Ecrivez facilement des textes qui font agir

Étiquette : accroche

La méthode de copywriting la plus simple pour trouver des slogans qui cartonnent

Slogans, accroches, titres… Cette méthode fonctionne pour n’importe lequel des 3.

J’ai été le témoin d’un exemple encore hier :

Je me baladais dans un hypermarché, quand je tombe sur une sorte de calicot au beau milieu du rayon animaux.

Dessus, un chat. Le chat “Félix”, vous connaissez ?

Et en travers un slogan. Qui m’en rappelle fortement un autre :

“Yes we cat !”

Tenez… J’ai pris une photo du minet en question :

yes-we-cat

Et là je me suis dis : Pas mal.

Notez le clin d’œil à la phrase “leitmotiv” de Barack Obama lors de son élection à la présidence des USA.

C’est dans l’air du temps en plus !

Ca me fait penser à une bonne vieille technique de copywriting pour attirer l’attention : Prendre quelque chose qui marche – ou qui a marqué les esprits – et le revisiter.

Idéal quand on cherche des slogans ou des accroches.

Dans le cas précis de ce calicot, il est clairement là pour attirer l’attention. On ne peut s’empêcher de sourire. De le montrer.

Objectif atteint.

Vous pouvez reprendre cette technique à votre propre compte. Voici comment procéder :

Partez sur de l’existant, déformez et adaptez

En fait, quand on regarde bien, rares sont les slogans qui n’ont pas été copiés à partir d’autres formules.

Même les grandes marques s’y collent. Pourquoi pas vous ?

Pour cela, vous n’avez qu’à vous servir dans la liste infinie de ce qui existe déjà.

Utilisez par exemple des expressions ou des slogans qui ont marqué votre jeunesse.

Ou encore :

  • Des sujets de mails qui vous donnent envie d’ouvrir le mail.
  • Des dictons, proverbes ou citations qui vous font réfléchir.
  • Des accroches ou des titres rencontrés ici ou là, au détour d’un surf sur Internet, et qui vous interpellent.
  • Certains slogans vus sur des panneaux dans la rue
  • Des pubs sympas vues dans des magazines ou des journaux
  • Les phrases qui apparaissent à la fin des vidéos promotionnelles ou inspirantes

Un exemple ?

Rappelez-vous de la vidéo que je vous avais mise pour Noël dernier sur ce blog.

A la fin, 3 mots. Les aviez-vous notés ?

“You can shine”

Littéralement, ça veut dire “Vous pouvez briller”.

C’est une phrase qui peut être reprise de multiples façons :

  • Vous pouvez enchanter…
  • Vous pouvez gagner…
  • You can win…
  • Vous pouvez écrire…
  • Vous pouvez fasciner…
  • Vous pouvez le faire…

C’est illimité. A vous de trouver l’expression qui s’adaptera le mieux à votre activité, à votre site web ou à votre produit.

Il vous suffira simplement de modifier un ou plusieurs mots, ou bien d’échanger certains mots entre eux. Ou même seulement des lettres.

Comme dans l’exemple de “Yes we cat ! ”.

Même si cela ne veut rien dire à proprement parler, on peut noter la subtilité. Et quand on regarde bien, il n’y a qu’une seule lettre de changée par rapport à l’original.

Et pour vous aider, voici l’astuce suprême :

Ayez un stock énorme et permanent de slogans en réserve

La réalisation d’un slogan ou d’une accroche qui “en jette” passe par de multiples étapes créatives.

Ca peut surgir d’un coup. Une idée qui apparait après la lecture d’une phrase. Ou de quelques mots.

Et donc, afin d’être parfaitement efficace, il est INDISPENSABLE que vous vous constituiez au fil du temps un stock abondant de phrases ou d’accroches qui vous serviront de base de travail.

Faites-le en permanence.

Utilisez un carnet, un classeur, un fichier informatique. Ou les 3 ensemble.

Et notez les phrases qui vous interpellent. Prenez une photo si vous ne pouvez pas écrire (comme je l’ai fait avec le calicot que j’ai vu hier et qui sert à illustrer cet article).

Plus vous aurez de phrases en stock, et plus facile il sera pour vous de créer des slogans originaux à partir d’anciens.

Personnellement, j’en ai des milliers. Et j’en rajoute des dizaines par semaine.

Ce qui fait que lorsque je cherche un slogan ou une accroche, je vais faire mon marché parmi mon stock de phrases, qui me servent de “démarreur”.

C’est très très rapide. Et très efficace. Tellement mieux que de tout inventer à l’emporte-pièce.

A vous de jouer

La constitution d’une bibliothèque de phrases ou de slogans devrait être la priorité de toute personne qui vend un produit sur Internet ou qui possède un site web.

Parce qu’on a besoin de titres, d’accroches et de slogans très fréquemment. Qu’il s’agisse de titrer un article, une page de vente ou même un produit dans une boutique.

Et pour vous faciliter la vie, vous pouvez également “préparer” certaines de vos phrases pour n’en garder que le squelette.

C’est ce que j’ai fait par exemple avec le générateur d’accroches présent sur ce site.

J’ai repris des phrases, et j’ai éliminé certains mots qui peuvent être adaptés en fonction de l’activité.

Vous pouvez faire pareil avec toutes les phrases que vous avez.

Vous n’imaginez pas le temps infini que ça vous fera gagner quand arrivera le moment de chercher un titre, une accroche ou un slogan.


Ces associations explosives qui réduisent vos chances de vendre à néant…

J’ai une question insolite pour vous, en ce mardi matin :

Avez-vous déjà eu l’occasion d’étudier les différents poisons qui existent ?

