour expliquer ça en un seul paragraphe, et mettez juste ça dans votre mail, suivi d’un lien vers votre page.
Vous pourriez être grandement surpris des résultats.
On n’y pense pas, mais…
Parfois, on passe des heures à écrire un mail super long, pour s’apercevoir à la fin que deux ou trois lignes auraient suffit.
J’ai souvent essayé de confronter des textes ultra courts et les textes longs dans un email : Jamais le texte court n’a été derrière.
Et si vous ne pouvez vous résoudre à écrire court, alors mettez votre lien après les 2 ou 3 premières lignes.
Et ensuite, il vous restera à soigner véritablement votre premier paragraphe et votre sujet de mail.
A vous de jouer
Vous devriez tester ça. Vraiment !
Imaginez tous les avantages à écrire court sur un mail :
- On gagne du temps,
- on va à l’essentiel,
- et on voit le lien sans faire défiler quoi que ce soit.
Que du bon !
Et si vous n’y croyez toujours pas, hé bien séparez votre liste en 3 et :
- envoyez le paragraphe court + le lien au tiers n°1,
- le paragraphe court + le lien + la suite du mail au tiers n°2
- Le mail normal au tiers n°3
Et mesurez vos résultats.
Vous ne pouvez pas NE PAS essayer au moins une fois !
22 décembre 2011
Procédure vidéo : Comment créer une squeeze-page aux couleurs de votre blog
Si vous souhaitez inscrire certains de vos membres – ou même certains de vos visiteurs – sur une liste spéciale pour les qualifier en leur donnant la possibilité de télécharger un cadeau, alors vous aurez tout intérêt à utiliser une squeeze page.
En effet, l’expérience montre que c’est le modèle qui transforme le mieux un visiteur en abonné, pour une raison simple et unique :
Il n’y a généralement qu’UNE SEULE action à faire sur ce genre de page : S’inscrire !
Pas de menu ni de lien en tout genre. Il n’y a qu’un texte de présentation et un formulaire à remplir et à valider.
Par conséquent, les gens ne sont pas distraits par quoi que ce soit, et ils s’inscrivent.
Mes meilleurs scores ont avoisiné les 40% d’inscription sur du trafic froid (c’est à dire des gens qui découvrent la page pour la première fois). C’est énorme.
Bref, vous l’aurez compris, la squeeze page est le modèle que vous pouvez utiliser avec succès si vous avez un blog.
Mais voilà… Comment créer une squeeze page qui s’intègre parfaitement à votre blog ?
C’est ce que je vous propose de vous expliquer dans cette vidéo du samedi, où vous pourrez suivre pas à pas l’élaboration de A à Z d’une squeeze page exemple sur Copywriting Pratique. Vous la trouverez ici.
IMPORTANT : C’est une page EXEMPLE. Que je n’ai créée QUE pour la vidéo du jour. Le formulaire ne fonctionne donc pas car c’est une simple image.
Le code à copier-coller dans la barre latérale
Comme vous l’avez vu dans la vidéo ci-dessus, on remplace le texte de la barre latérale par un formulaire d’inscription.
Voici le code à utiliser pour faire ça :
[jbox color= »yellow » width= »350″]
<?php if (is_page(LeNuméroDeLaPage)==false) { ?>
Le code de la barre
<?php } else { ?>
Le code de votre formulaire
<?php }; ?>
[/jbox]
La première ligne se met juste après la ligne “<div id="sidebar">” que vous devriez normalement trouver sur n’importe quel thème.
La dernière ligne se met juste avant le dernier “</div>” de la barre latérale.
Important : Faites très attention quand vous manipulez du code de la sorte. Sauvegardez impérativement votre fichier sidebar.php sur votre PC pour pouvoir le remettre en ligne en cas de souci.
A l’issue de cette vidéo, vous devriez pouvoir installer une squeeze page sur votre blog WordPress.
Si vous avez des questions, n’hésitez pas.
[jbox color= »blue » width= »500″]
Cet article fait partie de mon défi du mois de décembre, et il constitue la version “pratique” de l’article que David Hamon et Christine Demulier du Club Editeur-Web, ont écrit sur le blog du Calendrier de Noël Marketing, et qui s’intitule :
“Principes essentiels à suivre lorsqu’on crée une squeeze page”
Ils vous donnent tous les avantages à utiliser ce mode de capture, mais ils vous expliquent également ce qu’il faudrait y mettre dessus, ainsi que quelques astuces pour améliorer son contenu pour la rendre plus performante.
Bref allez lire cet article, il en vaut la peine !
[/jbox]
3 décembre 2011
3 techniques pour éviter que votre email ne finisse à la poubelle juste après son ouverture
Cet article est la suite du thème des emails commencés lundi.
On a donc vu l’importance de soigner son champ “expéditeur” quand on envoie un mail, dans le but de se faire identifier instantanément, comme je l’expliquais ici et là.
Aujourd’hui, nous allons voir la 3ème chose la plus importante à soigner dans un mail qu’on envoie : Son premier paragraphe.
Votre mail finira-t-il à la poubelle ?
Dis-moi vite de quoi tu parles !
Quand on reçoit un mail, on suit un processus logique immuable :
Cet article a été remasterisé. Vous pouvez consulter sa nouvelle version ici…
23 novembre 2011
Laquelle de ces 4 erreurs fait chuter le taux d’ouverture de vos mails de 50% ?
Vous avez certainement déjà lu pas mal de fois que lorsque vous écrivez un email, vous deviez soigner en particulier votre sujet.
C’est vrai. Ecrire des sujets attractifs est l’une des choses les plus importantes à faire quand on écrit un mail. Mais c’est loin d’être la seule.
En fait, il y a 2 autres éléments que vous devez absolument soigner quand vous envoyez un mail.
Le tout premier, auquel on ne pense jamais, c’est le nom de l’expéditeur.
Cet article a été remasterisé… Vous pouvez consulter sa nouvelle version ici…
21 novembre 2011
3 règles + 4 astuces de copywriting pour que le champ expéditeur de vos emails donne envie de vous lire
Je vous en parlais hier, l’objet d’un mail n’est pas le seul élément important en terme de taux d’ouverture.
Le nom de l’expéditeur est également un facteur déterminant dans la réussite de votre campagne d’emailing.
Nous allons voir aujourd’hui les différents éléments qui font de celui-ci un atout plutôt qu’un élément qui fait zapper le mail en question.
Le minimum requis
Cet article a été remasterisé. Vous pouvez consulter sa nouvelle version ici…
7 septembre 2011