Étiquette : copywriting Page 1 of 30
Comment utiliser le copywriting pour convaincre n’importe qui et améliorer vos relations avec les autres
Le copywriting est l’art d’écrire des textes qui font agir.
Si vous suivez ce blog depuis un moment, alors vous avez compris qu’on peut utiliser cette discipline dans beaucoup de domaines. Et pas seulement dans la vente.
Cet article est là pour vous expliquer comment le faire pour améliorer les rapports que vous pouvez entretenir avec toutes les personnes que vous côtoyez en apprenant à les convaincre efficacement avec un courrier.
Mais peut-être que vous vous demandez comment il peut être possible d’améliorer quoi que ce soit dans vos relations en essayant de convaincre quelqu’un ?
Si c’est votre cas, alors voici la réponse :
Convaincre pour harmoniser
Si VOUS décidez de convaincre quelqu’un de faire quelque chose avec un courrier, c’est que vous en éprouvez le besoin.
C’est parce que la situation actuelle ne vous convient pas, et vous cause souci.
Par conséquent, un courrier pourra être écrit dans le but d’améliorer votre quotidien, ou encore d’obtenir quelque chose qui vous rendra heureux – ou moins malheureux.
Mais dans la majeure partie du temps, ce courrier pourra être écrit dans le seul et unique but “global” de rendre vos rapports avec les autres plus harmonieux.
Les autres c’est qui ?
- vos enfants,
- votre conjoint,
- vos amis
- vos voisins,
- vos parents,
- la maitresse d’école de vos enfants,
- les parents d’élèves que vous rencontrez à l’école
- vos collègues de bureau
- votre supérieur
- vos clients
en gros, c’est tout le monde…
Vous voulez quelques exemples ? En voici 3 :
Le cas du voisin bruyant
Quand un voisin vous cause du souci parce qu’il marche trop lourdement au-dessus de votre tête, vous avez tout sauf une relation harmonieuse avec lui. Et le pire, c’est que cela joue également sur l’harmonie que vous pouvez avoir avec les autres personnes.
Car vous dormez mal, vous ressassez, vous élaborez des scénarios, et vous vous énervez tout seul. Et quand les autres (votre famille, vos amis, vos collègues) entrent en rapport avec vous, forcément, votre état va fortement jouer sur la nature de vos relations.
Dans ce cas précis, convaincre votre voisin de faire moins de bruit sera alors salutaire pour vous et pour beaucoup de monde autour de vous.
Le cas du supérieur hiérarchique
Idem lorsque vous avez l’impression que vous n’êtes pas assez payé dans votre travail. Si c’est la rancœur qui vous anime quand vous parlez à votre supérieur, point d’harmonie possible entre vous, mais plutôt des tensions et des heurts en tous genres.
Sans parler du fait que vous serez 100 fois moins efficace dans votre travail.
Obtenir ce que vous voulez (une augmentation, un aménagement d’horaires, une réduction de vos objectifs, moins de stress, etc.) fera de vous une personne bien plus heureuse, et par extension bien plus efficace. En gros tout le monde sera content.
Les cas de la famille et des amis
Et pour finir avec les exemples, si vous avez tendance à vous prendre la tête avec certains de vos amis, ou vos parents, alors un bon courrier pour exprimer ce que vous ressentez et ce que vous souhaitez peut largement contribuer à faire renaître l’harmonie entre vous.
Essayez de vous remémorer la dernière réunion de famille ou la dernière soirée entre amis qui s’est mal passée, et vous comprendrez certainement de quoi je parle quand je vous parle d’harmonie.
Ainsi, apprendre à convaincre efficacement vos interlocuteurs peut grandement améliorer les relations générales que vous entretenez avec les autres.
Le but de cet article est de vous montrer comment vous pouvez influencer les gens qui vous entourent POSITIVEMENT, en leur envoyant un courrier qui va les faire agir comme VOUS le souhaitez.
Les avantages d’un courrier par rapport à une communication orale
Certains préfèrent parler en tête à tête plutôt qu’écrire un courrier.
Dans certains cas, c’est en effet mieux, mais dans d’autres, ce n’est pas le cas du tout.
Déjà, ça va dépendre de la confiance que vous avez en vous. Et aussi de la manière que vous avez de vous exprimer.
Certaines personnes éprouvent de sérieuses facilités à s’exprimer par écrit, mais elles commencent à bafouiller sévère lorsqu’est venu le temps de s’exprimer oralement.
Pour ce genre de personnes, leurs chances de convaincre par écrit sont bien plus importantes. En tout cas pour démarrer.
De plus, par rapport à une intervention orale (en tête à tête ou au téléphone), la communication écrite est un moyen de communiquer qui permet de bien mieux réfléchir à la portée de ce que vous dites.
Surtout parce que cela vous permet de vous relire et d’adapter votre message en fonction de ce que vous voulez vraiment obtenir.
En quelque sorte, un courrier écrit est une sorte d’étape préparatoire à toute forme de communication verbale, car elle permet de “dégrossir” pas mal de choses.
Cela peut également vous donner une sorte de plan à suivre si vous devez parler.
Ensuite, dans la mesure où les mots que vous écrivez et que vous envoyez peuvent être relus autant de fois que le voudra le destinataire, alors vous avez une quasi assurance que votre message sera bien compris.
Pour autant qu’il ait été rédigé de la bonne manière et que vous ayez réussi à formuler votre demande clairement.
Je vous propose donc pour cela de suivre un plan d’action universel bien défini qui peut s’adapter à chaque situation et à chaque type de personnes que vous pourriez rencontrer.
Et cela fonctionnera avec n’importe qui, que vous vous adressiez par exemple :
- à un éditeur pour publier une de vos œuvres,
- à un voisin pour qu’il arrête de faire du bruit ou de faire uriner son chien contre votre mur,
- à un organisme quelconque pour obtenir une réduction ou une prime spéciale,
- à une femme qui vous fascine et que vous aimeriez inviter à diner aux chandelles – ça fonctionne aussi avec un homme qui vous fascine si vous êtes une femme.
- à votre supérieur hiérarchique pour lui demander une augmentation ou une modification quelconque de vos conditions de travail
- à certains de vos amis pour les inviter à une soirée chez vous ou pour régler n’importe quel conflit
- et par extension à toute personne à qui vous souhaitez demander quelque chose…
Le plan dont je vais vous parler ici est absolument universel et vous permettra de créer un courrier qui vous rapprochera le plus possible du succès pour votre opération.
L’importance de suivre une méthodologie
Le copywriting est exactement la discipline qu’il vous faut pour mener à bien ce genre de projet.
Et à partir du moment où vous décidez d’utiliser les mots pour convaincre une personne, alors il est mieux pour vous de suivre un plan d’action bien défini afin d’être plus efficace.
A dire vrai, “plus efficace” n’est pas la bonne formule.
Ce que vous recherchez ici, c’est le 100% de réussite.
Notez la grande différence avec une lettre de vente (ou le 100% de réussite n’est pas le but visé).
En effet dans ce type de courrier – la lettre de vente – vous allez taper “large”, et essayer de rassembler un maximum d’interlocuteurs à votre cause.
Dans le courrier personnalisé, il n’y a qu’un seul lecteur. Par conséquent, vous visez du 100% de réussite. C’est 100% ou c’est zéro.
Vous comprenez ainsi l’enjeu d’un tel courrier.
Voilà pourquoi suivre un plan d’action bien détaillé est primordial.
Celui que je vous propose ici s’articule en 3 parties :
- Le fond (ce que vous avez à dire et pourquoi)
- La forme (comment vous exprimer)
- L’action (ce que vous faites concrètement)
Chaque partie se décompose ensuite en 3 sous-parties.
Dans cet article, nous verrons les deux premières étapes de la première partie en détail :
Partie 1 : Le fond
1. Bien définir son objectif (un seul)
Dans beaucoup de disciplines, ce conseil est généralement celui qui vient en tout premier.
Que l’on parle de développement personnel, de choix de vie, d’orientation professionnelle, ou même de sport, on le retrouve partout.
On pourrait même dire qu’il est un peu cliché.
Pour autant, en matière de communication d’influence, il n’existe pas de discipline plus concernée par ce conseil, parce que dans la majeure partie des cas, quand on écrit un courrier, ou même lorsque l’on communique oralement, alors soit on n’a pas vraiment défini d’objectif (on s’adapte en cours de conversation) soit on en poursuit plusieurs.
Alors que la réussite de ce genre d’opération passe impérativement par une définition claire de ce que vous souhaitez VRAIMENT obtenir.
Parce qu’il est très tentant, quand on écrit un courrier visant à faire faire quelque chose à son interlocuteur, d’en profiter pour aborder d’autres “dossiers”.
Dans le cas d’un courrier (ou d’un entretien) destiné à son supérieur hiérarchique, visant par exemple à demander une augmentation, il est fréquent de voir d’autres demandes moins importantes apparaître, comme de nouvelles attributions, une baisse des objectifs, une modification des horaires, etc.
C’est une grosse erreur de procéder de la sorte, car pour réussir à influencer votre interlocuteur, celui-ci ne doit avoir qu’UNE SEULE chose à faire. Et vous devez focaliser votre énergie – et la sienne – sur cette seule chose.
Il sera bien temps par la suite de faire un autre courrier ou de demander un autre entretien pour traiter une autre chose.
En résumé, quand vous avez plusieurs choses à demander à une personne, qu’il s’agisse de vos enfants, de vos parents, de vos amis, collègues, voisins, ou autres, alors faites une liste exhaustive de tous ces sujets, et classez-les ensuite par ordre d’urgence.
C’est à dire, en mettant en premier votre souhait le plus ardent, et en enfilant derrières les autres désirs plus secondaires.
Choisissez alors le premier souhait de votre liste, et n’en dérogez pas.
Une fois que votre objectif sera choisi de la sorte, alors rendez-le le plus précis et le plus concret possible, et ce afin que votre interlocuteur ait le moins de contraintes possibles pour accepter.
A commencer par le choix, ou le calcul.
Par exemple, au lieu de demander “une augmentation” à votre supérieur, demandez 50 € de plus chaque mois, ou 600 euros de plus par an.
Au lieu de demander à votre voisin du dessus de faire moins de bruit, demandez-lui de faire attention à sa manière de marcher à partir de 22:00, de baisser sa télé de quelques décibels quand il regarde un match de foot, ou tout autre action concrète bien plus précise que “faites moins de bruit”.
En résumé, votre objectif
doit être le plus concret possible.
Et une fois que vous l’aurez choisi, alors il vous faudra le matérialiser par une phrase qui commence par “je veux…”.
Un truc du genre :
“Je veux obtenir 50 € de plus chaque mois”
ou
“Je veux que mon voisin arrête de marcher comme un éléphant au-dessus de ma tête après 22:00”
Cette formulation est très importante, et vous verrez pourquoi dans l’étape 6 de ce plan d’action.
