Ecrivez facilement des textes qui font agir

Copywriting : Il faut que je vous raconte une anecdote complètement dingue…

Quel titre attirant, n’est-ce pas ? C’est généralement ce que provoquent les mots "raconter" et "anecdote" ou "histoire" : De l’attraction.

Vous l’aurez compris, c’est exactement de ça dont je vais vous parler aujourd’hui : Du pouvoir infini de l’anecdote.

En effet, quand on écrit une page de vente, ou même un article de blog, utiliser des anecdotes est toujours une bonne idée.

Pourquoi ? Parce que l’anecdote possède 3 qualités :

  • Elle donne un peu d’humanité à votre discours,
  • Elle constitue un excellent moyen d’attirer l’attention lors d’un premier paragraphe,
  • Elle permet de rendre n’importe quel concept compliqué beaucoup plus compréhensible.

En ce qui me concerne, j’ai un stock important d’anecdotes déjà écrites, que je consulte quand je manque d’inspiration.

Ainsi, lorsque je veux écrire un article de blog, je balaye mon carnet d’anecdotes, et je cherche celle avec laquelle je vais pouvoir construire l’article qui va autour, ou l’introduction de ma lettre de vente.

pensive

Voici comment je procède pour avoir sans cesse des anecdotes prêtes à l’emploi, et surtout pour les trouver facilement :

1. Recensement

Dès qu’il se passe quelque chose d’insolite (comprenez : qui sort de l’ordinaire), de marrant, ou d’étrange dans ma vie (ou dans celle des autres), je le note.

  • Ca peut être un truc qui m’arrive.
  • Ou une histoire que j’entends à la radio ou que je vois à la TV.
  • Ou que je lis dans un livre, un magazine, ou sur Internet.

Par exemple, il y a quelques jours, ma femme m’appelle et me dit : "Y’a une souris dans la cuisine. Elle est en train de bouffer une poire".

Je vais prendre cette anecdote comme exemple. 

Je commence donc par noter l’idée principale de l’histoire :

  • 3-4 mots
  • La date
  • Là où c’est arrivé ou là où je l’ai entendu (radio, tv, livre, etc…)

Et je numérote.

Donc pour mon exemple, je marque :

787 – Souris (Loir) + Poire (1/9/2011) – Chez moi.

2. Prise de notes

Puis dès que j’ai un moment, je rédige mon anecdote en racontant tout simplement ce qui vient de m’arriver (ou ce que je viens de voir) comme si je la racontais à un copain, par mail, Skype, ou même de vive voix.

L’idée ici est d’écrire sans réfléchir. A la manière "je raconte".

Quand vous racontez une histoire de vive voix à un de vos amis, vous ne vous reprenez pas tous les 4 mots. Vous racontez comme ça vient

Donc, écrivez de la même manière : "comme ça vient".

Voici ce qui est arrivé hier soir et que j’ai écrit dans mon carnet d’anecdotes :

[jbox color= »yellow » width= »450″]La souris était montée sur la chaise. Puis elle a filé sous le bahut. Je regarde, pas de souris. Là ma femme me dit : Oh elle est allée dans le panier à bois. Ha oui, je l’entends. Je prends le panier, j’ouvre la fenêtre et je mets le panier dehors.

Là je sors, je le renverse, et je vois la fameuse souris se carapater et grimper au mur pour aller se poser sur la fenêtre. Elle était là, posée, et elle me regardait. J’étais à 50 cm d’elle. Pas peureuse la souris.

Et en fait, ça ressemblait pas du tout à une souris. Elle avait une tête de dessin animé avec des grand yeux un peu comme dans l’âge de glace. Et une queue grise touffue. Et un museau tout plat. Bref ça n’avait rien d’une souris.

On a regardé ensuite sur Internet, et en fait c’est pas une souris : C’est un loir. La p’tite bête qui dort pendant 7 mois (à l’origine de l’expression "dormir comme un loir"). D’ailleurs les allemands l’appellent "ziebenschlaffer" (celui qui dort 7 mois).
[/jbox]

Voilà.

