Ecrivez facilement des textes qui font agir

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A propos du langage utilisé en copywriting

Bonjour, vous !

Mais comme j’en ai marre des gens qui me disent pas bonjour !

Je suis abonné à des dizaines de liste emails dans tous les domaines, en 3 langues (anglais, français et espagnol).

Il n’y a que les français qui se permettent d’aller direct à ce qu’ils ont à dire, sans passer par le « bonjour » de rigueur.

C’est dingue ça.

Pas un seul des emails que je reçois des US n’ose faire un truc pareil. Chaque mail commence par Hello, suivi du prénom.

Même les canadiens (francophones) disent toujours bonjour.

Je me demande d’où ça vient, ça.

Sûrement qu’un gourou a un jour dit qu’il ne fallait pas perdre de temps à dire bonjour, parce que ça usait des caractères et des millièmes de seconde avant d’arriver au contenu pertinent ?

Je trouve ça profondément affligeant.

L’email est un truc qui est censé garder le contact avec nos abonné.e.s.

L’idéal est d’écrire un email chaque jour pour rester dans l’esprit de celles et ceux qui nous font l’honneur de nous suivre.

La moindre des choses serait AU MOINS de les saluer avant de leur donner notre avis sur le reste.

Parfois, on se demande pourquoi on vend moins que prévu, pourquoi les gens se désabonnent ou vont voir ailleurs…

Parfois c’est juste une affaire de politesse.

 


Et bam !

La comparaison…

Outil puissant pour essayer de faire comprendre un concept compliqué.

Il y a quelques jours, je suis assis en face d’une fille qui pense qu’elle maîtrise le concept.

La voilà partie dans une envolée lyrique visant à expliquer comment un jour, deux gars ont essayé de la faire adhérer à une secte quelconque à l’aide d’arguments « débiles », ce sont ses termes.

« Ils étaient tellement teubé, ils savaient pas parler ! » Et elle ponctue son discours par un « Un peu comme toi à notre premier rendez-vous », en se tournant vers son amoureux, qui, à cet instant précis, ne comprend pas bien ce qui lui arrive dans la tête…

C’est un skud, oui, messieurs-dames !

Un bon petit missile en bonne et due forme, qui a laissé l’amoureux pantois, et l’assistance autour totalement hilare.

Utiliser une comparaison, c’est généralement une bonne idée. J’en ai déjà parlé.

Par contre, l’objectif est de l’utiliser à bon escient, et surtout, au bon moment.

Dans une page de vente, la comparaison sert à produire une image dans l’esprit des gens, afin qu’ils puissent mettre quelque chose de tangible, de palpable, autour d’un concept abstrait.

Et c’est tout !


Une stratégie redoutable

Vous connaissez ce mot : « Redoutable »

Vous le voyez souvent dans les pages de vente, les accroches, les emails, les blogs…

Il provient de « douter« . Qui vient lui-même du latin « dubitare« .

Le Larousse en donne cette définition : “Craindre fort.

J’en ai déjà parlé ici.

Donc, une méthode, une formation, une technique ou un produit redoutable constitue une chose que l’on redoute ou que l’on craint fort.

Avouez que dit comme ça, c’est loin d’être un avantage.

Vous me direz « Oui, mais les clients ne le voient pas comme ça…« .

Ha bon ? Et qu’est-ce que vous en savez ?

Vous leur avez demandé ?


Honnêtement, c’est une mauvaise idée…

Depuis quelques jours, je suis, d’un œil de copywriter amusé, les élections américaines et les « dérives » de beaucoup d’intervenants.

Sans parler du fameux graphique des différents états gagnés par l’un ou l’autre des candidats, digne d’une véritable série TV en direct, on ne peut que remarquer que le copywriting est partout dans cette campagne.

Que ce soient les quotidiens, sur Internet ou ailleurs, qui rivalisent de titres accrocheurs pour donner envie aux gens de lire leurs articles.

Ou encore chez les candidats qui y vont de leurs discours avec des phrases plus ou moins « choc ».

Ce qui m’a le plus marqué, c’est le langage employé par Trump. On sent qu’il a les bonnes grosses chocottes…

Il est des mots qui ne trompent pas

Quand on fait un discours et qu’on en arrive à dire – tenez-vous bien – « Honnêtement, nous avons déjà gagné », c’est qu’on sent clairement le vent de la défaite souffler dans les naseaux.

En effet, quel besoin de dire « honnêtement » avant de commencer une phrase qui se veut « choc » ? C’est comme « franchement »… Ou « en vérité »…

Ce sont des mots « valise » que l’on utilise soi-disant pour meubler ou commencer une phrase, mais dans la réalité (encore un mot valise), cela traduit un manque évident de confiance dans ce que l’on dit.

Et en fonction du contexte, cela jette un trouble dans la tête des gens qui entendent ou lisent ça.

C’est pareil dans une page de vente

Si vous vous sentez obligé de rajouter un de ces termes (franchement, honnêtement, en réalité, en vérité, etc.) pour commencer l’une de vos phrases, lorsque vous argumentez votre produit, alors interrogez-vous sur ce que vous allez dire juste après.

Parce qu’il y a de fortes chances pour que ce ne soit pas totalement juste.

  • « Honnêtement, cette formation vous fera créer votre blog plus vite que les autres »
  • « En vérité, je vous le dit, il y a du génie dans ce module »
  • « Cette technique pour arrêter de fumer a déjà été utilisée avec succès par 15000 personnes. Franchement, pourquoi ça ne fonctionnerait pas avec vous ? »

On pourrait se dire : Ha ce qu’il dit là est honnête ? Franc ? c’est la vérité ? Mais alors, ce qu’il a dit avant est malhonnête et faux ?

Il faut faire attention aux mots valise. On a l’habitude de les rajouter partout.

Dans la plupart des cas, ils décrédibilisent – bien souvent de manière inconsciente, tout ce que vous dites avant.

Et cela fait perdre des ventes, car cela rajoute une sorte de sentiment de méfiance – voire de malaise – dont les lecteurs se passeraient bien au moment de prendre leur décision de vous laisser leur numéro de CB.

Sur certaines pages, on en trouve un à presque tous les paragraphes.

