Ecrivez facilement des textes qui font agir

Catégorie : Peinture

Tout sur le premier paragraphe de la lettre (la peinture ou la découverte)

Copywriting comportemental : Le secret des textes qui fascinent vos lecteurs

Le 26 mai 1999 à 11:38 du matin, j’ai vu quelque chose qui m’a profondément bouleversé.

Un truc que je n’avais jamais vu avant, mais qui a provoqué chez moi une sorte de choc émotionnel, dont je me rappelle chaque détail avec une précision d’horloger 12 ans plus tard.

Il s’agit de ma rencontre avec la Tour de Pise.

tour-de-pise

Oui. C’est bien elle.

Ceux qui ont déjà vu la Tour de Pise en vrai savent de quoi je parle.

Les autres (vous peut-être) vous vous dites que je suis un peu émotif – ou complètement cinglé.

Et pourtant.

Si un jour vous vous rendez à Pise, et que vous découvrez comme moi cette tour devant vos yeux, alors je sais d’avance ce que vous allez faire.

Comment je peux le savoir ?

Facile :

Une expérience fascinante

Quand j’ai vu ça pour la première fois, il m’a bien fallu 10 minutes pour m’en remettre. Et puis ensuite, je me suis posé à la sortie du parking des bus, c’est à dire à l’endroit où les gens découvrent pour la première fois la tour.

Et j’ai regardé les visages des gens. Les 10 premières secondes.

C’est ahurissant. Ils ont TOUS fait pareil :

Yeux écarquillés. Bouche ouverte. Temps d’arrêt.

Et toujours le même mouvement : Une sorte de tassement des épaules. Comme s’ils s’attendaient à ce qu’elle s’écroule devant eux. Comme s’ils allaient la prendre sur la tête.

Parce qu’il faut être devant pour comprendre toute la particularité de ce monument.

Tout ce qu’on vous a appris, tout ce que vous connaissez sur les maisons et les monuments en général volent en éclat quand vous vous retrouvez face à face avec ce truc.

Un immeuble énorme. Qui vous parait monstrueux. Et il est penché.

Mais penché d’une telle manière, que la première chose que vous voulez faire, c’est… vous barrer. En courant. Parce que lorsqu’on est à moins de 10 mètres de la Tour de Pise, alors, on a VRAIMENT l’impression qu’elle va s’écrouler.

D’autant qu’à l’époque où je l’ai vue, aucun échafaudage ne la retenait.

Bref, ça fait peur.

Alors vous baissez les épaules. Et votre regard se fait interrogateur. Craintif, même.

J’ai beaucoup voyagé. Mais ce que j’ai vu ce jour là, je ne l’ai ressenti qu’une seule autre fois. Quand j’ai vu le…

Non. Je vous en parlerai plus tard.

Venons-en plutôt au rapport avec le copywriting comportemental.

Le pouvoir incommensurable des émotions

Quand on écrit une page de vente, ou même un article de blog, l’objectif est de marquer les gens qui vous lisent. D’éveiller leur intérêt.

Je vous ai déjà parlé des histoires à raconter, pour ça.

Mais il y a histoire et histoire.

  • Il y a l’histoire qu’on a lue et qu’on retransmet. Avec nos mots.
  • Il y a aussi l’histoire qu’on invente.
  • Et il y a l’histoire qu’on a VRAIMENT vécue.

C’est de loin cette dernière qui sera retransmise avec le plus de passion. Et le plus d’enthousiasme. Parce que le sceau de l’expérience est plus fort que tout ce que l’on peut seulement imaginer.

Les émotions que l’on a ressenties en vivant vraiment l’histoire qu’on relate, vous donnent un enthousiasme et une crédibilité dans votre façon de vous exprimer par écrit qu’aucune histoire inventée ou même lue ne vous donnera jamais.

