Ecrivez facilement des textes qui font agir

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C’est l’heure de manger les enfants…

Ca donne faim, ça, non ?

Et comme ça : “C’est l’heure de manger, les enfants…” ?

Ha oui, là, tout de suite, c’est bien mieux.

On dirait pas comme ça, mais une simple virgule peut changer totalement le sens d’une phrase.

Et le faire passer de ça :

ogre-manger

…à ça :

Dinner time with brother and sister isolated

Vous comprendrez alors pourquoi la ponctuation est très importante quand on écrit.

Que véhiculent vos textes ?

Dans un article de blog, c’est fou le nombre de phrases que je peux lire qui sont mal ponctuées.

Je ne sais pas si cela gêne beaucoup de personnes, mais en ce qui me concerne, les phrases que je lis, je les “entends” dans ma tête. Donc quand je lis des trucs du genre :

Les dernières personnes, que nous avons rencontrées dans le métro étaient sympas.

Je suis obligé de m’arrêter et de relire la phrase, parce que quelque chose ne va pas.

Et un article qui est truffé de ce genre de “boulette” me fatigue au plus haut point.

Et je ne parle même pas des pages de vente qui sont censées me faire acheter quelque chose.

Bref, vous l’aurez compris, soignez votre ponctuation. C’est ce qui donne un sens à vos phrases. Et si votre objectif est de faire que vos textes provoquent les bonnes émotions chez vos lecteurs, ceci est très important.

Par exemple

D’ailleurs, à titre d’exemple voici le texte d’un testament écrit par un mourant qui n’a pas eu le temps de le ponctuer (Source : Club Positif) :

“Je laisse mes biens à ma sœur non à mon neveu jamais sera payé le compte du tailleur rien aux pauvres”

Vous mettriez quoi vous comme ponctuation ?

A noter :

J’ai ressorti cet article du fin fond de ce blog, car je me suis aperçu en relisant les derniers articles que j’avais dictés vocalement (je vous en parle depuis quelques temps) que la ponctuation laissait à désirer.

Cet article m’a donc semblé approprié.

Il y a encore les commentaires de l’époque, et que cela ne vous empêche pas de répondre à la question aujourd’hui. 😉


Copywriting : empêcher vos lecteurs de quitter le navire

L’un des principes les plus connus du copywriting, c’est de parler plus de votre client que de vous-même.

On le dit depuis des années. C’est LA chose qu’il faut absolument vérifier dans votre lettre de vente, car c’est celle qui peut facilement faire augmenter vos résultats.

Une expérience passionnante

Il y a quelques années, John Green, un spécialiste de la parole en public a fait une expérience intéressante avec son public.

Il a demandé à l’assistance de préparer un petit pitch de vente sur le produit de son choix, et de venir le lire devant tout le monde.

Et pendant que chaque orateur déclamait son texte, il a demandé alors au public de se lever, et leur a donné comme instructions de faire un pas en arrière s’ils entendaient les mots « je », « mon », « mes », « mien », « nous », « nôtre », « nos », et de faire un pas en avant à chaque fois qu’ils entendaient les mots « tu », « ton », « tes », « tien », « vous », « vos », « vôtre ».

Résultats : certains orateurs terminaient avec une salle vide à la fin de leur discours, et d’autres étaient totalement étouffés par leur public… Certains avaient un public qui n’avait pas bougé d’un pouce.

Que nous apprend cette expérience ?

John Green, sans le savoir, faisait déjà du copywriting.

En effet, un texte qui vend est un texte intéressant et vivant. On pourrait en faire un slogan.

Intéressant, car il doit donner envie d’être lu par votre lecteur, car plus il lira, plus il aura des chances d’agir. Et pour cela, il faut lui parler de lui, lui, lui et encore lui. Et éviter autant que possible de parler de moi, moi, moi et encore moi.

A l’inverse, il faut aussi un peu parler de vous. C’est un texte de vente. Pas un article de journal totalement dépersonnalisé.

Dans l’expérience ci-dessus, il est autant négatif de se retrouver étouffé que tout seul. Et le fait de ne pas avoir bougé du tout montre également l’inintérêt de votre texte.

Le succès réside donc dans un subtil mélange de « vous » et de « je ». Avec au moins 3 fois plus de « vous ». C’est facile à compter, et facile à calculer.

A vous de jouer !

Christian Godefroy, le maître du copywriting francophone, avait créé ce qu’on appelle l’Egomètre, qui mesurait le nombre de « mots d’or » (vous, vos, votre, etc.) par rapport au nombre de « mots interdits » (nous, nos, notre, etc.) dans une lettre de vente.

Sur ce blog, d’ailleurs, un outil a été créé pour que vous puissiez mesurer vous aussi l’impact de vos textes. Je l’ai appelé le « Sympathomètre » parce qu’il mesure également le degré de sympathie d’un article de blog (pas forcément d’une page de vente).

Pour l’utiliser, rien de plus simple : Vous collez votre texte dans une case, vous cliquez sur un bouton, et hop : il vous donne le niveau de sympathie de votre texte.

Toutes vos lettres de vente, vos pubs, vos articles de blog, et par extension tout ce que vous écrivez pour faire agir les gens devraient contenir 3 fois plus de mots tels que « Vous » plutôt que des mots tels que « Je ».

Si vous vous appliquez à mesurer ça à chaque fois, je vous garantis que vos résultats vont augmenter de manière exponentielle. C’est facile à faire et très facile à mesurer.


Ecrire 7 articles en 2 heures – Etape 4 : Scinder l’article global en 5 parties et faire baver ses lecteurs

Cette étape intervient juste après avoir écrit votre article complet.

Il va donc s’agir de le découper en 5 parties, qui vont chacune représenter un article à part entière.

Il vous suffira de rajouter une petite phrase d’intro, qui peut par exemple :

  • Rappeler le nom de votre série d’articles,
  • Rappeler l’étape précédente,
  • Ou bien présenter le sujet que vous avez abordé dans l’article en question,

Rien de bien transcendant.

Par contre, là où vous allez VRAIMENT faire la différence, c’est avec ce que je vous recommande de rajouter à la FIN de chacun de vos 5 articles.

Closeup portrait of a mischief boy showing his tongue

L’art d’annoncer l’article qui suit

Vous l’aurez compris – ou pas – je vais vous parler d’un élément indispensable que chaque blogueur qui a tout compris au métier DEVRAIT utiliser à chaque fois.

Il s’agit… des puces promesses.

Vous savez ? Ce genre de petites “puces” qui décrit un avantage, et qui donne envie de lire l’article qui suit. Puces qui sont généralement précédées d’une flèche.

Comme celle-ci par exemple :

  • Un exemple de puce et de flèche…

Pour l’action qui nous intéresse (donner envie aux lecteurs d’attendre impatiemment l’article qui suit), il vous suffit de créer une série de 3 puces promesses pour annoncer le contenu de la partie suivante.