L’anecdote est notée.

3. Utilisation

Il n’est même pas besoin de la réécrire de suite. Le but de cette prise de note rapide est juste de vous rappeler des faits quand vous en aurez besoin.

Vous y reviendrez au moment de l’utiliser dans une page de vente ou dans un article de blog.

Alors OK vous vous dites : "Mais comment diantre va-t-il pouvoir se servir de cette histoire farfelue ?"

Hé bien en fait, cela n’a aucune importance. Une anecdote, ça sert toujours. Peut-être qu’une toute petite partie vous sera utile, peut-être que ce n’est que le déclencheur d’une idée plus complexe…

En fait, je vous conseille de ne pas vous censurer quant aux anecdotes que vous rencontrez.

Elles vous sont personnelles. Personne ne viendra les lire. Et vous ne savez pas quand vous en aurez besoin, mais vous en aurez besoin. Forcément.

Peut-être que vous ne l’utiliserez pas tout de suite.

Mais peut-être qu’elle pourra vous servir pour un commentaire, un post de forum, un article de blog ou une page de vente, ou même un livre…

En plus, c’est du contenu facile à faire. Raconter une histoire avec vos mots, ce n’est pas bien compliqué, surtout si ça vient juste de vous arriver.

Vous pouvez aussi en faire un podcast "unplugged" si vous préférez.

Par exemple, vous racontez l’histoire à votre portable, et vous la sauvegardez. Vous pourrez alors la retranscrire dans votre carnet. Vous aurez en plus un podcast facile. Que vous pourrez donner pourquoi pas sous une rubrique "Ca m’est arrivé cette semaine…".

Bref entretenez votre stock d’anecdotes personnelles.

Il y a de multiples occasions d’en rencontrer. A l’heure d’aujourd’hui, depuis que je fais ça, j’ai 786 anecdotes de notées.

La première remonte à… ouch… presque 20 ans, c’est dingue !

En voici le résumé :

1 – Accident sur l’autoroute + Rover 111. 5 tonneaux. Pas une égratignure – 6 juin 1992 – Lac de Paladru.

A vous de jouer !

Vous avez déjà vécu, entendu ou lu des centaines d’anecdotes. Chez vous, à la radio, à la télé, dans les journaux ou les magazines, à la machine à café, au bureau, chez le médecin, en vacances, dans un restaurant…

Prenez l’habitude de les noter.

Personnellement, j’achète toujours tous les livres que je peux trouver qui racontent des histoires vraies. J’en ai pas loin de 300. Dans tous les domaines.

Cela représente des milliers d’histoires toutes plus insolites les unes que les autres, et un énorme stock d’idées en tous genres.

L’un de mes préférés, c’est le livre De mémoire de marques : Dictionnaire de l’origine des noms de marques de Bernard Galey. Il regroupe pas moins de 600 histoires qui racontent comment sont nées les marques que l’on connait tous. Lustucru, Addidas, Lego, Coca Cola…

Certaines histoires sont des articles complets à elles toutes seules.

Bref… ne perdez jamais une occasion de raconter une histoire. C’est ce qui vous rendra attachant et captivant quand vous écrivez.

Tout le monde aime les histoires… Pensez-y !

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  1. Hello Yvon,

    Justement, je commence depuis quelques jours ma collection d’histoires et d’anecdotes 🙂 Le monde est petit… Dis moi, peux-tu nous dévoiler ta liste de livres (celle dont tu parles dans l’article).

    C’est super intéressant.

    Bien amicalement,
    Karim

    • SAlut Karim

      Dis donc tu te rends pas compte du boulot ! Je te les prendrai en photos si tu veux, mais je peux pas tous les écrire, j’en ai pour des heures !