Je ne sais pas si vous avez vu ce film fantastique qui s’appelle “Slumdog Millionnaire”, où ce petit indien des bidonvilles gagne 10 millions de roupies à un jeu du genre de “Qui veut gagner des millions”, parce que chaque question le renvoie à une expérience qu’il a vraiment vécue tout au long de sa vie.

Il connait donc chaque réponse avec précision, car les émotions qu’ont créé ces expériences étaient si fortes qu’il s’en souviendra toute sa vie.

C’est exactement la même chose qui se passe quand vous relatez une histoire qui vous est réellement arrivée à vous : Vous parlez avec votre cœur. Et vous êtes ainsi beaucoup plus convainquant.

A vous de jouer !

Si vous écrivez une page de vente, ou un article, et que vous manquez d’inspiration, alors allez piocher dans les histoires vécues.

Les vôtres en priorité.

Pour les raisons qu’on vient de voir.

Et si possible, multipliez vos expériences. Observez les gens. Et voyagez, si vous le pouvez.

Pas parce que c’est une fin en soi (le fameux mythe du blogueur voyageur).

Mais parce que ce que l’on ressent quand on est réellement DEVANT les choses vous permet d’être plus intéressant quand vous racontez vos histoires.

Bon, OK, vous ne pouvez peut-être pas voyager tout de suite à des milliers de kilomètres de chez vous.

Mais de temps en temps, accordez-vous quand même quelques jours pour partir loin de chez vous. Même pendant 2 ou 3 jours. Même pendant le temps d’un week-end.

Ca vous permettra d’avoir plus de choses à raconter. Vous rencontrerez des gens que vous n’avez pas l’habitude de voir. Ils vous parleront d’endroits sympas que vous pourrez aller voir à votre tour. Et votre stock d’histoires vécues s’agrandira.

En résumé, ce n’est pas parce que vous faites un travail sédentaire, assis derrière un ordinateur, que vous ne devez pas vous aérer fréquemment les neurones.

C’est primordial pour rester intéressant dans ce que vous racontez.

Et c’est également primordial pour mettre un peu plus d’émotions dans vos textes.

Les meilleures pages de vente, celles qui font vraiment un carton grâce au copywriting, raconte une véritable histoire vécue, soit par l’auteur lui-même, soit par une personne qui l’a racontée de manière très enthousiaste à l’auteur.

C’est imparable. Les émotions sont plus fortes quand c’est personnel.

Donc racontez VOS histoires, ou faites vous raconter des histoires vécues par des vraies personnes.

Et retranscrivez fidèlement. Vous verrez…


Copywriting : Il faut que je vous raconte une anecdote complètement dingue…

Quel titre attirant, n’est-ce pas ? C’est généralement ce que provoquent les mots "raconter" et "anecdote" ou "histoire" : De l’attraction.

Vous l’aurez compris, c’est exactement de ça dont je vais vous parler aujourd’hui : Du pouvoir infini de l’anecdote.

En effet, quand on écrit une page de vente, ou même un article de blog, utiliser des anecdotes est toujours une bonne idée.

Pourquoi ? Parce que l’anecdote possède 3 qualités :

  • Elle donne un peu d’humanité à votre discours,
  • Elle constitue un excellent moyen d’attirer l’attention lors d’un premier paragraphe,
  • Elle permet de rendre n’importe quel concept compliqué beaucoup plus compréhensible.

En ce qui me concerne, j’ai un stock important d’anecdotes déjà écrites, que je consulte quand je manque d’inspiration.

Ainsi, lorsque je veux écrire un article de blog, je balaye mon carnet d’anecdotes, et je cherche celle avec laquelle je vais pouvoir construire l’article qui va autour, ou l’introduction de ma lettre de vente.

pensive

Voici comment je procède pour avoir sans cesse des anecdotes prêtes à l’emploi, et surtout pour les trouver facilement :

1. Recensement

Dès qu’il se passe quelque chose d’insolite (comprenez : qui sort de l’ordinaire), de marrant, ou d’étrange dans ma vie (ou dans celle des autres), je le note.