Donc, le conseil du jour sera de passer vos pages de vente en revue, et d’éliminer autant que faire se peut ce genre de mots.

Je ne peux pas me prononcer déjà sur l’issue des élections américaines, même si Joe Biden a fortement l’air d’être en tête, mais les discours de Trump et surtout les mots qu’il emploient sont assez révélateur de la trouille qu’il a de se faire renvoyer dans son bac à sable.

Gardez ça en tête si vous trouvez un de ces mots dans vos textes. 😉


C’est l’heure de manger les enfants…

Ca donne faim, ça, non ?

Et comme ça : “C’est l’heure de manger, les enfants…” ?

Ha oui, là, tout de suite, c’est bien mieux.

On dirait pas comme ça, mais une simple virgule peut changer totalement le sens d’une phrase.

Et le faire passer de ça :

ogre-manger

…à ça :

Dinner time with brother and sister isolated

Vous comprendrez alors pourquoi la ponctuation est très importante quand on écrit.

Que véhiculent vos textes ?

Dans un article de blog, c’est fou le nombre de phrases que je peux lire qui sont mal ponctuées.

Je ne sais pas si cela gêne beaucoup de personnes, mais en ce qui me concerne, les phrases que je lis, je les “entends” dans ma tête. Donc quand je lis des trucs du genre :

Les dernières personnes, que nous avons rencontrées dans le métro étaient sympas.

Je suis obligé de m’arrêter et de relire la phrase, parce que quelque chose ne va pas.

Et un article qui est truffé de ce genre de “boulette” me fatigue au plus haut point.

Et je ne parle même pas des pages de vente qui sont censées me faire acheter quelque chose.

Bref, vous l’aurez compris, soignez votre ponctuation. C’est ce qui donne un sens à vos phrases. Et si votre objectif est de faire que vos textes provoquent les bonnes émotions chez vos lecteurs, ceci est très important.

Par exemple

D’ailleurs, à titre d’exemple voici le texte d’un testament écrit par un mourant qui n’a pas eu le temps de le ponctuer (Source : Club Positif) :

“Je laisse mes biens à ma sœur non à mon neveu jamais sera payé le compte du tailleur rien aux pauvres”

Vous mettriez quoi vous comme ponctuation ?

A noter :

J’ai ressorti cet article du fin fond de ce blog, car je me suis aperçu en relisant les derniers articles que j’avais dictés vocalement (je vous en parle depuis quelques temps) que la ponctuation laissait à désirer.

Cet article m’a donc semblé approprié.

Il y a encore les commentaires de l’époque, et que cela ne vous empêche pas de répondre à la question aujourd’hui. 😉


Les 3 livres qui ont changé ma vision de la vie

Aujourd’hui, je peux dire que je suis heureux. Et c’est en grande partie parce que petit à petit, j’ai appris à apprécier chaque jour indépendamment du précédent.

On connait tous ce que j’appelle des « jours de merde ». Ce genre de jours où – comme par hasard – tout a décidé de partir en cacahuète.

Ma capacité à relativiser ce genre de journées et à prendre le réflexe de tout couper pour se concentrer sur de la création pure est une vraie compétence.

Et je vous recommande évidemment de la développer : ça vous permettra d’être un peu plus zen, et de traverser vos épreuves avec une facilité plus appréciable.

Cette compétence, je l’ai développée en grande partie grâce à 3 livres qui m’ont donné un chemin légèrement différent à chaque fois, mais qui, sur le fond, ont tous les 3 œuvré pour m’offrir une vie meilleure.

Les voici :

« Triomphez de vos soucis, vivez que diable ! » de Dale Carnegie

On connait tous ce maître grâce à son best seller « Comment se faire des amis », mais ce livre-là sur les soucis est une véritable perle, et on en parle beaucoup moins.

Je ne l’ai pas sous les yeux, donc je ne peux en parler que par souvenir, mais ça reste assez facile car je l’ai lu une bonne quinzaine de fois.

Je me souviens de pratiquement tout, mais surtout de 3-4 points fondamentaux dont je vais vous parler ici :

1. On parle plus de tortues que de soucis et de tourments

Dale Carnegie, au moment d’écrire ce livre, est allé se renseigner à la bibliothèque de son coin. Il a cherché les livres qui existaient sur les soucis, et il s’est aperçu que s’il y avait bon nombre de livres sur les tortues, il n’y en avait pas un seul sur les tourments.

Il avait trouvé ça bizarre… Surtout quand on sait que c’est l’accumulation de soucis qui rend les gens aigris et malheureux.

Voilà pourquoi il a décidé d’écrire ce livre, et pourquoi il a eu tant de succès.

Vous pourriez prendre son exemple et chercher autour de vous si des gens que vous aimez souffrent de quelque chose de récurrent, et voir si vous ne pourriez pas écrire quelque chose là dessus. Ca pourrait aider beaucoup de gens. Quel que soit le domaine choisi.

2. Il faut se méfier des petits soucis du quotidien car ce sont les plus corrosifs

Ce concept là, je l’ai intégré d’une manière radicale, et notamment à cause de l’histoire qu’il a raconté pour illustrer son principe.

Il s’agit d’un chêne multi centenaire qui avait vécu des siècles de pression et de coups durs de la nature. Il avait traversé des tempêtes, des incendies, des intempéries colossales, et même la main des hommes.

Puis un jour, une armée de termites a débarqué et à commencé à ronger des petits morceaux de tronc et de branche. En quelques jours, ces petites bestioles en sont venues à bout et il a fini par mourir et s’écrouler. Terrassé par de toutes petites menaces.

Avec les soucis, c’est la même chose. On arrive toujours à se sortir de grosses tempêtes, parce qu’on est aidé, choyé, et que l’instinct de survie est le plus fort.

Mais tous les petits soucis du quotidien peuvent venir à bout d’un couple, d’un job ou même de sa santé.

Il faut donc être vigilant et faire en sorte de se débarrasser des petits soucis récurrents qui finiront par venir à bout de vous et de vos idéaux.

Faire le point sur ce qui revient fréquemment est déjà une bonne chose à faire chaque jour. Et l’étape d’après, c’est de faire en sorte d’agir pour que ça n’arrive plus.