Dans cet article, je vais vous faire un petit condensé d’apprentissage dans la réalisation de puces promesses.

L’origine de la puce promesse

Une puce “promesse”, comme son nom l’indique, “promet” quelque chose. Quelque chose d’attirant. De sympa.

Elle forme ainsi une sorte de “teasing” pour donner envie au lecteur de revenir le lendemain pour lire la suite.

C’est une technique développée pour les pages de vente, mais qui peut bien entendu être reprise dans vos articles et dans vos vidéos.

Vous en avez d’excellents exemples sur les vidéos réalisées par Claire du blog Univoix, avec par exemple cette vidéo pour apprendre à mieux communiquer.

Regardez les dernières secondes de ses vidéos, et voyez comment vous pourriez faire la même chose avec les vôtres.

Bien comprendre le principe de la puce promesse

Dans beaucoup de pages de vente, je vois des puces promesses qui ne “servent à rien”. Car elles ne remplissent pas leur fonction principale.

Christian Godefroy a une méthode très sympa pour savoir si votre puce est bonne. A la fin, si vous pouvez dire “Et alors ?”, c’est qu’elle n’est pas bonne.

Ca veut dire quoi ?

Qu’à la fin d’une puce promesse, on doit avoir quelque chose de CONCRET à se mettre sous la dent.

Par exemple, si je vous dis :

  • Les 6 raisons qui poussent les adolescents à avoir recours au mensonge

…En quoi est-ce que cela vous intéresse ?

Quel est l’intérêt de savoir ça ? Pour en faire quoi ? Est-ce que ça vous donne envie d’en savoir plus ?

Une puce promesse réalisée dans les règles de l’art doit être plus spécifique. Et elle doit donner un avantage précis pour le lecteur. Un AVANTAGE, pas une technique.

Le fait de savoir quelles sont les raisons qui poussent les ados à mentir n’apporte pas grand chose à celui qui le lit.

Par contre, si on explique à QUOI cela va servir de le savoir, alors l’intérêt est bien plus évident.

Donc, on pourrait reconstruire la puce ci-dessus de la sorte :

  • Les 6 raisons qui poussent les adolescents à avoir recours au mensonge, et comment vous pouvez remédier à cela

ou :

  • Vos ados vous mentent pour 6 raisons bien précises. Découvrez comment faire pour qu’ils ne le fassent plus jamais

ou encore (la meilleure des 3 de mon point de vue) :

  • Les 6 raisons qui poussent les adolescents à mentir, et les 3 manières de vous servir de cette info pour qu’ils ne vous mentent plus jamais

Cette dernière puce promesse répond à tous les critères d’une bonne puce :

  • Elle est spécifique et chiffrée (une info précise : 6 raisons)
  • Elle comporte une action (3 manières d’utiliser cette info)
  • Elle comporte une solution à venir (ils ne vous mentiront plus)

Vos puces promesses devraient toutes être construites de la sorte et comporter DANS LA MAJORITE DES CAS le mot “pour”.

Regardez bien attentivement toutes les puces que j’ai créées pour cette série d’articles, elles ont été construites de la sorte.

Et après ?

Avec cette 4ème étape, vous avez scindé votre gros article principal en 5 “sous-articles” et vous avez créé 3 puces promesses à la fin de chacun d’eux histoire de donner envie à vos lecteurs de lire la suite.

Jeudi prochain, nous verrons l’étape suivante, qui consiste à…

Tiens ! Voilà une petite devinette pour ce week-end :

A votre avis, quel est cette 5ème et dernière étape ?

Que peut-on bien faire de plus que tout ce qu’on a fait jusque là ?

Allez proposez-moi vos idées, et voyons si vous êtes assez perspicace pour trouver la même idée que la mienne.


J’ai envie d’acheter, pas de profiter…

Il y a quelques jours, je lisais un article de Cédric du blog Virtuose Marketing, dans lequel il parlait de textes à privilégier sur les boutons de commande.

Il en était arrivé à la conclusion que les libellés du type “Acheter”, “Passer la commande” ou encore “Commander” étaient des mauvais textes, et faisaient perdre des ventes.

Mon expérience de copywriter “old régime” aurait tendance à être d’accord avec ça. Déjà parce que c’est ce qu’on m’a appris, ensuite parce que j’ai pu l’expérimenter dans certaines niches.

Mon expérience d’acheteur et de fureteur “moderne”, par contre, me fait dire que ces affirmations ne sont pas aussi indiscutables que ça, et qu’il convient de les mesurer.

En effet, même si d’un point de vue “logique marketing et copywriting”, il semble vrai que “Profiter” fait plus envie que “Acheter”, dans la réalité, ce n’est pas toujours le cas.

Certains aiment beaucoup acheter…

Par exemple, prenons le cas des sites de vente de vêtements en ligne.

Actuellement, ce sont les soldes. Donc, les sites de ventes de vêtements par correspondance sont assaillis par des acheteuses qui sont à l’affût des bonnes affaires. Et vous seriez surpris de voir à quel point ces sites ont du succès.

Et pourtant, quand on prend leur bouton d’achat, on y voit…

acheter-profiter

…“Ajouter au panier” (exemple du site Asos.fr).

Et quand on arrive sur son panier, on y trouve…

acheter-profiter2 

… “Payer”, puis ensuite, “Paiement sécurisé”, et encore “Continuer mes achats”…

Et c’est pareil sur le site de la Redoute, ou les 3 Suisses, ou même sur Amazon, site réputé pour optimiser au maximum tout l’aspect de sa boutique :

acheter-profiter3

On retrouve “passer la commande”, et bien souvent encore “Acheter” sur beaucoup de produits.

Mais alors, qui a raison ? Qui a tort ?

La réponse, c’est que tout le monde a raison. Ca va dépendre bien entendu de votre cible, du ou des produits que vous vendez, et de la forme de votre boutique ou page de vente.

J’ai lu quelque part que les gens ne voulaient pas acheter quoi que ce soit, et qu’ils préféraient “bénéficier” ou “profiter” ou quoi que ce soit d’autre en rapport avec le bénéfice du produit. Je crois même que je l’ai également écrit quelque part plusieurs fois.

Ici encore, il convient de mesurer ce genre de propos.

Les gens ne sont pas stupides. Quand on est dans une boutique de fringues ou dans un hypermarché, on n’est pas là pour s’amuser. On est bien là pour acheter.

Quand on est sur un site comme Amazon ou la Fnac, on n’y vient pas pour se détendre. On y vient pour acheter des trucs.

Quand on va au resto, ou au cinéma, ou chez le coiffeur, chez le médecin, après – ou avant – on passe à la caisse. Et c’est loin d’être une surprise !!

