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6 secondes pour perdre 100.000 euros… Voyons si ça peut vous arriver :

Dans la première partie de ma vie professionnelle, j’étais responsable du rayon jouets d’un grand hypermarché près de Genève.

Ma tâche quotidienne était de vérifier que les actions "basiques" de bonne tenue d’un magasin étaient bien effectuées.

A dire vrai, dans ce genre d’endroit, on passe un bon tiers de sa journée à rendre les rayons conviviaux, bien rangés, et attirants.

On vérifie que le sol est propre, on habille les vendeurs comme il faut, on s’assure que les caissières savent bien compter, on vérifie les prix, qu’on a bien tous les produits, etc, etc…

mesaventure

Un matin de janvier 1994, tout était prêt…

Rayon nickel, personnel nickel, prix vérifiés, rayons remplis. Le magasin ouvrait normalement à 8:45. Encore une belle journée de vente qui s’annonçait…

Hé non…

La catastrophe

Ce jour-là, l’agent de sécurité a tenté d’ouvrir le rideau de fer de la porte d’entrée du magasin, et comme ça ne montait pas très bien, il a forcé. Résultat : le rideau de fer s’est coincé à 1 mètre du sol.

Rien n’y a fait. Il a fallu appeler une entreprise spéciale pour le décoincer.

Les gens sont donc rentrés chez eux, le magasin est resté fermé toute la matinée.

Je me suis renseigné : A l’époque, le magasin dans lequel je travaillais faisait environ 30.000 € de chiffre d’affaires par heure. Ce qui fait que cette petite aventure lui a coûté pas loin de 100.000 € de CA.

La note est salée pour un petit geste d’impatience…

Vous voyez, on prévoit tout, tout est nickel, et le petit truc de rien du tout, qu’on ne teste généralement jamais, met toute votre belle mécanique par terre en quelques secondes.

Et sur Internet ?

Cela me fait penser à un site ou à un blog sur lequel on vend.

On étudie son marché, on soigne son offre et son copywriting, on met du temps à trouver un juste prix de vente. On soigne aussi son produit, son site, ainsi que son système de paiement, et bien entendu sa livraison.

Bref, on teste tout, et tout fonctionne. Il n’y a plus qu’à faire venir du monde.

Mais qui vérifie le bon fonctionnement du traitement des transactions de vos futurs clients au fil du temps ?

Vous pensez que votre banque ou que Paypal s’en occupe pour vous ? Que tout roule tout seul ?

N’en croyez rien…

Comme le rideau de fer du magasin dont je vous parlais au début de cet article, on suppose que cet élément fonctionne sans problème, en se basant sur le principe suivant :

Si ça a marché une fois,
alors ça marchera toutes les fois.

Dans la réalité, ce n’est pas comme ça que ça se passe. Pas du tout.

Prenons un exemple :

Il y a quelques mois, j’avais mis un produit en vente avec un script qui se basait sur l’API de Paypal. Ca fonctionnait sans souci, je l’avais testé au moins 3 fois au début…

Et puis un jour, je reçois un email d’un client qui me dit un truc du genre "J’ai essayé d’acheter votre livre 3 fois, et à chaque coup, Paypal me dit que la transaction a échoué. Que faire ?"

Je suis donc allé vérifier.

Résultat ?

Depuis plus de 42 jours, plus une seule transaction n’avait été validée par Paypal pour ce produit.

Le script utilisé a dû générer une erreur d’interprétation chez Paypal, qui lui a fait refuser systématiquement toute transaction qui se présentait, ce qui a fait tomber les ventes de ce livre de 1 par jour à environ… ZERO.

Soit une perte sèche de chiffre d’affaires d’environ 1550 € pour une simple erreur de script, mais surtout – et c’est ça le pire – des dizaines de clients frustrés et insatisfaits.

Mon expérience des systèmes de paiement…

Cette expérience douloureuse m’a donné l’envie de faire des recherches plus poussées sur l’année écoulée.