3. Le destin vous a donné un citron ? Faites en une citronnade

Ce chapitre a été aussi l’un de ceux qui m’a le plus marqué, et encore une fois grâce à l’histoire racontée.

L’auteur raconte qu’il sortait d’une réunion, et qu’il était aigri, en colère et fatigué.

Au moment de monter dans sa voiture, il a croisé un petit bonhomme sans jambe, qui était posé sur une planche de bois. L’homme en question était en train de grimper sur un trottoir en s’aidant de ses bras.

Quand il a croisé le regard de l’homme, celui-ci lui a fait un grand sourire et lui a dit « Belle journée n’est-ce pas ?« .

Ca lui a fait un choc : « Comment un homme qui aurait toutes les raisons d’être aigri et malheureux arrivait comme ça à sourire et à paraître joyeux, alors que moi, je suis riche de mes jambes et que j’ai toutes les raisons d’être heureux. »

A compter de cette expérience, il ne s’est plus jamais plaint de sa situation.

Je pense que c’est un bon réflexe à prendre : Arrêter de se plaindre du temps, des impôts, du président, des nouvelles ou du fait qu’on a essayé de vous piquer la place au supermarché.

Se plaindre ne sert à rien. Autant agir à la place et se focaliser sur ce qui arrive de bon chaque jour. Faites une liste de tout ce que vous avez vécu de positif aujourd’hui et faites le tous les jours.

Voilà pour ce premier livre.

Il y a encore plein de concepts géniaux, agrémentés d’histoires qui font prendre conscience qu’en fait, on est heureux, et qu’apprendre à lutter contre les soucis reste une bonne manière de l’être encore plus.

« Psychocybernétique » de Maxwell MALTZ

Ce deuxième livre a été l’un des plus gros bouleversement de ma vie.

Il a été écrit par un ancien chirurgien esthétique qui s’est aperçu qu’à mesure qu’il réparait les nez de ses clients et clientes, il réparait aussi leur image d’eux mêmes.

C’est pour cela qu’il a écrit cet ouvrage qui est un véritable manifeste de l’image de soi.

C’est d’autant plus important aujourd’hui que l’accès à l’information est devenu illimité. Et qu’il est donc très facile de se comparer aux autres. Dans les deux sens.

Cela a engendré des fractures incroyables dans la personnalité des gens, avec notamment une baisse sensible de la confiance en soi, mais surtout de l’ESTIME de soi, qu’il s’agisse du domaine professionnel ou personnel.

Dans mon métier, je suis amené à accompagner des personnes qui veulent se lancer sur Internet, ou alors aider à se faire connaître grâce à Internet, et ce qui bloque le plus, c’est la PEUR de ne pas être à la hauteur.

Certains de mes clients et de mes clientes sont pétris de doutes, et ont une estime d’eux mêmes déplorable, alors que ce sont des personnes exceptionnelles, pleines de qualité et de talents.

Ce livre apporte un certain nombre de clés pour aider à redorer son image, avec en plus une technique qui a profondément bouleversé ma vie dans le sens où j’utilise ça presque au quotidien.

Il s’agit de la construction d’un havre de paix qui permet de relâcher la pression à n’importe quel moment de la journée, quand vous êtes soumis à une épreuve qui va entamer votre estime de vous-même.

Voici comment il nous conseille de procéder :

  1. Mettez-vous à l’aise dans un fauteuil ou allongé sur un lit. Veillez à ne pas vous endormir donc restez plutôt assis.
  2. Commencez à chercher dans votre imagination un endroit sur la planète que vous connaissez, ou que vous avez déjà vu, et faites-en un espace de sécurité dans lequel vous vous sentez bien.
  3. Cela peut être ce que vous voulez : un lac, une pièce de chez vous, ou dans la maison de votre enfance, un endroit où vous avez passé des vacances sympa en famille, ou alors un lieu de votre imagination
  4. Une fois que vous arrivez à bien visualiser cet endroit, vous imaginez vous y construire un espace de détente absolue. avec un fauteuil ou un lit, ou quoi que ce soit de confortable dans lequel vous seriez parfaitement à l’aise, seul et détendu.
  5. Une fois que vous visualisez le lieu et l’environnement immédiat qu’il faut pour que vous soyez parfaitement à l’aise, chez vous, et que vous vous y sentiez en sécurité, imaginez qu’un immense dôme de protection transparent vous isole du reste du monde : avec ce dôme sur votre endroit, personne ne peut y pénétrer à part vous.
  6. Quand vous avez bien visualisé tout ça, que vous vous y êtes projeté mentalement et que vous vous y voyez aussi clairement que si vous y étiez réellement, vous allez faire un geste physique qui vous permettra d’ancrer le tout d’un point de vue corporel, ce qui vous permettra au bout de quelques jours d’utilisation de reconstruire votre havre de paix en quelques secondes et d’en ressentir tous les bienfaits presque instantanément.Cela pourra être relier votre pouce et votre index pour en faire un rond, ou vous toucher l’oreille droite avec votre auriculaire gauche, …Il faut faire un geste que vous n’avez pas l’habitude de faire pour que votre cerveau interprète ça comme une volonté de vous transformer dans votre havre de paix.
  7. Pratiquez cette technique autant de fois que possible. Tous les jours, évidemment, mais même plusieurs fois par jour pour vous ressourcer, quoi qu’il arrive.

Cette technique est tellement puissante qu’elle peut même permettre de se soustraire d’une situation compliquée de conflit, par exemple. Prendre 2 minutes pour se replier dans son endroit ressource peut vous permettre de retrouver la sérénité qui vous fera réagir de la bonne manière.

Et dans une deuxième étape, vous pourrez influer sur ce que vous êtes à l’intérieur de cette bulle de sérénité. Ce qui vous permettra d’évoluer petit à petit et de vous recréer une estime de vous même qui vous sera salutaire dans bien des circonstances.

Oui ! Psychocybernétique permet tout ça ! Si vous le trouvez, je vous recommande instamment de le lire et d’en appliquer ses quelques concepts.

« Le Millionnaire Instantané » de Marc FISHER

Et pour finir, voici un 3ème livre, qui, en son temps, a fait l’effet d’une bombe dans mon système de pensée.