      Déjà il y a tous les livres écrits et racontés par Pierre Bellemare (ça en fait déjà une bonne soixantaine). Et puis il y a aussi la série des curiositas -histoires vraies du monde entier, 12 tomes-, des dizaines de bouquins sur les légendes du sport et des champions en tous genre, des biographies de grands hommes, bien sûr Dale Carnegie, plus récemment, Bouillon de poulet pour l’âme de J Canfield… bref, il y en a des centaines. J’en ai 3 étagères entières…

      Bonne journée

      Yvon

  2. Coucou Yvon,

    En parlant d’anecdote, il m’en est arrivé une drôle récemment, je prends le tram tous les jours pour me rendre à mon travail. Mon bureau n’est pas loin d’une cité hlm un peu zone comme on dit.
    Imaginez la scène,

    J’entends : « eh m’dame  » Je fais celle qui entend rien
    « eh m’dame, tu te retournes quand je te parle »
    là je commence un peu à flipper, et surtout tous mes gentils voisins qui font ceux qui voient rien.
    Donc je me suis retournée et je me retrouve nez à nez avec une pub adidas de 16, 17 ans un ado quoi !!!! et il me dit :
    « eh m’dame, je voulais t’dir : t’as un beau cul pour une vieille ».
    Et il est descendu du tram avec un grand sourire.

    Moralité : qu’est ce que je dois retenir que je suis vieille ou que j’ai un beau cul.

    Bonne fin de journée
    Marie-Do
    P.S. : Yvon je t’ai envoyé un mail

    • Coucou!j’adore ton histoire…bref!
      Un conseil d’amie,il faut retenir le positif sans oublier le négatif pour une leçon de vie!
      Bisous!

    • Coucou MarieDo

      Ca c’est de l’anecdote. Ce que tu dois retenir, c’est que tu es très zen, et que je te dis bravo.

      Très bonne journée

      Yvon

      PS : J’ai répondu à ton mail 😉

  3. BK

    Salut Yvon,

    En tant qu’inconditionnel de gens comme Henry Miller ou Fellini, je préfère pour ma part ne rien noter et faire confiance à ma mémoire pour me tromper… et ainsi faire intervenir la plus grande part possible d’imagination dans mon récit. J’irai même jusqu’à dire que je prends un immense plaisir à sciemment déformer la réalité, non par goût pour le mensonge (mon Dieu, quelle horreur !), mais par amour pour l’inventivité.

    Cette méthode présente en tout cas l’avantage de fabriquer des anecdotes généralement plus croustillantes, mais aussi plus en rapport avec l’intention de l’auteur.

    En fait, ce n’est pas l’exactitude de l’anecdote qui compte mais l’impact qu’elle aura sur le lecteur. Et cela, c’est évidemment fondamental aussi bien dans le roman que dans le scénario ou le storytelling en marketing.

    Bernard

    • Salut Bernard

      Faire confiance à sa mémoire est une bonne idée : Il suffit de réduire la quantité de notes. Mais quand on regarde le nombre d’anecdotes accumulées au fil du temps il est complètement impossible de se RAPPELER de toutes, à moins d’avoir une maladie appelée l’hypermnésie (un vrai fléau).

      Donc même si le déroulé de l’histoire peut venir directement de la mémoire, les dates, lieu et le résumé de l’anecdote en 3-4 mots doit être noté quelque part. C’est l’allumette déclencheuse qui fera qu’elle se rappellera à ta mémoire.

      Sans parler du vivier d’inspiration que constitue ce carnet en cas de défaillance d’idées.

      Bonne journée

      Yvon

      • BK

        La mémoire est une drôle de dame.

        Tout le monde sait qu’elle est sélective. En ce qui me concerne, je mets entre 2 et 3 ans pour enregistrer un code ou mon N° de tél., et plusieurs vies ne me suffiraient pas à retenir un parcours topographique. Je pourrais m’égarer entre ma cuisine et ma salle de bain. En revanche, j’ai une mémoire des événements qui fait peur à mes proches. Je suis capable de leur répéter dans le détail ce qu’ils ont fait ou dit il y a 40 ans. Et comme beaucoup d’entre eux ne se souviennent même pas de la semaine dernière, ça me donne l’impression agaçante d’avoir affaire à des incohérents sur lesquels on ne peut jamais compter.