Une fois que ceci est fait, attaquons ensuite la deuxième étape dans la préparation de votre courrier :
2. Connaître son interlocuteur sur le bout des doigts
Cette phase, la plus souvent bâclée, voire carrément ignorée est pourtant primordiale.
Et salutaire dans près de 9 cas sur 10 !
En effet, si elle est bien faite, alors vous avez la possibilité de savoir avec précision tout ce qu’attend votre interlocuteur.
Mais également, vous vous assurez de bien réaliser toutes les actions qui suivent en fonction de votre interlocuteur. Dans le but de vous adresser à sa corde sensible.
Le gros avantage, c’est qu’Internet, de nos jours, regorge littéralement d’informations qui vont vous permettre d’en savoir un maximum sur la personne que vous souhaitez convaincre.
Bon, bien évidemment, s’il s’agit de quelqu’un de votre famille, pas question de chercher quoi que ce soit sur Google. A moins qu’il ne s’agisse d’un cousin éloigné que vous ne voyez que quelques fois par an…
Voici quelques unes des informations que vous pouvez chercher à apprendre sur lui :
- Qui il fréquente
- sa situation familiale
- où il vit
- ce qu’il a fait avant (ses études, ses emplois)
- quel est son métier
- quelle entreprise l’emploie aujourd’hui
- ce qu’il aime et ce qu’il déteste
- qui il connait
- qui l’inspire
- ce qu’il cherche
- ce qu’il a trouvé
- sa situation émotionnelle
Cette liste n’est pas exhaustive. Et il est évident que vous ne trouverez pas TOUS les éléments énumérés ici pour votre interlocuteur.
Pour autant, le but est de vous créer un bon nombre de “points d’accroche” qui vont vous permettre soit de nouer le contact, soit d’avoir assez d’informations pour orienter votre discours en rapport avec ce que vous avez appris.
A titre d’exemple, un jour, j’ai eu à demander à la responsable des achats d’une grosse entreprise touristique d’accepter de prendre l’ouvrage d’un de mes auteurs en référencement dans son catalogue “librairie”.
En scrutant un peu le web avec le nom et le prénom de cette personne, j’ai pu apprendre qu’elle avait deux enfants de 4 et 5 ans, qu’elle avait fait une partie de ses études au Maroc, qu’elle était passionnée par la randonnée, et membre de plusieurs associations touristiques précises.
J’en ai profité pour rechercher sur son profil Facebook si elle n’avait pas d’ami en commun avec l’auteur de l’ouvrage en question.
Cela peut vous sembler rare, mais dites-vous bien que ce n’est pas le cas, surtout si vous souhaitez contacter une personne qui habite dans le même coin que vous.
Pour l’exemple ci-dessus, figurez-vous que nous n’avons pas trouvé directement d’amis communs avec la dame en question, mais par contre, dans le profil de son assistante, ça a été bien plus bénéfique avec pas moins de 4 amis communs.
Bon…
Vous vous demandez peut-être à quoi tout ceci a bien pu bien me servir, et en quoi cette étape est très importante ?
Commençons par mon exemple :
Déjà, le fait de savoir que la personne que je cherche à convaincre a deux enfants en bas âge, m’a permis d’adapter mon argumentaire en axant celui-ci sur des sujets qui peuvent concerner une mère de deux enfants en bas âge (contrainte horaire, donc recherche de gain de temps, aspect ludique et pédagogique de l’ouvrage, etc.).
Et si j’ai un exemple à employer dans mon courrier, alors pourquoi ne pas parler de Maroc ou de randonnée, pour que cet exemple précis résonne en elle comme quelque chose de familier ?
Ensuite, et cela est réellement le plus important, faire cette petite investigation peut parfois vous permettre d’obtenir ce que vous voulez sans courrier.
Ou alors de nouer une relation plus personnelle avec la personne que vous souhaitez contacter.
Ainsi, si vous découvrez que votre voisin du dessus, qui a tendance à se comporter comme un éléphant lors de ses déplacements, pratique du cheval, par exemple, ou qu’il est passionné par la guitare ou par U2, ou par les hamsters, alors pourquoi ne pas chercher à rentrer en contact avec lui à la faveur de l’une de ces activités ?
Vous pourriez ainsi nouer le contact de manière bien moins formelle, et ainsi avoir bien plus d’attention de sa part lorsque vous lui écrirez.
Par conséquent, il est absolument IMPERATIF de vous renseigner un maximum sur votre interlocuteur, et ce afin d’être le plus efficace possible lorsque vous lui écrirez.
Vous n’imaginez pas le temps que vous allez gagner si vous le faites correctement.
12 février 2022
Le copywriting peut-il vous aider à vendre 3 fois plus de produits en affiliation ?
Dans les années 80, une profession en vogue à l’époque permettait à des milliers de personnes de gagner leur vie chaque mois sans avoir à faire le moindre investissement financier, et sans travailler pour un patron.
Cette profession s’appelait « mandataire commercial« .
Comment ça fonctionnait ? Très simplement :
Quand une société avait des produits à vendre, elle cherchait des gens pour promouvoir ses produits. Et plutôt que de former des commerciaux à payer chaque mois, la société en question préférait s’adresser à des gens « indépendants » qui avaient déjà des clients dans cette niche.
Elle passait donc un contrat de « mandat commercial » avec la personne choisie, et après lui avoir donné un catalogue, le mandataire allait visiter ses clients, et leur faisait un speech pour leur vendre les produits de ladite société.
Ils touchaient alors une commission de 24%. Quelque soit le produit.
J’ai fait ça pendant 4 ans. Je vendais des logiciels médicaux, des formations, des ordinateurs, et des animations commerciales.
Un vrai paradis pour moi.
Vous aurez peut-être reconnu l’ancêtre de l’affiliation.
Car c’est précisément ce que c’est. Le mandataire d’il y a 30 ans est devenu « l’affilié » d’aujourd’hui.
Pour autant, 30 ans plus tard, ce système a évolué. Et pas qu’en bien…
Le mandataire moderne…
A l’époque, les critères de choix d’un « mandataire » étaient drastiques. Il fallait avoir un fichier important de clients ou tout du moins, justifier d’une solide expérience ou d’une formation sérieuse dans le produit vendu.
Car la société qui confiait la promotion de ses produits à un ou plusieurs mandataires commerciaux prenait un risque. Le choix de ses ambassadeurs était donc très réfléchi.
De nos jours, la manière de sélectionner les « affiliés » a bien changé.
Aujourd’hui, la première personne venue peut vendre n’importe quoi. On ne demande plus de liste de clients, on ne demande plus de formation en quoi que ce soit, et on ne demande même plus de site Internet.
On demande juste un peu d’éthique. Et encore…
Et du courage, aussi… Parce qu’à l’époque, un mandataire était généralement unique dans son département. Aucun risque donc de voir un de ses clients démarché juste avant qu’il ne passe par un autre mandataire lui proposant les mêmes produits.
Avec l’affiliation d’aujourd’hui, vos prospects sont démarchés 12 fois pour le produit que vous comptez leur proposer, et ce avant même que vous n’ayez connaissance du prospect en question.
C’est donc méchamment difficile de faire des affaires avec une personne qui a déjà eu 12 fois la même proposition que celle que vous vous apprêtez à lui faire.
Et pourtant, quand on regarde un peu autour de nous ce qui se fait en affiliation, la méthode de vente n’a pas changé par rapport à il y a 30 ans.
La majorité des affiliés (pour ne pas dire tous) envoient le même mail qui dirige sur la même page de vente du produit en question.
Ce qui fait que le seul critère de réussite de ce genre d’opération reste la rapidité de l’information. Si vous êtes le premier à proposer le produit à un prospect, alors vos chances de vendre sera bien plus grande que si vous êtes le deuxième… Et que dire du troisième… Et des suivants…
Voilà pourquoi quand on veut vendre un produit en affiliation, le copywriting est une technique qui vous assure d’être à 100% toujours le premier.
Le copywriting au secours de l’affiliation
Oui ! Aujourd’hui, vous pouvez arriver à sortir du lot grâce au copywriting.
Car, le saviez-vous ? La vente d’un produit en affiliation, ça s’apprend. Comme lorsqu’on vous apprend à écrire une lettre de vente pour un produit à vous, la manière de proposer un produit en affiliation se construit également.
Je vous propose donc de vous expliquer maintenant, et dans les 3 articles suivants, comment faire pour augmenter vos chances de vendre plus et mieux en affiliation grâce au copywriting.
Les conditions indispensables et idéales d’une bonne affiliation réussie, « façon copywriter », tient pour moi en 5 points.
Aujourd’hui, je vous parle du premier point.
Voici donc la toute première condition pour vendre correctement un produit en affiliation, quel qu’il soit :
1. Choisissez un produit de qualité que vous avez acheté, testé et évalué personnellement.
C’est bien entendu un minimum.
Je ne pense pas qu’il puisse être possible de proposer sérieusement à la vente un produit qu’on n’aurait pas testé au préalable.
Ne serait-ce que pour savoir si le produit en question en vaut la chandelle.
Mais aussi pour pouvoir répondre aux questions que vos futurs clients pourront se poser sur le produit en question.
Je reprends souvent cet exemple, mais est-ce que vous recommanderiez sérieusement un film que vous ne seriez pas allé voir avant ?
Ce serait ridicule, vous en conviendrez.
Je vous engage donc en tout premier à vous procurer, par tous les moyens possibles, le produit que vous vous apprêtez à vendre.
Cela correspond, en copywriting, à la phase de recherche.
Cette phase indispensable dont je vous parle ici.
Il faut ensuite le découvrir et vous l’approprier. Prendre des notes. L’utiliser en temps réel. Vous faire votre propre expérience du produit. Trouver ses failles. Chercher des solutions. Trouver ce qui manque.
Et le combler avec la technique n°3 dont je vous parle demain.
Cette étape est importante. C’est ce qui fera la différence entre vous et les autres. Vous aurez utilisé et approfondi le produit en question.
Si vous pouvez vous filmer en train de l’utiliser, ça apporte une dimension supplémentaire à ce que vous vendrez ensuite.
Imaginez deux vendeurs.