Mon succès sur Internet dépend en grande partie de ce que j’ai appris dans ce livre-là. Et je peux même dire que mon amour des mots a été grandement motivé par certains concepts de ce livre.

Je ne sais pas s’il est encore disponible, mais une chose est sûre : je vous recommande fortement de vous le procurer pour en découvrir le contenu, que je vais vous résumer ici :

Dans ce livre, on commence avec le héros, qui arrive dans un énorme manoir où l’attend un vieil homme.

Il va passer un petit week-end qui va bouleverser sa vie, en lui donnant 2 leçons qu’il ne sera pas prêt d’oublier.

La première, c’est qu’il suffit de se concentrer sur un objectif précis, qu’on aura déterminé d’une façon claire et quantifiée.

On connait tous cette manière de faire. C’est encapsulé dans la méthode SMART que vous devez sûrement connaître.

Or l’auteur a permis à ce jeune homme de bien comprendre l’information en lui faisant acheter 10000$ une enveloppe qui contenait une chose pour le moins… surprenante : une feuille blanche.

Il a évidemment cru qu’il s’était fait arnaquer. Et il a demandé une explication. Après qu’il l’ait reçu, il n’y a pas cru.

Alors le vieil homme lui a donné une deuxième leçon en lui apprenant – par l’expérience – le pouvoir incommensurable des mots quand ils sont accompagnés de la foi et de tout ce qu’il faut derrière.

A l’issue de cette deuxième expérience, le jeune homme a été convaincu et est donc devenu un « millionnaire instantané ».

J’ai vraiment adoré ce livre. Il y a quelques trucs à faire chaque jour pour que ça fonctionne, et je peux le dire : ce sont les deux techniques que j’ai trouvé dans ce livre qui m’ont permis de faire tout ce que j’ai fait depuis.

Je vous recommande donc fortement de le lire à votre tour.

A vous de jouer !

Voilà ! J’ai évidemment lu d’autres livres depuis, qui m’ont aidé à être le plus aligné et le plus heureux possible au quotidien.

Pour autant, ces 3-là ont été les précurseurs. Si vous vous les procurez, je serai ravi d’avoir votre ressenti à leur propos.

J’ai décidé de vous les présenter, quant à moi, pour participer à l’événement interblogueurs « Les 3 livres qui ont changé ma vie« , organisé par Olivier Roland sur son blog « Des livres pour changer de vie« .

J’adore ce blog, car il comporte des résumés et des articles très détaillés sur beaucoup de livres, dont l’un de mes préférés : « Comment se faire des amis » de Dale Carnegie.

Lire un article de ce blog par jour est bon pour votre cerveau et peut vous permettre de passer de bons moments avec des génies.


Cette p… de barre oblique !

Je viens de lire un article, et je viens encore de tomber sur cette p… de barre oblique… Vous savez celle qui veut dire « ou« , parce qu’on n’a pas envie de choisir/s’engager entre deux idées/concepts.

On voit ça fréquemment dans produits/services ou dans il/elle. Y’a sa copine la parenthèse aussi. Pour les indécis(es).

Autant vous dire tout de suite : ce n’est pas l’idée du siècle d’employer ça. Tout comme le « ou » d’ailleurs…

Aujourd’hui, plutôt que de ne pas choisir, il vaut mieux… choisir justement.

Décider assez vite si on veut s’adresser à des hommes ou à des femmes, à des vendeurs de produits ou des vendeurs de services, à des utilisateurs de Mac ou de PC.

Bref, choisir, quoi…

La spécialisation dans le marketing digital, c’est l’avenir. Et ce n’est pas bien nouveau en fait. De tout temps on nous a dit qu’il fallait qu’on soit unique. Que s’adresser à tout le monde, c’est s’adresser à personne.

Donc, choisissez !

Vous n’êtes pas obligé de le faire pour toujours, mais il est facile de choisir d’écrire à un homme ou à une femme (on ne le fait pas de la même façon). Facile d’écrire un article pour les vendeurs de produits, et un autre pour des fournisseurs de services. Un article pour les coachs, un autre pour les boulangers.

Quand on se spécialise, on augmente fortement son pouvoir d’attraction sur les moteurs de recherche car il y a de grandes chances pour qu’on ne soit pas nombreux à parler du thème choisi pour une cible précise (par exemple copywriting pour les hôtels, ou changement de vie pour les infirmières, ou confiance en soi pour les commerciaux…)

Mais aussi, on élargit son audience. Et on ouvre des ponts avec d’autres thèmes. Ce qui permet de se faire encore plus connaître, en allant un peu plus loin que là où on a l’habitude d’aller.

 


Ces boucles qui ficellent vos textes pour les rendre hypnotiques

Imaginez : Vous êtes dans la rue… Une personne assez lointaine marche dans votre direction. Elle est encore à bonne distance, mais vous sentez malgré tout qu’il y a quelque chose qui cloche… Et vous ne savez pas vraiment pourquoi…

Vous faites comme si de rien n’était, mais c’est plus fort que vous : au fur et à mesure qu’elle approche, vous sentez comme une angoisse qui monte. Une sorte de nœud qui commence à se former dans votre estomac…

Et plus la personne s’approche, plus ce sentiment devient palpable, pesant… Il se transforme peu à peu en une angoisse indicible qui ne vous donne plus qu’une seule envie : fuir à toutes jambes…

Elle s’approche encore… Plus près… encore plus près… Soudain, en un dixième de seconde, vous comprenez…

Portrait of a surprised young man

Et là, toutes vos capacités de raisonnement, toutes vos habitudes sociales et toutes vos limites s’évanouissent d’un seul coup… Ne subsistent que la terreur, l’envie de hurler et le réflexe instantané de courir le plus vite possible… pour aller le plus loin possible de cette vision de cauchemar…

Ce que vous faites sans même réfléchir, de manière totalement instinctive… Parce qu’à ce moment précis, le plus important de tout, c’est votre survie. Et il n’y a absolument rien que vous ne puissiez faire pour changer ça. Votre « système », votre « corps », vous a littéralement forcé à fuir… Vous n’y pouvez rien.

Pourquoi ? Par quel mécanisme est-ce que c’est possible ? Et pourquoi parler de ça dans cet article ?