        Mais ce que tout le monde ne sait pas, c’est que la mémoire ne fonctionne pas comme une caméra ou un enregistreur vidéo. Si je puis me permettre une métaphore, ce serait plutôt comme un programme d’image de synthèse. Bref, elle reconstruit. C’est toujours une œuvre d’imagination. Alors, tant qu’à faire, je préfère jouer le jeu de l’imagination à fond, et ranger la narration anecdotique parmi les créations plutôt que parmi les comptabilités.

        Mais j’admets qu’en l’absence de mémoire des événements, il vaille mieux noter ou procéder à des enregistrements audio. Je ne me prive pas, moi-même, de le faire pour les idées qui s’envolent aussi soudainement qu’elles arrivent.

        A chacun sa mémoire.

        • claire

          Bonjour Bernard,

          Je profite de rebondir sur votre commentaire. 🙂

          Comme vous le soulignez, la mémoire est sélective, tout comme la perception, ce qui implique que notre vision du monde est fortement déformée.

          Aussi, les enregistrements audios peuvent avoir une utilisation bien plus large que celle de « se souvenir ».
          Enregistrer des « bribes de vie » c’est aussi une façon de percevoir un autre réel.
          Il m’est arrivée (presque à chaque fois) d’avoir eu l’impression d’être d’une manière particulière et que les autres étaient dans certaines dispositions. Or à l’écoute de la scène enregistrée, j’ai eu une interprétation totalement différente. (certes ce réel n’est pas plus réel me direz-vous puisqu’il est coupé de toutes les autres dimensions, visuelles, olfactives etc…).

          Cependant, enregistrer des scènes de vie c’est à la fois une manière de se décentrer de soi-même et c’est aussi une façon d’enrichir le réel.
          Donc cela stimule aussi l’imagination en apportant de nouvelles idées et d’autres images.
          J’invite tout le monde à essayer au moins une fois.

          Bon je sais que je m’égare là totalement du sujet qui était autour de l’anecdote et de sa consigne… J’espère qu’Yvon ne m’en voudra pas trop.

          Bonne journée Bernard

          • BK

            Claire, bonsoir,

            Laissez là toute culpabilisation : depuis le temps que je sévis sur ce blog, Yvon doit s’être fait une habitude des digressions divagatoires.

            D’autant qu’à mon avis, loin de sortir du sujet, vous le prolongez de manière particulièrement pertinente, notamment en effleurant la notion hindouiste de la maya, l’illusion multi-niveaux dans laquelle nous enferme notre appareil cognitif.

            En enregistrant des bribes de vie vous vous ménagez l’opportunité de perceptives différentes, propices au déclenchement ou à la stimulation de votre créativité. C’est une excellente méthode ! Non pas, d’ailleurs, pour percevoir un autre réel mais une autre facette de l’illusion.

            Notre vision du monde est évidemment toujours illusoire. Fort heureusement, plutôt que de rester les co-auteurs inconscients – et par conséquent les victimes – de cette cosmique fantasmagorie, nous avons la possibilité de conscientiser le processus, de manipuler cette maya et, partant, de s’en détacher, de la transcender.

            Pour les Hindous, la maya est une shakti (un archétype dynamique) que seule une autre shakti peut dissoudre ; et cette autre shakti est la grâce. Autant dire que l’inspiration dont fait preuve le créatif en manipulant les illusions engendrées par sa conscience cognitive relève toujours plus ou moins d’un état de grâce.

            Mais il faut, pour cela, être parfaitement conscient de jouer avec l’illusion et non avec le réel. D’où mon insistance pour dire que l’anecdote gagne à s’enraciner dans la subjectivité plutôt que dans l’objectivité.