Voici le résultat de cette recherche pour MON activité (qui ne signifie bien sûr pas que vous aurez les mêmes incidences que moi – à mon avis elles sont plus importantes chez vous) :

1 –> Même avec des scripts de base (juste un bouton acheter sur une page de vente), plus de 2 transactions sur 10 sont invalidées par Paypal sans aucune raison.

2 –> Avec une banque classique, le système 3DSecure, qui est censé protéger le consommateur, provoque une erreur de transaction 1 fois sur 10. Le paiement est tout simplement refusé.

3 –> Sans parler du fait que pour 1 client sur 5, ce système de sécurité est trop contraignant pour lui (demande d’un code qu’il n’a pas, ou d’une information inconnue). Donc il abandonne…

Au total, ça fait en moyenne un peu plus de 15 clients sur 100 qui n’achètent pas votre produit NON PAS parce qu’ils ne le veulent pas, mais parce qu’ils ne le PEUVENT pas, du fait du traitement de leur paiement.

Donc réjouissez-vous. Vous ne perdrez certainement pas 100.000 € en une matinée à cause de ça, mais par an, les défauts de transaction peuvent représenter plusieurs milliers d’euros.

J’ai calculé le montant total des transactions refusées et des paniers abandonnés de mon exercice précédent, tous produits confondus (j’en ai une trentaine) : 17.000 €.

Et je n’ose imaginer les pertes annuelles sèches de mes collègues qui ne suivent pas les quelques conseils dont je dois vous parler pour endiguer ces soucis…

6 conseils pour arrêter de perdre du CA bêtement

En effet, depuis mes débuts sur Internet (1999) j’ai pu isoler 6 conseils majeurs dans ce domaine.

Le dernier a été "créé" suite à la mésaventure ci-dessus, et il réussit depuis à me faire rattraper près de 40% des paiements refusés par ma banque et des paniers abandonnés par défaut de traitement de la transaction.

Je vous en parlerai mardi prochain.

D’ici là, avez-vous vérifié que votre système de paiement fonctionne bien ?

Avez-vous déjà eu des mésaventures à ce niveau ?


Comment récupérer des centaines de ventes perdues chaque année…

Cet article est la suite de celui de mardi dernier, dans lequel nous avions vu les 3 premières règles à respecter pour éviter de perdre bêtement des commandes, alors que votre client veut acheter.

Je vous les rappelle brièvement :

  • Règle n°1 : Faites un test complet et minutieux au départ,
  • Règle n°2 : Mettez en place une vérification de saisie de l’email du client,
  • Règle n°3 : Faites vous notifier du paiement, de la transaction et de la livraison du produit.

Aujourd’hui, nous allons voir les 4 dernières règles à suivre :

recuperer-ventes 35 + 40 = 75% de ventes récupérées !!

Règle n°4 : Vérifier ses stats chaque semaine

Une fois que vous avez fait votre lettre de vente, que vous l’avez testée, et que vous avez mis en place un système de trafic récurrent sur votre page de vente, alors vous avez un taux de transformation précis.

Vous faites 2, 5 ou 10 ventes sur 100 visiteurs, mais vous avez un taux qui est plus ou moins linéaire dans le temps, en tout cas par période.

Normalement, si vous suivez bien la règle n°3, alors chaque transaction qui arrive est vérifiée par vous manuellement s’il manque l’un des 3 mails prévus.

Mais… l’expérience montre qu’on a beaucoup de travail quand on fait ce métier, et lorsque le nombre de produits augmente, ça devient de plus en plus compliqué et dur de trouver du temps.

Voilà pourquoi la règle de "secours", c’est celle là : Vérifiez vos stats de vente chaque semaine pour chacun de vos produits.

Voici comment procéder :

Faites-vous un tableau sur Excel ou sur Open Office (par exemple), dans lequel vous indiquez le nom de votre produit et le taux de transformation moyen par semaine, constaté lorsque tout fonctionne.