  • Ca peut être un truc qui m’arrive.
  • Ou une histoire que j’entends à la radio ou que je vois à la TV.
  • Ou que je lis dans un livre, un magazine, ou sur Internet.

Par exemple, il y a quelques jours, ma femme m’appelle et me dit : "Y’a une souris dans la cuisine. Elle est en train de bouffer une poire".

Je vais prendre cette anecdote comme exemple. 

Je commence donc par noter l’idée principale de l’histoire :

  • 3-4 mots
  • La date
  • Là où c’est arrivé ou là où je l’ai entendu (radio, tv, livre, etc…)

Et je numérote.

Donc pour mon exemple, je marque :

787 – Souris (Loir) + Poire (1/9/2011) – Chez moi.

2. Prise de notes

Puis dès que j’ai un moment, je rédige mon anecdote en racontant tout simplement ce qui vient de m’arriver (ou ce que je viens de voir) comme si je la racontais à un copain, par mail, Skype, ou même de vive voix.

L’idée ici est d’écrire sans réfléchir. A la manière "je raconte".

Quand vous racontez une histoire de vive voix à un de vos amis, vous ne vous reprenez pas tous les 4 mots. Vous racontez comme ça vient

Donc, écrivez de la même manière : "comme ça vient".

Voici ce qui est arrivé hier soir et que j’ai écrit dans mon carnet d’anecdotes :

[jbox color= »yellow » width= »450″]La souris était montée sur la chaise. Puis elle a filé sous le bahut. Je regarde, pas de souris. Là ma femme me dit : Oh elle est allée dans le panier à bois. Ha oui, je l’entends. Je prends le panier, j’ouvre la fenêtre et je mets le panier dehors.

Là je sors, je le renverse, et je vois la fameuse souris se carapater et grimper au mur pour aller se poser sur la fenêtre. Elle était là, posée, et elle me regardait. J’étais à 50 cm d’elle. Pas peureuse la souris.

Et en fait, ça ressemblait pas du tout à une souris. Elle avait une tête de dessin animé avec des grand yeux un peu comme dans l’âge de glace. Et une queue grise touffue. Et un museau tout plat. Bref ça n’avait rien d’une souris.

On a regardé ensuite sur Internet, et en fait c’est pas une souris : C’est un loir. La p’tite bête qui dort pendant 7 mois (à l’origine de l’expression "dormir comme un loir"). D’ailleurs les allemands l’appellent "ziebenschlaffer" (celui qui dort 7 mois).
[/jbox]

Voilà.

L’anecdote est notée.

3. Utilisation

Il n’est même pas besoin de la réécrire de suite. Le but de cette prise de note rapide est juste de vous rappeler des faits quand vous en aurez besoin.

Vous y reviendrez au moment de l’utiliser dans une page de vente ou dans un article de blog.

Alors OK vous vous dites : "Mais comment diantre va-t-il pouvoir se servir de cette histoire farfelue ?"

Hé bien en fait, cela n’a aucune importance. Une anecdote, ça sert toujours. Peut-être qu’une toute petite partie vous sera utile, peut-être que ce n’est que le déclencheur d’une idée plus complexe…

En fait, je vous conseille de ne pas vous censurer quant aux anecdotes que vous rencontrez.

Elles vous sont personnelles. Personne ne viendra les lire. Et vous ne savez pas quand vous en aurez besoin, mais vous en aurez besoin. Forcément.

Peut-être que vous ne l’utiliserez pas tout de suite.

Mais peut-être qu’elle pourra vous servir pour un commentaire, un post de forum, un article de blog ou une page de vente, ou même un livre…

En plus, c’est du contenu facile à faire. Raconter une histoire avec vos mots, ce n’est pas bien compliqué, surtout si ça vient juste de vous arriver.

Vous pouvez aussi en faire un podcast "unplugged" si vous préférez.

