Je viens de voir une vidéo qui parle d’un truc actuel : Renaud qui chante un truc contre le virus qui a fait parler le monde entier depuis le début de l’année.
Renaud vieillit, comme tout le monde, et il est vrai que sa voix n’a plus le même panache qu’avant, mais il a l’avantage d’être encore là. Malgré tout ce qu’il a traversé.

Bref… Qu’on aime ou pas, on s’en fout, ce n’est pas le sujet que je voulais aborder aujourd’hui. Has been ou pas, son clip est sorti il y a 6 jours sur Youtube, et il a déjà plus de 2 millions de vues.
Et une armée de commentaires désobligeants. Evidemment.
Je peux avancer sans trop me risquer qu’il est autant intéressé par les commentaires sous son clip que moi je le suis par les nains de jardin en plâtre, mais si nous, nous voulions faire pareil que lui, à savoir publier une vidéo controversée, comment réagirions-nous face à tous ces commentaires négatifs ?
Et surtout comment trouver la force de continuer – ou même commencer – à poster sur Youtube quand on voit cette avalanche de réactions ?
Youtube : un monde spécial
Youtube est une sorte de réseau social spécial, qui fonctionne de la même manière que Facebook ou Instagram : plus on publie, plus il y a de réactions, et plus les vidéos sont visionnées.
C’est un cercle vertueux.
En gros, si vous souhaitiez créer une chaîne Youtube pour développer votre marque, il faudrait que vous publiiez tous les jours de manière illimitée, que vous génériez des réactions (positives ou négatives, Youtube s’en fout, pour le coup), et ainsi vous pourriez apparaître dans les vidéos suggérées, et avoir encore plus de vues, plus de commentaires, etc.
C’est une sorte de grosse machine un peu bizarre qui doit sans cesse tourner.
Mais il y a en plus quelque chose d’assez pervers.
Youtube : une aide pour votre référencement
Youtube, c’est Google.
Donc quand quelqu’un marque un mot clé dans Google, les vidéos Youtube en rapport (comprenez, celles qui sont les plus vues) apparaissent en premier.
Donc quand vous publiez une vidéo sur Youtube, que vous prenez le temps de bien marquer les mots-clés dans la description, que vous soignez le titre de votre vidéo, en fait, vous travaillez votre référencement naturel.
Donc quoi que vous publiiez, cela aura une incidence sur la manière qu’auront les gens de vous trouver.
Pour reprendre l’exemple en intro à cet article, allez marquer « coronovirus chanson » dans Google, et vous verrez que la fameuse vidéo est positionnée en premier, sur les quelques 64 millions de résultats sur ce mot-clé.
Les quelques 8000 commentaires à l’heure où j’écris ces lignes y sont évidemment pour quelque chose.
A la recherche de réactions
Il y a des centaines d’autres chansons à ce sujet avec plus de vues que 2 millions, mais je n’en ai pas trouvé avec plus de 8000 commentaires. Et ça fait bien plus d’un mois qu’elles sont en ligne.
Quand vous mettez une vidéo sur Youtube, le nombre de réaction dans les 5-6 premiers jours semble capital.
Voilà pourquoi si vous démarrez une chaîne Youtube, je vous suggérerais d’envoyer des emails à votre liste afin de faire venir un maximum de gens sur vos vidéos.
Encouragez-les à s’abonner (bien sûr), mais aussi, demandez-leur de réagir. Plus il y aura de réactions au début, plus vos vidéos gagneront des points. Et plus elles seront vues.
Concernant les commentaires, ma foi… J’en parlais déjà dans mon précédent article sur la critique : il faut les accepter. Dans toutes leurs dimensions.
Youtube est le vivier de gens qui ne seront jamais vos clients, mais qui peuvent contribuer à faire voir vos vidéos à des gens qui eux le deviendront, en publiant des commentaires (désobligeants ou pas).
Plus votre vidéo sera polémique, et plus il y en aura.
Donc évidemment, je vous recommande de laisser les commentaires et soit de confier leur gestion à un service annexe, qui se chargera d’effacer les plus insultants (après un mois de réactions), soit de ne pas vous en occuper tout simplement.
Plus facile à dire qu’à faire pour certain.e.s, mais c’est hélas le jeu. Une fois que vous aurez trouvé vos fans sur Youtube, que vous aurez vos 1000 abonnés – minimum – et que vous commencerez à avoir plus de 1000 vues sur vos vidéos, vous pourrez revoir votre position sur les commentaires.
Trouver de quoi publier
Si vous avez un blog qui fonctionne depuis déjà quelques temps et quelques dizaines d’articles, il peut être facile pour vous de trouver de la matière à publier des vidéos.
Il vous suffit de reprendre les principales idées de vos articles et d’en faire une vidéo de 5 minutes. Si vous avez des commentaires sur vos articles, ça peut être l’occasion d’y répondre aussi.
En fonction du nombre d’articles que vous avez déjà, vous pouvez facilement avoir d’avance 3 mois de vidéos à publier.
Un téléphone, placé devant une fenêtre, un petit micro à brancher dessus et à coller sur vous façon micro cravate, pas besoin d’un matériel compliqué.
Pas de jingle, pas de générique de fin… Juste de la bonne info utile et parfois des vidéos où vous prenez clairement position afin de faire réagir les gens en commentaires.
Sitôt filmé, sitôt posté. Comme les directs Facebook.
A ceci prêt que vous devez soigner :
- Le titre de la vidéo
- Les mots clés associés
Et ça cela doit se faire juste après avoir posté votre vidéo (pendant que ça se charge, en fait).
Puis plus tard, quand vous avez un moment, créez des vignettes (vous savez : l’image de fond de la vidéo qui apparaît quand la vidéo ne tourne pas) qui reprennent votre code graphique et modifiez vos vidéos directement dans la config de votre vidéo.
Et voilà.
Le processus est relativement clair et simple. Il ne vous reste plus qu’à filmer et poster vos première vidéos.