Cette question peut surprendre sur un blog consacré au copywriting, mais vous allez comprendre pourquoi dans quelques instants.

Les poisons me fascinent. Tout comme la chimie, d’ailleurs.

La faute à quelques tantes lointaines qui ont relaté certaines expériences dans certains vieux manuscrits que j’ai eu l’occasion de trouver dans un grenier poussiéreux quand j’avais 10 ans, mais aussi à quelques ouvrages qui me sont passés dans les mains bien après.

C’est passionnant. Vraiment !

OK, ça fait un peu Harry Potter, mais l’étude des poisons et de la chimie nous donnent des enseignements irremplaçables sur l’importance du dosage des choses.

Et ça c’est un truc qui sert continuellement quand on pratique le copywriting.

chimie

C’est comme l’étude des poisons. J’y reviens en détail dans quelques instants, mais avant, je voudrais vous parler du cyanure.

Quand du dosage vient le succès… ou l’échec

Dans l’ouvrage "Poisons et empoisonneurs célèbres" de Roland Villeneuve (1968), l’auteur nous explique que l’empoisonnement au cyanure est celui qui est le plus connu et le plus craint par le "peuple", mais que les exemples d’empoisonnements par ce moyen sont très rares dans l’histoire, car très très difficiles à réaliser.

En effet, le cyanure, qui était à l’origine extrait de la fleur de pêcher, est un toxique foudroyant à partir d’une dose infime, qui est capable de produire une mort immédiate sous réserve qu’il soit pur et dosé de manière absolument parfaite, au microgramme près.

Il n’hésite même pas à dire que tous ceux qui ont réussi à empoisonner quelqu’un par ce moyen ont en fait eu "de la chance", et que les victimes n’auraient jamais dû mourir.

Ce fut notamment le cas de Raspoutine qui se fit administrer des doses de cyanure tellement énormes qu’il aurait dû y passer en quelques secondes.

Ca le rendit juste vert et malade. :hin:

L’inverse est aussi vrai : La plupart des médicaments qui vous soignent ne sont des médicaments QUE parce que leurs composés -essentiellement chimiques – sont dosés de parfaite manière.

Et les mêmes composés, dosés de la mauvaise façon, se transforment en poison des plus violents. C’est le cas de la digitaline ou de la morphine, par exemple.

Quel rapport avec le copywriting me direz-vous ?

Il est total, et voici pourquoi :

Si vous ne dosez pas de manière parfaite les différents arguments de votre lettre de vente, alors dans 99 cas sur 100, votre dosage va provoquer… la mort immédiate de votre vente.

 
En effet, la vente d’un produit résulte également de la chimie. Mais d’une chimie beaucoup moins expérimentable à l’aide de tubes à essai et de pipettes :

Il s’agit plutôt de chimie "émotionnelle" qui provoque ou non l’achat de votre produit.

Et dans ce domaine, force est de constater que les dosages des différents éléments de votre lettre ont tout à voir avec la réussite de votre opération.

Voyons le premier élément : L’accroche.

Ces composés de chimie émotionnelle qui provoquent l’inverse de l’effet désiré en copywriting

L’accroche est le premier élément de votre page de vente qui va être lu.

C’est également lui qui va provoquer la "chimie émotionnelle" nécessaire à la lecture du reste de votre texte.

Et si vous ne rendez pas la promesse que vous faites dans votre accroche crédible et "nuancée", alors les gens ne vous croiront pas, et il partiront.

Ce qui provoquera alors une mort immédiate de vos chances de vendre !

L’erreur fatale à ne pas commettre

Par exemple :

Voici LA méthode qui m’a fait gagner 37.885 € en deux semaines grâce à un livre de 50 pages.

ou encore :

Devenez financièrement indépendant en ne bossant pas plus de 4 heures par semaine.

Dans ces deux accroches, les deux concepts "je gagne beaucoup d’argent" et "sans trop d’effort" mis ensemble produisent un composé "émotionnel" non crédible qui provoquera la mort immédiate de la vente.

Ca marche aussi avec : "Comment j’ai perdu 25 kilos en 30 jours sans faire de régime".

Tous ces composés sont inefficaces.

A l’ère de l’information en continu et en abondance que nous offre Internet, on ne peut pas convaincre une personne sensée qu’elle va pouvoir perdre 20 kilos en 1 mois. Même si c’est ce qui s’est produit chez vous ou chez une personne qui a suivi le truc.

Même si c’est prouvé à la télé, même si Sonia Dubois vient vous voir en personne pour vous dire que c’est ce qui lui est arrivé :

20 kilos en un mois, c’est trop !

Beaucoup trop pour être accepté par une personne, surtout si vous lui demandez de l’argent en échange de la méthode.

Idem pour les 37.885 €. Gagner ça en deux semaines, même si ça vous est déjà arrivé, c’est impossible à réaliser pour plus de 999 personnes sur 1000 qui débutent – ou pas.

Personne, je dis bien personne qui a un soupçon de bon sens ne pourrait croire un truc pareil s’il n’a jamais fait une seule affaire sur Internet.

Ca marchait peut-être il y a 3 ou 4 ans, et ça fonctionne encore peut-être pour 1 personne sur 1000, mais pour la majorité des gens, ce genre de "médicament" ne fonctionne plus : C’est devenu le poison des pages de ventes, ce qui fait que tout vendeur qui tente de prouver que c’est possible s’attire non seulement les foudres de ses congénères, mais se décrédibilise dans les grandes largeurs.