Sur Internet, et plus particulièrement dans le monde de la vente d’informations, je ne peux pas croire qu’il existe une seule personne sur terre qui ne va pas croire qu’il va acheter ce livre, ce logiciel ou cette formation, même s’il clique sur un bouton ou un lien du genre “Je veux devenir meilleur”.

Chaque personne qui va cliquer sur ce genre de lien SAIT d’avance qu’on va lui proposer quelque chose à acheter.

Et ça tombe bien, quand on y pense, parce que si elle a déjà passé entre 5 et 15 minutes à lire votre page de vente, alors c’est qu’elle est intéressée, et qu’elle veut acheter.

Et je ne suis pas bien sûr que le fait de cliquer sur un bouton ou un lien explicite comme ceux qu’on a coutume d’employer depuis quelques années (je l’ai fait aussi) ait quoi que ce soit à voir avec le nombre de ventes obtenues.

Ce n’est pas un bouton qui convainc un acheteur

Ce sont plutôt les éléments qui viennent juste avant.

C’est le texte, le visuel du produit, les arguments, les avantages, le prix, les garanties, les conditions de paiement, la confiance dans le vendeur, et une foule d’autres choses…

Le bouton d’achat est juste là pour matérialiser cette action d’acheter, justement.

Et qu’on lise “Acheter”, “Payer”, “Commander”, “Recevoir”, ou quoi que ce soit d’autre, l’important, c’est que ce bouton soit visible, accessible, mais surtout compréhensible !

Alors la meilleure chose à faire, et NON, ce n’est pas un scoop, c’est de TESTER différents textes, afin de voir si le fait de le changer va changer beaucoup de choses sur vos ventes.

En ce qui me concerne, j’ai déjà fait beaucoup de tests avec ça. J’ai changé plein de trucs.

La forme. Le fond. La couleur. Le texte. Mis un bouton graphique à la place d’un lien bleu. L’inverse. Puis les deux ensemble. Puis changé le texte. Laissé “Acheter”, ou “Régler”, ou “Payer”, ou “Commander”. Puis testé avec des textes plus détaillés…

Résultat ?

Bof… Les différences sont loin d’être notables.

Ca se joue à une dizaine de ventes en plus ou en moins en fonction des textes et des formes choisies, et ça change d’un produit à l’autre. Donc, en résumé, rien de vraiment probant.

J’explique ces résultats décevants par le fait que de nos jours, Internet est devenu un endroit où on achète à tout va. Les gens ne sont donc plus dupes, et ils comprennent très vite en voyant un bouton sur une page que c’est par là qu’ils payent et qu’ils commandent.

Donc, plutôt que de perdre du temps à optimiser ses boutons, je vous conseille plutôt de soigner le texte qui vient juste avant, et de bien mettre un bon de commande qui récapitule les meilleurs avantages du produit que vous vendez, histoire de rassurer les indécis.

Mais que cela ne vous empêche pas de tester plusieurs textes de boutons.

Après tout, je vous ai livré MON expérience, et ce que j’ai pu constater avec les personnes que je vois acheter sur le net. Vous avez peut-être d’autres retours, d’autres produits, et d’autres types de clients.

Le plus important est de ne pas perdre trop de temps avec ça et de comprendre que ce n’est pas UNIQUEMENT à cause d’un bouton de commande qu’on perd des ventes.

Bien sûr, si vous écrivez dessus “Filez-moi votre blé”, ou “Je me fais arnaquer” ou encore “Signe, pigeon”, il y a de fortes chances pour que vos ventes soient inexistantes.

Mais avec un texte “normal”, qui permet de faire comprendre au client à quoi sert ce bouton, alors vos ventes iront bien si le texte qu’il y a avant a bien fait son travail !

Si vous avez des résultats de tests (probants ou pas), n’hésitez pas à en parler ici.


Halloween approche. Avez-vous un produit prêt à vendre ?

Beaucoup de formations vous diront qu’il ne faut pas créer de produits qui suivent la mode, car selon leurs mots "la mode passe, et votre produit passe avec".

Dans cet article, je vous recommanderai le contraire.

En effet, Halloween, Noel, Pâques, la Saint-Valentin, la fête des mères sont autant d’occasions de vendre un produit spécifique à vos clients et membres.

deguisement

Car tout le monde sait que vendre du spécifique, ça marche mieux que de vendre du général.

Donc, pourquoi ne pas créer un produit unique pour chaque fête unique ?

Elle gagne 300 € chaque année avec Halloween…

Halloween approche à grand pas. Même si ce n’est pas une fête très française, on y trouve néanmoins quelques produits sympas.

Regardez Disney, qui surfe sur cette fête avec son parc d’attraction, et qui engrange ainsi des millions d’euros de CA à cette période.

Et que dire des citrouilles qu’on trouve par centaines dans les magasins à cette période ?

Et je ne vous parle même pas du jardin de ma voisine. Je viens de laisser l’écriture de cet article quelques minutes pour aller les compter… 108 !!

108 citrouilles qu’elle vend 3 € pièce à un maraicher du coin, soit un peu plus de 300 € de gagnés sans faire grand chose (la citrouille est un fruit qui pousse et s’entretient facilement quand on sait comment faire)…

Chaque année elle replante sommairement une centaine de graines, et les citrouilles poussent toutes seules… Le maraicher vient les chercher, elle lui donne juste un coup de main pour les mettre dans son camion.

En voilà une qui a tout compris, et qui se fait chaque année un peu d’argent de poche avec Halloween.

pumpkin

Pourquoi ne feriez-vous pas pareil ?

Vous avez là l’occasion rêvée de faire un petit coup marketing vite fait, sans y perdre trop de temps. Vous ne gagnerez pas des millions. Mais même 3 ou 500 euros par-ci par là, c’est toujours bon à prendre juste avant Noël.

Voici quelques idées de thèmes de produits relatifs à Halloween :

  • Déguisements et masques
  • Maquillages
  • Décoration d’intérieur et de tables
  • Sculpture de citrouilles
  • Histoires / Films qui font peur
  • Recettes de cuisine / Menus
  • Jeux pour les enfants
  • Animation de soirées
  • Lieux de fêtes locales / attractions effrayantes
  • Gadgets, farces et attrapes
  • Ressources pour blogueurs, webmasters, et autres…
  • Les bonbons

Vous pouvez écrire un livre complet sur l’un de ces sujets, et le proposer à vos membres.

L’important est de trouver ce qui se rapproche le plus de votre thématique. Et l’important, c’est que le prix de ce que vous vendez ne dépasse pas les 9 €.

Pourquoi ? Parce que c’est le prix psychologique qui sera à 1 seul chiffre. Parce que c’est le prix qui fera que vos membres vous achèterons ce produit les yeux fermés presque sans réfléchir, surtout si vous axez le thème de votre produit sur les économies à réaliser en faisant les choses vous-même.

scream

Quelques exemples de produits dérivés

1. Vous avez un blog qui parle de jardinage ou de fleurs

Si vous parlez de jardinage ou de fleurs sur votre blog, vous pouvez écrire un ebook qui parle de la culture des citrouilles. Une citrouille se vend entre 7 et 15 euros pièce sur les marchés ou dans les magasins.