Il y a d’autres trucs à faire avant et après, mais on verra ça plus tard.
14 juillet 2020
On vous a toujours dit de parler du grésillement, pas du steak.
Vous connaissez cette métaphore, n’est-ce pas ? C’est ce qu’on dit en cours de marketing pour éviter de tomber dans le piège de la « caractéristique » plutôt que de l’avantage.
Ça fonctionne avec tout ce que vous voulez vendre.

Prenons du jus d’orange, par exemple :
- Ceci est un jus d’orange (c’est une caractéristique => le steak)
- Ceci est un concentré de vitamine C, bon pour le punch (ceci est un avantage => le grésillement)
- Ceci fera pétiller les cellules de votre sang, vous mettra de bonne humeur et vous permettra d’accomplir 2 fois plus de tâches dans la journée (ceci est un bénéfice => le plaisir des sens que procure l’odeur et le gout d’un steak)
Tout ça pour dire que cette métaphore est obsolète.
Elle pourrait être transformée en « Parlez du plaisir des sens, pas du grésillement »
Donc quand vous parlez de votre produit, parlez du bénéfice que ça va procurer aux gens, et pas de l’avantage.
Quand vous parlez d’un avantage, vous êtes encore trop concentré sur le produit et moins sur le lecteur.
Le bénéfice, c’est ce que cherche votre client. Et c’est pour cela qu’il achètera chez vous.
Si vous vendez du jus d’orange, il vaut mieux parler de tout ce qu’on peut faire quand on a la pêche, le moral et la santé, plutôt que de parler de la vitamine C en supposant que le lecteur sache ce que ça va procurer.
Il en est de même pour tous vos produits ou prestations.
1 juillet 2020
Je suis encore tombé sur une pub débile…

Je vous en parle dans quelques secondes, mais avant, laissez-moi poser le sujet de cet article, qui, sous ses airs rebelles, révèle – encore – une stratégie que la majorité connaisse, mais qui sera une révolution pour celles et ceux qui n’en ont pas encore entendu parler.
C’est parti…
L’erreur que certains font encore
Aujourd’hui, il y a encore des entrepreneurs et des entrepreneuses qui pensent qu’il est bénéfique de mettre un lien direct vers une formation à plus de 200 euros dans un article de blog ou sur un site web, en espérant que les gens vont acheter.
C’est hélas utopique.
Pour vendre une formation en ligne, aujourd’hui, on ne fait plus de lien direct vers sa page de vente. Surtout si elle est à plus de 200 €.
Car à part flatter l’ego du créateur (regardez ma belle formation comme elle est belle), ça ne vend rien du tout.
En effet, très peu de gens vont débourser 200 € – ou plus – d’un coup sans en savoir un peu plus sur le vendeur.
C’est pour cela qu’il est recommandé, depuis bon nombre d’années, de proposer une entrée en matière sous la forme d’un document en PDF, d’une vidéo ou d’un audio qui apporte une vraie solution à un problème majeur que rencontrent vos clients.
Le but n’est pas de proposer un truc énorme gratuit, bien au contraire.
Le but est de soulager les gens sur UN problème précis. J’en parlais hier : cibler plutôt que d’arroser.
Une stratégie qui continue à faire ses preuves, jour après jour
J’ai – encore une fois – vu il y a quelques jours sur Facebook une pub où un gars se voulait – encore une fois – arrogant et pédant, en disant une truc bizarre du style « seuls les anciens marketeurs has been proposent un pdf merdique aujourd’hui. Si tu proposes ça, t’es un bon gros looser ».
Je ne me rappelle plus du corps de la pub – ni même du gars – mais en substance, il essayait de vendre sa soupe en expliquant – encore une fois – que ce que font la majorité des gens qui réussissent sur le web est complètement con… Et que c’est lui qui avait raison…
Je ne sais même pas ce qu’il vendait derrière, parce que bon… Je ne vais pas cliquer à chaque fois sur des liens de pubs débiles.
Mais bon, le message était très clair.
Alors évidemment, ce genre de pub est là pour provoquer une polémique afin de provoquer un (semblant) d’intérêt, et avec du recul, si le mec tente de séduire avec ce genre de propos puérils, c’est que justement, le PDF est encore et toujours la meilleure de toutes les stratégies pour provoquer (un réel) intérêt auprès de son audience.
Pourquoi ça marche ?
Parce que bien pensé, le document de 2-3 pages qui propose un truc qui est vendu ailleurs, par exemple, provoque 3 réactions de la part de votre audience :
- Bonheur
- Empathie
- Réciprocité
Si vous apportez une solution efficace à un problème douloureux, que vous le fassiez en PDF, en vidéo ou avec un audio de 45 secondes, l’impact sera le même : vous créerez du bonheur chez vos suiveurs. Et de l’empathie aussi parce qu’ils se sentiront reconnus et acceptés dans leurs soucis. Et par simple système de réciprocité, ils seront bien plus réceptifs à TOUT ce que vous proposerez derrière.
Proposer un document (qu’il soit en PDF, en MP4 ou en MP3, on s’en fout et je n’y reviendrai pas) en échange d’un email est donc encore et toujours la meilleure de toutes les stratégies qui soient pour vendre ses produits ou proposer ses prestations en illimité.
Un accueil mitigé…
Quand je raconte ça aux gens qui ne sont pas du tout des spécialistes du marketing, et encore plus quand il s’agit de gens qui sont dans l’aide à la personne, sous la forme de soins divers ou de produits visant à améliorer leur bien-être ou encore de prestations visant à les transformer (les coachs, par exemple), ils me regardent toujours avec de grands yeux ronds.
Je me suis même fait plusieurs fois traité de fou ou de « mec bizarre », parce qu’il est absolument inconcevable à quelqu’un qui n’est pas dans le trip du marketing d’imaginer qu’il faille envoyer un email tous les 2-3 jours à des gens pour leur proposer ensuite d’acheter leur produit ou de venir dans leur magasin.