Ce qu’il faut faire

Donc plutôt que d’employer des termes trop forts et d’associer des concepts explosifs, essayez plutôt de produire un composé stable et crédible.

Par exemple, transformez les accroches ci-dessus par quelque chose de plus nuancé et de plus réalisable par vos prospects :

  • Voici LA méthode qui m’a permis de gagner deux fois mon ancien salaire en travaillant de chez moi. Le tout en moins d’un an. 

    Cette accroche-là comporte 3 composés qui vont bien ensemble :

           > Gagner plus d’argent (crédible car on parle de salaire pas de
              somme astronomique)
           > Travailler de chez soi (crédible car beaucoup le font)
           > En moins d’un an (longue durée donc pas de pression)

  • Comment j’ai retrouvé peu à peu mon poids idéal sans faire de régime draconien qui vous rend affamé.

    Cette accroche-là comporte également 3 composés qui sont susceptibles d’être crus par vos clients :

           > Peu à peu (lentement mais sûrement pas d’urgence)
           > Poids idéal (à fixer par le client lui-même)
           > Draconien… Affamé (Les 2 principaux soucis des régimes,
              donc ça parle aux client)

D’une manière générale, vous devez toujours évaluer votre promesse en fonction du public que vous visez.

Si votre accroche parle d’une chose qui n’est faisable que par une toute petite partie des individus, alors revoyez la question : Ca ne dira rien du tout à la majorité des lecteurs que vous voulez convaincre.

Le cas similaire des témoignages

C’est pareil pour vos témoignages : Certains composés d’un témoignage sont non seulement instables, mais surtout explosifs.

En voici 3 :

La situation exceptionnelle

Si vous étiez un SDF qui a vécu dans la rue pendant 10 ans, et qu’un jour vous avez décidé de retourner chez vos parents et de vendre jusqu’à la dernière chose qui vous a appartenu pour vous lancer sur Internet et gagner aujourd’hui 10.000 euros par mois, c’est une histoire magnifique, mais qui ne concerne que 0,01% de la population, et certainement 0% de vos clients, qui eux, ont accès à Internet et qui peuvent taper "devenir riche sur Internet". Ce qui est loin d’être le cas d’un SDF, sauf exception.

Seuls 0,000000001 % des SDF du monde entier auront l’idée – et la possibilité – de faire la même chose.

L’inverse est aussi vraie.

La possession exceptionnelle

Si vous recevez le témoignage d’une personne qui possède un million d’adresses email sur lesquels il a décidé d’appliquer votre méthode, et qu’il soit arrivé à gagner ses 150.000 euros en 3 heures, croyez-vous franchement qu’il soit utile de produire ce témoignage ?

Combien de personnes ont une base de UN million d’adresse email ?

Combien peuvent gagner cette somme en 3 heures ?

Et surtout, qu’est-ce qu’une personne qui a 1 million d’email fait sur votre page de vente ?

La faculté exceptionnelle

Dans le même ordre d’idée, si vous avez une personne qui vous envoie un témoignage pour vous dire qu’elle a réussi à lire et à appliquer votre enseignement (lecture rapide, mémoire, langue vivante, méthode pour devenir riche, etc…) en un seul mois au lieu de 2 ans, vous avez manifestement affaire à une personne douée pour l’apprentissage ou qui a la faculté de bouger les foules.

Mais est-ce qu’il en sera de même pour tous vos clients ? Evidemment non !

Je pense que vous avez compris l’idée.

Elle tient en une seule phrase :

Ne promettez sur votre page de vente que ce qui peut être copiable par un maximum de personnes, même par celles qui ne possèdent pas une faculté, une chose ou une situation extraordinaire.

 
Accroche, témoignages, preuves… Tous ces éléments doivent être crédibles et accessibles au plus grand nombre.

Le plus important est l’accroche bien sûr !

A vous de jouer !

Reprenez vos accroches, et passez-les au travers de ce filtre des 3 questions :

  • Est-ce que mes clients sont concernés par cette accroche s’ils vivent dans une situation normale ?
  • Est-ce que mes clients sont concernés par cette accroche s’ils démarrent de zéro ?
  • Est-ce que mes clients sont concernés par cette accroche s’ils ne sont pas dotés d’une faculté ou d’une intelligence ou d’une connaissance extraordinaire ?

Si vous répondez OUI à ces 3 questions, alors votre accroche comporte les composés qu’il faut pour produire une chimie émotionnelle parfaite qui ne les fera pas fuir. C’est déjà ça.

Mais si l’une ou plusieurs de vos réponses est NON, alors revoyez vite la question, car le composé explosif que vous avez produit va provoquer incessamment sous peu la mort de près de 99% de vos ventes…

BAOUM !!

Si vous avez des doutes sur votre accroche, mettez-la en commentaire. On va la passer ensemble à travers ces 3 filtres.


Et si le meilleur endroit pour tester vos accroches n’était pas celui que vous croyez ?

Tout le monde s’accorde à dire que l’accroche est l’élément LE plus important d’une lettre de vente.

En ce qui me concerne, je ne trouve pas que c’est le truc le plus important. Je l’avais déjà expliqué ici.

Ce que je trouve par contre, c’est que c’est la chose la plus efficace pour ATTIRER du monde sur cette fameuse page de vente.

Ce qui fait qu’on se retrouve en présence d’un joli paradoxe quand on lit cette affirmation :

“Dans une lettre de vente, la chose la plus importante à tester, c’est l’accroche”

En effet, qui vous a dit qu’il fallait absolument la tester DANS la lettre de vente ?

surprise-accroche

Surprenant ?