            Bernard

          • claire

            Bonsoir Bernard,

            Merci pour ces précisions. 🙂

            La terminologie est effectivement ambigüe. Je n’employais pas le terme « réel » ici au sens de « vrai ». Chaque domaine a une approche différente de ce concept, que ce soit la science, la philosophie, la psychologie, ou l’hindouisme (qui il me semble fait la distinction entre une réalité subjective et une réalité absolue…. un rêve est d’une certaine façon réel puisqu’il est vécu)… Finalement, le réel est un visage de l’illusion et l’illusion un visage du réel. Difficile en tout cas d’employer certains mots sans avoir les mêmes cadres référents.

            Le mot réalité aurait peut être été plus approprié, quoi que. Bref, nous savons tous que la réalité dans l’absolu n’existe pas. La réalité c’est ma réalité. Et nous n’avons pas attendu Einstein pour cela :hin:

            Bonne soirée Bernard

          • Merci à mes deux philosophes préférés pour ce débat plus qu’intéressant ! 🙂
            C’est toujous un vrai régal d’assister à vos débats.

            Bonne journée

            Yvon

          • BK

            @ Yvon,

            On envisage de se produire en duo. Mais ya quand même quelques petits détails à régler. Par exemple, lorsque Claire écrit :

            La réalité c’est ma réalité.

            Elle se trompe. C’est évidemment la mienne !

          • claire

            😀 Vous m’avez bien fait rire…

            Bon allez, je règle les détails…
            c’est effectivement La réalité de Bernard ! :hin:

            Bonne journée à vous deux

  4. Bonsoir à tous!
    J’ai déjà raconté plusieurs histoires de ma vie dans mon premier blog mais je ne savais pas que c’était si intéressantes que cela!
    J’ai pris note,un grand merci Yvon!
    Bonne continuation à vous tous et au plaisir de vous retrouver sur ce blog chaque moment. :super: :super: :super: :coeur: :coeur: :coeur:

  5. Wow que les grands esprits se rencontrent ; je lisais un conte avant hier soir à mon fils, tiré d’un livre pour enfant regroupant des histoires de plein de pays différents et je me faisais la même réflexion ! Quelle source !
    La plupart des articles que j’écris commencent par une histoire (je ne puis faire autrement) et donnent sens à un message que je veux faire passer, via une prise de conscience, bien souvent…
    Mais je suis moins rigoureuse que toi. Merci de me rappeler à cette bonne qualité !
    A demain, cher Yvon 😉

    • Bonjour Hélène

      Tu as raison, l’histoire donne un vrai sens à la communication. C’est à dire une direction.
      Si tu prends l’habitude de tout marquer quand ça arrive, primo ce sera plus facile à relater, et secundo, comme je disais à Bernard, tu as un petit stock en cas de manque d’inspiration.

      Bonne journée

      Yvon

  6. Bonjour Yvon,

    C’est marrant mais l’autre jour en travaillant sur skype, une demande de contact est arrivée, une ‘Marie’ de 25 ans, très vite je lui ai demandé une bonne photo et dés que je l’ai reçue j’ai immédiatement enquêter pour trouver 18 sites qui utilisaient cette photo.

    Bien entendu, mon contact ‘Marie’ était très probablement une arnaque future et j’ai commencé à m’amuser à lui faire peur … une fois son truc dévoilé il perdait de plus en plus ses moyens et pour finir il a annulé le partage de ces informations quand je lui ai dis que j’avais son adresse IP et que dans peu de temps j’allais savoir depuis où il travaillait … il a dû se demander comment j’ai pu faire pour retrouver la photo sur 18 sites différents, pour info c’était même une actrice de films olé olé 😀

    Mais j’avais envie de raconter cette anecdote mais je ne le fais pas sur mon site, par contre j’écris de suite un article sur mon profil facebook, surtout si l’anecdote n’a rien à voir avec mon business 🙂