Essayez de parler de ça à un coiffeur, ou à un fleuriste, ou même à un restaurateur, vous allez voir.
Le processus de la réussite est clair comme de l’eau de roche
Ce n’est évidemment pas le seul, mais celui-là, c’est celui qui fonctionne dans 100% des cas quand les différents éléments de ce processus sont bien respectés.
- On propose un document qui résout un vrai problème identifié comme étant ULTRA urgent. Parce que ça fait mal, et le prospect veut que ça s’arrête viiiite !
- On demande l’email de la personne pour lui envoyer son document
- Une fois que la personne a laissé son email, on lui propose tout de suite un autre document (payant, mais très peu cher), qui résout soit un autre problème, soit qui résout le même problème, mais sans effet secondaire, ou plus vite, ou d’une autre manière qui conviendra mieux.
- On prépare une dizaine de mails (minimum) à envoyer à la personne pour la sensibiliser au problème et à tous ses dérivés afin qu’elle prenne petit à petit conscience qu’elle a bigrement besoin de votre produit ou de votre prestation
Et voilà…
Tout simple n’est-ce pas ? Ou incroyable ?
Si vous connaissez le marketing, alors ce processus-là, vous le connaissez par cœur. On vous l’a dit, répété et rabâché ad nauseum. Et je le refais aujourd’hui encore.
Mais si vous n’êtes pas dans ce trip, prenez un moment pour réfléchir à tout ça.
Parce qu’aujourd’hui, sur Internet, avec la concurrence faramineuse que vous avez, je vous assure que cette stratégie est la seule qui vous permet de vous faire connaître en douceur auprès d’une audience qui n’a JAMAIS entendu parler de vous.
Et si vous êtes un spécialiste du marketing, avez-vous déjà essayer d’expliquer ça à un non initié ? Quelles sont les pires réactions que vous avez eues ? Je suis curieux.
23 juin 2020
Pendant le temps où on a imposé aux gens de rester chez eux, tous les sites qui proposaient des outils en ligne accessibles de chez soi ont explosé.
En ce qui me concerne, j’ai un labo d’outils en ligne pour l’étude des courses de chevaux avec une cinquantaine de logiciels qui tournent et qui sont accessibles et utilisables à distance.
Pour l’occasion, j’avais mis un accès gratuit à ce fameux espace, afin que tout le monde soit occupé le plus sereinement possible (et ça permettait en plus de faire découvrir l’endroit à ceux qui n’auraient pas osé y aller)

Mais que faire avec les clients fidèles qui eux, payaient leur abonnement chaque mois ?
Oui parce qu’à moins de les rembourser un à un (quand il y a 250 clients, vous imaginez le travail de forçat), comment les inclure dans cette opération spéciale ?
Qu’auriez-vous fait, vous ?
Personnellement, je travaille avec Kooneo pour mes formulaires de vente.
Ce que j’ai fait fonctionne parfaitement avec eux, mais je pense que cela fonctionnera aussi avec d’autres.
J’ai créé deux codes promo de la valeur mensuelle de l’abonnement. Deux codes à utilisation unique. De cette manière, chaque abonné aura la possibilité d’utiliser ces codes pour tout achat ultérieur.
Ainsi, tout le monde est content, et cela permet d’inclure les clients fidèles dans une opération bienveillante.
Le problème avec Internet, et tous les systèmes qu’il y a en place, c’est que ces derniers ne supportent pas l’exception.
Sur Paypal, par exemple, quand une personne ne veut pas payer sa mensualité, ils réessayent 2 fois et ensuite, ils annulent tout simplement le plan.
Une vraie galère.
Avec Stripe, c’est plus zen, car ils n’annulent pas, mais ils suspendent sans réessayer… Ce qui fait que si vous ne revenez pas réactiver le bazar manuellement, vous perdez à la longue pas mal de chiffre d’affaires.
D’où l’importance d’avoir malgré tout un système de gestion commerciale en ligne, quoi qu’il arrive, avec une bonne liaison API des organes de paiement.
Je me pose d’ailleurs des questions sur la manière de fonctionner des autres organes de paiement en ligne que Stripe ou Paypal.
Vous en utilisez ? Ça se passe comment pour les abonnements ?
20 mai 2020
Il y a eu un bug dans l’envoi et l’écriture de mon article d’hier.
Je pensais avoir tout bien fait, mais je me suis trompé de date. Il est donc paru aujourd’hui.
Bon, j’ai corrigé et il apparaît donc à la date d’hier (l’un des gros avantages à avoir un blog).
Loupé par contre pour l’email envoyé aux membres. Donc, si vous lisez l’article d’aujourd’hui par mail, allez jeter un œil sur celui d’hier. Il parlait encore de stratégie de contenu quand on débute un blog.
Ce bug me donne l’occasion de préciser quelque chose d’important à propose de la publication de contenu sur Facebook.

Les gros avantages d’une page Facebook
Quand on débute sur ce média de communication, on pourrait croire qu’avoir un simple profil de base permet de communiquer efficacement avec son audience.
Si on le fait tous les jours, oui.
Mais sur un profil perso, on n’a aucune action possible sur la date de publication d’un post.
Il faut une « page Facebook » pour ça. Celle de ce blog, c’est celle-ci : https://www.facebook.com/CopyPratik (profitez-en pour vous abonner).
Choisir ses dates et heures de publication
Quand vous avez une page Facebook, vous pouvez programmer vos publications à l’avance. Comme sur un blog.
Vous pouvez aussi décider de l’heure de publication.
Et vous avez aussi accès à des statistiques détaillées sur les visites de votre page.
En parlant de l’heure, voici les statistiques sur une semaine de l’une de mes pages Facebook :

L’heure qui correspond à notre fuseau horaire est en noir su l’image ci-dessus. On peut par exemple voir que le gros des visiteurs de cette page est là entre 19 et 21h.