Voyez plutôt :

L’accroche comme élément de trafic

Une accroche, ça sert avant tout à "qualifier" vos visiteurs.

En effet, si le message que vous délivrez dans l’accroche ne lui donne pas envie de lire le reste, c’est que ça ne sert à rien de lui présenter une page de vente.

 
Voici donc mon conseil du jour : Ne testez pas votre accroche dans votre lettre de vente. Testez-là ailleurs.

Il y a plein d’endroit où le faire :

  • En signature des posts que vous laissez sur les forums,
  • Dans le commentaire d’un blog,
  • En signature de vos emails,
  • Dans les annuaires,
  • Sur Twitter ou sur Facebook
  • etc.

Ou alors, si vous voulez VRAIMENT gagner du temps, alors testez-là dans Google Adwords ou dans une régie similaire.

En effet, utiliser ce genre d’outil vous permet d’organiser tous vos tests en une seule fois, et d’une manière assez simple.

Il vous suffit d’indiquer plusieurs accroches, et de laisser Google faire le test lui-même.

L’avantage de Google Adwords, c’est que vous avez la possibilité de tester toutes vos accroches beaucoup plus rapidement que n’importe quelle autre source. Sans que vous ayez à faire quoi que ce soit d’autre que de paramétrer votre campagne au début.

Ensuite, il ne vous reste plus qu’à attendre qu’il y ait un nombre de visiteurs significatif (500 ou 1000 serait parfait) et de choisir alors l’accroche qui vous aura amené le plus de visiteurs.

La méthode à suivre pour que ce soit bénéfique

1. Préparez idéalement 5 accroches différentes

Vous pouvez utiliser le générateur d’accroches de ce site, ou votre imagination. Mais il en faut idéalement 5.

Vous ne pouvez pas savoir d’avance laquelle fonctionnera le mieux. Donc plus vous aurez d’accroches, et plus vous aurez de chances de trouver la perle rare.

Mais si vous en mettez trop, ça vous prendra trop de temps.

5 est un bon compromis.

2. Choisissez 5 à 10 mots clefs

Ici aussi, il faut choisir un juste milieu : Le but est d’aller assez vite.

Si vous choisissez des mots clefs qui sont trop demandés, ça va vous coûter un bras.

Et si vous en choisissez des qui vous apportent 10 visiteurs par mois, ça va vous prendre des jours et des jours pour les rassembler, et configurer votre campagne.

Ce n’est vraiment pas le but.

Voici comment vous devriez procéder :

Si vos accroches sont bonnes, vous pouvez espérer 5 % de taux de clic minimum sur vos annonces.

Il vous faut 500 clics pour vous faire une bonne idée de la meilleure accroche.

500 clics / 5% = 10.000 vues

Il vous faut donc :

  • UN mot clef qui rapporte au moins 45.000 recherches par mois.
  • Ou DEUX mots clefs qui en rapportent 22.500.
  • Ou 3 qui en rapportent 15.000
  • 4 qui en rapportent 11.250
  • 5 qui en rapportent 9.000
  • etc.

Choisissez plutôt ce genre de mot clef. Normalement, le coût par clic ne devrait pas dépasser les 0,20 €.

Ce qui vous coutera donc une centaine d’euros pour un bon test réussi.

Et si l’idée vous venait de dire que c’est trop cher et que vous pourriez tester ça gratuitement directement sur votre page de vente, je vous retrouve à la fin de cet article pour vous expliquer pourquoi vous faites fausse route si vous pensez ça.

Pour l’heure, dernier point :

3. Mettez la même accroche que celle de l’annonce sur la page de vente

Une fois que votre prospect est arrivé sur votre page de vente, plus besoin de tester l’accroche puisque vous l’avez déjà fait en amont.

Il faut bien entendu que l’accroche qui se trouve sur votre page de vente corresponde à celle qui était dans l’annonce.

Pour cela, le mieux est de créer autant de page de vente que vous avez d’annonces.

En haut de chacune, mettez exactement la même accroche que celle d’Adwords.

Pour la cohérence.

Puis dirigez chaque annonce vers la page qui lui est dédiée. C’est extrêmement important, et très facile à faire.

4. Faites une nouvelle bataille finale

Quand vous avez départagé vos différentes accroches, et que vous avez eu au moins 500 visiteurs sur votre page de vente, prenez les 2 gagnantes, et faites un dernier test entre les deux pour confirmer avec 200 nouvelles visites.

Juste pour confirmer.

Et surtout, n’hésitez pas à remettre en challenge de temps en temps votre meilleure accroche avec une nouvelle.

Les accroches, c’est comme les saisons : Ca bouge.

Une accroche qui marchait en hiver peut avoir des résultats lamentables en été.

Donc faites de fréquents tests de vos accroches. On parle de milliers d’euros gagnés en plus avec une bonne accroche.

Pour conclure

Vous vous dites peut-être que si vous avez une liste de membres, tester comme cela vos accroches sur Adwords et dépenser entre 100 et 200 euros est totalement inutile ?

Vous vous dites peut-être qu’il vous suffit d’envoyer un mail à 500 de vos membres pris au hasard dans votre base et de choisir la meilleure accroche comme ça ?

Si c’est ce que vous pensez, alors arrêtez tout de suite.

Ma solution vous coutera entre 3 et 10 fois moins cher.

Je vous montre ?

Certaines accroches multiplient les rendements par 3 ou 4. Pourquoi ? Parce que les gens décident de cliquer avec une accroche, et pas avec une autre.