Chaque semaine, reprenez vos comptes Analytics, et indiquez le nombre de visiteurs uniques qui ont vu votre page du lundi au dimanche. En face, mettez le nombre de ventes réalisées. Calculez votre taux de transformation en divisant le nombre de ventes par le nombre de visiteurs et en multipliant par 100.

Puis indiquez-le taux obtenu dans une troisième case.

S’il y a un problème avec vos transactions, vous le verrez tout de suite car votre taux sera inférieur à votre taux de référence.

C’est le meilleur moyen de détecter "à la louche" un problème de transaction.

Règle n°5 : Tester à nouveau tout le processus une fois par mois

Ca peut paraitre fastidieux. Mais c’est nécessaire, car figurez-vous que vos organismes de paiement changent. Evoluent. Et vous, vous restez à la technologie d’avant.

Pourquoi ? Toujours pareil : Par fainéantise.

En effet, bien souvent, les banques (Paypal inclus) vous préviennent des changements majeurs qui arrivent sur leur site. Par contre, ils ne vous préviennent pas du tout des changements qui leur semblent insignifiants.

Et c’est comme ça que certains scripts ne fonctionnent plus, ou alors de manière beaucoup plus hypothétique.

Voilà pourquoi, en testant une fois par mois le processus complet de l’achat de votre produit, vous êtes sûr et certain que tout continue de fonctionner pour vous.

Et vous le verrez, le deuxième effet de cette règle, c’est qu’avec le recul, vous vous rendrez compte de certaines choses à améliorer dans vos textes.

C’est comme ça que je me suis aperçu (il y a maintenant bien longtemps) qu’il manquait quelque chose d’important dans mon processus.

J’en ai donc fait une règle à part entière :

Règle n°6 : Proposer un paiement alternatif à la CB (chèque ou mandat)

Selon la FEVAD, encore 20% des gens payent par chèque ou mandat sur Internet. Selon mes propres stats dans mes différentes niches, on tourne à près de 24% chez moi.

Donc, outre le fait que proposer un paiement par chèque ou mandat vous fait gagner près de 20% de ventes en plus (ce qui, par extension, vous en fait perdre autant si vous ne le proposez pas sur votre site) cela vous permet aussi de diriger les gens qui n’arrivent pas à payer par CB vers un autre moyen de paiement plus facile.

Une fois qu’ils ont essayé plusieurs fois et que ça ne fonctionne pas, s’il y a une alternative de règlement par chèque ou mandat, les plus motivés de vos clients passeront par ce moyen.

Donc, installez au plus vite ce système de paiement alternatif qui a une particularité géniale : Il ne bugge jamais ! et surtout, il convient à TOUT LE MONDE ! Sans exception. Notamment grâce aux mandats postaux.

Règle n°7 : Proposer au client de passer par Paypal pour régler en CB à la place de la banque

Cette règle-ci ne date pas de longtemps. Je l’ai mise en place à Noël dernier, excédé de voir le nombre de transactions qui échouaient à cause du 3DSecure et de MA banque en particulier.

J’ai mis du temps à la trouver, car en ce qui me concerne, je fais partie des premiers éditeurs sur Internet à avoir installé un système de paiement à distance avec ma banque (la Caisse d’Epargne).

Donc pour moi, Paypal n’était qu’une alternative de secours, mais qui imposait, à l’époque, d’avoir un compte Paypal pour pouvoir régler.

Mais les choses ont changé.

Maintenant, Paypal vous permet de payer directement avec votre CB, même sans avoir de compte. Ce qui fait qu’ils sont devenus un vrai terminal de paiement.

Donc depuis peu, je reprends systématiquement tous les paiements refusés par ma banque, et j’envoie un mail aux clients en leur disant qu’ils peuvent tenter de régler par CB en passant par Paypal, avec un lien direct email (reprenez la vidéo qui vous explique comment créer un lien de paiement Paypal par mail).

Résultat ? 40% des gens que je contacte comme ça repassent commande !