On peut donc en déduire qu’il pourrait être judicieux de publier quelque chose dans ces horaires-là pour maximiser la portée de votre publication.
Chose que l’on ne peut absolument pas savoir avec des publications sur un simple profil perso.
D’autant que les infos ne s’arrêtent pas là.
Démographie
Regardez :

Cette page a 95000 abonnés. Je peux voir aussi que 80% sont des femmes et que parmi elles, 42% ont entre 35 et 54 ans.
Avec tout ce que cela implique pour définir un éventuel avatar client.
Quand vous avez ce genre de données, vous pouvez gagner un temps fou pour savoir qui s’intéresse à quoi. D’autant qu’il y a le même style de statistiques pour chaque publication. Vous pouvez donc classer vos publications par intérêt et définir laquelle est la meilleure, afin de faire de la pub pour attirer encore plus de monde.
Programmation d’articles
Comme je vous le disais précédemment, vous pouvez aussi prévoir une semaine de contenu à l’avance. Et les publier chaque jour à la même heure.
C’est en fait la version « réseau social » d’un blog. Pas besoin d’être devant son ordinateur – ou son téléphone – tous les jours à la même heure.
Vous vous mettez sur vos publications le lundi par exemple, et vous en prévoyez 7 pour la semaine (ou plus).
Sur une page Facebook, le nombre de mots n’est pas important. Ou plutôt si : plus il est court et plus vos mots sont impactants, et mieux c’est pour vous.
Ce qui compte, sur Facebook, c’est l’image que vous mettez.
Elle doit attirer l’œil, et le texte en rapport doit bien refléter ce que vous avez éveillé chez le visiteur.
Si vous arrivez à combiner ces deux actions (texte percutant + image émotionnelle qui arrête le visiteur), vous avez de grandes chances que votre publication soit partagé des centaines de fois.
Vous vous rappelez de cet article, où je vous parlais d’une image + citation qui avait généré plus de 28000 partages sur mon profil perso ?
Au-delà de l’exploit qui a servi à rien du tout, je n’ai aucun moyen de connaître quoi que ce soit de la population qui a partagé ou aimé cette image.
Avec une page, j’aurais tout. Et si mon but était de recommencer, je pourrais adapter mes futures publications à l’audience la plus réactive pour moi.
Bon, là c’est un mauvais exemple car c’était juste un truc pour rire, comme j’en publie fréquemment sur mon profil perso, mais avec un profil professionnel, l’étude des statistiques peut permettre d’être grandement efficace dans la portée de vos publications.
Voilà.
J’arrête là pour aujourd’hui.
Ce bug m’aura donné l’idée de cet article, et je vous donne rendez-vous demain pour l’article que j’avais prévu aujourd’hui, où je vous parle de la suite de mon article de mardi.
Je suis en effet allé voir la fameuse vidéo correspondant à la pub dont je vous parlais (qui a disparu aujourd’hui).
Rendez-vous demain pour… bref… A demain… 😀
7 mai 2020
Suite à mon article d’hier, il y a eu un commentaire intéressant. Qui disait qu’il y a deux écoles pour la création de contenu.
La première est pour une production réduite de contenu au début, au profit d’une promotion des articles existants tant qu’on n’a pas d’audience suffisante.
La seconde est pour une production massive de contenu dès le départ, audience ou pas audience.

Mon choix va évidemment à la deuxième école.
Pour au moins 4 raisons.
1. Fluidité
La première est qu’au début d’un blog, on n’est pas vraiment aguerri à l’écriture régulière. Il s’ensuit que les articles produits ne sont pas très bon. Il faut au moins 50 articles pour commencer à avoir un style fluide et une certaine facilité à écrire.
2. Réactivité
Deuxièmement, comme on n’a pas encore d’audience significative, il est techniquement impossible de savoir vraiment ce que les gens attendent. Et la seule manière de le savoir est d’écrire sur un maximum de thèmes, afin de voir les réactions.
3. Trafic
Troisièmement, il y a la constante « Google », qui est évidemment l’un des plus importants fournisseurs de trafic gratuit. Et pour « grimper » dans les résultats de Google, il n’y a pas de secrets : il faut écrire, écrire et encore écrire, sur une multitude de thèmes. Afin d’avoir un maximum de chances d’être positionné sur un maximum de termes.
4. Intérêt
Et pour finir, il faut aussi penser aux premiers visiteurs.
Quel que soit votre sujet, si un visiteur arrive sur votre blog par le biais d’un article, et qu’il n’a pas la possibilité d’en lire au moins 10 autres, vous n’en ferez jamais un abonné. Plus il y a d’articles sur votre blog, et plus les gens sont susceptibles de devenir des suiveurs. Et à termes, des clients.
Cela n’empêche évidemment pas de promouvoir ce qu’on écrit.
Soit par de la pub payante dirigeant sur 2 ou 3 articles, soit en allant commenter d’autres articles ici ou là.
Mais tant qu’un blog n’a pas au moins 50 articles dessus, il a très peu de chances d’être vu et apprécié. Par Google et par les visiteurs.
Conclusion : écrivez encore plus quand vous démarrez.
6 mai 2020
Quand on cherche à se faire connaître sur Internet, on doit avoir une stratégie de contenu précise, claire, efficace et surtout régulière. Et dans ce domaine, le copywriting peut grandement vous aider.
Ma stratégie de contenu personnelle est simple : écrire sur mon blog et publier sur les réseaux chaque jour.

On pourrait croire que c’est beaucoup trop, et pourtant, tous les entrepreneurs qui réussissent grâce à Internet produisent au minimum un élément de contenu chaque jour :
- Un article sur un blog (le sien ou celui d’un autre),
- Un post, une vidéo, un podcast ou une image sur un ou plusieurs réseaux sociaux,
- Un commentaire sur un post, un article ou même sur un forum
Pour ce 3ème élément, OUI, c’en est un, et c’en est un très important, même si beaucoup ne vous en parlent pas. L’objectif est toujours d’être présent ici et là, et de laisser des traces sur Internet.