Donc il vous faudra envoyer bien plus que 500 mails pour vous faire une idée de la meilleure accroche. Parce que certaines accroches feront cliquer 10% de vos destinataires.

D’autres accroches en feront cliquer 30 ou 40 %. Et parfois, une accroche fera cliquer 7 personnes sur 10.

Admettons que vous ayez une page de vente qui fasse du 10 % de rendement.

Et 5 accroches qui fassent respectivement 10, 20, 30, 40 et 70% de clic.

  • Vous allez donc envoyer 100 mails avec la première accroche. 10 vont cliquer. 1 va acheter
  • 100 mails avec la deuxième accroche. 20 vont cliquer, 2 vont acheter
  • 100 mails avec la troisième accroche. 30 vont cliquer, 3 vont acheter
  • 100 mails avec la quatrième accroche. 40 vont cliquer, 4 vont acheter
  • 100 mails avec la cinquième accroche. 70 vont cliquer, 7 vont acheter

Calculons. 1+2+3+4+7 = 17 ventes.

Si vous vendez un produit à 27 euros, vous faites donc un CA de 27 x 17 = 459 €

Maintenant, imaginez que vous ayez testé votre accroche AVANT.

Vous avez déterminé avant, pour un cout de 100 € que votre meilleure accroche était la 5ème.

Vous envoyez donc 500 mails à vos membres avec l’accroche n°5. 350 personnes vont cliquer. 35 vont acheter. Vous faites donc 35 x 27 = 945 € de CA.

Soit plus du double que la première méthode.

Si vous enlevez les 100 € de frais de campagne il vous reste un écart de 386 € de CA en plus. Qui correspond à ce que vous couterait donc l’emploi de votre liste pour tester vos accroches (3 à 4 fois plus cher).

Bref. Testez votre accroche ailleurs que sur votre page de vente.

Vous doublerez probablement votre CA.


Si Ce Titre D’Article Vous Enerve, Ce N’Est Pas Pour Rien…

Bonjour A Vous.

Aujourd’hui, Je Voudrais Vous Parler D’Un Petit Truc Qui M’Enerve Au Plus Haut Point, Et Que Je Constate Par Ci Par Là, En Priorité Sur Les Pages De Vente, Ou Sur Des Blogs – Surtout Dans Les Titres Et Les Intertitres

Bon, vous l’aurez compris, il s’agit de cette manie complètement ridicule de mettre systématiquement une majuscule à chaque mot dans les titres de livre, d’articles, ou les accroches de pages de vente – ou de squeeze page…

enerve

Pourquoi est-ce qu’on voit encore ce genre de choses de nos jours ?

Et surtout, d’où vient cette manie ?

Est-ce que ceux qui l’emploient se sont simplement posé la question de savoir POURQUOI il est mieux d’utiliser cette "technique" sortie tout droit des années 50 ?

Mais aussi OÙ ont-ils lu que c’était mieux ?

On en revient à ce que je disais il y a quelques semaines : les gens suivent n’importe qui et n’importe quoi sans se poser la moindre question.

On dit qu’il faut faire ceci ou cela, mais on ne sait pas pourquoi.

Un bon coup de pied dans la fourmilière

Prenons cette manie d’une majuscule à chaque mot.

Au siècle dernier, on voyait ça sur les titres des accroches des magazines américains.

C’est Ogilvy qui a fait des tests, et qui s’est aperçu que mettre une majuscule à chaque mot augmentait ses rendements, du fait que les gens lisaient plus ses annonces.

On en a déduit par la suite que le titre était plus lisible avec une majuscule à chaque mot, et l’idée s’est répandue comme une trainée de poudre…

Et elle est arrivée jusqu’à nous, 60 ans plus tard !

Oui, mais voilà…

C’était au siècle dernier. De nos jours, cette technique est totalement illogique et dépassée.

Surtout sur le web.

D’autant que, comme dans chaque discipline, la majorité des gens n’ont gardé que ce qui les intéressait. En omettant au passage quelques règles de bon sens qui ne peuvent pas leur échapper s’ils se posent ne serait-ce qu’une seule minute pour réfléchir un peu…

Par exemple, réfléchissons à la longueur de l’accroche.

Voici une accroche :

Je gagne 10.000 € par mois. Et vous ?

Voici la version majuscule :

Je Gagne 10.000 € Par Mois. Et Vous ?

Est-ce que la deuxième vous semble plus attirante ? Peut-être.

Maintenant, prenons une deuxième accroche :

Ils ont bien rigolé quand j’ai dit
que je gagnais 10.000 euros par mois.
Mais quand je les ai invités une semaine
sur mon yacht lors des dernières vacances…

Allez, mettons-là en majuscules :

Ils Ont Bien Rigolé Quand J’ai Dit
Que Je Gagnais 10.000 Euros Par Mois.
Mais Quand Je Les Ai Invités Une Semaine
Sur Mon Yacht Lors Des Dernières Vacances…

Alors, laquelle des deux est la plus lisible ?

Eh oui, c’est la première. Parce que lorsqu’on a un texte trop long, on n’est absolument pas habitué à lire des mots avec des majuscules à chaque mot.

Notre système cognitif rejette ce mode d’écriture, car ce n’est tout simplement pas celui qu’on a appris à l’école.

En outre, on n’a pas encore parlé des différences de rendement sur les pages de vente et les squeeze page ACTUELLES, en fonction des niches et des produits vendus.

Parce qu’en ce qui me concerne, j’ai effectué en tout 6 tests de 2 fois 500 vues dans 4 niches différentes.