Quand je pense à tout l’argent que j’ai perdu les années précédentes, j’enrage un peu quand même.

Quoi qu’il en soit, vous, vous voici prévenu.

A vous de jouer !

Vous avez maintenant les 7 règles à suivre pour éviter de perdre bêtement jusqu’à 15% de vos clients (+ les 20% qui payent par chèque et mandat) pour une erreur de transaction qui n’est pas de votre fait.

Donc, je vous engage fortement à garder ces règles dans un coin, et à vérifier et appliquer chacune d’elle si vous vendez un produit.

Après tout, 35% de vente en plus, ça ne se refuse pas, n’est-ce pas ?

Si vous avez besoin de précisions, n’hésitez pas.

D’un point de vue technique, je ferai une vidéo qui vous montrera la mise en place d’un bon de commande et la liaison de tous les éléments d’une vente et d’une livraison.


3 règles à suivre pour arrêter de perdre bêtement des ventes sur Internet

Comme je vous le disais mardi dernier, près de 15% de vos transactions sur Internet échouent à cause du service de paiement que vous utilisez, ou de la banque du client.

Je ne sais pas si vous mesurez bien le tragique de la situation…

Vous avez un produit, un prix, et en face, vous avez une personne qui a assez d’argent pour l’acheter et qui le veut absolument !

Et ça ne marche pas : Il ne peut tout simplement pas l’acheter !

Avouez que c’est rageant !

colere-paiement

J’ai donc mis au point, avec l’expérience, 7 règles à respecter pour réduire (voire même faire disparaitre) ce nombre de clients perdus bêtement.

Voici les 3 premières :

Règle n°1 : Le premier test du départ

C’est bien entendu le conseil à suivre en premier : Tester son processus de vente dans son ensemble au tout début.

Ca veut dire :

  • Cliquer sur le lien de commande
  • Remplir le bon de commande (faire des fautes notamment dans l’adresse email –> Voir dessous)
  • Choisir son moyen de règlement (un test par moyen)
  • Payer
  • S’inscrire sur la liste de livraison
  • Recevoir la marchandise

C’est le minimum.

Et vous devriez le faire 3 fois avec 3 personnes différentes.

Prévoyez 2 amis en plus de vous, et demandez-leur de tester le processus d’un bout à l’autre. Tout doit se passer comme sur des roulettes pour les 3 testeurs.

N’oubliez bien évidemment pas de les rembourser une fois le test fini !

Règle n°2 : Mettre en place une vérification de saisie de l’email du client

Ca c’est le truc tout bête.

Un client met une adresse email, et il se trompe. Il oublie l’@ ou met un point de trop, met .fr à la place de .com ou de .net… bref, il se trompe d’email.

Le souci, c’est que certains systèmes de paiement se réfèrent à ce critère unique pour classer leurs transactions. C’est notamment le cas de la Caisse d’Epargne (je ne connais pas les autres banques, mais croyez bien qu’il y en a d’autres).

Donc si l’adresse a été mal remplie, aucun moyen de communiquer avec le client. Il ne reçoit pas de confirmation et dans certains cas, la banque marque cette transaction comme échouée, car elle reçoit comme retour un avis de "Undelivered Mail".

Impossible pour le client de recevoir sa marchandise, impossible pour vous de le joindre pour lui demander une bonne adresse (!), et la banque vous envoie… rien du tout.

Bref, vérifiez l’adresse email de votre client avec un script de saisie, pour vérifier qu’il y a bien l’@ et le point (c’est le minimum).

Règle n°3 : Se faire notifier du paiement, de la transaction et de la livraison.

Vous avez certainement déjà lu des phrases de ce type : "Mettez votre business sur pilote automatique sans jamais y toucher, en ne faisant rien d’autre que d’encaisser votre argent, même quand vous dormez…"

Voici un scoop : N’en croyez rien !

Le pilote automatique n’est PAS du tout au point de nos jours.