Dans votre argumentaire de vente, vous pourrez attirer l’attention de vos lecteurs et lectrices sur les économies réalisées sur l’achat de citrouilles, et sur le fait qu’en en cultivant une dizaine, ils peuvent même se faire de l’argent de poche en en vendant aux voisins ou sur les marchés (comme le fait ma voisine).

Et en cadeau, vous pouvez même proposer un mini rapport qui explique une vingtaine de façons de la sculpter.

Bref, un thème facile à traiter.

Halloween Pumpkin

2. Vous vous en sortez en graphisme

Si vous êtes graphiste ou que vous maitrisez des logiciels comme Photoshop, pourquoi ne pas créer des thèmes complets de sites web axés sur Halloween et les vendre ensuite à vos membres ?

Pourquoi ne pas proposer à quelques webmasters d’adapter le graphisme de leur site ou de leur blog pour en faire une version Halloween ?

Il vous suffit d’avoir (de trouver) des icônes et des décors proches de cette thématique, et transformer un header, un footer et des boutons ne vous prendra pas plus d’une heure par site si vous vous préparez bien.

Vous pourrez trouver des icônes Halloween par centaines ici et ici, mais également ici et . De quoi personnaliser ce que vous voulez (ce ne sont que des exemples).

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3. Vous avez un blog qui rassemble des mamans ou des papas de tous les horizons

Cette fête est surtout l’occasion de faire quelque chose de sympa pour les enfants. Vos membres sont des pères et des mères ? Pourquoi ne pas leur faciliter la vie à cette période pour moins de 9 € ?

Vous pouvez vous lâcher avec un ebook au choix sur :

  • X manières de maquiller les gosses pour moins de 3 euros
  • X déguisements pour enfants à faire soi-même
  • X jeux pour occuper les enfants le soir d’Halloween
  • X manières de sculpter une citrouille en moins de 15 minutes
  • X façons de décorer une chambre d’enfant pour Halloween
  • etc…

Vous pouvez même carrément faire un mixage des 5 idées d’ouvrages ci-dessus, et vous aurez un pack Halloween sympa.

Vous pourrez le vendre chaque année à cette même période, et vous en profiterez même pour l’enrichir au fil des ans avec des photos – ou même des vidéos.

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4. Vous avez un blog qui parle de marketing ?

Vous pouvez créer les guides et les packs dont je viens de parler ci-dessus, et les mettre en vente en affiliation pour que d’autres blogueurs puissent les vendre à leur tour sans avoir à créer leur propre produit.

Vous pouvez aussi prévoir des ressources en tous genres pour vos membres, axés essentiellement sur Halloween.

Vous pouvez aussi chercher et trouver un maximum de produits à vendre en affiliation en rapport avec cette fête, et en faire un guide complet à l’usage de ceux qui veulent gagner de l’argent à cette époque, dans lequel vous expliqueriez comment s’inscrire à chaque affiliation, et votre commentaire dessus.

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La stratégie globale

Ce qui est sympa avec cette stratégie, c’est que ça fonctionne pour toutes les fêtes "connues" :

  • La Saint Valentin
  • Pâques (le chocolat !!)
  • La fête des pères et des mères
  • Halloween
  • Noël

Vous avez donc 6 occasions de créer 6 produits que vous pouvez ressortir chaque année à la même période, comme le font tous les magasins.

Et surtout, respectez toujours ces 3 points si vous voulez vendre un produit de ce genre à vos membres et avoir un minimum de succès :

1. Créez TOUJOURS un produit en rapport avec votre thématique

Vos membres verront d’un très mauvais œil le fait que vous cherchiez à leur vendre quelque chose qui ne soit pas en rapport avec le thème de votre blog.

D’autant que vous aurez plus de mal à communiquer sur votre produit sur votre lettre de vente.

2. Ne le vendez JAMAIS plus de 9 € si c’est un ebook

L’objectif est d’obtenir l’achat d’impulsion de la part de vos membres. Par conséquent, il faut un prix à 1 seul chiffre, comme ce qu’on trouve dans le rayon des sèche-pleurs des grands magasins.

Pas de chichis avec des 8,90. Mettez à 8 ou à 9 €, mais laissez tomber les centimes. Le moins vous ferez commercial de base, et mieux ce sera pour vous.

3. Sur votre lettre de vente, axez essentiellement sur les économies réalisées

Dans ces périodes, le truc le plus désolant pour vos futurs clients, c’est qu’ils vont avoir des paquets d’argent à dépenser. Et vous allez leur demander d’en dépenser encore avec votre produit.

Vous devez donc compenser cette dépense supplémentaire en axant votre produit sur l’économie réalisée grâce à vous. En gros, vous dites aux gens : "Dépensez 9 € pour en économiser 100 derrière".

C’est pour cela que les titres de produits qui comportent une phrase du style "pour moins de X euros" sont excellents pour ce genre de produit.

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A vous de jouer !

Et voilà ! Vous voici paré pour vous créer un produit qui cartonne pour Halloween, à réutiliser chaque année à la même période.

Vous n’avez pas le temps de le faire pour cette année ?

Pas grave !

Profitez-en néanmoins pour prendre en photo vos citrouilles, votre déco, vos enfants et leur maquillage, et les gâteaux réalisés grâce aux recettes de cuisine des magazines.

Puis commencez à élaborer avec vos enfants des jeux dont vous noterez soigneusement les règles. Notez vos idées dans un fichier ou sur un cahier, et commencez à préparer tranquillement votre guide pour l’année prochaine.

Vous pourrez ainsi le ressortir le moment venu !

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Pour trouver des idées, faites-vous aider…

Quand on écrit des articles sur un blog, notre principale matière première, ce sont les idées.

Quand on écrit des lettres de vente aussi d’ailleurs…

Et à ce propos, il me semble important de rendre à César ce qui est à César :

J’aime m’inspirer de leaders dans le domaine du marketing, de la communication, de la persuasion, de la vente et du copywriting pour trouver mes idées de sujet.

En voici d’ailleurs une liste non exhaustive :

Seth Godin, Christian Godefroy, Eben Pagan, Joel Comm, Dale Carnegie, Jean Rivière, Bob Bly, Jeffrey Gitomer, Jeffrey Fox, Cédric Vimeux, Maxime Grandchamp, Jack Canfield, Shelle Rose Charvet…

Je n’en cite que 13, mais il y en a bien d’autres.

Qu’il s’agisse de leur blog, d’un de leurs livres ou de leurs interviews, je vais souvent piocher ma petite idée de départ dans leur production.