  • Marketing Internet / trafic
  • Perte de poids
  • Stress
  • Turf

C’est à dire que pour la même page, j’ai affiché aléatoirement une page avec l’accroche en écriture normale, et une fois avec les majuscules en début de mots jusqu’à avoir 500 vues sur chaque page.

Il n’y a PAS EU UNE SEULE FOIS où l’accroche en majuscules a gagné contre l’accroche écrite normalement.

La niche qui a affiché le moins de différences entre les deux versions est évidemment la niche du marketing web / trafic, mais on parle encore de 30% d’écart entre les deux, avec un avantage pour l’écriture normale.

Pour les niches stress et pertes de poids, ça monte jusqu’à 150% d’écart ! Soit plus d’une fois et demi plus d’inscrits avec la version sans majuscules.

Que déduire de ces chiffres ?

Voici mon avis personnel, après MES tests :

Le web a envoyé valser certaines techniques des copywriters du siècle dernier. La majuscule en début de mots pour les accroches en fait partie.

Et pour être honnête, ça me semble normal.

Il n’y a aucune raison que les majuscules fonctionnent mieux sur une page unique. Vous savez pourquoi ?

Parce que si on se reporte aux années 50, et au contexte dans lequel cette technique a été créée et testée, alors on s’aperçoit que les accroches d’Ogilvy apparaissaient sur des annonces qui se trouvaient parmi d’autres annonces.

Le fait de mettre une majuscule à chaque mot attirait l’œil car tous les autres titres étaient écrits normalement.

Sur une page de vente ou une squeeze page, il n’y a qu’une seule page. Une seule annonce. Une seule accroche !

Donc mettre une majuscule à chaque mot ne sert à rien puisque cette accroche doit se démarquer par son TEXTE, pas par sa forme.

Qu’on en mette parmi 8 annonces Adwords, pourquoi pas…

Mais sur une squeeze page ou une lettre de vente, ou pire encore dans un titre d’article de blog, désolé, mais je trouve ça totalement ridicule !

A vous de jouer !

Je vous engage donc à supprimer au plus vite toutes les majuscules de vos titres d’articles, de squeeze page ou de lettres de vente. Par défaut.

Ecrivez-les normalement. Parce que c’est le plus logique.

Mais n’hésitez pas à tester néanmoins comme je l’ai fait, en mettant une page avec un titre classique, et une autre avec un titre façon année 50.

Pour simplifier, laissez passer 500 visiteurs sur chaque page, et notez les inscriptions ou les ventes avec l’une ou l’autre des versions.

Et faites-vous votre propre idée de la chose.

C’est la seule vraie manière d’aborder une technique de copywriting qu’on vous apprend : La tester avec VOTRE cas personnel.

Si vous vous contentez de suivre ce qu’on vous dit sans réagir, vous prenez le risque de laisser de l’argent sur la table !


Vous chantez faux… Il faudrait accorder vos violons…

L’écriture d’un article, chez moi, procède souvent par coïncidences de situations.

Par exemple, je vois quelque chose qui me chagrine chez un copain blogueur, et je suis tenté de lui écrire un commentaire pour lui en parler. En général, je le fais. J’écris ce commentaire ou j’envoie un mail.

Et puis 3 jours plus tard, arrive une nouvelle situation similaire. Comme si mon cerveau s’était dit "Je vais te montrer toutes les situations semblables pendant les 3 prochaines semaines, ça t’apprendra à faire péter ta science à tout bout de champ".

Quand j’en suis à 3 expériences similaires, je me décide à en faire un article. Certainement le fameux tryptique d’Einstein sur la chance, la coïncidence et la preuve qui tient une place importante dans mon cerveau.

violon

Aujourd’hui est un article qui arrive donc à la suite de 3 expériences du même ordre : Le titre d’article ou de mail trompeur.

La première expérience date de deux ou 3 semaines auparavant. Cet article relate les deux suivantes.

Je signale d’avance que cet article n’est en aucun cas une attaque personnelle pour qui que ce soit, mais plutôt un support pour avancer vers des contrées un peu plus cohérentes. J’ai juste besoin d’exemples pour appuyer ma théorie.

Au final, cela donnera lieu à une technique de copywriting que j’engage fortement chaque blogueur, marketer ou vendeur à appliquer chez lui.

Ceci étant précisé, remettons-nous en situation…

Une veille quotidienne

Je parcours la toile à raison de 2 heures par jour pour me tenir au courant de ce qui s’y passe ainsi que pour travailler ma notoriété à la faveur de quelques commentaires ou posts sur blogs et forums.

Hé oui, n’ayant pas la télé et n’écoutant les infos qu’une minute par jour sur RTL2 à 6:30 chaque jour, je dois compenser ma grande ignorance des médias par une veille accrue… (et beaucoup de musique).

Dans mon parcours, je croise des blogs sympas, que j’enregistre bien évidemment dans mes favoris et sur lesquels je reviens souvent.

Sont inclus aussi des blogs qui m’envoient leur dernier article avec le titre dudit article en sujet de mail.

Et là, dimanche dernier, je reçois un mail qui comporte un titre particulièrement bizarre, attirant et intrigant. Bref, j’ouvre le mail illico-presto et je me dirige sur l’article en question.

Et là, à la lecture de cet article – au demeurant très sympa et de qualité – je m’aperçois – avec stupeur – que le titre de l’article ne correspond pas du tout au contenu. Enfin, si…

Le titre parle bien du sujet de l’article, mais la tournure de phrase et surtout l’expression employée porte à confusion. Une confusion qui semble avoir été provoquée sciemment – même si je sais maintenant que ce n’est pas le cas et que c’était involontaire – pour qu’on ouvre le mail (et qu’on aille lire l’article, forcément).