Par exemple, vous racontez l’histoire à votre portable, et vous la sauvegardez. Vous pourrez alors la retranscrire dans votre carnet. Vous aurez en plus un podcast facile. Que vous pourrez donner pourquoi pas sous une rubrique "Ca m’est arrivé cette semaine…".

Bref entretenez votre stock d’anecdotes personnelles.

Il y a de multiples occasions d’en rencontrer. A l’heure d’aujourd’hui, depuis que je fais ça, j’ai 786 anecdotes de notées.

La première remonte à… ouch… presque 20 ans, c’est dingue !

En voici le résumé :

1 – Accident sur l’autoroute + Rover 111. 5 tonneaux. Pas une égratignure – 6 juin 1992 – Lac de Paladru.

A vous de jouer !

Vous avez déjà vécu, entendu ou lu des centaines d’anecdotes. Chez vous, à la radio, à la télé, dans les journaux ou les magazines, à la machine à café, au bureau, chez le médecin, en vacances, dans un restaurant…

Prenez l’habitude de les noter.

Personnellement, j’achète toujours tous les livres que je peux trouver qui racontent des histoires vraies. J’en ai pas loin de 300. Dans tous les domaines.

Cela représente des milliers d’histoires toutes plus insolites les unes que les autres, et un énorme stock d’idées en tous genres.

L’un de mes préférés, c’est le livre De mémoire de marques : Dictionnaire de l’origine des noms de marques de Bernard Galey. Il regroupe pas moins de 600 histoires qui racontent comment sont nées les marques que l’on connait tous. Lustucru, Addidas, Lego, Coca Cola…

Certaines histoires sont des articles complets à elles toutes seules.

Bref… ne perdez jamais une occasion de raconter une histoire. C’est ce qui vous rendra attachant et captivant quand vous écrivez.

Tout le monde aime les histoires… Pensez-y !


La technique de Steve Jobs pour rendre ses présentations simples et percutantes

Je suis en train de lire l’excellent livre de Carmine GALLO "Les secrets de présentation de Steve JOBS", et je viens de tomber sur un chapitre qui parle d’une technique qu’emploie le Maître d’Apple, qui peut grandement servir quand on fait du copywriting, et notamment lorsqu’on veut écrire une – bonne – lettre de vente.

Cette fameuse technique a un seul objectif : Faciliter la compréhension d’un texte.

Discours, lettre de vente, article, commentaire, circulaire… Tout… Ca fonctionne avec tout ce qui se dit et avec tout ce qui se lit.

En d’autres termes, cette technique transforme n’importe quel texte rébarbatif et ennuyeux en quelque chose de bien plus clair.

emerveille

Un peu comme si votre texte se transformait tout à coup en un conte magique avec plein de couleurs, que les enfants pourraient lire ou écouter avec leurs yeux écarquillés, buvant chaque parole prononcée comme une goutte de lait concentré sucré.

Je viens d’ailleurs d’employer subrepticement cette technique dans le paragraphe ci-dessus…

Son nom ? Le voici :

Le principe d’analogie

Et ça consiste à transformer des mots compliqués en quelque chose de plus imagé et de plus parlant, compréhensible par un enfant de 7 ans ou plus.

Vous l’avez repérée ci-dessus ? J’ai parlé de conte magique, de couleurs, de yeux écarquillés, de boire des paroles, de lait concentré sucré…

Tous ces mots sont des mots images. Des mots qui parlent aux 5 sens. Qui provoquent des émotions. Des sensations.

Utiliser l’analogie quand on écrit une lettre de vente, c’est comme rajouter un peu d’huile sur les gonds d’une porte rouillée : L’information passe mieux. Le son est plus doux, plus feutré, moins agressif.

Notez la nouvelle analogie ci-dessus.

En fait, vous devez employer cette technique aussi souvent que vous le pouvez quand vous écrivez. C’est en effet une manière facile d’être mieux compris en toutes circonstances.

Le mot magique qui déclenche cette technique, c’est le mot :

Comme…

C’est en effet comme cela qu’on commence une analogie.