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A la recherche d’idées lumineuses

Vous savez, comme le petit coup de tirage sur la poignée de la tondeuse à gazon, pour que le moteur parte.

Mais une fois qu’il est parti, alors c’est là que le véritable travail commence.

Le processus de formation des – bonnes – idées…

Pour autant, il faut accepter de se faire inspirer par d’autres. Et il faut accepter aussi de le dire…

Dire qu’on a eu des idées tout seul, c’est un peu manquer d’humilité.

Parce que lorsqu’on y réfléchit, il faudrait être complètement et définitivement imbu de soi-même pour imaginer que les idées qu’on a viennent de nous et de nous seuls.

En fait, ce sont nos lectures, nos connaissances, nos rencontres, notre expérience et notre passé qui servent à construire les idées qu’on aura demain.

Une idée, c’est un petit truc indéfinissable qui démarre comme un sentiment fugace, après avoir lu un article, une affiche ou un livre, ou vu une image sur le flanc d’un bus, et qui commence à s’accrocher à d’autres petits trucs fugaces que vous aviez déjà stockés dans un coin de votre cerveau.

C’est un peu comme de la farine, des œufs, du beurre et du sucre… Pris séparément, ils ne représentent que quelques ingrédients sans grand attrait…

Mais si vous les assemblez, en les dosant judicieusement, alors vous obtenez un délicieux gâteau qui sera apprécié par tous ceux et toutes celles qui le goûteront.

Il en va de même avec les idées qui germent dans votre esprit.

Quand tous les ingrédients sont réunis, l’idée survient, comme si elle avait été là depuis toujours.

Et certains croient qu’ils l’ont eu tous seuls… sans aucune aide extérieure. Ils sont même prêts à la défendre bec et ongles devant des tribunaux, en clamant haut et fort qu’ils sont les inventeurs du "concept"…

Or c’est loin d’être le cas.

On utilise tous les idées des autres…

En 1842, François et Louis Blanc "inventèrent" la roulette des casinos à un seul zéro telle que nous la connaissons en France.

Ils s’inspirèrent des travaux de Blaise Pascal qui avait "inventé" le concept vers les années 1660, soit près de 200 ans plus tôt.

Qui lui-même s’inspira de la bonne vieille roue de char utilisée par les romains au 3ème siècle dans certains "cercles" de jeux de l’époque…

Vous le voyez, d’une simple roue de char, on arrive près de 1700 ans plus tard à une roulette bien organisée et bien pensée, qui a donné ensuite des variations comme le jeu de la boule, ou le "multicolore", et plus proche de nous maintenant, la roulette "dématérialisée" sur Internet, qui a vu le jour en 1996 avec InterCasino…

Passer d’une roue en bois à quelques 0 et 1 sur un écran, pour arriver finalement à la même idée, reconnaissez que le fil était loin d’être évident.

Et pourtant, c’est le pouvoir de l’idée : Partir de choses connues, les mettre à "macérer" dans un coin de son cerveau, et former ainsi une nouvelle idée.

Vous pouvez -et DEVEZ- bien entendu procéder de la sorte quand vous écrivez une lettre de vente.

Parce que c’est par là que ça commence : Trouver des idées.

L’étape la plus importante d’une lettre de vente

La recherche d’idées est une étape tellement essentielle que je n’hésite pas à dire qu’il s’agit véritablement de la plus importante quand on veut faire une lettre de vente digne de ce nom.

Et dans cette discipline comme ailleurs, il y a des tonnes d’astuces à connaître.

Je vous les détaillerai une à une, à l’aide d’exemples pratiques très amusants.

C’est fou ce qu’on arrive à trouver comme idées quand on sait COMMENT procéder.

Je vous en ai déjà parlé ici

J’y reviendrai encore !


Le – faux – pouvoir des accroches négatives et le piège à éviter

Si vous vous intéressez au copywriting, alors vous avez forcément déjà entendu parler d’accroches “négatives” ou “pessimistes”.

Ce sont des accroches qui comportent un problème ou quelque chose de négatif dont le client souhaite se débarrasser :

  • Perdre du poids ou des kilos en trop,
  • ne plus avoir de cellulite,
  • quitter un travail fatigant et stressant,
  • lutter contre le stress,
  • se débarrasser d’une insomnie ou d’une migraine, etc…

Forcément, quand on vend un produit qui sert à résoudre un problème, on est tenté d’utiliser toutes les références à ce problème pour argumenter sur notre produit.

Mais est-ce une raison pour ne faire que ça tout au long de la lettre de vente ?

Heureusement que non !

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Vous voulez vraiment effrayer vos clients ?

Vous pouvez utiliser du négatif…

N’oubliez pas que lorsque vous essayez de vendre une méthode pour maigrir, il est plus sympa pour le lecteur de se voir avec un corps mince et svelte GRACE à votre méthode, plutôt que de s’imaginer gros et plein de kilos en trop, avec l’espérance que votre méthode va lui permettre de s’en débarrasser.

Dans le premier cas, ça a DEJA marché.

Dans le deuxième cas, on ESPERE que ça va marcher.

Le résultat vend mieux que l’espoir.

Attention : Il est bon et même indispensable d’utiliser des arguments négatifs au début de la lettre, quand on en est à la peinture.

On choisit un petit bobo, et on appuie bien fort pour que ça fasse mal.

Mais une fois qu’on a quitté la peinture, alors il n’est plus du tout approprié de parler négatif.

…Mais il faut savoir s’arrêter…

Une promesse devrait être positive le plus souvent possible, tout comme une preuve ne devrait parler que du résultat final.

Parler de ce que le lecteur deviendra, plutôt que de parler de ce qu’il va résoudre comme problème.

Une fois qu’on a présenté son produit, on devrait prendre son lecteur et le faire baigner dans un océan de bien-être jusqu’à la fin de sa lecture.

Qu’il ressente un véritable manque quand il arrête de lire. Un manque que votre produit vient combler.

A vous de jouer !

Reprenez vos textes de vente, et essayez de repérer les expressions négatives qui ont dépassé la peinture.

Remplacez-les par leur équivalence positive.

Et si vous n’arrivez pas à transformer une phrase négative en positive, alors collez-la en commentaire.

Je m’occuperai alors de vos phrases dans un prochain article.


Rassurez-vous : Lire cet article ne mettra pas de virus sur votre ordinateur…

Ca fait peur ça, hein, comme titre ?!

Peut-être que vous vous demandez quelle mouche m’a piqué ? Vous allez comprendre dans quelques secondes.

tete-de-mort

Une oreille indiscrète…

Pendant que je suis en train de préparer une série de 7 articles pour mon blog, (je suis dans un Mac Do), je laisse errer une oreille distraite vers la table d’à-côté, où un gars est en train d’expliquer à deux futures recrues comment fonctionne son "système".