    Patrick

  7. claire

    Bonjour Yvon,

    En voilà une excellente idée… C’est une façon aussi de garder en mémoire certains évènements qu’autrement on aurait oubliés depuis.
    Outre accumuler de la matière pour de futurs écrits, c’est donc aussi une bonne façon de combattre Alzheimer :hin:

    Moi depuis quelques années je me balade avec un mini dictaphone numérique autour du coup, ce qui me permet d’enregistrer des idées (où même la voix de ceux qui me sont chers) y compris quand je suis en voiture. Et comme je suis musicienne, c’est aussi plus facile pour les mélodies. Mais bon l’inconvénient, c’est l’énorme travail d’archivage qu’il y a derrière… 😕 (ben on peut pas tout avoir…)

    Merci pour cet article et bonne soirée.

    • Bonjour Claire

      Justement pour l’archivage, comment procèdes-tu ? Est-ce que tu renommes tes fichiers vocaux avant de les ranger dans un dossier spécial ?
      Si c’est le cas, adopte peut-être le système que j’ai dit, avec 3-4 mots et le lieu (la date est déterminée par la date d’enregistrement du fichier).

      L’objectif de cette méthode c’est aussi d’avoir un vrai stock dans lequel aller piocher en cas de besoin.
      J’imagine que l’écouter permet de raviver les détails. C’est une bien bonne idée en fait.

      Bonne journée à toi

      Yvon

      • claire

        Bonjour Yvon,

        Effectivement, c’est une bonne idée, je devrais renommer les fichiers de cette façon là.
        En fait j’importe directement le fichier son dans un dossier (compos, idées, famille, autres). Et quand j’ai le temps, je coupe tout les morceaux du fichier qui ne me servent à rien. C’est ça qui est très long en fait, de ne conserver que les parties vraiment pertinentes.

        C’est vrai que l’avantage de renommer le fichier comme tu le fais, ça permet d’avoir un aperçu rapide de ce que je cherche, je pense que je vais gagner du temps. Je vais essayer. :super:

        Merci

  8. Le boulot de dingue que çà représente !
    il faut le faire au fur et à mesure c’est sur !

  9. Marie-Noël

    Ah, voilà sûrement le truc de Christian Godefroy!

    Je me demandais comment il faisait pour retenir tout ça. Il y a des gens qui sont vraiment doués pour raconter des histoires et pour broder autour d’une anecdote (ou du développement qu’ils en on fait).

    J’ai un frère qui est une mine d’or à ce propose. Il fait bien sûr la joie des réunions de famille. Et pour connaître la véracité de son histoire, il suffit juste regarder la tête de sa femme à côté de lui! Ca en devient encore plus drôle.

    Moi, j’ai fait ça avec les mots d’enfants de mes enfants et j’ai quelques perles. Comme : « les insectes c’est des gens pas comme les autres »… disait mon fils pour expliquer sa peur des guêpes!

    Et comme j’adore les carnets en tous genres, je vais m’empresser d’aller en chercher un beau pour noter tout ça.

    Merci Yvon!

    • Salut Marie Noel

      Il est vrai que certaines personnes savent raconter des histoires mieux que d’autres.
      Je parlais de Pierre Bellemare, je ne sais pas si tu écoutais en son temps les histoires qu’il racontait sur Europe 1 vers 13:00 il y a 30 ans, mais je n’en ratais pas une, et j’étais tout jeune. Un vrai conteur comme on n’en voit plus 🙂

      Bonne journée

      Yvon

      • Cétait à 12h50 exactement et je les écoutais aussi, çà ne nous rajeunit pas !

      • Bonjour Yvon
        Moi aussi j’étais fasciné par les histoires et par sa manière de les raconter. Il avait pour moi une voix pratiquement envoutante allez disons le….. pour ainsi dire hypnotique;)

        Lorsque j’étais à l’école primaire une des institutrices avait l’habitude
        d’écouter ses histoires, la fenetre ouverte pendant la pause de midi.
        J’avalais mon repas à tout vitesse et je me postait juste sous sa fenêtre pour l’écouter. c’était passionnant. Du coup j’ai toujours été fort en histoire…..Et j’en ai raconté plus d’une à mes propres enfants.