L’objectif, vous l’aurez compris, est de trouver une image ou une situation qui définit en terme plus simples une situation complexe.

Vous vous assurez ainsi d’être toujours mieux compris.

La difficulté vient surtout du fait qu’il ne faut pas non plus dire n’importe quoi. Simple ne veut pas dire niais.

Voici un contre-exemple pour bien vous préciser ma pensée :

Le revers de la médaille

Je ne sais pas si vous connaissez les humoristes "les Bodins" (perso, j’adore). A un moment de leur premier spectacle, ils font un petit sketch ("la lettre") qui met en scène 4 analogies qui font sourire.

La situation est que le gamin (40 ans) doit envoyer une lettre à sa future chérie. Sa mère lui propose 2 analogies pour faire comprendre à la belle qu’il l’aime :

Je t’aime…

  • …comme une petite cerise, que les oiseaux m’auraient laissés…
  • …comme une vache… aime son petit veau

Elle lui demande ensuite d’en trouver 2 autres. La réponse est… déroutante :

Je t’aime…

  • …comme un tracteur aime le gasoil…
  • …comme ton père aime le vin 😀

Comme vous pouvez le voir, la finesse n’est pas franchement au rendez-vous.

Quand je vous parle d’employer les analogies, il faut bien entendu rester cohérent (toujours là) avec le style de votre lettre de vente, de votre produit, et surtout avec le style de vos lecteurs.

La technique de Steve JOBS…

Déjà, il faut que vous sachiez une chose : Quand vous aurez trouvé une dizaine d’analogies, il vous faudra les "apprendre" et ne pas hésiter à les employer le plus fréquemment possible, afin que cela rentre dans votre langage.

C’est le secret de Steve JOBS : Il emploie des analogies tout le temps. Et souvent les mêmes.

  • Quand il parle d’ITunes, il dit "Chaque jour, chaque heure, chaque minute qui passe, on vend 58 chansons par seconde"
  • Avec l’IPod, c’est "Il permet de mettre toute votre discothèque dans votre poche"
  • De l’Apple TV il dit : "C’est le lecteur DVD du XXIème siècle"
  • Pour l’IPod Shuffle : "Il est plus petit et plus léger qu’un paquet de Chewing Gum"
  • Pour l’Ipod tout simple : "Il a la taille d’un jeu de cartes"

Ces analogies, dit-il, sont là pour mettre les gens "de bonne humeur".

Quand on parle d’enfants, de chewing-gum, de jeu, bref, qu’on parle de trucs que les gens connaissent, qu’ils peuvent se représenter dans leur tête, alors tout est bien plus compréhensible.

A vous de jouer !

Avez-vous bien compris l’avantage d’utiliser les analogies ? C’est pour remplacer une expression délicate, ou dure à comprendre.

Si vous parlez de technique, rajoutez une phrase qui commence par :

  • En d’autres termes, …
  • En termes plus simples…
  • C’est un peu comme…
  • On pourrait simplifier en disant…
  • etc…

Et trouvez une situation plus parlante qui mettra vos lecteurs de "bonne humeur".

Si vous avez des difficultés pour le faire, mettez une phrase en commentaire, et je vous aiderai à trouver une analogie qui rendra le tout plus "sympa" 😉


La vidéo du dimanche – Episode #1 : Faisons que la magie arrive !

Aujourd’hui, c’est dimanche.

Et comme en général le dimanche, personne ne bosse, hé bien j’ai décidé de transformer ce jour en "jour de la vidéo insolite".

Après tout, il faut bien s’amuser un peu…

Je vous mettrai donc chaque dimanche une vidéo que je trouve sympa, marrante, insolite ou tout simplement à voir.

J’essayerai de faire quand même un parallèle avec le copywriting, parce que TOUT peut être rapproché de cet art !

Voici donc la vidéo du dimanche, épisode 1

La loterie nationale Irlandaise a décidé d’offrir un arc-en-ciel aux habitants d’une petite ville :

"Faisons que la magie arrive… "

Sympa, non ?