Après quelques minutes, je comprends qu’il est en train de leur parler d’un MLM quelconque, dont je tairai le nom parce que primo je ne suis pas sûr d’avoir compris son nom exact, et secundo, le "produit" vanté n’est qu’anecdotique.

Ce qui a attiré mon attention, ce sont ces 3 phrases prononcées à environ 2 minutes d’intervalle l’une de l’autre :

  • 1. Rassurez-vous, c’est complètement légal.
  • 2. Ne vous inquiétez pas, il n’est aucunement question de secte

Et un peu plus tard, ils ont décidé de se tutoyer :

  • 3. Ne prends pas peur : Si le nom est compliqué, l’affaire est très facile à comprendre…

Voici mon avis primaire sur ces trois phrases : Il faudrait éviter de dire ça dans un argumentaire de vente.

Analyse d’une mauvaise idée

Si on prend chaque phrase séparément, alors :

1) C’est 100% légal

Pourquoi nous présenterait-on une affaire qui n’est pas légale ? Et surtout, pourquoi éprouve-t-on le besoin d’en parler ?

Si l’argumentaire suggère que tout ceci ne "semble" pas légal, alors il faut changer l’argumentaire pour éviter ça.

Toute activité rémunérée doit être légale…

Et franchement, moi il ne me viendrait pas à l’idée d’imaginer qu’on puisse me présenter quelque chose d’illégal. Par contre, m’en parler me met la puce à l’oreille.

Bien évidemment, si vous vendez un produit avec une page de vente écrite, ne parlez pas de légalité : FAITES que ce que vous vendez soit légal. Sinon, vendez autre chose.

2) Ce n’est pas une secte

Là, reconnaissez qu’on passe à un niveau supérieur : La secte ! Comment est-ce qu’une activité peut être assimilée à une secte ?

Mais surtout, POURQUOI est-ce que ce terme vient sur le tapis ?

A ce rythme-là, pourquoi ne pas dire aussi : Ne vous inquiétez pas, vous n’allez pas mourir en faisant cette activité…

Comment vous sentez-vous si on vous dit ça par rapport à un produit ?

Par extension, tout ce qui peut faire “peur” à votre client devrait être loin de votre argumentaire de vente. Si vous parlez de ce genre de trucs, c’est que votre produit ou votre système a réellement un très gros problème.

Et qu’il serait temps de faire quelque chose pour que tout soit bien plus attirant. En vrac :

  • Changer le nom de votre produit,
  • Changer votre manière de le présenter
  • Changer les références de personnes que vous avez prises (celles qui le recommandent et celles qui en sont les ambassadeurs)
  • Changer le design de la page de vente

On ne peut décemment pas vendre un produit sereinement s’il est associé de près ou de loin à une secte !

3) Le nom est compliqué

Ne serait-ce pas une diablerie ça ?

Si la simple vue du nom du concept "peut" déclencher de la peur, qu’en sera-t-il quand il sera question du concept et des explications techniques ?

Bon, je veux bien imaginer qu’on ne verra jamais ce genre de problème sur une page de vente.

Quoi qu’il en soit, cela peut vous permettre de vous poser la question sur la portée du nom de votre produit. Avez-vous fait quelques tests auprès de personnes que vous connaissez ? Avez-vous proposé plusieurs choix ?

Il est parfois bon d’y penser.

Le danger des mises en garde

En général, il est bon d’éviter de mettre de telles "mises en garde" négatives dans une page ou un argumentaire de vente.

Parce que c’est mettre la puce à l’oreille de vos clients.

Car en toute objectivité, si ce genre de phrases apparaissent en cours de présentation, c’est obligatoirement parce que le présentateur a déjà eu la question.

Et donc il s’est dit – à tort ou à raison – que ce serait une bonne idée de glisser ces petites objections à l’intérieur de l’argumentaire.

Je pense que ce n’est pas une bonne idée.

Il vaut mieux parler des bénéfices du produit dans l’argumentaire, et prévoir – pour les plus paranos des prospects – une page de questions-réponses qui aura pour but de les rassurer.

Parce qu’en toute objectivité, bien peu de gens se poseront ce style de questions. Il est donc judicieux d’éviter d’éveiller les soupçons de ceux qui ne sont pas foncièrement inquiets.

Dans le pire des cas, mettez un formulaire de contact facilement trouvable pour répondre aux éventuelles questions, et alimentez ainsi votre base de questions pour les prochains “inquiets”.


Vous employez des ACQPV dans vos articles ou vos pages de vente ? Mauvais choix !

Que vous soyez ou non un as du copywriting, apprenez ceci : Il n’existe pas de risque plus énorme que d’employer des ACQPV dans une page de vente.

Je dirais même que c’est la manière la plus radicale de perdre les 3 quarts de vos visiteurs alors même qu’ils n’ont pas dépassé votre premier paragraphe.

Et si on regarde un peu partout sur la toile, le nombre de sites qui font ces EDD sont légion…

Alors de quoi s’agit-il ?

Des acronymes bien sûr !

Le pouvoir douloureux des acronymes en copywriting

Un acronyme, c’est un sigle qu’en général seuls les "spécialistes" du domaine comprennent.

Par exemple :

  • ACQPV : Acronymes Compris Que Par Vous. Un petit que j’ai créé pour l’occasion.
  • EDD : Erreur De Débutants (créé aussi pour l’occasion)

Là, j’ai fait encore plus fort : Ce sont des acronymes que MOI SEUL comprend 🙂

acronymes
Mal au crâne ? C’est le pouvoir de l’acronyme !

AP, RP, ROI, CPC, USP… Tout cela peut sembler évident et familier pour vous, mais j’espère pour vos affaires que vous ne supposez pas que vos visiteurs sortent tous de grandes écoles pour comprendre vos paroles ?

Croyez-vous vraiment qu’un client saura à tous les coups ce qu’est un "R.O.I" ?

Qui, soit dit en passant, est un acronyme ANGLAIS ! En français, on dirait : "RSI" (Return On Investment contre Retour Sur Investissement)

Ce que vous devez savoir, c’est que si vous décidez d’employer un acronyme ou un sigle sur votre site Internet ou sur votre page de vente, alors vous courrez 3 risques qui mènent à chaque fois à la même issue : ZERO vente.

Les 3 risques courus :

1) Le visiteur ne sait pas ce que ça veut dire.

Il pourrait chercher, mais il ne veut pas perdre de temps, alors il saute tout simplement l’information.

S’il en rencontre un deuxième, bravo : Vous lui avez fait prendre conscience qu’il est trop idiot pour vous comprendre, alors hop : Au-revoir !

  • "Je ne vous comprends pas, je pars de suite !"

2) Le visiteur cherche à comprendre.

Ca lui prend du temps. Et pendant qu’il cherche dans sa mémoire, il se détourne de votre message principal.