Un qui vous dit :
« Voyez ce beau téléphone portable. Il dispose de la 3G et de toutes les dernières technologies à la mode. Il pèse moins de 87 grammes et il tient dans la poche. C’est le plus léger et le plus performant de tous les portables. Cliquez là pour l’acheter avec une réduction. »
Et un autre :
« J’utilise ce téléphone près de 4 heures par jour depuis maintenant 6 mois. Et je ne fais pas que téléphoner. En fait je peux dire que tout mon business tourne grâce à cet outil. Par exemple, j’ai tout mon répertoire dessus. Je peux écrire à mes clients en temps réel, et je peux même faire des conférences à 3. Ou 4. J’ai réussi à trouver une bonne dizaines de fonctions – un peu par hasard – qui ne sont pas répertoriée dans le manuel, dont une – fantastique – qui me permet d’envoyer un mailing (!) à tous mes clients, via leur portable. Même si je suis dans le train. Et même s’il n’y a pas de réseau ! Je vous expliquerai comment faire… Cliquez ici, procurez-vous le, et recontactez-moi. Je vous donnerai alors un petit fascicule personnel pour vous aider à le prendre en main en moins de deux… »
Lequel des deux choisissez-vous ? Celui qui vous raconte des trucs impersonnels, techniques et bateau, ou celui qui vous raconte comment cet objet lui change la vie chaque jour, et qui se propose de vous expliquer en personne comment il fait ?
En ce qui me concerne, le choix est vite fait…
Voici un résumé de cette première technique :
Le produit que vous vendrez le mieux est le produit dont vous vous serez servi avec succès. Donc, un minimum, procurez-vous le, et apprenez à vous en servir.
Puis notez vos difficultés, ainsi que les moyens que vous avez trouvés pour vous en sortir.
Et constituez-vous une base de connaissances sur le thème et le produit concerné. Déjà afin de pouvoir répondre aux questions des gens.
Ce sera tout pour aujourd’hui.
Demain, nous verrons la deuxième et la troisième partie de cette technique de copywriter pour mieux vendre en affiliation.
Pour aller 1000 fois plus vite…
Si j’ai choisi de vous présenter une petite série d’articles sur l’affiliation, c’est pour une bonne raison :
En ce moment, mes amis Cédric et Ludovic rouvrent les portes de leur Club Affiliation Pro.
Si vous ne savez pas ce que c’est, alors je vous le présente vite fait :
Il s’agit d’un Club qui propose de la “valeur ajoutée” à un produit qui est déjà en vente en affiliation.
En gros, ils choisissent un produit de bonne qualité qui se vend en affiliation, avec une commission généreuse pour les affiliés.
Et ils proposent également tout un tas de contenus (articles, vidéos, infos) en rapport avec le produit vendu, que leurs membres (vous dans quelques minutes) peuvent utiliser :
- pour créer un blog (si vous n’en avez pas déjà un) et pour écrire des articles ou publier des vidéos dessus (pour créer une communauté autour du thème du produit),
- pour créer un ou plusieurs documents supplémentaires (ebook par exemple, ou mini cours audio ou vidéo) à donner en plus à ceux qui achèteront en passant par vous,
- pour créer un livre ou un dossier visant à “recruter” des prospects intéressés par le thème du produit vendu.
Ils font donc une très grosse part du travail de recherche, et vous, il ne vous reste plus qu’à vendre.
Et surtout, ils proposent toujours POUR CHAQUE PRODUIT, une série de vidéos en rapport avec le thème du produit en question. Ce qui permet d’attirer des gens intéressés avec des éléments d’excellente qualité et avec une valeur perçue très haute.
Et vous avez ainsi un énorme avantage sur ceux qui font de l’affiliation “normalement”, puisque vous avez vous plus de valeur ajoutée.
Voilà.
Actuellement, dans le cadre de la réouverture des portes de leur Club, Ludovic présente une série de vidéos qui vous expliquent comment faire pour créer un blog et tout ce qui va autour et pour le monétiser grâce à l’affiliation.
Vous pouvez accéder à ces vidéos en cliquant ici.
Vous l’aurez compris, si vous passez par le lien ci-dessus, alors je toucherai une commission (35 €) si vous devenez membre du Club Affiliation PRO.
Si cette idée vous est absolument insupportable, alors vous pouvez cliquer directement sur ce lien. Vous accèderez alors aux vidéos sans que je touche quoi que ce soit. Non mais !
Et quoi qu’il en soit, rendez-vous demain pour la suite de mes astuces de copywriter pour améliorer vos scores en affiliation (ce qui vous donnera un avantage supplémentaires sur ceux qui ne les utiliseront pas !)
17 janvier 2022
Pouvez-vous faire rentrer plus de clients dans votre boutique grâce au copywriting ?
Oui ! Quand on parle de copywriting, on pense lettre de vente, ou même vente par correspondance.
Et pourtant, il y a plein de domaines dans lesquels on peut utiliser cet art.
Aujourd’hui, on va parler de copywriting "de rue" pour inciter des personnes qui passent à rentrer dans sa boutique.
Il y a quelques temps, un de mes amis me dit : "Yvon, est-ce que tu peux faire quelque chose pour ma femme ? Elle a une boutique sur une rue passante, mais son chiffre d’affaires est en chute libre !"
Boutique & Copywriting font bon ménage
Je lui réponds qu’il y a toujours quelque chose à faire, et nous voilà partis direction la boutique de sa femme (à 100 mètres de l’endroit où nous étions).
La boutique en question, en bordure d’un des plus gros boulevards de Grenoble, est une boutique de déco.
La devanture est "normale", pas vraiment attirante, mais l’objectif est de faire rentrer les gens DANS le magasin, afin que la vendeuse (très bonne vendeuse) puisse faire son travail de vendeuse.
Je me renseigne sur quelques chiffres : Environ 1200 personnes passent chaque jour dans les deux sens devant ce magasin. BINGO !
Alors… Comment est-ce que le copywriting peut venir en aide à cette commerçante ?
Et comment CHAQUE commerçant d’une ville ou d’un village peut passer loin devant la concurrence en s’aidant du copywriting ?
Très simplement en fait…
Voici le plan que j’ai proposé à la femme de mon ami :
1) Analyser le trafic
Dans un premier temps, je lui suggère de comptabiliser pendant une semaine le nombre exact de personnes qui passent dans un sens ou dans l’autre devant sa boutique.
"Une semaine complète", c’est important car le public du lundi est différent de celui du mercredi, qui est lui-même différent du trafic du vendredi.
Le travail est simple : On s’installe, et à chaque fois qu’une personne passe de gauche à droite on inscrit une barre dans la colonne gauche vers droite, et vice versa.
Et à la fin de chaque heure passée, on tire un trait horizontal.
Cela permettra de définir précisément quel créneau horaire apporte le plus de personnes, afin d’adapter sa visibilité en conséquence, quitte à être présente à ces moments précis.
2) Sélectionner et préparer des appâts
Je suggère ensuite de préparer des packages, ou des promos, ou de sélectionner des produits d’appel ou des produits "phare" qui vont servir à attirer l’attention du passant.
On peut créer une animation, une vente flash (réduction de –20% pendant une heure au moment de l’affluence), une démonstration, une dégustation, bref, tout ce qui peut sembler assez intéressant pour arrêter le flux des passants.
L’objectif de cette étape est de préparer une "carotte" pour faire rentrer les gens dans la boutique.
Pour la femme de mon ami, qui vend des articles déco et du thé, j’ai proposé entre autres choses, de renommer un thé de manière un peu plus insolite. Un thé vert au gingembre est donc devenu "Le thé des amants fougueux" ou le "thé du premier rendez-vous" (deux appellations à tester pour voir celle qui faisait plus rentrer les gens).
Si vous vendez des articles de pêche, parlez de conseils, de nouveautés, de trucs insolites à propos d’une grosse prise. Construisez un package insolite, genre "une canne à pêche + un tabouret + un paquet de chips + un saucisson + une bière + une boîte d’appâts" et intitulez ça : Le pack "Dimanche loin de sa femme".
Si vous vendez des livres dans une librairie, choisissez un livre d’enfer, un passage désopilant, et parlez-en. Enregistrez les rires des gens, demandez leur avis, organisez un concours de grimaces, ou de quoi que ce soit en rapport avec le livre que vous voulez vendre et faites en gagner un exemplaire. Faites 20% pendant 30 minutes, ou offrez un deuxième livre en cadeau…
Si vous vendez des vêtements, organisez une demie-heure "tout à 50%". Ou offrez un CD aux 10 prochaines acheteuses, un bon de réduction pour le prochain achat, ou proposez de rembourser le ticket de parking…
En résumé il faut vous creuser la tête pour trouver quelque chose d’inhabituel avec vos produits. Créer des packages, organiser des promos ou des démos, faire des concours, offrir des cadeaux, tout est bon.
3) Préparer des pancartes
Une fois que vous avez vos appâts, c’est là que le vrai copywriting entre en jeu : Il va falloir préparer des pancartes avec des accroches.
Pancartes que l’on va mettre DEVANT l’entrée de sa boutique soit à droite, soit à gauche de sa porte, en fonction du sens le plus fourni en trafic.
Bien évidemment, les accroches sont à réaliser en fonction de l’appât que vous avez préparé.
Pour autant, tout ce qui fonctionne avec les accroches d’une page de vente fonctionne aussi ici.
Pour reprendre les quelques exemples ci-dessus, j’ai proposé à la femme de mon ami de marquer :
"Voyons si votre conjoint résistera à l’appel du Thé des amants fougueux. Entrez, goutez, testez…".
Ce à quoi j’ai opposé l’accroche suivante :
"Déjà 27 femmes comblées grâce au Thé des amants fougueux. Serez vous la suivante ? Entrez et testez…"
L’objectif, vous l’aurez compris, sera de "choquer" gentiment les passants, histoire de les arrêter net dans leur marche sur le trottoir.
Dans le cas de ces deux pancartes, la deuxième a mieux marché que la 1ère, et a encore renforcé ses résultats quand on a barré le 27 en mettant "28" à la place :
Déjà 27 28 femmes comblées grâce au "Thé des amants fougueux". Serez-vous la suivante ? Entrez et testez…
Pour chaque exemple ci-dessus (pêche, livre, vêtement), on peut s’inspirer des 27 structures d’accroches les plus efficaces qui existent et qui se trouveront bientôt quelque part sur ce blog.
Il est bien évident que vous DEVEZ adapter vos pancartes à votre clientèle.
Si vous vendez des bijoux de luxe, je vois mal une pancarte dans le style évoqué ci-dessus apporter quoi que ce soit de positif à votre boutique.
Par contre, une pancarte qui dirait "Portez ce collier or et diamants pendant 24 heures, et soyez la reine d’un jour…" aurait bien plus d’impact.
Une fois que vous aurez réalisé toutes ces pancartes, il reste la 4ème étape :
4) Tester et optimiser son opération
C’est bien ça le plus important au final.
Si vous avez fait les bonnes opérations d’enregistrement du trafic à l’étape 1, alors vous savez :
- dans quel sens les gens passent le plus,
- à quelle heure ils passent le plus,
- et combien ils sont.