Que peut-on en tirer comme enseignement pour le copywriting ?

Par exemple : Offrez un cadeau à vos clients. Ca fait toujours plaisir 🙂

Mais surtout, arrangez vous pour filmer ceux qui reçoivent ce cadeau et qui pleurent ou qui rient. Parce que ce qui marque surtout les gens, ce sont les émotions humaines. Une petite fille qui s’émerveille, un adulte qui verse sa petite larme…

C’est ça qui marque le plus les esprits.

Pensez-y quand vous racontez une histoire : Mettez-y un maximum d’émotions !

Bon dimanche !


3 techniques pour démarrer facilement ses lettres de vente

Je ne sais pas vous, mais en ce qui me concerne, le plus difficile dans une lettre de vente, c’est de démarrer le premier paragraphe.

Une fois que celui-ci est parti, alors ça déroule tout seul, et la lettre s’écrit sans grande difficulté. Pour peu qu’on ait bien soigné sa phase de recherche, bien sûr.

Mais ce premier paragraphe… Ce début de lettre… c’est un vrai casse-tête.

Et comme je n’aime pas trop me casser la tête, depuis le temps que je fais du copywriting, j’ai toujours cherché à me simplifier la vie au maximum avec ce démarrage.

Alors si vous aussi vous avez du mal à démarrer vos lettres de vente, lisez bien cet article.

Je vous y livre quelques unes de mes techniques préférées pour démarrer mes lettres de vente sans y passer plus de temps qu’il n’est absolument nécessaire.

démarrage A vos marques… prêt… partez !

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1. La technique du "Imaginez…"

Si on regarde les lettres de vente qui ont du succès, on s’aperçoit que beaucoup démarrent avec des mots "images", qui imposent au lecteur de se mettre dans certaines situations.

Le plus connu de ces mots est le bon vieux "Imaginez…". C’est ma technique préférée.

Avec ce mot, vous pouvez transposer votre lecteur dans une situation à laquelle il aspire, tout en y mettant les formes, et en y ajoutant si possible un peu de mystère qui donne envie de lire la suite…

Avec ce mot, vous avez juste à raconter une histoire en décrivant le lecteur DANS la situation que votre produit va créer.

 
Vous vendez une prestation de correction de texte ? Racontez comment votre prospect aura 5 ou 10 fois plus de visiteurs qui reviendront sur son blog avec une bonne orthographe.

Vous vendez un livre de conseils de beauté pour les femmes ? Identifiez le problème principal de votre cible, et décrivez votre prospecte dans la situation où elle l’a résolu.

Vous vendez une formation qui explique comment écrire une lettre de vente en une heure ? Décrivez votre prospect en train de faire facilement une lettre de vente.

Quelque soit votre produit, vous POUVEZ démarrer votre lettre en mettant votre lecteur dans la situation exacte que votre produit provoque.

Voici quelques démarrages basés sur les 3 exemples ci-dessus :

Histoire n°1 :

Imaginez…

Vous avez un blog lu par des milliers de personnes chaque jour.

Un blog cité en exemple dans les meilleurs magazines, parce que non seulement les articles sont excellents, mais en plus, ils sont bien écrits, et ils possèdent surtout cette petite chose en plus que vous avez découverte il y a quelques temps…

Cette chose qui a multiplié le nombre de vos visiteurs par 6 en seulement 3 mois, alors que vous pensiez que ce n’était pas important…

Histoire n°2 :

Imaginez…

Vous vous levez le matin, et vous arrivez dans votre salle de bain.

Vous mettez le doigt sur l’interrupteur, la lumière jaillit. Vous vous approchez de votre glace, et là… stupeur ! Vos rides ont miraculeusement disparu dans la nuit.