Si vous ne vérifiez pas régulièrement vos transactions, vous perdez des milliers d’euros chaque année, et risquez de très gros ennuis avec vos clients et votre réputation.

Et là, on dépasse le stade de l’échec de la transaction. On parle de livraison d’un produit commandé.

Vous, si vous ne recevez pas votre produit commandé de suite, qu’est-ce que vous faites ? Vous attendez généralement une heure ou deux (parfois moins), puis vous contactez le vendeur. Et il vous livre.

Mais certains sont moins patients… Ils veulent tout tout de suite, et ils n’hésitent pas à crier à l’arnaque sur Twitter, Facebook, les forums, les blogs… Bref…

Epargnez-vous du stress, des avocats et des intimidations :

Faites vous notifier des transactions, des paiements et de la livraison de votre produit. Les TROIS.

Après chaque vente, vous devez recevoir TROIS mails :

  • Le vôtre qui dit que vous avez vendu un produit 

    –> A recevoir juste après la validation du bon de commande.

  • Le mail de Paypal ou de votre banque qui vous parle du paiement 

    –> A recevoir une fois que le règlement a été validé

  • Le mail d’Aweber (ou de votre auto-répondeur) qui vous informe que le client a bien reçu sa marchandise 

    –> A cocher dans Aweber pour chaque inscription à la liste de livraison.

Si vous n’en recevez qu’un seul ou deux, il y a eu un souci, et vous devez intervenir manuellement.

Personnellement, à chaque fois que je fais une vente, j’ouvre les mails de notification pour vérifier que tout s’est bien passé. Ca me permet de savoir qui a commandé, et si tout s’est bien passé.

Je prends toujours 15 à 20 mn par jour pour le faire. Ca me permet de découvrir parfois des soucis, soit de mails, soit de transferts.

Pour le mail qui informe de la livraison, une fois que les gens ont acheté, ils sont redirigés vers une page qui les inscrit d’office sur une liste de livraison (récupération des éléments via Paypal ou la banque : Ils n’ont pas à remplir de formulaire !).

Déjà, juste avec cette 3ème règle, on peut réagir à toute transaction qui n’a pas été finalisée.

Rappel du processus effectué par le client :

  • Clic sur le lien de commande
  • Remplissage du bon de commande
  • Clic sur le bouton de validation (Je reçois un email qui dit que le client a validé le bon de commande)
  • Le client arrive sur le système de paiement
  • Il paye (Paypal m’envoie un mail comme quoi le client a payé)
  • Le client s’inscrit sur la liste de livraison
  • Il confirme et reçoit la marchandise (Je reçois un mail de notification)

C’est simple, c’est direct, et ça permet de suivre un à un tous les abandons de panier.

Rendez-vous mardi prochain pour la suite de ces règles.

D’ici là, si vous avez besoin de précisions sur les 3 premières, n’hésitez pas 🙂


Comment arrêter de perdre 35% de ses clients et rattraper 40% des ventes perdues

Cet article est la suite de celui d’hier, dans lequel nous avions vu les 3 premières règles à respecter pour éviter de perdre bêtement des commandes, alors que votre client veut acheter.

Je vous les rappelle brièvement :

  • Règle n°1 : Faites un test complet et minutieux au départ,
  • Règle n°2 : Mettez en place une vérification de saisie de l’email du client,
  • Règle n°3 : Faites vous notifier du paiement, de la transaction et de la livraison du produit.

Aujourd’hui, nous allons voir les 4 dernières règles à suivre :

recuperer-ventes 35 + 40 = 75% de ventes récupérées !!

Cet article a été remasterisé. Vous pouvez consulter sa nouvelle version ici


Est-ce que ce genre de mésaventure peut aussi vous arriver sur Internet ?

Dans la première partie de ma vie professionnelle, j’étais responsable du rayon jouets d’un hypermarché qui avait la particularité d’être classé 3ème de France en terme de chiffre d’affaires annuel.