Vous pouvez ainsi concentrer toute votre attention sur les créneaux les plus remplis – en prenant en compte bien sûr la taille de votre boutique – et "mettre le paquet" à ce moment-là.
Il faut prévoir au moins 2 accroches différentes par opération pour à chaque fois sélectionner la meilleure. L’idéal est de ne jamais s’arrêter de tester.
N’hésitez pas à prendre des notes sur ce qui a le mieux marché et quand.
Faites un journal de ces opérations, ce qui vous permettra de faire un prévisionnel plus proche de la réalité pour l’année suivante.
Et n’arrêtez jamais d’inventer des opérations et des packages.
Et pour finir l’histoire d’une réussite…
A Grenoble, il existe une fromagerie qui a une réputation telle que la queue commence à partir de 30 minutes avant son ouverture, et s’étire dans la rue sur parfois plus de 20 mètres.
La boutique est petite, et la largeur de la vitrine ne doit pas faire plus de 4 mètres. A peine.
Mais les produits sont extra, et surtout, ils vous font des plateaux de fromage sur des grosses tranches de sapin d’environ 3 cm d’épaisseur, sur lesquels ils vous mettent des étiquettes d’enfer, et ils enrobent ensuite le tout dans du papier cristal comme un superbe bouquet. C’est franchement à voir !
Et leurs plus beaux plateaux sont exposés… juste devant leur entrée…
Ils n’ont même plus besoin de pancarte, car leurs plateaux, la queue devant leur boutique et leur réputation a fait le reste.
Tenez vous pouvez avoir un aperçu de ce qu’ils font sur leur site Internet :
La fromagerie de l’Alpage – Grenoble
Mais au début, ils ont commencé comme je vous l’ai expliqué dans cet article… Et aujourd’hui, ils sont une dizaine à servir derrière le comptoir pour faire face à la demande.
Pensez-y : Avec du copywriting, vous pouvez bouger les foules qui passent devant chez vous, et vous pouvez ainsi éliminer la concurrence, même si elle est là depuis des lustres.
Quand je travaillais en station, certains magasins de location de ski embauchaient des jeunes le samedi pour aller accueillir les touristes à leur descente du bus avec un prospectus de réduction sur la location de matériel.
Ils faisaient ça tous les samedis.
Un jour, le patron de l’un des magasins s’est absenté le temps d’un week-end en pleine saison, et le magasin n’a employé personne ce samedi-là. Résultat ?
Il a fait 10% du chiffre d’affaires de l’année précédente à la même date. Soit une perte sèche de 90% du CA !
Croyez-moi ! Si vous avez une boutique, le copywriting peut être le meilleur commercial du monde pour vous, et il ne vous coûtera rien de plus qu’un peu d’huile de coude et de persévérance !
Si vous connaissez des amis qui ont une boutique et qui ont du mal à atteindre leurs objectifs, montrez-leur cet article. Ca sauvera peut-être leur affaire !
19 décembre 2021
Comment soigner le nom d’expéditeur de votre email pour être ouvert à tous les coups
L’objet d’un mail n’est pas le seul élément important en terme de taux d’ouverture.
Le nom de l’expéditeur est également un facteur déterminant dans la réussite de votre campagne d’emailing.
Nous allons voir aujourd’hui les différents éléments qui font de celui-ci un atout plutôt qu’un élément qui fait zapper le mail en question.
Le minimum requis
Un nom d’expéditeur, ça doit être assez explicite pour donner une information claire et précise sur QUI s’adresse à vous.
Son objectif est unique :
Informer le destinataire de QUI lui parle.
Par conséquent, au minimum, il faut que vous mettiez votre prénom ou alors à la rigueur votre pseudo si vous êtes surtout connu comme ça.
Donc, vous devez mettre en clair QUI vous êtes.
De plus, en fonction du type de prospects que vous avez, vous devriez songer à rajouter votre nom de famille. Surtout si vous avez un public de plus de 35 ans.
C’est bien entendu à vérifier et à tester. Mais j’ai déjà vu des différences, notamment dans le milieu professionnel.
Tous les mails que je reçois de mes contacts pros hors Internet comportent le nom et le prénom de la personne. C’est un code de base dans les rapports inter-entreprises.
Donc en fonction de votre audience et de vos prospects, pensez-y.
Surtout, si comme je le disais hier, vous avez un prénom “commun” ou partagé par un concurrent.
Un prénom suivi d’un nom ne laisse aucune place à l’interprétation.
On peut avoir oublié le nom d’un site ou alors le confondre. Mais un nom+prénom est relativement unique.
Pensez-y. Parfois, on essaye de faire compliqué, mais ce sont les mots les plus simples qui donnent les meilleurs résultats pour l’objectif qu’on se fixe.
Et je rappelle que l’objectif d’un champ “expéditeur” est de dire à la personne qui vous êtes.
Si vous avez une seule liste de personnes
Ca c’est quand on débute dans une activité.
Vous avez un blog, par exemple, et vous écrivez principalement à vos membres pour les informer de la parution de vos articles.
Là, il est important de rajouter le nom de votre blog juste derrière votre prénom (+nom). Parce que vous devez absolument forcer vos membres à associer votre nom avec votre blog.
Par exemple, si vous avez un blog sur la cuisine qui s’appelle “Cuisine Nature”, et que vous vous appelez Vanessa MARTIN, alors vos mails devraient ressembler à ça :
- Vanessa [Cuisine Nature]
- ou Vanessa MARTIN [Cuisine Nature]
- ou Vanessa [Blog Cuisine Nature]
Si le nom de votre blog est assez unique et insolite, alors pas besoin de rajouter “blog” devant.
Voilà pourquoi, par exemple, je marque Yvon [Copywriting Pratique] quand j’envoie l’info des articles aux membres de ce blog.
Déjà parce que je suis le seul Yvon du coin (donc pas besoin de rajouter mon nom), et ensuite, mon blog est assez unique pour informer sans le moindre doute possible qu’il s’agit bien de moi.
Quand on a plusieurs listes de prospects
Quand on commence sur Internet, tout est plus facile : On n’a qu’une seule liste, qu’un seul blog ou qu’un seul site, et l’objectif de nos emails est d’entretenir une relation avec nos prospects.
On dit qui on est, et éventuellement le nom de son blog, et le sujet du mail fait le reste et indique de quoi vous allez parler.
Mais quand on commence à avoir de la bouteille, alors on va s’adresser à nos prospects de manière plus ciblée.
Pour reprendre l’exemple ci-dessus, si vous avez un blog sur la cuisine et des abonnés, vous pouvez décider de sélectionner à l’intérieur de votre liste, toutes les personnes qui aiment faire des gâteaux au chocolat.
Pour cela, vous allez diriger tous vos membres vers un formulaire qui sera placé sur une page spéciale qui parlera de chocolat et où vous proposerez par exemple une recette par semaine reçue par mail.
Ainsi, tous ceux qui s’inscriront pour recevoir cette recette hebdomadaire recevront un mail spécifique de vous. Un mail qui leur parlera de chocolat.
Dans ce cas précis, ce que vous mettez dans le champ expéditeur doit changer. Il doit devenir plus spécifique.
En effet, les gens à qui vous écrivez doivent saisir très rapidement que vous leur écrivez spécifiquement pour leur adresser une recette spéciale au chocolat.
Par conséquent, la bonne manière de procéder est de mettre le thème de votre liste juste derrière votre prénom (+nom).
Ce qui donnerait pour mon exemple :
- Vanessa [Recette Chocolat]
- ou Vanessa MARTIN [Recette Chocolat]
Ainsi, le sujet n’a pas besoin de rappeler pourquoi vous écrivez à votre membre. Le champ expéditeur est assez explicite pour l’informer de QUI lui écrit et pourquoi.
Notez que j’ai pris la cuisine comme exemple, mais que cela fonctionne bien évidemment pour tous les thèmes sans aucune exception.
Quand on a des clients
Un client, c’est une personne qui vous a acheté un produit. La manière de communiquer est encore différente de celle utilisée pour contacter des prospects.
Comme précédemment, vous devez impérativement vous adresser à vos clients en mentionnant le nom de votre produit à côté de votre nom.
Par exemple, j’ai des clients qui m’ont acheté un logiciel qui s’appelle “PronoFlash”.
Quand je leur écris à ce propos, je m’adresse à eux avec ce champ :
Yvon [PronoFLASH]
Pourquoi ? Parce qu’ils font parti d’une communauté encore plus spéciale que des membres de blog.
Ils sont rassemblés autour d’un produit qu’ils ont acheté, ce qui confère à votre message un caractère spécial, et plus intimiste.
Il est bien entendu impératif que votre message soit de près ou de loin en rapport avec ce produit.
Donc, si vous vendez un produit, pensez-y.
Quelques astuces de copywriting
Les astuces que je vous présente ici vous permettront d’accroître sensiblement les rendements d’ouverture de vos mails si vous les appliquez.
Décalage
Décalez de deux ou 3 caractères vers la droite votre prénom, en laissant donc 2 ou 3 espaces avant.
Votre prénom se détachera ainsi des autres expéditeurs dans la liste des mails en attente de lecture.
Paypal fait ça avec son sujet. Ca marche !
Enluminures
Vous pouvez décider d’entourer votre prénom de quelques signes spéciaux. Etoiles, tirets.
Le but est bien entendu de ne pas en abuser, mais de faire détacher votre prénom de la masse.
Parfois, une personne commente sur ce blog avec ce pseudo :
ღ♥ ♥ ♥nessa♥ ♥ ♥ღ
Quand je reçois un mail de notification du commentaire, il peut y en avoir 50 en attente, celui-ci attire l’œil car il se détache des autres !
Taille réduite
Essayez, autant que possible, de ne pas dépasser 25 caractères tout compris dans votre champ expéditeur.
Pourquoi ?
Car Gmail, le client mail le plus répandu (en tout cas chez moi avec 40% de ma liste), supprime à l’affichage tous les caractères au-delà du 25ème, comme ils le font avec les titres et les descriptions de vos pages web.
Ce qui fait que si vous envoyez un mail à un membre qui est sur Gmail, il ne verra que 25 caractères de votre nom d’expéditeur.
Par exemple, avec Yvon [Copywriting Pratique], mes abonnés Gmail reçoivent ça :
Yvon [Copywriting Pratiq.
Ce n’est pas très gênant en ce qui me concerne, mais ça peut le devenir avec un nom de blog plus long.
Donc si possible, pensez-y et mettez moins de 25 caractères.
Soignez le nom de votre produit ou thème de liste
Je vous en parlais au-dessus dans le cas d’une liste ciblée : Il faut rajouter le thème de votre liste à côté de votre prénom.
Et justement, puisqu’il va se trouver là, pensez-y quand vous allez nommer votre liste, votre newsletter, votre cadeau, ou votre produit : Faites un nom attirant et insolite.