Vous allez comprendre dans quelques instants.

Mais juste avant, je voudrais vous parler des « boucles ».

Les boucles de tension

Vous aurez bien compris de quoi je parle, parce qu’innocemment, avec mon histoire ci-dessus, j’en ai « ouvert » 2.

Vous voyez de quoi il s’agit ? Ne vous sentez-vous pas un peu fébrile, suite à mon histoire ? Comme une sensation « d’inachevé » ? De quelque chose qui manque ? Vous vous sentiriez presque « tendu »…

C’est l’effet voulu. On peut donc appeler ça des « boucles de tension« .

Ce terme de « boucle » est issu de la PNL, et dans un souci de ne pas vous embrouiller, je ne rentrerai pas trop dans le détail de cette origine.

C’est plus ou moins le même principe que l’effet « Zeigarnik », qui stipule qu’on retient mieux les informations liées à une tâche qui n’est pas totalement achevée.

Ce que vous devez retenir, c’est qu’on emploie ça généralement pour éveiller votre intérêt et attirer votre attention pour la maintenir le plus longtemps possible afin que vous puissiez rester collé au texte que vous êtes en train de lire.

C’est bien entendu discutable. Voire carrément manipulatoire. Et vous n’avez encore rien vu… (vous voyez, encore une boucle).

Globalement, si on voulait définir une « boucle », c’est une sorte d’information incomplète, qui trouvera son achèvement « plus tard ».

Dans la vraie vie, c’est le truc qui énerve un peu. Du genre :

– Rholalaa ! Si tu savais ce qui m’est arrivé ce matin en sortant de chez moi !!

– Non, quoi ?

– Heu… rien… oublie…

Vous avez déjà forcément eu affaire à ce genre de truc n’est-ce pas ?

Vous avez compris ce qu’est une boucle.

Pour bien comprendre pourquoi on se met à parler de ça en copywriting depuis quelques mois, voire quelques années, il faut comprendre le mécanisme d’une page de vente.

Principe de base d’un bon texte de vente

A l’origine, une page de vente, c’est fait pour aligner des arguments les uns au-dessous des autres, dans le but de donner des renseignements sur le produit que vous vendez.

Les expériences et les multiples tests que j’ai pu faire ainsi que bon nombre de mes prédécesseurs montrent qu’à l’instar d’un email (j’y reviendrai dans quelques instants), plus la page de vente est longue, et mieux elle convertit.

Pour une raison très très simple : Si une page de vente est bien structurée, alors chaque « type » de client devrait pouvoir acheter au moment où il est le plus prêt à le faire.

Ceux qui sont pressés devraient pouvoir avoir le minimum d’information dont ils ont besoin pour acheter le produit en question, et un bouton d’achat qui apparaîtrait au bout d’une trentaine de lignes (pas plus).

Ceux qui ont besoin de plus d’infos devraient pouvoir lire une trentaine de lignes supplémentaires pour en savoir un peu plus avant de se décider. Et un nouveau bouton qui permettrait d’acheter après ce complément d’infos.

Et ainsi de suite avec tous les autres profils qui ont besoin d’avoir une quantité d’informations plus ou moins importante pour se décider à acheter.

Une bonne page de vente devrait être construite de la sorte.

Or, ce que l’on constate, c’est que c’est loin d’être le cas.

Par conséquent, on se retrouve avec des pages qui sont mal préparées, mal ordonnées, ce qui fait que les gens, par nature pressés de passer à autre chose, lisent les 5 premières lignes de votre lettre et envoient de grands coups de souris pour faire défiler votre roman.

Soigner son accroche, son premier paragraphe et inclure une ou plusieurs boucles de tension le plus tôt possible permettrait ainsi de retenir plus aisément les scanneurs.

Il faudrait également en refaire fréquemment pour continuer à maintenir le lecteur en haleine.

Mais attention… Il faut aussi que vous refermiez toutes vos boucles, et si possible que vous le fassiez assez vite.

Sinon, votre lecteur pourrait se sentir floué. Voire en colère. Et ce n’est pas ce que vous voulez.

Et d’ailleurs, à ce propos, je vous parlais de mail, au-dessus, et je voudrais revenir dessus.

Mais juste avant de vous parler de ça (oui parce que les boucles ça marche aussi dans les mails, mais de manière un peu différente), il faut absolument que je vous explique comment on fabrique une boucle.

Comment créer des boucles ?

Maintenant que vous savez ce qu’est une boucle et à quoi elle sert, voyons comment en créer.

Vous pouvez en « ouvrir » plusieurs dans un même texte ou dans une même vidéo. L’important est de toutes les refermer…

Pour cela, vous avez plusieurs manières de procéder.

1. Raconter une histoire

C’est le cas ici. C’est aussi ce que j’ai fait jeudi dernier avec l’enseignante : Je vous ai raconté une histoire bien haletante qui vous a donné une forte envie de savoir la fin.

Je vous ai dit ensuite que j’allais vous expliquer POURQUOI j’avais raconté cette histoire et que j’allais vous en donner la chute « dans quelques instants« .

Vous pouvez faire ça avec n’importe quelle histoire. Je vous ai expliqué jeudi dernier comment vous pourriez les agencer pour cela.

A chaque fois, lorsque vous terminez une histoire, vous avez le choix de faire 3 choses :

a) Vous donnez la chute tout de suite. Mais vous différez le « rapport » qu’il peut y avoir avec votre sujet.

C’est moyennement efficace. Le mieux est généralement de créer un « pont » entre l’histoire, sa morale, et le sujet de votre article ou de votre lettre de vente.

b) Vous ne finissez pas l’histoire, et vous annoncez que vous le ferez un peu plus tard. 

On est pile poil dans une création de boucle. C’est ce qui s’est passé la semaine dernière avec l’histoire de l’enseignante et ce qu’elle avait écrit au tableau.

c) Vous ne finissez pas l’histoire, ou vous laissez une zone très sombre, mais vous ne dites rien.

C’est – vous l’aurez saisi – ce que j’ai fait dans l’article d’aujourd’hui.

J’ai commencé à vous raconter une histoire, j’ai fait monter le suspense, et au sommet de l’action, là où normalement la tension est à son comble, je vous ai annoncé le résultat : la fuite.