Ça vous apportera quelques visiteurs ici ou là, des liens vers votre blog ou votre site, mais surtout, ça vous apportera de l’autorité et de la crédibilité dans ce que vous faites.
Une fois que tout ceci a bien été posé, voici le premier élément à considérer pour faire de votre contenu quelque chose qui va vous permettre de rayonner, mais aussi de favoriser l’expansion de votre entreprise.
Vu que les informations sont denses et importantes, je vais répartir ça en 5 articles distincts, car il y a 5 éléments importants en tout.
Aujourd’hui, nous allons voir la première étape d’une stratégie de contenu efficace.
1. Définissez avec soin à qui vous vous adressez
Cela semble évident, mais votre contenu devrait exclusivement s’adresser aux personnes qui sont susceptibles de devenir vos clients un jour. Quoi ce que vous proposiez à vendre (produit, prestation ou services).
Comprenons-nous bien : cela ne veut pas dire que TOUT ce que vous écrivez doit être à but commercial. Pas du tout.
Simplement, le but de vos articles devraient être de faire avancer les gens au point qu’ils en arriveront un jour à devenir vos clients.
On parle souvent « d’éduquer » son lectorat. C’est à dire de leur donner des infos pour les intéresser à quelque chose qui leur permettrait soit de faire sauter un obstacle ou d’améliorer leur vie (d’entrepreneur, de parent, de conjoint, etc.).
Si vous améliorez quotidiennement la vie de vos lecteurs, et qu’ils ont la capacité de vous acheter quelque chose, alors ce sera bénéfique à long terme pour vous.
Voilà pourquoi il est primordial de déterminer avec soin qui sont vos potentiels clients, et surtout où ils se trouvent.
Prenons un exemple :
Si votre activité tourne autour du marketing, vous avez plein de thèmes à aborder, et plein de types de personnes à intéresser.
Si vous proposez du coaching haut de gamme, vous n’allez pas écrire d’articles pour les débutants, car vous savez qu’ils ne seront pas du tout en capacité de bénéficier de vos services.
Ce qui ne vous empêche pas de créer un blog différent avec un message différent, qui s’adresserait spécifiquement aux débutants. Bien évidemment, les produits que vous proposeriez seraient spécifiquement accessibles pour eux.
Se faire aider par le copywriting pour choisir sa cible
Copywriting et choix d’une cible ? Quel rapport.
Déjà, il faut que vous acceptiez l’idée que votre première recherche de cible ne sera pas la même que celle que vous constaterez au bout de 2-3 mois d’activité d’écriture journalière de contenu.
En effet, au début, on a une bonne idée de ce que l’on veut faire et à qui on veut s’adresser, mais au fur et à mesure qu’avancent les jours et que les langues se délient, on s’aperçoit fréquemment que les gens qui sont intéressés par ce qu’on fait ne sont pas forcément ceux qu’on avait prévus.
Par exemple, dans l’une des niches dans laquelle j’évolue, mes premières publications (c’était des méthodes que je fournissais en PDF) étaient orientées vers un thème que je pensais rémunérateur et « universellement apprécié« .
J’ai eu un retour mitigé sur ce premier thème et j’ai vite vu qu’il serait difficile d’en tirer un revenu correct sans un travail de dingue.
Et puis un jour j’ai décidé de créer une méthode sur un autre thème radicalement différent du premier. Les retours ont été surprenants. Et surtout près de 5 fois plus nombreux que pour l’autre thème.
Mon premier livre a vendre a donc été créé autour de ce deuxième thème, et j’ai laissé de côté le premier. Le succès de ce premier livre a été phénoménal, avec un chiffre d’affaires 3 fois plus gros que ce que j’avais prévu.
Au vu de cet heureux événement, j’ai dû changer totalement ma cible. Et par conséquent, mes publications, qui se sont petit à petit adaptées à cette cible en particulier.
De temps en temps, je crée de nouvelles publications dans un thème différent pour voir si je peux attirer d’autres types de gens.
Et c’est en cela que le copywriting est important dans une bonne stratégie de contenu.
En effet, les titres des méthodes, techniques ou articles que vous créez doivent être assez explicites pour donner envie aux gens de les lire.
C’est une première étape.
Mais SURTOUT (et c’est véritablement ça qui est le plus important), ce que vous écrivez à l’intérieur de vos contenus doit absolument encourager les gens à vous donner leur feedback sur ce qu’ils ont lu.
Donc tout ce qui encourage à partager, échanger et à proposer d’améliorer ce que vous écrivez doit être prévu.
C’est un état d’esprit et une manière d’écrire à la façon d’un copywriter qui provoque ça.
L’art de ne pas TOUT dire tout de suite
Quand vous proposez quelque chose (un article, un livre, une méthode) et que vous identifiez une difficulté ou une objection possible, vous avez 3 possibilités :
- Soit vous la traitez en totalité tout de suite, vous rajoutez des exemples et des études de cas, comme ça votre produit est totalement complet pour un maximum de gens, et personne ne vous contacte pour avoir plus d’infos.
- Soit vous la traitez en partie de manière théorique et compliquée, afin que les gens vous contactent pour en savoir plus et surtout pour mieux comprendre,
- Soit vous le traitez à la manière d’un copywriter.
1. Tout donner tout de suite
Dans le premier cas, vous n’aurez que très rarement des retours sur ce que vous avez fait.
Depuis que je vends des trucs sur Internet (décembre 1999), j’ai pu analyser de manière très précise le taux de témoignages reçus suite à la vente d’un produit. Avec ou sans demande par mail.
Ça tourne en moyenne à 5% quand vous avez une stratégie de recueil de témoignage qui tient la route. En fait ça oscille entre 3 et 7 %.
Donc si vous avez un produit complet, vraiment complet, peu de gens vous contactent car ils n’ont rien à vous demander.