Dans ce cas précis, ce titre m’a laissé un gout amer. Parce que l’article en question était certes très bien, mais en décalage total avec sa mise en bouche.

Gardons cette dernière expression dans un coin, j’y reviendrai plus bas.

Il faut juste noter que dans le cas d’un article, ce n’est pas bien grave.

Au mieux, on ne relève pas, dans une moindre mesure on encaisse le coup et on commence à se méfier de l’auteur, et au pire, on se désabonne du blog en question, et on n’y revient plus jamais.

Pas de quoi fouetter un chat. Ni en faire un fromage. Ni se passer la rate au court-bouillon.

La deuxième situation est arrivée ce matin. Je passe en revue mes mails reçus, et je tombe sur un mail qui me dit ça en sujet : "Radars : fini les retraits de points".

J’ouvre le mail, pensant trouver un texte de loi ou une décision gouvernementale qui me parle des points et des radars, et là, je tombe sur une grosse pub pour un anti-radar. Grrrrr…

Les chances pour que j’achète ce produit sont à peu près aussi épaisses que celles que je croise Chantal Goya habillée en cosmonaute dans ma rue : Quasi nulles.

Pourquoi ?

Oh! pour une raison simple : J’aime pas du tout être pris pour une truffe.

Pas du tout.

Ca me fait faire ou dire des trucs que je regrette souvent ensuite, mais j’ai été éduqué dans une ambiance où chaque mot revêt son importance, et lorsqu’on utilise des mots mensongers ou trompeurs pour me faire agir, mes réactions sont hélas la conséquence de cette éducation : un peu violentes et souvent exagérées, dans une proportion à peu prêt égale au taux de tromperie dont j’ai l’impression d’avoir été victime.

Bref…

L’histoire de la première impression…

Quand on commence une relation commerciale en essayant de tromper son lecteur, même pour lui faire ouvrir un mail, ça démarre mal…

La cohérence, quand on fait de la vente, c’est très important. C’est ce qui détermine l’impression générale que votre client a de vous.

Quand on écrit un article ou un mail, ou même une page de vente, la première phrase qu’on lit (le titre, le sujet ou l’accroche) est ce qui détermine la "première impression" de l’interlocuteur.

Si la première phrase lue est mystérieuse, ou promet quelque chose de fort, ou annonce quelque chose d’incroyable, alors ce qui suit DOIT répondre au sentiment que crée cette phrase.

Si vous créez du mystère avec une phrase du genre de celle que j’ai mis en titre de cet article, alors votre article DOIT lever le mystère le plus vite possible. Sinon, arrivé à la fin, votre lecteur est frustré. Il lui manque un truc.

Ca n’est peut-être que futilité pour vous, mais pour le lecteur, par contre, il lui reste ce petit gout d’inachevé qui le rend mal à l’aise à la fin.

Et à moins que vous ne soyez carrément à côté de la plaque, vous ne voulez certainement pas que votre lecteur, votre membre ou votre client se sente mal à l’aise quand il vient chez vous.

Gare aux expressions populaires…

Vous savez ce qu’est une expression populaire ? Ce sont les phrases bleues de cet article.

Quand on décide d’utiliser cette "arme", alors il faut bien s’assurer que l’on a bien compris l’expression que l’on emploie.

Prenons le titre de cet article par exemple.

Il a au moins 2 défauts :

Le premier, c’est que si j’avais arrêté mon article ici, il aurait été exactement ce que je dénonce plus haut : Totalement pas en rapport avec le contenu.

Quoique son incohérence correspond bien au sujet de l’article… Bref…

Mais son plus gros défaut, c’est que c’est surtout un énorme contresens…

J’ai choisi cette expression pour une raison bien précise : Je l’ai déjà entendue prononcée avec cette signification erronée.

Au concert de Christophe Maé "Comme à la maison".

A un moment donné, il passe le micro à un spectateur, qui entonne une partie du refrain. Sauf que le chanteur en question… ne chante pas vraiment juste.

Et là, Christophe Maé lance un "Il faudrait accorder vos violons, les gars"…

Pas de bol… Ce n’est pas du tout l’expression qui convient pour ce cas précis.

"Accordez vos violons" s’emploie lorsque deux personnes racontent un même fait, mais avec deux versions différentes. On leur dit donc ça pour leur suggérer de se consulter, histoire qu’ils racontent tous deux la même chose.

Employer une expression populaire dans un titre, c’est prendre au moins deux risques :

  • Le premier est celui de ne pas avoir compris réellement le sens de cette expression et donc de l’employer à tort et à travers, rendant la suite totalement incohérente,
  • Le second est qu’une certaine partie de votre lectorat ne comprend ou ne connait même pas certaines expressions populaires.

    C’est notamment le cas des expressions qui ne sont employées que dans certaines parties de la planète. Comme par exemple : "Il a perdu la carte, ou quoi ?" Ou encore "C’est casquette à la foire aux chapeaux"

Dans les deux cas, le résultat n’est pas du tout bénéfique pour vous.

Donc, puis-je suggérer à celles et ceux qui auraient envie de le faire d’arrêter d’employer des expressions populaires dans leurs titres ?

A vous de jouer !

Le titre d’un article ou le sujet d’un mail, c’est vrai, est important.

Pour autant, ça ne veut pas dire qu’il faille faire n’importe quoi et surtout raconter n’importe quoi.