Par contre, jusqu’à maintenant, vous ne savez toujours pas ce que le personnage de mon histoire à vu qui a déclenché tout le reste. Vous le saurez bientôt, mais pas de la manière dont vous vous attendez.

Cette technique est encore plus puissante que les deux précédentes. Car elle implique une deuxième tension encore plus forte que la sensation d’inachevé : Vous voyez laquelle ?

En faisant ça, vous suggérez que vous avez tout simplement OUBLIE quelque chose. Et par conséquent, il y a une possibilité pour que vous ne sachiez JAMAIS de quoi il s’agit. Et cette tension là est très difficile à supporter.

Par conséquent, l’attention est redoublée. Car la personne qui vous écoute va devoir être encore plus attentive à ce que vous dites pour être sûre de ne pas rater l’information recherchée.

Vous devez donc employer ça avec parcimonie. Et surtout bien délivrer cette fameuse info soit directement dans la vidéo soit ailleurs. Sinon, vous allez frustrer vos lecteurs. Et un lecteur frustré se transforme irrémédiablement en un non-lecteur. A vie.

2. Faire une promesse

Ça, ce n’est pas bien nouveau et beaucoup moins puissant que l’histoire, mais globalement, si vos arguments sont bien trouvés, alors vous pouvez donner envie aux gens de rester.

Dans une vidéo, vous pouvez par exemple dire que vous allez donner X conseils à propos du thème qui est le vôtre et qu’il est donc important de suivre la vidéo jusqu’au bout.

Quelques « puces promesses » permettront de renforcer cette boucle afin de maintenir l’envie de votre spectateur. Il est même de bon ton d’en reparler fréquemment tout au long de votre argumentaire afin de « relancer » l’attention.

Vous comprenez donc que ce genre de boucle est plus laborieuse à produire les effets désirés, à moins de choisir un sujet vraiment brûlant et des astuces réellement innovantes voire totalement inédites.

Prenons un exemple avec cet article :

Un peu plus loin, je vais vous parler des 5 phrases « passe partout » qui peuvent transformer quasiment n’importe quelle phrase de base en une boucle de tension.

Donc lisez bien cet article jusqu’au bout, et vous allez découvrir comment il est facile, en fait, de créer une boucle avec n’importe quoi.

Vous pourrez même commencer dès aujourd’hui à rajouter certaines de ces phrases à vos articles existants, sans en changer le sens.

Elles rajoutent juste un suspense salutaire qui va vous permettre de garder les gens plus longtemps sur votre blog.

3. Provoquer une attente

Cette dernière manière de procéder est la plus couramment utilisée et aussi la plus facile à faire.

Il vous suffit de commencer à parler de quelque chose, en étant précis sur le « pourquoi » mais en restant vague sur le « comment », et de dire que vous allez « revenir dessus un peu plus tard« .

Vous pouvez commencer par dire par exemple :

« Les boucles fonctionnent bien avec les pages de vente, mais il y a un autre domaine où elles sont carrément cruciales, puisque bien employées, elle peuvent multiplier vos résultats par 3 ou 4.« 

Vous pouvez alors ensuite faire suivre cette phrase ô combien mystérieuse par une phrase de ce style (voici les 5 phrases annoncées plus haut) :

  • « Je vous en reparle dans quelques instants, mais avant… »
  • « Nous voyons ça un peu plus bas. Juste avant, revenons sur… »
  • « Nous verrons exactement comment faire tout à l’heure. Pour l’instant… »
  • « On en parle dans 5 minutes… Gardez bien ça dans un coin de votre tête… »
  • « Peu de gens utilisent ça, et vous allez voir qu’il y a une bonne raison. Mais pour l’heure… »

Dans la phrase d’annonce, vous pouvez aussi être plus précis. Si l’astuce que vous comptez donner concerne un sujet très convoité et apprécié de vos clients ou lecteurs, cela peut ainsi contribuer à renforcer l’envie.

Ainsi, vous pourriez dire :

« Les boucles fonctionnent bien avec les pages de vente, mais il y a un autre domaine où elles sont carrément cruciales, puisque bien employées, elle peuvent multiplier vos résultats par 3 ou 4 : Il s’agit des emails. »

Il ne faut pas trop en dire, ni faire trop d’effet d’annonce – sous peine d’être un peu trop prévisible. Délivrer juste ce qu’il faut pour donner envie, et provoquer l’attente.

Un effet secondaire des boucles

Vous savez à présent réaliser des boucles.

Maintenant, je dois vous expliquer pourquoi, au-delà de l’effet « d’annonce » que provoque une histoire inachevée, l’emploi de cette astuce va permettre à vos lecteurs d’être plus « attentifs« , et vos mots plus persuasifs.

Quand vous ouvrez une boucle de tension, une partie de votre cerveau conscient va se focaliser sur ce qui est dit, laissant à votre subconscient un peu plus de place pour enregistrer ce qui se passe pendant ce temps là :

boucle-cerveau

Ainsi, pour reprendre l’exemple de cet article, à l’issue de l’histoire que je vous ai racontée, vous êtes en attente des deux « informations » manquantes, et malgré vous, votre cerveau travaille pour essayer de deviner.

Pendant qu’il fait ça, j’en ai profité pour vous parler de manipulation, des principes de base d’une lettre de vente, de frustration, d’email, d’oubli… Vous vous en souvenez peut-être ou pas, mais une chose est certaine, votre subconscient a enregistré tout ça. Et vous pourrez y avoir accès quand vous en aurez besoin.

Vous comprenez donc que ce que vous dites à l’intérieur de votre boucle peut vous permettre de mieux persuader vos lecteurs d’agir (pour autant que vos arguments soient 100% éthiques et en totale adéquation avec les valeurs profondes de votre lecteur ou de votre auditeur).

Prenez donc l’habitude d’employer des boucles quand vous écrivez. Ca servira toujours vos objectifs, et vos lecteurs vivront une véritable aventure émotionnelle. Et ça c’est toujours bon pour vous.

Les réponses

Oui, il est l’heure de calmer cette tension qui vous a prise depuis le début de cet article.