Vous devrez donc les contacter expressément pour leur demander ce qu’ils ont pensé de votre produit – et accessoirement s’ils acceptent de laisser un témoignage dessus.
C’est moins « naturel » comme démarche.
2. Garder des infos pour plus tard
Dans le deuxième cas, ne pas tout donner dans le sens où vous ne donnez qu’une partie des informations, va provoquer une masse d’appels. Ça va également surtout donner de la frustration à vos clients, et ça risque aussi de vous donner beaucoup de travail pour répondre à tout le monde.
A moins que vous ne répondiez pas à tout le monde, auquel cas vous générerez encore plus de frustrations.
3. Encourager le partage
La 3ème solution (celle du copywriter) me semble la plus judicieuse pour obtenir les retours qu’il faut, et ainsi affiner un maximum votre cible principale.
Quoi que vous proposiez comme produit ou comme service, vous aurez toujours 2 manières de livrer les infos :
La théorie et la pratique.
En théorie, je peux vous expliquer comment faire pour créer une chaîne Youtube et la rendre efficace. Je peux vous dire qu’il faut que vous choisissiez votre nom avec soin, que vous fassiez des miniatures attirantes, etc.
Je peux également vous donner des exemples pour chaque partie de la méthode de création pour que vous compreniez bien.
L’ensemble final sera sympa et efficace.
Mais vous aurez beaucoup plus de résultats positifs si je vous montre une ou plusieurs études de cas réelles et complètes, expliquées de A à Z.
Vous pourriez ainsi prendre exemple sur de la pratique réelle, et ainsi créer votre chaîne en suivant pas à pas ce qui a déjà été fait par d’autres.
Cette fameuse étude de cas,
vous n’êtes pas obligé de la proposer
directement dans votre produit !
Vous pouvez tout à fait faire inscrire les gens ailleurs, et leur livrer cette étude de cas en échange :
- De leur retour sur votre produit,
- D’infos qui permettraient de compléter et d’améliorer votre produit,
- D’une participation à un groupe d’échange autour de votre produit,
- De leur partage de votre page de présentation,
- Etc.
A l’intérieur de votre produit, vous pourriez annoncer ces études de cas de manière tranquille et bienveillante :
Si vous souhaitez avoir des études de cas complètes à suivre pour vous aider à créer votre chaîne Youtube pas à pas, sachez qu’il y a un groupe Facebook privé, sur lequel vous pouvez échanger avec d’autres utilisateurs de la méthode que vous êtes en train de lire.
Si cela vous intéresse, cliquez sur ce lien et répondez à ces quelques questions.
Vous pouvez ainsi diriger les gens sur un questionnaire qui leur posera des questions afin d’en connaître un peu plus sur eux.
N’obligez pas à répondre à toutes les questions, mais mettez au moins les principales :
Et encouragez les débats dans le groupe privé, afin de mieux connaître vos clients.
N’hésitez pas à être partie prenante dans les débats, et à faire participer quelques amis qui pourraient aussi encourager les échanges.
Une habitude à prendre
Quand vous écrivez, le fait d’adopter l’état d’esprit d’un copywriter fera toute la différence entre un article qui est posé là parce qu’il le faut, et un autre qui poursuit un dessein précis dans une stratégie de contenu globale.
L’objectif étant de recueillir un maximum d’informations sur les gens qui vous lisent. Parfois, il n’y a pas besoin d’avoir un retour express.
Un simple clic dans le cadre d’une segmentation, par exemple, peut vous donner de belles informations sur l’intérêt d’un sujet par rapport à un autre.
Pour cela, il ne faut pas mettre de titre « mystère » comme je peux en mettre souvent. Il s’agit plutôt d’être le plus explicite possible sur le sujet abordé, et de regarder combien de gens vont ouvrir le mail et lire l’article.
Un peu ce que j’ai fait aujourd’hui avec cet article (si vous êtes abonné au blog, vous savez de quoi je parle).
A suivre…
Dans l’article suivant, nous verrons le 2ème élément d’une bonne stratégie de contenu, et combien, encore une fois, le copywriting est important.
24 avril 2020
J’ai entendu cette mini-conversation, alors que je me promenais tranquillement juste en bas de chez moi.
En fait, une femme est en train de se plaindre.
Personne ne veut de ses vieux livres qu’elle essaye de vendre à 1 € pièce.
On vient de lui dire que 1€, c’était trop cher.
Dur…
Le truc, c’est que l’endroit où cette brave dame essaye de vendre ses livres, c’est un vide-grenier.
Et dans les vide-greniers, c’est bien connu, rien ne se vend cher.

Et pourtant, moi j’adore les vide-greniers.
Rendez-vous compte, j’ai trouvé un exemplaire de Psycho-Cybernétique à 1 €.
Ce livre n’est plus édité depuis des années. Il se vend en moyenne entre 75 et 150 euros d’occasion sur Amazon (je viens de regarder).
Donc je l’ai acheté, et je vais le revendre 40 euros. Cool la marge, non ?
Ça m’a donné l’idée de cet article, parce que là, on touche au plus gros défi du marketing moderne : le positionnement.
Vous connaissez l’histoire de l’eau minérale ?
Quand vous la prenez au robinet, elle vous coûte 1 cent le litre.
Quand vous l’achetez à bord d’un train, elle vous coûte 6 € le litre.
Et si vous êtes en train de mourir de soif dans le désert, vous pourriez largement la payer 100 ou 200 euros le litre si votre vie en dépend. Sans que ça ne vous pose de problème.
Tout ça pour dire quoi ?
Que l’endroit où vous vendez vos produits est important.
A QUI vous les vendez aussi.
Si vous ne ciblez pas les gens qui sont VRAIMENT concernés par votre produit, que ce soit dans vos pubs, sur vos pages de vente, sur votre blog, dans vos emails, non seulement vous ne vendrez pas bien, mais en plus vous dépenserez des fortunes en publicité pour toucher des gens qui n’ont rien à faire de ce que vous proposez.