A la fin, il n’a pas saisi tout ce que vous lui avez dit, et donc il n’est pas convaincu… Il s’en va sans rien vous acheter du tout.

  • "Je cherche, mais ça me fatigue ! Et quand je suis fatigué, je n’achète rien !"

3) Le visiteur VEUT absolument comprendre.

Comme il ne connait pas ce sigle, il va faire un tour sur Google pour essayer de comprendre.

Et une fois qu’il est parti… Plus question de lui vendre quoi que ce soit…

  • "Je DOIS savoir ! Tant pis si votre produit est intéressant ! Je reviendrai plus tard !"

Le pouvoir de la simplicité

Une lettre de vente doit être simple. Limpide, claire et compréhensible pour la majorité des gens.

Les acronymes, même si vous avez l’impression que vous passez pour un expert en les citant à tout bout de champ, ne servent qu’à déstabiliser votre lecteur.

Donc, au minimum, employez la phrase complète quitte à mettre les initiales en majuscules et – pourquoi pas – dans une autre couleur si c’est important pour vous, pour autant simplifiez au maximum votre argumentaire.

Retour Sur Investissement signifie en clair que vous gagnez plus que ce que vous avez investi. Pourquoi ne pas le dire comme ça ?

Regardez les 3 manières et dites-moi laquelle est la plus susceptible d’être comprise par un maximum de prospects :

  • 1) Avec cette méthode, je vous garantis que vous aurez un ROI de plus de 200% !
  • 2) Avec cette méthode, je vous garantis que vous aurez un Retour sur Investissement de plus de 200% !
  • 3) Avec cette méthode, je vous garantis que vous gagnerez au moins deux fois votre investissement de départ !

La réponse est évidente, non ? Rappelez-vous en !

A vous de jouer

Reprenez vos pages de vente et vos articles de blog. Essayez de repérer les endroits où vous avez mis des acronymes.

Et remplacez-les par de vraies phrases d’humain qu’un débutant dans le domaine comprendra sans perdre une seconde.

Même si vos acronymes vous semblent évidents, vous êtes un expert dans votre domaine – en tout cas c’est à espérer – ce qui est loin d’être le cas de TOUS vos prospects (et heureusement, sinon, ils n’auraient plus besoin de vous)

Pensez-y !

Perdre 3 clients potentiels sur 4 à cause de ça, c’est ballot !

CQFD 🙂


Vendre du rêve à celles et ceux qui veulent rêver… Est-ce bien ? Est-ce mal ?

Allez… J’avais cet article au fond de mes archives, et comme je viens de voir que Cédric de Virtuose-Marketing a publié un article sur la vente de rêve, j’ai décidé de prendre le même thème pour mon article du jour…

vendre-du-reve

Imaginez…

Vous êtes au volant d’une superbe Ferrari couleur rouge Ferrari… Tout le monde vous regarde. Tous admiratifs. Et vous appuyez sur le champignon. Et vous voyez l’aiguille du compteur qui grimpe, qui grimpe.

Et c’est même pas dangereux… Parce qu’on a tout prévu : Vous êtes tellement connu, tellement riche et tellement respecté qu’on a fermé toutes les routes qui mènent à celles où vous êtes. Bref, vous êtes le roi du monde au volant d’une voiture qui avance à 400 à l’heure, et aucun flic pour vous arrêter. Aucune autre voiture pour vous ralentir.

Fermez les yeux. Imaginez ce que vous ressentez à cet instant précis où votre voiture (parce que c’est la VÔTRE) dépasse le 300 à l’heure. C’est le rêve. Le pied intégral !

Bon, OK…

Vous n’aimez pas les voitures ? Vous êtes une femme ?

OK, voici un rêve féminin… Après tout, les femmes aussi ont le droit de rêver.

Imaginez… Vous rentrez dans une boutique de fringues… énorme ! Un truc comme vous n’en avez jamais vu avant !

Vous vous approchez d’un portant, et là, vous n’en croyez pas vos yeux : Toutes les robes, chaussures, top, pantalons, TOUT est à 5 € ! Et vous êtes absolument TOUTE SEULE dans le magasin. Parce qu’on l’a ouvert uniquement pour VOUS.

Et, comble du sublime, vous avez 5 vendeuses qui vous suivent à distance pour porter les vêtements que vous voulez essayer. Ce qui fait que vous ne vous fatiguez même pas à les porter !

Et vous avez toutes les grandes marques que vous aimez. Là. Devant vous. Vous pouvez choisir autant de vêtements, de chaussures, de rouges à lèvres que vous voulez, tout est à 5 euros. Incroyable mais vrai !

Et vous avez tout le temps que vous voulez pour les essayer…

Fermez les yeux. Imaginez ce que vous ressentez à cet instant précis où tout un magasin de fringues est à vos pieds. C’est le rêve. Le pied intégral !

Et maintenant, une question :

Combien vous faut-il d’argent pour réaliser ce rêve ?

La bonne réponse : On s’en fout !

C’est un rêve ! Et un rêve c’est 100% gratuit !

Et c’est beau de rêver ! Et ça rassure aussi.

Avez-vous déjà réalisé un VRAI rêve comme celui-ci ?

La majorité des gens aiment rêver. Vraiment. C’est ce qui leur permet de tenir le coup dans la vie.

Prenons moi, par exemple. Très tôt dans ma vie, j’ai acheté des livres de développement personnel et de réussite.

Des livres pour améliorer ma mémoire, être plus efficace, lire dans les lignes de la main, deviner les pensées des autres, décrypter leur langage corporel, parler en public, animer un séminaire, lire plus vite, gagner des fortunes au loto ou à un autre jeu…

Et à chaque fois que j’achetais un nouveau livre, j’y croyais à fond ! Je me voyais magicien, médium, orateur hors pair, riche à millions…

Et j’étais bien quand j’imaginais tout ça. J’avais plein de bonnes sensations. Je souriais. Je m’y voyais. J’y croyais…

Aujourd’hui, je n’ai pas une mémoire exceptionnelle. Je ne lis pas dans les pensées de mes voisins. Et je ne suis pas riche à millions.

Mais par contre, si vous saviez le nombre de fois où je me suis vu riche, perspicace et avec une mémoire incroyable… Et si vous saviez comme j’ai apprécié ces moments où je “voyais” ça !!

Pourquoi ?

Parce que rêver, c’est bon pour le cerveau et pour le corps. Ca l’habitue à voir la vie du bon côté. Ca ne fait pas de vous une personne plus extraordinaire que vous l’êtes déjà, mais ça vous rend bien plus léger.

En effet, je fais partie de ceux qui pensent qu’on vit beaucoup mieux au quotidien quand on passe le plus clair de sa journée à rêver, à rire ou à chanter, plutôt qu’à écouter des infos déprimantes, ou lire des critiques assassines sur Pierre, Paul ou Jacques.