Par exemple, pour reprendre mon exemple sur la cuisine ci-dessus, au lieu d’appeler sa newsletter “Recette Hebdomadaire au Chocolat”, on pourrait décider de l’appeler “Chocolat Fondant” ou “Chocolat-Croq’”.
Ce qui éviterait définitivement d’être confondu avec un spam quelconque (rare en cuisine, mais autrement plus courant en référencement, amaigrissement, santé, ou marketing…).
A vous de jouer
Voilà vous avez toutes les armes en main pour rendre votre champ expéditeur un peu plus efficace.
Si vous mettiez déjà votre prénom et/ou votre nom, il y a de fortes chances pour que les gains en ouverture en appliquant les quelques règles et astuces énumérées ci-dessus soient relativement modestes (+10 ou +20% par rapport à l’origine, à tester au cas par cas).
Mais si vous n’aviez pas de prénom dans ce champ, ou alors un prénom trop courant, alors pour vous ce sera du simple au double. Facile !
A part çà, il y a un troisième point TRES important à travailler dans un mail, en plus du sujet et de l’expéditeur.
Nous verrons ça mardi prochain.
12 septembre 2021
Copywriting comportemental : Le secret des textes qui fascinent vos lecteurs
Le 26 mai 1999 à 11:38 du matin, j’ai vu quelque chose qui m’a profondément bouleversé.
Un truc que je n’avais jamais vu avant, mais qui a provoqué chez moi une sorte de choc émotionnel, dont je me rappelle chaque détail avec une précision d’horloger 12 ans plus tard.
Il s’agit de ma rencontre avec la Tour de Pise.
Oui. C’est bien elle.
Ceux qui ont déjà vu la Tour de Pise en vrai savent de quoi je parle.
Les autres (vous peut-être) vous vous dites que je suis un peu émotif – ou complètement cinglé.
Et pourtant.
Si un jour vous vous rendez à Pise, et que vous découvrez comme moi cette tour devant vos yeux, alors je sais d’avance ce que vous allez faire.
Comment je peux le savoir ?
Facile :
Une expérience fascinante
Quand j’ai vu ça pour la première fois, il m’a bien fallu 10 minutes pour m’en remettre. Et puis ensuite, je me suis posé à la sortie du parking des bus, c’est à dire à l’endroit où les gens découvrent pour la première fois la tour.
Et j’ai regardé les visages des gens. Les 10 premières secondes.
C’est ahurissant. Ils ont TOUS fait pareil :
Yeux écarquillés. Bouche ouverte. Temps d’arrêt.
Et toujours le même mouvement : Une sorte de tassement des épaules. Comme s’ils s’attendaient à ce qu’elle s’écroule devant eux. Comme s’ils allaient la prendre sur la tête.
Parce qu’il faut être devant pour comprendre toute la particularité de ce monument.
Tout ce qu’on vous a appris, tout ce que vous connaissez sur les maisons et les monuments en général volent en éclat quand vous vous retrouvez face à face avec ce truc.
Un immeuble énorme. Qui vous parait monstrueux. Et il est penché.
Mais penché d’une telle manière, que la première chose que vous voulez faire, c’est… vous barrer. En courant. Parce que lorsqu’on est à moins de 10 mètres de la Tour de Pise, alors, on a VRAIMENT l’impression qu’elle va s’écrouler.
D’autant qu’à l’époque où je l’ai vue, aucun échafaudage ne la retenait.
Bref, ça fait peur.
Alors vous baissez les épaules. Et votre regard se fait interrogateur. Craintif, même.
J’ai beaucoup voyagé. Mais ce que j’ai vu ce jour là, je ne l’ai ressenti qu’une seule autre fois. Quand j’ai vu le…
Non. Je vous en parlerai plus tard.
Venons-en plutôt au rapport avec le copywriting comportemental.
Le pouvoir incommensurable des émotions
Quand on écrit une page de vente, ou même un article de blog, l’objectif est de marquer les gens qui vous lisent. D’éveiller leur intérêt.
Je vous ai déjà parlé des histoires à raconter, pour ça.
Mais il y a histoire et histoire.
- Il y a l’histoire qu’on a lue et qu’on retransmet. Avec nos mots.
- Il y a aussi l’histoire qu’on invente.
- Et il y a l’histoire qu’on a VRAIMENT vécue.
C’est de loin cette dernière qui sera retransmise avec le plus de passion. Et le plus d’enthousiasme. Parce que le sceau de l’expérience est plus fort que tout ce que l’on peut seulement imaginer.
Les émotions que l’on a ressenties en vivant vraiment l’histoire qu’on relate, vous donnent un enthousiasme et une crédibilité dans votre façon de vous exprimer par écrit qu’aucune histoire inventée ou même lue ne vous donnera jamais.
Je ne sais pas si vous avez vu ce film fantastique qui s’appelle “Slumdog Millionnaire”, où ce petit indien des bidonvilles gagne 10 millions de roupies à un jeu du genre de “Qui veut gagner des millions”, parce que chaque question le renvoie à une expérience qu’il a vraiment vécue tout au long de sa vie.
Il connait donc chaque réponse avec précision, car les émotions qu’ont créé ces expériences étaient si fortes qu’il s’en souviendra toute sa vie.
C’est exactement la même chose qui se passe quand vous relatez une histoire qui vous est réellement arrivée à vous : Vous parlez avec votre cœur. Et vous êtes ainsi beaucoup plus convainquant.
A vous de jouer !
Si vous écrivez une page de vente, ou un article, et que vous manquez d’inspiration, alors allez piocher dans les histoires vécues.
Les vôtres en priorité.
Pour les raisons qu’on vient de voir.
Et si possible, multipliez vos expériences. Observez les gens. Et voyagez, si vous le pouvez.
Pas parce que c’est une fin en soi (le fameux mythe du blogueur voyageur).
Mais parce que ce que l’on ressent quand on est réellement DEVANT les choses vous permet d’être plus intéressant quand vous racontez vos histoires.
Bon, OK, vous ne pouvez peut-être pas voyager tout de suite à des milliers de kilomètres de chez vous.
Mais de temps en temps, accordez-vous quand même quelques jours pour partir loin de chez vous. Même pendant 2 ou 3 jours. Même pendant le temps d’un week-end.
Ca vous permettra d’avoir plus de choses à raconter. Vous rencontrerez des gens que vous n’avez pas l’habitude de voir. Ils vous parleront d’endroits sympas que vous pourrez aller voir à votre tour. Et votre stock d’histoires vécues s’agrandira.
En résumé, ce n’est pas parce que vous faites un travail sédentaire, assis derrière un ordinateur, que vous ne devez pas vous aérer fréquemment les neurones.
C’est primordial pour rester intéressant dans ce que vous racontez.
Et c’est également primordial pour mettre un peu plus d’émotions dans vos textes.
Les meilleures pages de vente, celles qui font vraiment un carton grâce au copywriting, raconte une véritable histoire vécue, soit par l’auteur lui-même, soit par une personne qui l’a racontée de manière très enthousiaste à l’auteur.
C’est imparable. Les émotions sont plus fortes quand c’est personnel.
Donc racontez VOS histoires, ou faites vous raconter des histoires vécues par des vraies personnes.
Et retranscrivez fidèlement. Vous verrez…
26 juillet 2021
Est-ce que le copywriting peut vous aider à vendre votre bien immobilier ?
Il y a quelques années, j’ai eu à vendre mon appartement.
En tant que copywriter, j’ai décidé de m’occuper de ça moi-même. Parce que les agences immobilières qui m’ont proposé de m’aider voulaient me prendre 6000 euros…
Résultat :
- 57 visites en 45 jours,
- 3 propositions d’achat
- 1 vente ferme à 1000 euros de moins que le prix souhaité
- 6000 euros de frais d’agence économisés
- Un coût global de 670 euros, tout compris (Adwords + Nom de domaine)
Dans cet article, je vous explique pas à pas comment vous aussi, vous pouvez décider de vendre votre bien immobilier tout seul, sans forcément passer par une agence immobilière, et sans que cela vous coûte plus que nécessaire.
Allez lire la suite sur Virtuose Marketing. Je suis l’invité du jour.
Et une fois que vous aurez lu cet article, revenez faire un tour ici, j’ai une belle grosse surprise pour vous.
user_email;
$PseudoMembre = $current_user->display_name;
?>
[protected]
[/protected]
19 juin 2021
Le copywriting peut-il servir au restaurant ?
Voici aujourd’hui un exemple de copywriting “terrain” dédié à nos amis restaurateurs (je sais qu’il y en a qui suivent ce blog), tout en imaginant bien que toute boutique, hôtel ou entreprise de services peuvent suivre ces quelques conseils.
Hier midi, j’ai mangé dans un resto qui a récemment changé de propriétaire.
J’aimais bien ce resto avant, parce que quel que soit le plat qu’on prenait, on n’était jamais déçu. Et le service était très sympa.
Depuis que ça a changé, la politique de la maison s’est orientée vers du marketing que je qualifierais de “grossier”.
Grossier dans le sens où c’est mal fait, à la limite de l’amateurisme et de l’irrespect, alors qu’il y a pas mal de trucs à faire en copywriting quand on tient un resto.
Bon…
Heureusement, les plats “normaux” de ce restaurant sont toujours aussi copieux et bons, parce que le chef, lui, n’a pas changé.
Par contre, la manière de procéder au moment de l’arrivée, de la commande et du repas me fait penser que même avec la meilleure stratégie commerciale du monde, si vous ennuyez vos clients, vous avez de grandes chances de les voir partir.
Une manière particulière d’informer
Si vous avez déjà travaillé dans un resto, alors vous savez qu’il est toujours conseillé d’avoir un ou plusieurs plats du jour.
En effet, c’est du CA facile, la marge est meilleure, mais surtout, on gagne un temps fou, car on peut le faire en grosse quantité et le servir rapidement.
Ce resto ayant bien appris sa leçon, quand vous arrivez, vous avez en gros le nom du plat du jour. Sur une feuille blanche. Placardée à l’entrée sur un tréteau.
Et un nom du genre :
Plat du jour : Spaghettis bolognaises
(c’était le plat que j’ai vu hier midi).
Donc vous vous installez, et là, la serveuse arrive, sans carte, et vous dit (texto) :
En plat du jour, c’est “Spaghettis bolognaises” !
Donc bon. Forcément, vous, si vous n’avez pas envie de manger des pâtes, vous êtes forcé de faire plein de trucs :
- Déjà dire que vous n’en voulez pas (ou “NON”, tout simplement),
- puis demander à voir la carte,
- et attendre…
Oui, car la serveuse n’ayant pas la carte sous la main, elle repart et revient 5 minutes plus tard avec la carte sous le bras.