Peu ont compris ce concept
Quand j’écoute certaines de mes connaissances, qui ne sont pas spécifiquement dans le marketing, et que je leur explique qu’ils doivent choisir à qui vendre leurs produits ou leurs prestations, certaines me regardent avec de grands yeux ronds.
- « Mais je ne veux pas faire QUE les femmes ! Pour les hommes ça marche aussi ! »
- « Mais pourquoi ne s’adresser qu’aux mamans d’enfants en bas âge ? Avec les autres mères ça marche aussi ! »
- « Je ne veux pas me cantonner qu’aux dépressifs. Je peux aider aussi ceux qui ont le moral… »
Ce genre de réponse fuse à chaque fois.
Quand on vend un produit contre le mal de crâne, on pourrait décider de le vendre à toutes les personnes qui ont mal au crâne.
Ou alors se concentrer sur les infirmières (par exemple).
Parce que vous êtes peut-être (ancienne) infirmière vous-même, et que vous connaissez bien ce monde.
Vous aurez les mots justes pour vous adresser à vos collègues, car vous aurez expérimenté le mal de crâne quotidien, comment il arrive, ce que vous avez fait pour vous en débarrasser dans un contexte professionnel particulier.
Peut-être que vous êtes assistante commerciale. Ou esthéticienne. Ou architecte. Ou dans le commercial…
Quoi que vous vendiez comme produit, quoi que vous proposiez comme prestations, vous pouvez CIBLER une certaine catégorie de personnes que vous connaissez bien (par expérience, ou parce que votre conjoint-e appartient justement à cette catégorie, par exemple) et ainsi vendre 10 fois plus que vous ne le faites déjà.
Ça peut paraître contre-intuitif à beaucoup, et pourtant quand on y réfléchit, si vous vous levez chaque matin avec un bon mal de crâne, et que vous voyez deux offres :
- Une qui vous dit : « Effacez votre migraine en moins de 10 mn«
- et l’autre : « 3 techniques pour se débarrasser d’un mal de crâne en moins de 10 minutes quand on est commercial«
Si vous êtes commercial-e, aucun doute que vous cliquerez sur la deuxième offre beaucoup plus vite et de manière beaucoup plus avide que sur la première. Car vous allez vous demander quels outils fonctionnent mieux avec les commerciaux.
Testez-le facilement
On pourrait croire que c’est trop tard pour tester ça. Et pourtant, rien de plus facile :
Prenez un de vos produits, et modifiez-le rapidement en changeant l’introduction, et en spécifiant quelques éléments.
Par exemple, pour rester sur le thème de la migraine, si vous vendez un livre qui détaille plusieurs techniques, et que vous comptez le vendre à des commerciaux, vous pourriez par exemple rajouter des éléments contextuels :
- Dans la voiture pour se rendre à un rendez-vous,
- Dans la salle d’attente d’un client,
- Au moment où vous faites vos devis devant un ordinateur,
- Quand vous révisez vos argumentaires,
- En rendez-vous, devant le client,
- etc.
Si vous incluez simplement un truc du genre « Technique idéale quand on est en voiture en train de se rendre à un rendez-vous client » à la fin d’un chapitre (ou au début), vous transformez un produit général en produit spécifique.
Vous pouvez même rajouter des techniques (une seule suffit, même) spécifiquement réservées à votre cible.
Si vous ciblez les infirmières, vous pourriez modifier une de vos techniques qui demanderait par exemple de s’asseoir sur une chaise en « Installez-vous confortablement sur un brancard, ou en salle de pause, et prenez une canule. »
C’est évidemment un exemple.
Si vous parlez de ça sur une page de vente, et qu’une infirmière tombe là-dessus, il est évident qu’elle va vouloir en savoir plus.
Parce que la spécification a ceci de magique qu’elle intéresse fortement quiconque se sent concerné.
Comment on les trouve ?
Oui, c’est une bonne question : comment on trouve les commerciaux ou les infirmières pour leur présenter notre page de vente ?
De plein de manières :
- Sur Facebook (on peut cibler qui on veut sur Facebook, et notamment par métier)
- Sur Google (en écrivant des articles spécifiques avec des mots-clés spécifiques)
- Sur Linkedin (en postant des publications qui s’adressent aux métiers concernés, et en faisant des pubs comme sur Facebook)
- Sur les forums spécialisés (prendre part aux conversations peut vous permettre de glisser un lien vers votre page de vente)
Vous pouvez aussi assister à des conférences spécifiques, à des soirées réseautage, des salons, des colloques, des conventions, des assemblées générales…
Partout où ont l’habitude de traîner vos clients spécifiques, en fait.
Et ça ne change rien au reste de votre activité. Vous pouvez la continuer comme avant, continuer à vendre à tout le monde, à proposer vos prestations à tout le monde, ET développer une clientèle spécifique à qui vous vendrez des produits spécifiques.
Et vous vous apercevrez vite que vous gagnez autant avec l’une qu’avec l’autre.
Commencez à petite échelle.
Ça ne demande pas plus d’une heure de modifier un produit existant pour le rendre spécifique. Surtout si vous connaissez bien la population à qui vous souhaitez vous adresser.
Et créez une copie d’une page de vente existante, puis modifiez-là pour l’orienter vers votre nouvelle cible.
Et tentez une pub comme ça.
En une après-midi, vous pourriez bien vendre autant que lors de votre dernier mois.
20 avril 2020
Si vous avez un blog, alors vous avez des articles à écrire. Beaucoup d’articles.
Il y a tout un tas de plans à suivre quand on écrit pour un blog, mais il est une composante qu’il est essentiel d’entretenir : sa mémoire.

Pourquoi ? Parce que lors de l’écriture, vous allez faire tout un tas de liaison avec ce que vous connaissez déjà.
Ce que vous avez vécu, lu ou déjà écrit. Cela peut être sur un forum, sur des réseaux sociaux, dans un livre.