Ma tâche quotidienne était de vérifier que les actions "basiques" de bonne tenue d’un magasin étaient bien effectuées.

A dire vrai, dans ce genre d’endroit, on passe un bon tiers de sa journée à rendre les rayons conviviaux, bien rangés, et attirants.

On vérifie que le sol est propre, on habille les vendeurs comme il faut, on s’assure que les caissières savent bien compter, on vérifie les prix, qu’on a bien tous les produits, etc, etc…

mesaventure

Un matin de janvier 1994, tout était prêt…

Rayon nickel, personnel nickel, prix vérifiés, rayons remplis. Le magasin ouvrait normalement à 8:45. Encore une belle journée de vente qui s’annonçait…

Hé non…

Cet article a été remasterisé et peut être consulté ici


Procédure vidéo : Intégrer des boutons PayPal de règlement sur son blog

Cet article fait suite à celui du 23 août dernier, dans lequel je vous expliquais comment rajouter des boutons de règlement échelonné sur votre blog ou sur une page de vente avec Paypal.

Aujourd’hui, je vous montre en vidéo comment procéder pour faire toutes sortes de boutons :

  • Un bouton de règlement en une fois,
  • des boutons de règlement en 2 et 3 fois,
  • un bouton de règlement en 3 fois avec un mois gratuit,
  • un bouton d’abonnement sans limite de durée.

Voici la procédure en vidéo :

La page qui regroupe tous ces boutons se trouve ici.

Pour accéder directement à l’article du 23 août, c’est par là

Si vous avez des questions, n’hésitez pas.


Pourquoi ceux qui n’emploient pas cette technique perdent la moitié de leur CA chaque année

Peut-être que vous ne le savez pas, mais il existe un moyen très facile de doubler le nombre de ses ventes sur Internet, quelque soit ce que l’on vend.

On pourrait imaginer qu’il s’agisse d’optimiser sa lettre de vente, ou son accroche, ou de revoir son prix (à la baisse ou à la hausse), d’augmenter ses visiteurs, ou même de redéfinir les différentes attributions de son produit…

Non, rien de tout ça…

Ce dont je vais vous parler aujourd’hui est autrement plus simple, bien moins chronophage et bien plus efficace que tout ce que je vous ai énuméré ci-dessus.

Voyons tout de suite de quoi il s’agit…

reglement

En combien de fois puis-je régler ?

Allez… Arrêtons tout de suite le suspense :

Il s’agit de mettre en place un système de paiement échelonné.

Ce qui veut dire que si votre produit coûte 27 euros, vous pouvez indiquer à votre client qu’il peut régler en 3 fois 9 € ou en 2 fois 13,5 €.

Ca parait tout simple et peut-être même idiot à certains d’entre vous… Et pourtant c’est puissant. Très puissant.

En ce qui me concerne, si je prends ma niche principale, le paiement échelonné représente 54% de mon chiffre d’affaires annuel. Soit plus de la moitié !

J’ai essayé de l’enlever. Notamment pour mes produits les moins chers (49 €).

Dès que j’ai proposé, en relance, la possibilité de payer en 2 ou 3 fois, les ventes ont doublé. Inexorablement.

Pourquoi à votre avis ?

J’ai bien 3 explications :

1. L’habitude

Certaines personnes ne payent qu’en échelonné. Ils y sont habitués, et ils ont donc intégré ce mode de consommation dans leur vie.

Et vous n’y pouvez rien.

Même s’ils ont beaucoup d’argent, même s’ils peuvent tout payer d’un coup, ça ne change rien : Ils veulent payer en plusieurs fois.

C’est une sorte de principe, issu généralement d’un modèle familial (Genre : "Mes parents achetaient tout à crédit alors j’achète aussi de la même façon") que vous ne pourrez pas changer.

En ne mettant pas de règlement échelonné, vous vous coupez de ce genre de personnes qui sont pourtant d’excellents acheteurs.

2. Le manque de moyens

Hé oui, ça existe.