Et vivre heureux au quotidien, c’est déjà ça de gagné. Parce que demain, si ça se trouve, vous serez mort. Alors autant profiter aujourd’hui de ce qu’on a, et d’imaginer ce qu’on aura peut-être demain. Ou pas.

Mais on s’en fout parce que si le fait de s’imaginer riche à millions demain nous rend heureux aujourd’hui (ne serait-ce que d’y penser, et de s’imaginer tout ce qu’on pourrait faire avec tout cet argent), alors pourquoi s’en priver ?

Hein ? Sérieux !! Pourquoi s’en priver ?

Moi, j’aime les gens qui me font rêver

J’aime les auteurs-vendeurs qui me font m’imaginer plus riche, plus performant, ou plus efficace que je le suis déjà.

Mais ce n’est pas donné à tout le monde de me faire rêver. Parce que mes rêves à moi, ils sont bien précis. Et ils me rendent heureux à un point que vous n’imaginez pas.

Et donc, celui ou celle qui arrive à provoquer en moi cette étincelle de rêve qui me transporte dans des situations où je suis plus… quoi que ce soit par rapport à maintenant, hé bien j’achète son produit. Sans discuter.

Et je sais que je suis loin d’être le seul à réagir comme ça.

En fait, je sais de source sûre qu’on n’est pas loin de 90% à réagir comme ça.

Je fais partie de celles et ceux qui pourraient donc se définir comme “rêveurs chroniques”.

La majorité de ces personnes “n’agissent” pas effectivement. Non !

Elles IMAGINENT qu’elles agissent !

Et ça, s’imaginer agir, c’est bien plus rassurant qu’agir tout court.

Parce qu’en s’imaginant agir, on ne se plante pas. Vous l’avez remarqué ? Dans ce monde où l’échec est montré du doigt, l’imagination de l’action est très très rassurante.

Parce qu’on n’imagine jamais qu’on se plante dans un rêve conscient. Au contraire, tout va bien parce qu’on ne voit QUE le résultat. Et on le voit tout de suite. Et le résultats, c’est plein de trucs géniaux qui vous arrivent à VOUS :

C’est VOUS plus fort. VOUS plus riche. VOUS en vacances dans un palace. VOUS au bras de la femme ou de l’homme de votre vie. VOUS qui faites des spectacles de magie. Encore VOUS qui lisez dans les pensées de vos voisins. Toujours VOUS vers qui tous les regards se tournent quand vous parlez.

Bref… Quand on rêve de soi “plus… quoi que ce soit”, on va bien.

Et encore heureux qu’il existe ENCORE des vendeurs qui font rêver les gens. Mais il y en a peu, cela dit…

Parce que voilà le vrai thème de cet article : L’éthique.

Une question d’éthique ?

Je lis de plus en plus de posts sur les forums, ou des articles et commentaires de blog, qui dénoncent les “vendeurs de rêves”. Et je ne comprends pas pourquoi.

  • Quand une société vend une voiture à quelqu’un qui veut conduire, est-ce mal ?
  • Quand un restaurant vend un repas à une personne qui veut manger est-ce mal ?
  • Quand un agent immobilier vend une villa à des gens qui veulent acheter un logement, est-ce mal ?

Alors pourquoi serait-ce mal de vendre du rêve à des gens qui veulent et qui ADORENT rêver ?

Ce n’est pas parce que VOUS vous n’aimez pas rêver que cela implique que TOUT LE MONDE n’aime pas rêver !

Vous iriez dire, vous, à une personne qui veut manger dans un bon resto : “Hey mais faut être complètement débile pour payer une table dans un resto alors qu’on peut tout à fait se faire à manger tout seul chez soi !!” ?

Ou alors, peut-être que vous préfèreriez dire à un gars qui veut acheter une voiture neuve : “Hey, mais t’es complètement fou d’acheter une voiture ! Fabrique-toi la, y’a plein de plans pour le faire sur Internet ! Ou alors prends le bus ou le train, tu vas voir c’est génial !!”

Non, sérieusement, vous ne diriez pas ça. Sous peine de passer pour quelqu’un d’un peu bizarre voire de complètement cinglé…

Bref, arrêtez de taper sur les vendeurs de rêves… Ils ont une cible de plus de 90% de la population.

La personne qui achète une formation à 200 euros par mois parce qu’elle s’imagine à la tête d’un blog qui draine des millions de visiteurs par an et qui lui fait gagner 100.000 euros chaque année a tout à fait le droit de le faire… si elle peut se le permettre financièrement.

C’est son rêve ! Et elle a les moyens de se le payer. Un vendeur lui propose exactement ce qu’elle veut. Qu’est-ce qui ne va pas avec ça ?

Elle n’agira pas ? Et alors ? On le sait bien qu’elle n’agira pas ! Elle rêve ! Elle va “s’imaginer” agir, se voir riche, célèbre et populaire, et elle va se sentir bien !

Et c’est cool parce que c’était exactement ce qu’elle voulait !

Bref, quand le vendeur d’un objet (qu’il soit matériel ou immatériel) rencontre un client qui VEUT cet objet, il n’y a AUCUN mal à le lui vendre.

Et si VOUS vous ne voulez pas cet objet, alors bien évidemment, vous ne l’achèterez pas. Mais vous n’êtes pas obligé de cracher sur celui ou celle qui le veut, et encore moins sur celui qui le propose.

Après, il faudra que tout soit réalisable sur le papier. Et surtout, il faudra que quelqu’un l’ait DEJA FAIT. Quand ça a été fait une fois, alors on peut le refaire. Parce que tout ce qu’une personne a fait un jour, une autre personne peut le refaire aussi. Indéfiniment.

Donc démonstrations, preuves, cohérence, congruence, crédibilité des arguments… Tels sont les différents ingrédients d’une proposition de rêve bien ficelée.

Donc…

  • Si votre produit possède tout ça
  • Si le rêve que vous proposez de réaliser avec ce produit correspond bien à ce que vous promettez
  • Et si votre client arrive bien à se projeter dans le résultat final

…alors il y a de fortes chances pour que vous ayez toute la réussite que vous méritez dans le vente de produits d’information.

Il y aura toujours des gens qui vous critiqueront parce qu’eux ne rêvent pas, et donc ils supportent difficilement celles et ceux qui aiment rêver. Et encore plus difficilement celles et ceux qui vendent du rêve.

Mais on s’en fout !

Parce que le rêve est un produit comme les autres : Il y a les BONS vendeurs de rêve, et les MAUVAIS vendeurs de rêve.

Et ceux qui vous critiquent ne savent tout simplement pas le vendre.

C’est tout. Clignement d'œil

Alors laissez-les grogner dans leur coin, et vendez du rêve à celles et ceux qui veulent en acheter. Mais vendez-le BIEN !


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