Un titre idéal doit :

  • être attirant,
  • ne pas dévoiler mais suggérer le contenu,
  • susciter une grande curiosité,
  • être si possible insolite,

Mais il doit d’abord et avant tout être cohérent avec votre contenu.

Dans le doute, privilégiez le titre "de base" plutôt que le titre "olé olé". Vous êtes ainsi certain de ne pas passer pour quelqu’un qui cherche à tout prix à faire lire son article, quitte à dire n’importe quoi…

Et même si ce n’était pas votre intention.

Si vous faites passer la cohérence en priorité avant tout le reste, alors tout ira toujours très bien pour vous et pour vos affaires.

Astuce : Utilisez le générateur d’accroches du blog pour vos titres. Toutes ne fonctionnent pas, mais pour la plupart, elles donnent de très bons sujets.


Les composés explosifs qui provoquent la mort immédiate de vos chances de vendre

Si vous avez comme moi la chance d’avoir (eu) parmi vos connaissances ou mieux dans votre famille, des personnes qui s’intéressent de près à la botanique ou à la chimie végétale, alors ce dont je vais vous parler aujourd’hui vous sera familier.

Avant toute chose, une précision : Je suis un passionné de chimie organique et végétale. Mais, comme en copywriting, je suis surtout un passionné d’expériences.

Je n’ai jamais suivi un seul cours de chimie, et tout ce que j’ai appris, je l’ai appris à coup de micro-explosions, de micro-empoisonnements et de micro-réactions.

Oui je sais ça fait peur, mais comme un enfant ne saura jamais vraiment ce que produit le fait de poser sa main sur un fer à repasser brûlant tant qu’il ne l’aura pas effectivement fait, alors pour maîtriser la chimie, il faut passer par des expériences parfois douloureuses. C’est comme ça.

chimie

Cet article a été remasterisé. Vous pouvez consulter sa nouvelle version ici.


L’astuce imparable pour trouver des titres de produits qui cartonnent

Cet article sera court.

Non pas parce que je n’ai pas envie d’écrire, mais bien parce que l’astuce copywriting que je veux vous faire passer aujourd’hui tient en une seule phrase.

Je veux vous parler du titre de vos produits.

Pour illustrer mon propos, je DOIS vous parler des tisanes de ma femme.

Hé oui, ce sont elles qui m’ont donné l’idée d’écrire cet article. Donc je leur rend hommage ici, et plus particulièrement à une société, qui se nomme "La Tisanière".

Elle fait actuellement un véritable carton avec une certaine gamme de produit, car elle a su manier avec brio l’art du copywriting.

Vous allez comprendre pourquoi…

beautiful brunette woman with a cup of coffee in bed

Avant, quand on voulait bien dormir, alors il suffisait d’acheter une tisane à la camomille, au tilleul ou à la fleur d’oranger.

Chez la Tisanière, on achète une tisane qui comprend bien ces 3 ingrédients. Mais au lieu de l’appeler "Tisane à la camomille, au tilleul et à l’oranger", ils ont décidé  de l’appeler… "Nuit Calme" !

  • Camomille, tilleul, oranger = Caractéristiques
  • Nuit calme = Avantage

Et on a aussi "Jambes légères" et "Ligne svelte" !

C’est la base de l’argumentaire qui vend : Parler des avantages plutôt que des caractéristiques !

Application aux livres

Quand on écrit ou qu’on édite des livres, quand arrive le moment de lui donner un titre, tout se corse !

Quoi prendre ? Comment choisir ?

Il existe néanmoins une solution "facile" pour trouver un titre accrocheur et qui parle à vos clients, et qui peut servir de base à des titres plus élaborés.

Il suffit de reprendre le concept des tisanes : 

Parler d’un objectif que l’on souhaite atteindre
ou mieux, que l’on a déjà atteint

Ainsi, si vous vendez un livre pour perdre des kilos, vous pourriez l’appeler par exemple la méthode "Ligne svelte" ou "Corps de jeune fille" ou "Corps mince".

Vous pouvez également employer le mot "passe-partout" qui va bien avec tous les titres de livres pratique : "Comment…"

Ca marche avec les 3 propositions ci-dessus :

  • Comment j’ai retrouvé une ligne svelte…
  • Comment j’ai retrouvé mon corps de jeune fille
  • Comment retrouver un corps mince en 10 leçons

Un livre qui vous apprend à bloguer ?

Choisissez votre objectif : "Un blog qui rapporte", "Un blog professionnel", "Le blog aux 100.000 visiteurs mensuels"

Avec le passe-partout "Comment…" :

  • Comment avoir un blog qui rapporte
  • Comment construire un blog professionnel
  • Comment puis-je avoir LE blog aux 100.000 visiteurs mensuels

Il ne vous restera plus qu’à adjoindre un sous-titre à votre titre principal, à la manière d’une accroche de lettre, et vous aurez votre titre de livre, que vous pourrez tester.

Ca fonctionne avec tous les produits (même si ce n’est pas un livre). Voyez les tisanes 🙂

A vous de jouer

Je vous l’avais dit, cet article est court !

Que cela ne vous empêche pas de vous prêter à ce petit exercice :

Si vous avez un produit à vendre qui a déjà un titre, assurez-vous que le titre en question comporte bien un avantage, plutôt qu’une caractéristique.

Et si ce n’est pas le cas, alors changez le dans ce sens !

Ca pourrait bien doubler vos ventes !

Si vous avez du mal à trouver un titre "avantage", mettez le nom de votre produit en commentaire avec une brève présentation, et réfléchissons-y ensemble !


Cultivez l'amour du copywriting avec Yvon CAVELIER