Peut-être que pour vous, payer 27 € est facile et peut ne pas faire l’objet d’un trop gros sacrifice, mais pour d’autres, cela représente une somme importante pour leur budget.

En rajoutant un système de règlement échelonné, qui fait tomber la somme à moins de 10 euros par mois, ça passe beaucoup mieux.

Ca peut paraître ahurissant, mais il ne faut pas oublier que certaines personnes ont un budget serré.

Et en fonction de ce que vous vendez, votre produit peut être considéré comme un loisir ou un produit "annexe".

En prenant bien en compte ce genre de personnes, votre CA va augmenter, car plus de gens pourront se payer vos produits.

Pensez-y : Certaines personnes vous aiment bien, trouvent que vous faites de la qualité, mais elles n’ont pas les moyens de payer 49 € d’un coup pour un livre.

Qu’il soit en papier ou électronique.

Ils ne vous contacteront jamais pour vous demander d’échelonner les paiements (par fierté, par flemme ou par manque d’envie), aussi vous les perdrez, purement est simplement.

C’est idiot.

Une simple possibilité de règlement en 3 ou 4 fois ne change rien pour vous mais fera toute la différence pour beaucoup de monde.

Vous toucherez votre argent de la même manière, ce sera juste plus long. Mais vous en toucherez plus.

Pensez-y.

3. Le manque de confiance

Quand on vend un produit dans un vrai magasin, le processus est souvent celui-ci :

Un client arrive, un article l’intéresse, il décide de l’acheter. Il arrive à la caisse, sort son moyen de paiement, il paye l’article et l’emporte avec lui.

Sur Internet, c’est différent.

Le client n’a pas l’article sous les yeux. Il n’en a qu’une photo. Et tout ce qu’il a pour s’en faire une idée, c’est ce qu’on lui en raconte dans l’argumentaire.

Il s’ensuit de la méfiance, et pas uniquement à cause du produit.

  • Est-ce que je vais bien recevoir le produit commandé ?
  • Est-ce qu’il vaut bien le prix qu’on en demande ?

Le règlement en plusieurs fois vient à point pour rassurer ce genre de personnes.

Si vous proposez au client de régler en plusieurs fois, celui-ci s’imaginera alors avoir "le temps" de tester le produit avant de tout régler.

C’est une sorte d’assurance complémentaire qui lève une belle partie des résistances de ceux qui se posent des questions sur le vendeur ou sur le produit.

Bref, cela fait encore quelques ventes en plus, qui ne sont pas à négliger.

A vous de jouer !

Vous l’aurez compris, si vous ne pratiquez pas de règlement en plusieurs fois, vous perdez des ventes.

Je vous engage donc fortement à rajouter ce système sur vos pages de vente.

Si vous acceptez le règlement par chèque, demandez au client de faire X chèques et d’indiquer au dos du premier quel jour du mois ils préfèrent qu’ils soient mis à l’encaissement.

Promettez d’encaisser chaque chèque à un mois d’intervalle l’un de l’autre.

Si vous avez un système de vente par CB autre que Paypal, alors voyez avec votre banque : Ils acceptent le paiement échelonné à tous les coups. C’est juste un paramétrage à faire.

Et si vous êtes avec Paypal, alors demain, je vous explique en détail avec capture d’écran comment installer le règlement échelonné sur votre blog ou votre site.

Ca ne prend pas longtemps, et c’est très facile à faire.

D’ici là, si vous avez des questions relatives au paiement échelonné, ainsi que ce que cela évoque pour vous (je sais que certains vont encore croire que les clients ne paieront jamais, alors que ça n’arrive que très rarement) n’hésitez pas à en parler ci-dessous.

Quand je parle de doubler son CA, ce ne sont pas des paroles en l’air. C’est ce que je constate chez moi depuis 7 ans, mais c’est aussi ce que j’ai constaté chez 4 de mes confrères éditeurs, et ce depuis bien plus longtemps que ça.

Bref, réfléchissez-y sérieusement.


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