Histoire n°3 :

Imaginez…

Vous venez de terminer votre tout nouvel ebook, et arrive le moment où vous devez faire la page de vente…

Vous vous installez devant votre ordinateur, et vous démarrez votre lettre sans perdre une seule minute. 

Une heure plus tard, vous relevez les yeux de votre écran, et elle est là. Terminée.

Oui ! Il faut bien se rendre à l’évidence : Vous venez de réaliser une lettre de vente en à peine une heure !

Avec cette technique, il vous suffit simplement de placer votre lecteur dans la situation où il sera une fois qu’il aura utilisé votre produit, et de le raconter.

2. La technique du "Certains… D’autres… Comment font-ils ? Quelles techniques ?"

Avec ce type de démarrage, vous placez votre lecteur au cœur des deux situations, tout en le confrontant à l’exemple des autres.

Celle qu’il vit et qui représente son problème, et celle à laquelle il rêve, et que votre produit va lui permettre de vivre.

Et vous finissez par 2 questions qui provoquent une attente de réponse…

J’adore !

Le principe est simple :

  • Certains ont du mal à (situation qui décrit le problème)
  • D’autre par contre, arrivent sans problème à (situation résolue)
  • Comment font-ils ?
  • Quelles techniques utilisent-ils ?

Pour reprendre les 3 exemples ci-dessus :

Histoire n°1 :

Certains ont beaucoup de mal à voir leur blog décoller. Ils ne comprennent pas pourquoi, mais les visiteurs ne restent jamais longtemps chez eux. Résultat ? Un taux de lecture déplorable.

D’autres, par contre, ont un blog qui est lu par des milliers de personnes chaque jour. Certains sont même cités en exemple dans les magazines.

Comment font-ils ?

Quelles techniques utilisent les bloggeurs à succès pour avoir autant de visiteurs sur leur blog ?

Voici pourquoi : Parce que non seulement les articles sont excellents et bien écrits, mais ils possèdent surtout une petite chose en plus que VOUS, n’avez pas.

Une chose qui peut multiplier le nombre de vos visiteurs par 6 en seulement 3 mois, alors que vous pensiez que ce n’était pas important…

Histoire n°2 :

Certaines femmes ont beau se passer des crèmes de beauté sur la figure chaque matin, la multitude de rides qu’elles voient dans leur miroir leur rappelle douloureusement le temps qui passe.

D’autres, par contre, ont la peau si douce et si belle, qu’on a l’impression qu’elles ne vieillissent jamais.

Comment font-elles ?

Quelles techniques utilisent-elles pour garder une peau si pure et si nette malgré leur âge ?

Histoire n°3 :

Certains galèrent comme des fous pour écrire une lettre de vente. Ils ont beau suivre tous les cours de copywriting qui existent, mais rien n’y fait : Ca ne veut pas sortir !

D’autres, par contre, arrivent à écrire une page de vente en moins d’une heure, et ce quelque soit le produit à vendre.

Comment font-ils ?

Quelles techniques utilisent les meilleurs copywriters pour réussir à faire des lettres de vente avec la même facilité que pour lire un journal ?

Essayez cette technique pour votre propre produit, vous m’en direz des nouvelles !

3. La base de paragraphes

Et quand les 2 techniques ci-dessus ne m’apportent rien, alors j’ai encore le bon vieux recours à ma base de premiers paragraphes.

Que je vous explique :

Depuis que j’ai 25 ans, je garde systématiquement TOUTES les pubs des magazines qui m’interpellent soit par leur accroche, soit par leur photo, soit par leur texte et je les classe dans un grand classeur.

Je fais aussi ça avec les centaines de mailing papier que j’ai reçus dans ma vie, que je classe minutieusement dans un autre classeur.

Et depuis l’avènement d’Internet, alors là, c’est illimité. Dès que je vois une lettre de vente sympa, je l’enregistre, et je la classe dans un dossier spécial.

Ma base de lettres de vente commence à devenir colossale.

Et quand je suis en panne d’inspiration, hé bien je parcours ces classeurs ou mon gros dossier à la recherche d’idées.