Citations, anecdotes, techniques, auteurs, chiffres… Il existe tout un tas de données que vous avez emmagasinées au fil du temps, et qui peuvent enrichir vos articles de la meilleure manière qui soit.
Oui mais voilà. Est-ce que vous entretenez votre mémoire pour justement vous rappeler de tous les détails ?
Je vous propose aujourd’hui 3 articles détaillés à ce sujet pour vous y aider :
Article #1 : Comment fonctionne la mémoire ? Mieux la comprendre pour mieux mémoriser !
Du blog Le Monde Après
Cela nous est tous déjà arrivé de voir une personne qui nous dit bonjour sans que l’on arrive à se souvenir de son prénom. Ou encore de devoir faire une présentation orale en public et d’être confronté à un trou de mémoire. Lorsque la mémoire nous manque, elle peut nous mettre dans des situations embarrassantes voire catastrophiques. Alors comment mieux mémoriser et se souvenir plus facilement des informations que l’on souhaite retenir ? Voyageons un peu au pays des sciences pour comprendre comment fonctionne la mémoire afin de savoir comment la booster.
Comment fonctionne la mémoire ou plutôt les mémoires ?
Nous parlons souvent de la mémoire au singulier. En réalité, il existe plusieurs types de mémoire :
- la mémoire procédurale : c’est la première mémoire qui se développe chez l’être humain et qui nous permet d’apprendre à faire des mouvements ou des actions comme marcher ou faire du vélo. C’est également la mémoire qui disparaît en dernier dans la maladie d’Alzheimer.
- la mémoire perceptive : c’est cette mémoire qui nous permet de reconnaître visage et objets. Elle se développe dans un deuxième temps via nos cinq sens.
- la mémoire flash ou encore de court-terme : c’est cette fameuse mémoire qui dure quelques secondes et qui nous permet de retenir une série de chiffres par exemple. Cependant au bout de quelques minutes, nous finissons par oublier ce que nous avions mémorisé et l’information disparaît peu à peu
- la mémoire sémantique : c’est elle qui nous permet de stocker tout ce qui relève des connaissances ou des informations, par exemple un cours d’histoire à l’école.
- la mémoire autobiographique ou épisodique : c’est la mémoire qui stocke nos épisodes de vie, elle se remplit au fur et à mesure que nous vieillissons.
- la mémoire prospective : c’est une mémoire qui nous permet, non pas de nous souvenir du passé, mais d’actions à accomplir dans le futur (par exemple une réunion demain).
La suite de l’article avec le processus de mémorisation est juste ici…
Article #3 : Comment entretenir sa mémoire
Du blog Santé Magazine
Vie professionnelle, examens, volonté de garder toute sa tête au fil des années, la mémoire est une fonction essentielle du cerveau. Pour savoir comment l’entretenir, suivez les conseils de nos experts.
Il n’y a bien sûr pas de recette miracle pour garder en mémoire le plus d’informations possible. Un fait certain : une bonne hygiène de vie est déjà un bon préambule.
Les exercices de mémoire doivent rester ludiques
Le conseil de Nicolas Conti, psychosociologue :
« Ce que l’on appelle problème de mémoire relève plus souvent d’un problème d’attention. L’attention est un acte volontaire qui demande avant tout un effort d’écoute. Aujourd’hui, nous avons moins besoin de connaître des choses par cœur grâce aux outils technologiques du quotidien.
Outre avoir une vie saine, garante d’un meilleur fonctionnement cérébral, les exercices de mémoire doivent rester ludiques : additionner les courses par exemple, pour vérifier en caisse que notre décompte est correct.
S’exercer à apprendre une poésie : pour cela, se la répéter mentalement pendant 15 secondes pour la retenir, la réciter, et l’écrire pour faire travailler les mémoires visuelle et auditive (on retient mieux ce que l’on enregistre deux fois).
Enfin, chaque soir… »
Les 2 autres techniques pour enrichir sa mémoire sont juste ici…
A vous de jouer
11 avril 2020
Attention, aujourd’hui j’ai pas envie !
Ca fait 4 jours pleins que j’écris non-stop pour un site Internet. De huit heures à 2h du matin, comme à la grande époque où j’étais jeune.
C’est beaucoup de programmation et ça m’éclate donc je ne vois pas le temps passer.
Mais ce matin… grosse fatigue ! J’ai pas DU TOUT envie.
Alors je vais y aller mollo et je vais lâcher prise aujourd’hui.
Je reprendrai demain.

Ne rien faire…
Quand on bosse sur Internet ou ailleurs, mais surtout quand on bosse pour soi, on a la chance de pouvoir faire ce genre de truc : ne rien faire.
Il ne faut pas culpabiliser, bien au contraire.
Vous êtes en train de faire une page de vente ? un site Internet ? un livre ? Ou quoi que ce soit ou quoi que ce soit d’autre de créatif ?
Laisser le temps à votre cerveau de se reposer et de combler les trous.
Vous reprendrez demain.
De toute façon quand on bosse en se forçant on fait toujours de la bouse.
Dans un bureau, on s’en fout… ça ne se voit pas vraiment…
Mais quand on crée quelque chose qui sera lisible ou audible par des millions de personnes pendant des siècles et des siècles, faire de la bouse, c’est éternel…
Alors aujourd’hui c’est relâche.
Faites autre chose…
Allez-vous tremper dans l’eau, allez courir, faire du sport, mangez un truc à vous couper le souffle, sortez, allez voir des potes, allez danser, appelez vos parents, vos enfants, discutez, papotez, allez parler aux girafes ou aux éléphants.
Bon, OK… la période particulière que l’on vit actuellement, en mars-avril 2020 empêche de faire tout ça… mais j’ai l’espoir que vous lisez ces lignes alors que tout ça n’est qu’un mauvais souvenir…
Ce que je veux dire c’est :
Arrêtez de bosser
Quoi on est lundi ? On bosse quand on veut, non ?
C’est l’avantage de bosser pour soi !
Prenez soin de vous !
6 avril 2020