Recommander n’est pas imposer
Je ne pense pas qu’il soit extrêmement judicieux d’imposer un plat à un client, surtout s’il y a le choix entre plusieurs.
Je veux bien imaginer que le fait que je vienne ici depuis des années ait pu influencer ma perception de cette technique, surtout que j’avais l’habitude de commander un plat parmi la carte des salades.
Mais quand même, on vient dans un resto pour passer un bon moment.
Je pense donc que présenter la carte ouverte aux clients en parlant en même temps du plat du jour serait plus judicieux. En cas de refus, le client n’attend pas. Et tout le monde y gagne.
Mais surtout, l’information à propos de ce plat du jour devient une recommandation, une “idée”, que l’on peut “sublimer” :
Le petit plus “copywriting”
Si on veut encourager la commande de ce plat en particulier, alors le mieux serait de donner un petit avantage à le choisir lui plutôt qu’un autre.
Par exemple :
- Rapidité à être servi (Si vous êtes un peu pressé, je vous recommande le plat du jour, qui vous est servi en 4 minutes chrono)
- Plat plus copieux (Si vous êtes un gros mangeur, vous allez adorer)
- Spécialité du patron (il le fait divinement bien car c’est sa spécialité),
- etc.
Tout ce qui pourra renforcer l’impact positif du plat en question sera bon à prendre.
L’avantage du choix
Vous le savez, quand on fait une proposition commerciale (où que ce soit), il est toujours bon de proposer un choix entre 2 ou 3 options.
En effet, ça permet d’éviter que le client choisisse entre OUI et NON.
Avec un choix, le “NON” devient une 3ème alternative bien plus compliquée à extirper.
Dans le cas d’un resto, je recommande donc de proposer 2 plats du jour au lieu d’un seul.
Ce qui permettra au client d’avoir à faire un choix (il n’a ainsi pas l’impression qu’on le force), et au restaurateur d’augmenter ses chances par deux de voir ses plats du jour partir.
On peut encore utiliser cette astuce aussi pour le dessert.
En proposant d’entrée une liste de desserts du genre :
“Pour le dessert, je vous propose un flan à la vanille, un gâteau au chocolat, une tarte au citron, et des glaces”…
…à la place du traditionnel :
“Vous voulez un dessert ?”
Vous comprenez bien sûr pourquoi…
Pour finir…
Dans une certaine mesure, le copywriting peut donc être bien utile si on tient un restaurant.
On peut aussi l’utiliser de manière plus stratégique de la même façon que je l’abordais dans cet article-là :
Ca marche aussi avec un restaurant !
7 mai 2021
Le copywriting peut-il vous aider si vous êtes dans la prestation de service ?
Plombier, comptable, secrétariat public, et tant d’autres métiers liés à la prestation de service peinent à trouver des clients.
Dans cet article, je vais vous parler d’un métier “exemple” : Plombier. Je vais donner quelques astuces qui peuvent faire la différence entre celui qui les utilise et celui qui ne le fait pas.
Je tiens juste à dire que toutes ces astuces fonctionneront pour n’importe quelle activité de prestation de service.
Etat des lieux
On a coutume d’entendre dire : “Plombier ? Un métier d’avenir, ça ! Il en manque tellement des plombiers, et y’a tellement de travail !”
Dans la réalité, si on interroge un plombier, il ne vous dira pas ça du tout. Au contraire, pour lui aussi, c’est la crise !
Alors oui, OK, pour changer un tuyau ou pour déboucher une baignoire, ça, du travail, il y en a… Le problème, c’est que ce qui fait vivre les plombiers, ce n’est pas ça du tout. Un tuyau à 5 € HT et 15 minutes à 70 euros de l’heure, ça fait tout juste 22 euros HT de gagnés.
Enlevez le déplacement, les matières premières, les outils… Bref, vous aurez compris : Ce n’est pas avec des réparations de ce genre qu’un plombier peut s’en sortir.
Non ! L’activité principale qui permet à un plombier de gagner sa vie, c’est surtout le GROS chantier. Une salle de bain à créer, ou carrément un système complet d’eau pour une maison.
Et là, au même titre que dans les autres professions, la concurrence est rude. Et dans 9 cas sur 10, c’est une bagarre de prix qui s’engage, et qui se termine bien souvent avec le plus bas qui gagne.
Au final, tout le monde est perdant :
- Les autres plombiers qui n’ont pas eu le marché,
- Le plombier choisi parce qu’il va faire une marge déplorable,
- Et le client parce que lorsqu’on fait un devis très très bas, c’est bien souvent fait au détriment de la qualité, donc il y a de fortes chances pour que le travail soit moyen, mais surtout très long.
Je vous propose donc quelques astuces de copywriter pour apprendre à vous battre sur un autre terrain que celui du tarif.
12 astuces pour augmenter vos chances
1. Rentabilisez votre devis
Quoi de plus approprié pour communiquer avec vos clients que sur un devis ?
C’est en effet l’endroit où vous pouvez mettre des accroches, des liens vers un site Internet qui donnerait plus d’infos sur vous et sur ce que vous faites, ou vers des photos de réalisations que vous auriez faites.
Comme je vous le disais en introduction, le prix est l’élément qui est le moins avantageux pour vous au niveau de la négociation.
Voilà pourquoi le devis devrait permettre à votre futur client de se faire une idée plus précise de ce que vous savez faire.
C’est un support papier, donc, lâchez-vous, et arrangez-vous pour faire paraître le prix le plus dérisoire possible.
N’oubliez pas non plus de spécifier et de détailler au maximum ce que vous allez faire.
Rien n’est plus rédhibitoire qu’un prix annoncé par un “Forfait standard pose lavabo”, et juste ça.
Détaillez. Dites ce que vous allez faire, énumérez les étapes, et montrez aux gens que vous n’allez pas venir chez eux pour y passer 3 heures à ne rien faire.
Ensuite, n’oubliez pas de bien soigner votre devis en terme de présentation. Faites le faire par un pro ou prévoyez des devis pros, bien agencés.
Il est effarant de constater parfois les différences de qualité entre les devis présentés. OK, ce qu’il y a dessus influence plus que la forme, mais quand même…
Un devis bien présenté, où il est facile de s’y retrouver est bien plus agréable pour celui qui le lit. Parfois, ça suffit pour emporter la décision.
2. Prenez des photos
Quand vous êtes dans le résultat visuel (c’est à dire quand ce que vous faites se voit), alors il faut que vous preniez des photos de vos réalisations.
De cette manière vous aurez ce qu’il faut pour montrer ce que vous savez faire à vos futurs clients.
Equipez vous d’un bon appareil. Mettez-y le prix pour que vos photos soient les plus belles possibles.
Et n’hésitez pas à faire collaborer vos clients qui se feront un plaisir de vous mitrailler, vous et ce que vous faites.
D’un point de vue persuasion, pensez aussi à l’avant-après, ou même à l’évolution des travaux.
Vous prenez une photo avant le commencement, et vous en prenez une chaque jour à partir du même endroit, pour arriver à la réalisation terminée.
Vous pourriez même en prendre une toutes les heures (posez votre appareil sur un pied photo, toujours au même endroit, et il n’y aura qu’un seul clic à faire chaque heure), et ensuite, vous pourrez les assembler dans une animation qui fera une vidéo du plus bel effet.
Idéal pour faire le buzz sur Youtube, ou même pour faire passer de bons moments à vos futurs prochains clients.
3. Créez un book
OUI ! Le “book” (livre en anglais), c’est une sorte de recueil de tout ce que vous avez déjà fait et donc de tout ce que vous savez faire.
Utilisez les photos dont on vient de parler juste avant, et arrangez-vous pour les disposer de manière à ce que votre client puisse naviguer dedans facilement.
L’idéal est de faire des classements de vos photos par thème ET par chantier (imprimez deux photos en ce cas).
En effet, certaines personnes voudront des idées. A celles-là, vous montrerez tous les styles de baignoires que vous avez installées.
D’autres par contre voudront des références globales. Elles voudront donc voir une maison complète ou un chantier complet pour se rendre compte de ce que ça donne à la fin.
Vous pourrez donc faire 2 books distincts qui montreraient bien ces deux aspects de la présentation de votre activité.
Rajoutez des commentaires sous les photos, et rendez le tout amusant et attirant. Pensez accroches, mais pensez aussi à l’humour – ciment d’une négociation commerciale comme vous le diront beaucoup de commerciaux expérimentés.
D’ailleurs, pour compléter cette présentation passez au point suivant :
4. Demandez des témoignages
Vous avez bossé chez quelqu’un ? Ce que vous avez fait a plu à votre client ? Pourquoi ne pas lui demander de témoigner ?
Pour cela, il vous suffit bien souvent de préparer un questionnaire de satisfaction sur lequel vous poserez une dizaine de questions (jamais plus) comme par exemple :
- Comment avez-vous trouvé ___ (vous) ?
- Comment s’est déroulé le chantier ?
- Êtes-vous satisfait du résultat ?
- etc.
Laissez aussi une place libre pour que votre client puisse marquer un mot. Certains sont très inspirés.
N’hésitez pas non plus à laisser carrément le questionnaire chez le client avec une enveloppe timbrée libellée à votre adresse pour qu’il puisse y répondre tranquillement chez lui, tout seul, sans que cela ne lui coûte un seul centime.
N’oubliez pas d’inclure un petit paragraphe qui indique que votre client vous autorise à utiliser son témoignage comme argumentaire de vente.
Et faites signer cette feuille remplie.
Vous pourrez ensuite insérer ce texte et sa signature dans vos documents ou sur votre site Internet.
5. Faites des vidéos
Vous pouvez aussi, de temps en temps, faire des vidéos de votre chantier. Soit pour expliquer ce que vous faites, soit pour montrer ce que vous faites; soit tout simplement pour vous en servir en tant que souvenir ou exemple sur votre site Internet.
Pensez également que si vous venez chez votre client avec une caméra, les témoignages en vidéo sont également beaucoup appréciés par les clients, car ils ont l’avantage d’être authentiques.
Ca demande quelques compétences, certes, mais je suis bien certain que vous avez des enfants ou des amis qui se feront une joie de venir vous servir de caméraman le temps de quelques heures.
Utilisez ensuite vos vidéos sur votre site Internet (voir plus bas).
6. Enseignez votre savoir
Si vous êtes un ou une professionnelle, que ce soit dans le travail manuel ou dans le tertiaire, vous avez de solides compétences acquises grâce à votre expérience.
Vous avez donc tout intérêt à transmettre.
Vous pouvez donc au choix :
- Créer des vidéos tutoriel qui apprennent à faire ce que vous faites,
- Créer des guides pratiques (ebooks ou papier) comme le fait l’enseigne Castorama avec leurs “fiches Casto”
- Intervenir en tant que conférencier dans les écoles ou dans des associations, ou même auprès du conseil général
- etc.