  10. Bonjour Yvon,

    et d’abord une bonne année, pleine des bonnes choses, et merci pour toutes les conseilles et astuces!

    J’aime bien raconter des anecdotes: je travaille dans la formation, mes stagiaires raffolent des histoires, et ils retiennent mieux les leçons. Je démarre dans le copywriting, j’ai investi dans un logiciel de reconnaissance vocale, je peux donc « écrire » mes anecdotes comme je les raconte.

    A bientôt

    Kristin

  11. Sympa l’idée du fichier d’anecdotes !
    J’ai déjà un fichier d’histoires que je rencontre lors de mes lectures et j’utilise Evernote pour les stocker avant de les mettre dans un fichier.
    La fonction bloc-note des smartphones est vraiment pratique pour faire de la prise de note rapide à la volée.

  12. Freddie

    Bonjour Yvon,

    Je lis avec très grand intérêt tous vos articles, c’est passionnant, très très bien fait ! Félicitations !

    J’ai une question qui me trotte dans la tête : d’un côté, de nombreux conseils de « pro » du blog (dont vous faites partie) encouragent à raconter des histoires, des anecdotes etc…
    Mais en parallèle, vous incitez également, grâce au sympathomêtre et des réflexions et analyses poussées sur le trafic, l’intérêt des lecteurs etc… à écrire avec des mots d’or donc à VOUS.

    Mais alors… Comment concilier – c’est ma propre problématique – « je raconte une histoire » donc JE suis le protagoniste – et je dois « veiller » à penser à VOUS.

    Comment une anecdote personnelle s’intègre-t-elle dans cette nécessité de l’autre ?

    Sans vous vexer, le cas de votre petite souris est mignonne mais ?!
    Il manque le lien vers l’autre, non ?

    Je crois que quelque chose m’échappe encore…

    Merci à vous et à cette belle communauté du web sans laquelle, nous resterions envahis de nos certitudes :o)

    Frédérique

    • Bonjour Freddie

      Et bienvenue ici.

      Une histoire fait PARTIE d’une lettre ou d’un article. Ce n’est PAS UN article.
      Une anecdote personnelle sert juste à introduire un article, ou une lettre, à attirer l’attention. A mettre le lecteur dans l’ambiance.
      Elle ne devrait pas être le centre de la lettre ou de l’article. C’est un peu le portier qu’on trouve à l’entrée. Ca aide à rentrer…
      Après l’histoire, on peut passer à VOUS. Faire un lien avec une morale ou une action : « Faites comme moi : »

      L’anecdote de la souris a juste servi d’exemple. Je ne dis pas que je l’utiliserais, mais pourquoi pas ?
      A l’initiative d’un commentaire, peut être. Pour rebondir sur un article qui parle de la même chose…
      Ou pour un article de blog, comme celui-ci…

      Bonne journée

      Yvon

      • Freddie

        Merci Yvon, je comprends mieux.
        En effet, j’avais la sensation d’une dichotomie cérébrale ! Je ne comprenais pas que d’un côté, on insiste sur la partie personnelle (sous forme d’histoire ou anecdote) et de l’autre, qu’on est la sensation de s’adresser aux gens…
        Mais du coup, tout le savoir-faire ne repose-t-il pas sur le talent de faire entrer l’histoire, sans vraiment  » en avoir l’air ?  »
        Je serai heureuse de partager avec d’autres et de recevoir leur avis sur la question…
        Merci !!
        Et bonne soirée !

        • Dans la leçon de copywriting de demain, j’aborde justement l’histoire de l’histoire 😉

          Une partie de tes questions trouvera une réponse !

          Bonne soirée

          Yvon

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