Notez que si vous êtes arrivé ici directement (parce que vous êtes un curieux invétéré), sachez que vous vous serez coupé d’une expérience bien amusante.

En outre, la plus grosse tension que vous avez éprouvée ne trouvera pas de réponse ici, mais dans un commentaire que je ferai demain matin… Parce que décidément, j’aime bien les expériences.

Par contre, voici la réponse aux 2 boucles que j’ai ouvertes dans cet article :

1. Pourquoi fuir sans aucun contrôle quand on a peur ?

Parce que lorsque notre vie semble menacée, alors c’est le cerveau reptilien qui prend le contrôle de votre corps. Il court-circuite tous le reste pour favoriser la fuite. Et heureusement, car si vous mettez de l’émotion et de la conscience à ce moment précis, alors vous perdez du temps.

Vous avez forcément déjà ressenti cela quand vous traversez la route et qu’une voiture arrive à toute blinde. Instinctivement, vous vous mettez à courir : le cerveau reptilien a pris le relais.

2. Les boucles dans les emails : pourquoi… comment…

Utiliser une ou plusieurs boucles dans un email, c’est de loin la meilleure des techniques pour faire ouvrir le mail et pour « forcer » les gens à cliquer sur le lien qui s’y trouve.

D’ailleurs, si vous regardez bien, j’ai ouvert une belle boucle dans le mail que je vous ai envoyé pour que vous veniez lire cet article.

Déjà dans le sujet, puis ensuite dans les premières lignes du mail (qui reprennent le début de cet article).

Donc si vous souhaitez augmenter le taux de clic dans vos emails, relisez bien cet article, et ouvrez une ou plusieurs boucles qui verront leur fin directement dans l’article ou dans la page de vente.

Et par extension, vous pouvez aussi ouvrir une boucle dans une page de vente (ou dans une vidéo de vente), et dire que la fin de cette boucle se trouve dans le produit que vous voulez que les gens achètent.

Quand c’est bien fait, vos taux de conversion s’envolent… 😉

Essayez, vous verrez.


Vous employez des ACQPV dans vos articles ou vos pages de vente ? Mauvais choix !

Que vous soyez ou non un as du copywriting, apprenez ceci : Il n’existe pas de risque plus énorme que d’employer des ACQPV dans une page de vente.

Je dirais même que c’est la manière la plus radicale de perdre les 3 quarts de vos visiteurs alors même qu’ils n’ont pas dépassé votre premier paragraphe.

Et si on regarde un peu partout sur la toile, le nombre de sites qui font ces EDD sont légion…

Alors de quoi s’agit-il ?

Des acronymes bien sûr !

Le pouvoir douloureux des acronymes en copywriting

Un acronyme, c’est un sigle qu’en général seuls les "spécialistes" du domaine comprennent.

Par exemple :

  • ACQPV : Acronymes Compris Que Par Vous. Un petit que j’ai créé pour l’occasion.
  • EDD : Erreur De Débutants (créé aussi pour l’occasion)

Là, j’ai fait encore plus fort : Ce sont des acronymes que MOI SEUL comprend 🙂

acronymes
Mal au crâne ? C’est le pouvoir de l’acronyme !

AP, RP, ROI, CPC, USP… Tout cela peut sembler évident et familier pour vous, mais j’espère pour vos affaires que vous ne supposez pas que vos visiteurs sortent tous de grandes écoles pour comprendre vos paroles ?

Croyez-vous vraiment qu’un client saura à tous les coups ce qu’est un "R.O.I" ?

Qui, soit dit en passant, est un acronyme ANGLAIS ! En français, on dirait : "RSI" (Return On Investment contre Retour Sur Investissement)

Ce que vous devez savoir, c’est que si vous décidez d’employer un acronyme ou un sigle sur votre site Internet ou sur votre page de vente, alors vous courrez 3 risques qui mènent à chaque fois à la même issue : ZERO vente.

Les 3 risques courus :

1) Le visiteur ne sait pas ce que ça veut dire.

Il pourrait chercher, mais il ne veut pas perdre de temps, alors il saute tout simplement l’information.

S’il en rencontre un deuxième, bravo : Vous lui avez fait prendre conscience qu’il est trop idiot pour vous comprendre, alors hop : Au-revoir !

  • "Je ne vous comprends pas, je pars de suite !"

2) Le visiteur cherche à comprendre.

Ca lui prend du temps. Et pendant qu’il cherche dans sa mémoire, il se détourne de votre message principal.

A la fin, il n’a pas saisi tout ce que vous lui avez dit, et donc il n’est pas convaincu… Il s’en va sans rien vous acheter du tout.

  • "Je cherche, mais ça me fatigue ! Et quand je suis fatigué, je n’achète rien !"

3) Le visiteur VEUT absolument comprendre.

Comme il ne connait pas ce sigle, il va faire un tour sur Google pour essayer de comprendre.

Et une fois qu’il est parti… Plus question de lui vendre quoi que ce soit…

  • "Je DOIS savoir ! Tant pis si votre produit est intéressant ! Je reviendrai plus tard !"

Le pouvoir de la simplicité

Une lettre de vente doit être simple. Limpide, claire et compréhensible pour la majorité des gens.

Les acronymes, même si vous avez l’impression que vous passez pour un expert en les citant à tout bout de champ, ne servent qu’à déstabiliser votre lecteur.

Donc, au minimum, employez la phrase complète quitte à mettre les initiales en majuscules et – pourquoi pas – dans une autre couleur si c’est important pour vous, pour autant simplifiez au maximum votre argumentaire.

Retour Sur Investissement signifie en clair que vous gagnez plus que ce que vous avez investi. Pourquoi ne pas le dire comme ça ?

Regardez les 3 manières et dites-moi laquelle est la plus susceptible d’être comprise par un maximum de prospects :

  • 1) Avec cette méthode, je vous garantis que vous aurez un ROI de plus de 200% !
  • 2) Avec cette méthode, je vous garantis que vous aurez un Retour sur Investissement de plus de 200% !
  • 3) Avec cette méthode, je vous garantis que vous gagnerez au moins deux fois votre investissement de départ !

La réponse est évidente, non ? Rappelez-vous en !

A vous de jouer

Reprenez vos pages de vente et vos articles de blog. Essayez de repérer les endroits où vous avez mis des acronymes.