Quand vous enseignez votre savoir, vous devenez une référence dans votre domaine.
A la dimension d’un village ou même d’un canton, je vous assure que ça fera toute la différence avec vos concurrents, parce que déjà, votre nom sera mentionné sur beaucoup de supports.
De plus, on a bien évidemment tendance à faire plus confiance à une personne qui enseigne son savoir plutôt qu’à une personne qui cherche des chantiers à tout prix sans expliquer quoi que ce soit.
C’est humain et totalement logique.
Au niveau du copywriting, vos tutoriels devraient respecter certains critères. :
- Court,
- Utile,
- Pratique,
- et Réalisable pour le plus grand nombre.
Avec bien entendu à la fin, une accroche qui donne envie à la personne d’aller plus loin, le tutoriel devant dire que si c’est facile à faire quand on s’y connait, ça peut être long et fastidieux quand on le fait seul, même avec le meilleur tutoriel du monde.
Donc l’accroche pourrait axer sur un truc de ce genre : “Vous n’avez peut-être pas 7 heures à perdre pour poser une baignoire dans votre salle de bain”.
7. Créez un site web
Bien entendu ! C’est indispensable de nos jours d’avoir un site Internet qui présente votre activité.
Pas besoin de faire un énorme site. Quelques pages sont néanmoins indispensables :
- Une page d’accueil
Qui vous présente VOUS, et ce que vous faites, - Une page à propos
Qui indique comment vous joindre et qui laisse la possibilité aux gens de vous poser des questions, - Une page de références
Qui présente vos anciennes réalisations avec les témoignages de vos anciens clients, - Une page “en savoir plus”
Où vous pouvez détailler vos compétences, avec de fréquentes possibilité de vous joindre soit par téléphone, soit par mail tout au long de votre argumentaire
Après, vous pourrez bien entendu rajouter des vidéos, des tutoriels, un blog qui informe vos clients, une page de capture qui permet de récupérer l’adresse email de vos visiteurs afin de pouvoir leur envoyer plus tard des relances.
Soignez bien évidemment votre slogan et votre accroche sur votre page d’accueil.
Il FAUT que vous ayez un site web. Aujourd’hui, c’est aussi indispensable que d’avoir un bureau pour pouvoir écrire.
8. Soignez votre carte de visite
Au même titre que votre devis, votre carte de visite doit avant tout être fonctionnelle et permettre à votre – futur – client de vous appeler rapidement.
Donc bien évidemment, il faut votre prénom + votre nom, ainsi que le téléphone, en gros caractères.
Et il serait souhaitable que votre carte soit originale, afin qu’elle sorte du lot des autres cartes de visites de vos concurrents.
On se rappellera et on gardera volontiers avec plus de certitude une carte de visite dessinée sur un morceau de feuille de platane, qu’un pauvre rectangle blanc avec un nom et un téléphone.
Bref vous comprenez l’idée. Vous n’êtes pas obligé d’aller jusqu’à la feuille d’arbre, mais il existe aujourd’hui assez de services pros pour la réalisation de cartes de visites, pour que la vôtre soit originale et branchée.
Je suis toujours effaré de voir combien les artisans et autres professions libérales bâclent leur carte de visite, alors que c’est l’un des seuls éléments qu’ils transmettent à leurs prospects pour qu’ils se rappellent d’eux !
C’est dommage, vraiment ! D’autant que vous pouvez également rajouter une mini accroche dessus pour inciter les gens à vous rappeler.
9. Préparez un panneau
Ca, c’est un poseur de fenêtre qui m’a donné l’idée. J’ai trouvé ça extrêmement brillant, quoique un peu gonflé sur le coup, surtout dans la manière de faire.
En fait, le gars a carrément utilisé l’une de mes fenêtres et mon portail pour faire de la pub pour son entreprise sur un panneau. Sans m’en parler.
Donc quand je suis rentré chez moi en milieu d’après midi, imaginez ma surprise.
Après discussion, tout s’est arrangé, et j’ai trouvé le concept admirablement bien pensé.
Sur son panneau, il avait écrit : Ici, on est en train de changer les fenêtres, juste avant l’hiver. Ca vous intéresse aussi ? Appelez le…
C’est une excellente idée de faire ça, puisque de cette manière, les gens qui passent devant votre pancarte ne pourront que s’interroger. Et comme ce sont des voisins, imaginez l’avantage pour vous, en termes de déplacements.
Bref, préparez un ou deux panneaux bien gros (raisonnablement tout de même), et surtout DEMANDEZ à votre client si vous pouvez l’apposer, pendant que vous êtes là, sur son portail ou contre sa maison.
Beaucoup acceptent, parait-il.
C’est une bonne manière de jouer sur le côté insolite de la chose.
10. Faites de la veille (Nouveaux acheteurs)
Si vous bossez dans les métiers qui se rapportent à la maison (plomberie, électricien, etc…), vous pouvez repérer les nouveaux acheteurs de biens pour les contacter une fois que ce sera signé.
Repérez aussi les maisons à vendre dans vos environs (grâce aux pancartes), et déposez si possible une plaquette ou une carte de visite dans la boite aux lettres.
Ou mieux, notez les maisons qui sont à vendre dans un grand cahier, et vérifiez de manière cyclique si elles sont toujours à vendre. Quand la pancarte est partie, alors c’est que la maison a changé de propriétaire.
Il serait peut-être temps de le démarcher avec un flyer (voir ci-dessous) ou une plaquette, ou carrément un rendez-vous en réel (vous sonnez à la porte).
Vous pouvez aussi surveiller les journaux d’annonce légale, les mairies, des sites comme le bon coin, les journaux de petites annonces. Histoire de repérer les maisons ou les appartements à vendre.
Bref, sachez où se trouvent vos futurs clients potentiels, et préparez des courriers ou des flyers qui donnent envie de venir vous voir ou au moins de vous appeler.
11. Pensez aux flyers
Ca, ce sont des petits documents qui se posent soit sur les pare-brises de voiture, soit sur les comptoirs des différents commerçants.
C’est idéal pour faire des connexions avec d’autres branches de l’activité globale que vous pratiquez.
Par exemple, si vous êtes plombier, il y a de fortes chances pour que les agences immobilières soient fréquentées par des gens qui auront tôt ou tard besoin d’en voir un.
Pourquoi ne pas poser des flyers qui présentent ce que vous faites, sur le bureau de l’accueil de l’agence en question ?
Pour réaliser vos flyers dans les meilleurs conditions, je vous recommande de suivre les quelques conseils que je donnais dans ces 4 articles :
- Copywriting : Est-ce qu’un flyer peut faire venir du monde en masse sur votre blog ou votre site web ?
- Ce que vous devez absolument savoir avant d’imprimer et de distribuer vos flyers
- Copywriting : Le secret des « flyers trafic » qui cartonnent
- Les 9 conseils que vous devriez suivre à propos de l’adresse Internet que vous mettez sur vos flyers
12. Demandez des références clients
Vous êtes sur place. Vous vous entendez bien avec vos clients. Pourquoi ne pas en profiter pour leur raconter votre histoire et pour leur demander des références d’autres personnes qui recherchent la même chose qu’eux ?
Le bouche à oreille, surtout dans les petits villages, c’est très puissant. Vous devriez donc en profiter pour demander à vos clients s’ils ne connaitraient pas des personnes qui seraient intéressées par vos services.
Bien souvent, ils cherchent. Et parfois même, ils appellent. D’autres font carrément venir les gens pour vous les faire rencontrer. Imaginez le gain de confiance que cela procure !
Donc ayez un document tous prêt, que vous n’aurez qu’à remplir sur place, qui comportera au moins :
- Le nom, l’adresse et le téléphone de vos clients actuels,
- Le nom, l’adresse et le téléphone des gens qui sont recommandés,
- Le rapport qu’il y a entre eux (amis, famille, connaissance, etc…)
- Les travaux prévus (Salle de bain, maison complète, etc…)
- A quel moment les contacter au mieux
Faites un document par personne recommandée.
Je connais un plombier qui ne travaille que sur recommandations, et il n’a donc aucune prospection à faire, ce sont ses anciens clients qui le recommandent.
Dans les villages relativement restreints au niveau du nombre d’habitant, c’est vraiment très rentable. Travaillez bien ce point en amont pour être prêt le jour des travaux en face de vos clients.
A vous de jouer !
Comme je vous l’annonçais en début d’article, la plupart de ces astuces fonctionnent avec n’importe laquelle des activités de prestation de service qui existent.
En fonction de la spécificité de la vôtre, certaines seront moins réalisables que d’autres.
Quoi qu’il en soit, le facteur commun à tout ça, c’est qu’aucune ne parle de prix. Car comme je le disais au début, il ne devrait pas être un élément de votre négociation. Il y a bien d’autres manières de donner envie à vos prospects de venir avec vous.
Et ça passera presque à chaque fois grâce à :
- La confiance que vous inspirez
- Ce que vous avez déjà fait
- Ce que vos anciens clients disent de vous
Si vous maitrisez ces 3 aspects de votre activité, et que les mots que vous utilisez pour les présenter sont bien choisis, alors vous serez au-dessus des autres.
C’est évident.
Si vous avez des questions, n’hésitez pas.
14 avril 2021
La méthode de copywriting la plus simple pour trouver des slogans qui cartonnent
Slogans, accroches, titres… Cette méthode fonctionne pour n’importe lequel des 3.
J’ai été le témoin d’un exemple encore hier :
Je me baladais dans un hypermarché, quand je tombe sur une sorte de calicot au beau milieu du rayon animaux.
Dessus, un chat. Le chat “Félix”, vous connaissez ?
Et en travers un slogan. Qui m’en rappelle fortement un autre :
“Yes we cat !”
Tenez… J’ai pris une photo du minet en question :
Et là je me suis dis : Pas mal.
Notez le clin d’œil à la phrase “leitmotiv” de Barack Obama lors de son élection à la présidence des USA.
C’est dans l’air du temps en plus !
Ca me fait penser à une bonne vieille technique de copywriting pour attirer l’attention : Prendre quelque chose qui marche – ou qui a marqué les esprits – et le revisiter.
Idéal quand on cherche des slogans ou des accroches.
Dans le cas précis de ce calicot, il est clairement là pour attirer l’attention. On ne peut s’empêcher de sourire. De le montrer.
Objectif atteint.
Vous pouvez reprendre cette technique à votre propre compte. Voici comment procéder :
Partez sur de l’existant, déformez et adaptez
En fait, quand on regarde bien, rares sont les slogans qui n’ont pas été copiés à partir d’autres formules.
Même les grandes marques s’y collent. Pourquoi pas vous ?