Concernant ce problème des démarrages, je suis même allé plus loin

J’ai prélevé une cinquantaine de premiers paragraphes parmi les centaines de lettres que j’ai dans mes classeurs, et je les ai rendus adaptables.

 
Ce qui veut dire que j’ai enlevé les mots qui rendaient le paragraphe trop ciblé, pour ne garder que le "corps" beaucoup plus général, et adaptable avec n’importe quel produit.

Voici quelques exemples :

  • 1. Dans quelques instants, vous allez découvrir le secret qui a été le début de _____ pour des centaines de milliers de ____.

    La plupart étaient ____.

    Pas de ____,
    Pas de ____,

    Et puis un jour, elles ont appliqué ce secret…
    Et tout a changé.

    De ____, ils sont devenus _____.

    Aujourd’hui, c’est également possible pour VOUS :

  • 2. Si vous voulez que ____, ce message sera probablement le plus excitant que vous n’ayez jamais lu.

    Voici pourquoi :

  • 3. Si vous aussi vous cherchez à ____ alors bienvenue sur cette page qui vous explique comment arriver à ____ en quelques semaines, sans effort, grâce à ____

Après, il ne vous reste plus qu’à combler les blancs avec les spécificités de votre produit.

Par exemple :

Histoire n°1 :

Dans quelques instants, vous allez découvrir le secret qui a été le début du succès pour une poignée de bloggeurs.

La plupart étaient désespérés.

–> Très peu de visiteurs sur leur blog,
–> Un taux de rebond phénoménal,

Et puis un jour, ils ont appliqué ce secret…
Et tout a changé.

De bloggeurs insignifiants, ils sont devenus influents et reconnus.

Aujourd’hui, c’est également possible pour VOUS :

Histoire n° 2 :

Si vous voulez que votre peau redevienne aussi douce et aussi belle que lorsque vous aviez 20 ans, alors ce message sera probablement le plus excitant que vous n’ayez jamais lu.

Voici pourquoi :

Histoire n° 3 :

Si vous aussi vous cherchez à vendre votre produit par Internet, alors bienvenue sur cette page qui vous explique comment écrire une lettre de vente performante en moins d’une heure, même si vous débutez en copywriting.

Vous le voyez : Une fois qu’on a des paragraphes tous prêts, alors c’est facile ! Il n’y a qu’à compléter !

A vous de jouer !

Commencez par vous exercer à démarrer des lettres de vente en utilisant les 2 premières techniques.

Si vous avez du mal à y arriver, mettez en commentaire votre produit et ce qu’il fait. Je vous y aiderai.

Ensuite, commencez à enregistrer les lettres de vente que vous rencontrez et qui vous semblent bonnes.

Stockez-les dans un dossier sur votre ordinateur, et classez-les par type de produit.

Vous pourrez ainsi vous constituer, petit à petit, une base de données de paragraphes en tout genre qui vous feront gagner des centaines et des centaines d’heures de recherche d’idées.

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Les 10 questions qui feront que votre lettre sera plus efficace que les autres

Quand on raconte une histoire, il est toujours plus sympa et plus efficace de l’émailler avec des chiffres éloquents.

Par exemple, dernièrement, j’ai entendu à la radio que près de 26% des français allaient renoncer à leurs vacances cette année, et dans le même temps, j’entends que le panier moyen des vacances a baissé de 7% en 2011.

Est-ce dû à la crise, aux catastrophes naturelles ou au fait que les gens ont d’autres trucs plus importants à faire que de partir en vacances ?

Je n’en sais rien, mais je suis excessivement friand de ce genre d’informations, parce que l’expérience montre que le fait de le rajouter dans une lettre de vente accroît l’efficacité de cette dernière bien au-delà de ce qu’on peut imaginer…

 chiffres
Le pouvoir des chiffres éloquents

Cet article a été remasterisé. Vous pouvez aller lire sa nouvelle version ici.


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