Et remplacez-les par de vraies phrases d’humain qu’un débutant dans le domaine comprendra sans perdre une seconde.

Même si vos acronymes vous semblent évidents, vous êtes un expert dans votre domaine – en tout cas c’est à espérer – ce qui est loin d’être le cas de TOUS vos prospects (et heureusement, sinon, ils n’auraient plus besoin de vous)

Pensez-y !

Perdre 3 clients potentiels sur 4 à cause de ça, c’est ballot !

CQFD 🙂


Savez-vous encore parler à vos clients en 2013 ?

Chaque année c’est toujours la même chose !

On peut lire sur quelques forums ou sur des blogs que le monde du e-commerce est en train de radicalement changer, que le marketing tel que nous le connaissons est amené à disparaître, que les lois veulent tuer les e-commerçants et leur business avec…

Le dernier en date, c’est ça : On doit se focaliser absolument sur les réseaux sociaux et sur la nouvelle génération : C’est l’avenir !

Bref, on aime bien hurler haut et fort que le changement va tuer toutes nos affaires sur Internet ou ailleurs…

Comme si le changement était un fait nouveau !

Et pourtant, voici un scoop : Ca fait des siècles que le monde change !

changements
Le monde change… et alors ?

Les pratiques, les mentalités, les monnaies, les façons de communiquer, la nature, les gens, les téléphones, les ordinateurs, les casinos, les emplois, les hypermarchés…

Tout change…

Et ça ne date pas d’hier !

AU SECOURS !! On est foutu !!

Dans les années 70, quand les hypermarchés se sont montés, on a dit : Mon dieu c’est la fin des petits commerçants !

Et pourtant… 40 ans plus tard, quand je passe dans la rue juste à côté de chez moi, je vois toujours 3 boulangers, 2 bouchers, 4 coiffeurs, 2 épiciers, 3 fleuristes et quelques bars…

Les hypermarchés n’ont rien changé pour eux

Ceux qui ont décidé de rester sur leurs positions, de ne pas évoluer, de se lamenter, eux, ils ont disparu. Je ne sais pas combien il y en a et je vous avoue que je m’en fous : Je préfère de loin me concentrer sur ceux qui sont là et pour qui ça va tranquille.

OK, ils ne deviendront pas milliardaires demain, ne peuvent pas se payer 4 mois de vacances par an, mais ils vivent bien, ont pour la plupart une maison, des enfants, et sont à peu près contents de leurs sorts…

Cette fois-ci, c’est sûr : On s’en relèvera pas !

Dans les années 2000, on a vu exploser le marché du livre sur Internet. On a dit : Mon dieu, c’est la mort des librairies et des éditeurs papier.

Et pourtant… Encore aujourd’hui, quand je parcours Grenoble à pied, je croise encore 5 ou 6 librairies où j’aime bien m’arrêter pendant une heure ou deux pour feuilleter les derniers romans parus, ou les derniers livres de techniques d’influence et de persuasion ou d’informatique… et je suis loin d’être le seul…

J’aime bien aussi m’arrêter chez mon bouquiniste favori où je peux dégoter des dizaines d’ouvrages d’occasion que je reviendrai lui revendre une fois que je les aurai lus.

OK, certaines librairies ont disparu… Certains bouquinistes aussi… Mais 10 ans après la révolution du web qui aurait dû sonner le glas du livre papier, désolé, mais le livre papier se porte toujours aussi bien.

On peut encore l’acheter sur le site de la Fnac ou sur celui d’Amazon, mais il s’achète aussi encore en librairie. Et m’est avis que dans 10 ans, ce sera toujours le cas… Même dans 20 ans… Ou même dans 40 ans… Après, je ne serai certainement plus là pour le voir, donc je m’en fous.

Tout ça pour dire quoi ?

Bien sûr que le monde change et que le monde évolue !

Bien sûr que ce qui était à la mode aujourd’hui sera "has been" demain. Mais qu’en est-il de ceux qui aiment encore le has been ?

Qu’en est-il des clients qui ne veulent pas évoluer, et qui continueront, bon an mal an, à acheter des produits dépassés ?

Qui va leur parler ? Qui va leur vendre ces produits ?

Les nouveaux marketers qui ne veulent s’occuper que de nouveaux produits et de trucs à la mode ?

Ceux qui ne savent pas aligner deux mots dans une phrase sans y glisser un acronyme ou une faute d’orthographe ?

Bien sûr que non !

C’est nous… Moi, vous ou votre concurrent d’hier. C’est bien nous qui allons devoir leur parler. Parce que le propre des communautés, c’est justement de se rassembler entre personnes de même culture et de même centres d’intérêts.

Rien ne va changer de ce point de vue-là…

Il faudra toujours parler aux mêmes personnes et en général toujours de la même façon : La façon qu’ils comprennent.

Ce que le copywriter devrait retenir de tout ça…

Votre cible est toujours la même que celle d’hier. Le monde évolue, change, s’adapte, mais votre cible, elle, elle vieillit avec vous.

Donc, quand vous faites une lettre de vente, focalisez-vous sur votre cible.

N’essayez pas de courir plusieurs lièvres à la fois en imaginant que d’un seul coup, vous allez devoir parler à une autre population. C’est un leurre qu’on veut bien vous faire croire, parce qu’il faut bien se plaindre un peu…

Parlez à votre cible, et parlez-lui A ELLE… Et juste à elle.

Si vous avez plus de 30 ans, soignez votre orthographe. Soignez vos tournures de phrase. Soyez direct, explicite, et hiérarchisez bien votre discours.

Vos clients aiment ça. Ils aiment TOUJOURS ça !

Il n’est bien sûr pas question de fermer toute communication avec l’extérieur et de ne plus évoluer du tout.

Vous avez le droit et même le DEVOIR de perfectionner vos techniques de communication, de vous former pour être meilleur communicateur, et de vous tenir au courant des nouveaux moyens d’aller plus vite sur le web et de faire venir plus de monde sur vos sites.

Mais la manière que vous avez de parler à vos clients, si ça marche depuis un moment, vous n’avez aucune raison valable d’en changer. L’améliorer, la rendre plus efficace, oui !

La changer, non !


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