Pour cela, vous n’avez qu’à vous servir dans la liste infinie de ce qui existe déjà.
Utilisez par exemple des expressions ou des slogans qui ont marqué votre jeunesse.
Ou encore :
- Des sujets de mails qui vous donnent envie d’ouvrir le mail.
- Des dictons, proverbes ou citations qui vous font réfléchir.
- Des accroches ou des titres rencontrés ici ou là, au détour d’un surf sur Internet, et qui vous interpellent.
- Certains slogans vus sur des panneaux dans la rue
- Des pubs sympas vues dans des magazines ou des journaux
- Les phrases qui apparaissent à la fin des vidéos promotionnelles ou inspirantes
Un exemple ?
Rappelez-vous de la vidéo que je vous avais mise pour Noël dernier sur ce blog.
A la fin, 3 mots. Les aviez-vous notés ?
“You can shine”
Littéralement, ça veut dire “Vous pouvez briller”.
C’est une phrase qui peut être reprise de multiples façons :
- Vous pouvez enchanter…
- Vous pouvez gagner…
- You can win…
- Vous pouvez écrire…
- Vous pouvez fasciner…
- Vous pouvez le faire…
C’est illimité. A vous de trouver l’expression qui s’adaptera le mieux à votre activité, à votre site web ou à votre produit.
Il vous suffira simplement de modifier un ou plusieurs mots, ou bien d’échanger certains mots entre eux. Ou même seulement des lettres.
Comme dans l’exemple de “Yes we cat ! ”.
Même si cela ne veut rien dire à proprement parler, on peut noter la subtilité. Et quand on regarde bien, il n’y a qu’une seule lettre de changée par rapport à l’original.
Et pour vous aider, voici l’astuce suprême :
Ayez un stock énorme et permanent de slogans en réserve
La réalisation d’un slogan ou d’une accroche qui “en jette” passe par de multiples étapes créatives.
Ca peut surgir d’un coup. Une idée qui apparait après la lecture d’une phrase. Ou de quelques mots.
Et donc, afin d’être parfaitement efficace, il est INDISPENSABLE que vous vous constituiez au fil du temps un stock abondant de phrases ou d’accroches qui vous serviront de base de travail.
Faites-le en permanence.
Utilisez un carnet, un classeur, un fichier informatique. Ou les 3 ensemble.
Et notez les phrases qui vous interpellent. Prenez une photo si vous ne pouvez pas écrire (comme je l’ai fait avec le calicot que j’ai vu hier et qui sert à illustrer cet article).
Plus vous aurez de phrases en stock, et plus facile il sera pour vous de créer des slogans originaux à partir d’anciens.
Personnellement, j’en ai des milliers. Et j’en rajoute des dizaines par semaine.
Ce qui fait que lorsque je cherche un slogan ou une accroche, je vais faire mon marché parmi mon stock de phrases, qui me servent de “démarreur”.
C’est très très rapide. Et très efficace. Tellement mieux que de tout inventer à l’emporte-pièce.
A vous de jouer
La constitution d’une bibliothèque de phrases ou de slogans devrait être la priorité de toute personne qui vend un produit sur Internet ou qui possède un site web.
Parce qu’on a besoin de titres, d’accroches et de slogans très fréquemment. Qu’il s’agisse de titrer un article, une page de vente ou même un produit dans une boutique.
Et pour vous faciliter la vie, vous pouvez également “préparer” certaines de vos phrases pour n’en garder que le squelette.
C’est ce que j’ai fait par exemple avec le générateur d’accroches présent sur ce site.
J’ai repris des phrases, et j’ai éliminé certains mots qui peuvent être adaptés en fonction de l’activité.
Vous pouvez faire pareil avec toutes les phrases que vous avez.
Vous n’imaginez pas le temps infini que ça vous fera gagner quand arrivera le moment de chercher un titre, une accroche ou un slogan.
18 mars 2021
Est-ce que vous aussi vous vous posez cette question sur le copywriting ?
Il y a quelques temps, j’ai reçu un email d’un des membres de Copywriting Pratique qui était dubitatif sur le véritable sens de ce métier de copywriter.
Voici une copie du mail reçu :
« Je me pose une question à propos de ce que vous (copywriters) appelez le marketing internet : quelles sont les applications concrètes du copywriting ?
Parfois, en lisant ces newsletters ou les guides de copywriting, j’ai l’impression que l’on nage dans une forme de vente pyramidale, ou chaque copywriter revend son savoir faire en matière d’écriture à un autre copywriter néophyte qui fera à son tour la même chose. (ce n’est que ma perception).
J’ai du mal à comprendre comment les marketeurs mettent en application leur savoir faire.
Par exemple, j’ai un ami qui cherche à faire un emailing à l’attention de ses clients (assurance), mais je ne vois aucun marketeur qui propose du conseil à la rédaction ou ce genre de prestation en consulting.
Pour résumé, à part former des marketeur et autre écrivain d’ebook, je trouve l’application du copywriting très limitée. (je me trompe certainement)
Je ne remets rien en cause mais cherche juste à comprendre le fond. »
J’ai proposé à l’auteur de ce mail de répondre avec un article car je pense que la réponse peut servir à tout le monde. Voici mon article réponse.
Quelles sont les applications concrètes du copywriting ?
Avant toute chose, un petit rappel :
La définition du copywriting est la suivante : C’est l’art d’écrire des textes qui font agir.
Il s’ensuit que ça peut servir dans tous les domaines où on cherche à faire agir les gens avec des textes.
Par exemple :
- écrire une page de vente ou un argumentaire de vente pour n’importe quel produit (sur Internet ou sur un catalogue papier)
- écrire un mail pour inviter vos amis à venir voir votre blog,
- écrire une annonce pour vendre votre appartement,
- faire un mail pour demander un partenariat,
- écrire une lettre pour déclarer sa flamme à une personne du sexe opposé,
- faire un courrier à un voisin suite à un problème de voisinage,
- écrire un mail de relance ou pour réclamer un paiement,
- faire une affiche à coller à l’entrée d’un supermarché
- faire un CV…
- demander une augmentation de salaire par courrier…
- écrire un faire-part pour inviter des gens à un mariage, ou à une inauguration, un vernissage, un baptême, etc…
Et il y a en a des milliers d’autres.
D’un autre côté, je peux comprendre l’interrogation de ce membre.
En effet, sur Internet, on « vend » du copywriting comme on vendrait une « méthode » qui sert à gagner de l’argent vite fait sans trop d’effort.
Or justement c’est une activité qui demande beaucoup beaucoup beaucoup d’efforts.
Mais comme la majorité des gens qui vendent une « formation » de copywriter :
- 1) Ne sont pas copywriter eux-mêmes,
- 2) Ne savent pas du tout de quoi ils parlent,
- 3) N’ont même jamais écrit une seule lettre de vente pour un produit qui n’est pas à eux,
… on assiste alors à une « caricature » du copywriting, que l’on associe obligatoirement avec une « méthode miracle » pour gagner de l’argent facilement.
On est dans la même configuration qu’une personne qui tenterait de former de jeunes apprentis boulangers en n’étant pas boulanger lui-même.
A un certain moment, ça va coincer quand on en sera à la pratique…
Donc, le plus important, quand on parle de copywriting, ce n’est pas d’apprendre à DEVENIR copywriter. C’est d’apprendre comment écrire des textes à la façon des copywriters.
Quand je décide de faire mon pain ou une brioche à la machine à pain, ça ne fait pas de moi un boulanger.
Je sais faire le pain, et je me sers de ce savoir pour me faire une bonne boule de pain aux graines, ou une brioche le matin quand j’en ai envie.
Avec le copywriting, c’est pareil.
Devenir copywriter, c’est une vocation. Un métier qu’on choisit en connaissance de cause. Ca demande du travail, des centaines voire des milliers d’heures d’écriture de tests, de succès et d’échecs, et beaucoup de temps et d’expérience.
Mais ca ne vous empêche pas d’apprendre à écrire une lettre de vente pour vendre vos produits.
Tout comme ça ne vous empêche pas d’apprendre à faire tout ce dont je vous ai parlé au début de cet article.
Ca ne fera pas de vous un copywriter.
Tout comme apprendre à cuire une pizza ne fera pas de vous un pizzaïolo.
En fait, il faut voir le copywriting comme une corde de plus à son arc. Une technique dont on peut se servir partout et pour tout, à chaque fois qu’on a à écrire un texte qui doit faire agir celui qui le reçoit.
Quelques exemples pratiques
Un mail d’invitation
Il y a 3 mois, j’ai dû envoyer un mail à une quarantaine de personnes (membres d’une association) pour qu’ils participent à une conférence qui avait lieu à 20:30 un soir de semaine.
Le copywriting m’a bien aidé pour cette opération, car 28 personnes sur 40 sont venues alors qu’un mail normal déplace en général entre 11 et 15 personnes.
Un totem sur un salon
Une autre fois, un de mes amis devait assister à un salon pour prendre des contacts avec de futurs clients (il s’occupe de former les dirigeants d’entreprise à la négociation avec les chinois). Il avait besoin d’un totem (dispositif de signalétique utilisé en publicité de forme générale verticale) pour attirer du monde.
Alors qu’en général il ne gagnait qu’une dizaine de contacts avec sa tactique habituelle, je lui ai écrit un texte sur son totem qui lui a fait prendre 37 contacts !
Je lui avais juste demandé de faire un petit fascicule de 4 pages sur lesquelles il devait recenser 17 erreurs que les gens font habituellement quand ils négocient avec des chinois.
Et je lui avais fait marquer cette accroche sur son totem : « Faites vous ces 17 erreurs quand vous négociez avec les chinois ? »
Les résultats ont dépassé ses espérances.
Un panneau pour faire rentrer du monde dans sa boutique
J’ai déjà raconté cette histoire ici. Mais elle a sa place ici aussi 😉
Un mail de demande d’échange de liens
J’ai une centaine de sites Internet dont une vingtaine pour lesquels j’ai dû faire des campagnes d’échanges de liens.
J’ai donc écrit un mail type que j’ai envoyé à tous les sites Internet qui se rapprochaient du thème de mes sites, et au final, plus d’un site sur 2 a répondu OK pour un échange.
En conclusion
Il serait temps de bien différencier la « pratique du copywriting » et le métier de copywriter.
Ce blog n’a pas pour vocation de faire de vous un copywriter. Vous pouvez y arriver, mais il vous faudra bien plus que quelques articles lus ça et là…
Par contre, ce blog peut vous apprendre, de manière pratique, à « réagir » comme un copywriter. A peser vos mots, à écrire plus juste, à éviter des erreurs courantes…
Bref à mieux écrire pour mieux faire agir, pour votre blog, ou vos pages de vente ou même chez vous dans la vie courante.
21 février 2021