Ecrivez facilement des textes qui font agir

Comment utiliser le copywriting pour convaincre n’importe qui et améliorer vos relations avec les autres

Le copywriting est l’art d’écrire des textes qui font agir.

Si vous suivez ce blog depuis un moment, alors vous avez compris qu’on peut utiliser cette discipline dans beaucoup de domaines. Et pas seulement dans la vente.

Cet article est là pour vous expliquer comment le faire pour améliorer les rapports que vous pouvez entretenir avec toutes les personnes que vous côtoyez en apprenant à les convaincre efficacement avec un courrier.

Mais peut-être que vous vous demandez comment il peut être possible d’améliorer quoi que ce soit dans vos relations en essayant de convaincre quelqu’un ?

Si c’est votre cas, alors voici la réponse :

ecriture-harmonie

Convaincre pour harmoniser

Si VOUS décidez de convaincre quelqu’un de faire quelque chose avec un courrier, c’est que vous en éprouvez le besoin.

C’est parce que la situation actuelle ne vous convient pas, et vous cause souci.

Par conséquent, un courrier pourra être écrit dans le but d’améliorer votre quotidien, ou encore d’obtenir quelque chose qui vous rendra heureux – ou moins malheureux.

Mais dans la majeure partie du temps, ce courrier pourra être écrit dans le seul et unique but “global” de rendre vos rapports avec les autres plus harmonieux.

Les autres c’est qui ?

  • vos enfants,
  • votre conjoint,
  • vos amis
  • vos voisins,
  • vos parents,
  • la maitresse d’école de vos enfants,
  • les parents d’élèves que vous rencontrez à l’école
  • vos collègues de bureau
  • votre supérieur
  • vos clients

en gros, c’est tout le monde…

Vous voulez quelques exemples ? En voici 3 :

Le cas du voisin bruyant

Quand un voisin vous cause du souci parce qu’il marche trop lourdement au-dessus de votre tête, vous avez tout sauf une relation harmonieuse avec lui. Et le pire, c’est que cela joue également sur l’harmonie que vous pouvez avoir avec les autres personnes.

Car vous dormez mal, vous ressassez, vous élaborez des scénarios, et vous vous énervez tout seul. Et quand les autres (votre famille, vos amis, vos collègues) entrent en rapport avec vous, forcément, votre état va fortement jouer sur la nature de vos relations.

Dans ce cas précis, convaincre votre voisin de faire moins de bruit sera alors salutaire pour vous et pour beaucoup de monde autour de vous.

Le cas du supérieur hiérarchique

Idem lorsque vous avez l’impression que vous n’êtes pas assez payé dans votre travail. Si c’est la rancœur qui vous anime quand vous parlez à votre supérieur, point d’harmonie possible entre vous, mais plutôt des tensions et des heurts en tous genres.

Sans parler du fait que vous serez 100 fois moins efficace dans votre travail.

Obtenir ce que vous voulez (une augmentation, un aménagement d’horaires, une réduction de vos objectifs, moins de stress, etc.) fera de vous une personne bien plus heureuse, et par extension bien plus efficace. En gros tout le monde sera content.

Les cas de la famille et des amis

Et pour finir avec les exemples, si vous avez tendance à vous prendre la tête avec certains de vos amis, ou vos parents, alors un bon courrier pour exprimer ce que vous ressentez et ce que vous souhaitez peut largement contribuer à faire renaître l’harmonie entre vous.

Essayez de vous remémorer la dernière réunion de famille ou la dernière soirée entre amis qui s’est mal passée, et vous comprendrez certainement de quoi je parle quand je vous parle d’harmonie.

Ainsi, apprendre à convaincre efficacement vos interlocuteurs peut grandement améliorer les relations générales que vous entretenez avec les autres.

Le but de cet article est de vous montrer comment vous pouvez influencer les gens qui vous entourent POSITIVEMENT, en leur envoyant un courrier qui va les faire agir comme VOUS le souhaitez.

Les avantages d’un courrier par rapport à une communication orale

Certains préfèrent parler en tête à tête plutôt qu’écrire un courrier.

Dans certains cas, c’est en effet mieux, mais dans d’autres, ce n’est pas le cas du tout.

Déjà, ça va dépendre de la confiance que vous avez en vous. Et aussi de la manière que vous avez de vous exprimer.

Certaines personnes éprouvent de sérieuses facilités à s’exprimer par écrit, mais elles commencent à bafouiller sévère lorsqu’est venu le temps de s’exprimer oralement.

Pour ce genre de personnes, leurs chances de convaincre par écrit sont bien plus importantes. En tout cas pour démarrer.

De plus, par rapport à une intervention orale (en tête à tête ou au téléphone), la communication écrite est un moyen de communiquer qui permet de bien mieux réfléchir à la portée de ce que vous dites.

Surtout parce que cela vous permet de vous relire et d’adapter votre message en fonction de ce que vous voulez vraiment obtenir.

En quelque sorte, un courrier écrit est une sorte d’étape préparatoire à toute forme de communication verbale, car elle permet de “dégrossir” pas mal de choses.

Cela peut également vous donner une sorte de plan à suivre si vous devez parler.

Ensuite, dans la mesure où les mots que vous écrivez et que vous envoyez peuvent être relus autant de fois que le voudra le destinataire, alors vous avez une quasi assurance que votre message sera bien compris.

Pour autant qu’il ait été rédigé de la bonne manière et que vous ayez réussi à formuler votre demande clairement.

Je vous propose donc pour cela de suivre un plan d’action universel bien défini qui peut s’adapter à chaque situation et à chaque type de personnes que vous pourriez rencontrer.

Et cela fonctionnera avec n’importe qui, que vous vous adressiez par exemple :

  • à un éditeur pour publier une de vos œuvres,
  • à un voisin pour qu’il arrête de faire du bruit ou de faire uriner son chien contre votre mur,
  • à un organisme quelconque pour obtenir une réduction ou une prime spéciale,
  • à une femme qui vous fascine et que vous aimeriez inviter à diner aux chandelles – ça fonctionne aussi avec un homme qui vous fascine si vous êtes une femme.
  • à votre supérieur hiérarchique pour lui demander une augmentation ou une modification quelconque de vos conditions de travail
  • à certains de vos amis pour les inviter à une soirée chez vous ou pour régler n’importe quel conflit
  • et par extension à toute personne à qui vous souhaitez demander quelque chose…

Le plan dont je vais vous parler ici est absolument universel et vous permettra de créer un courrier qui vous rapprochera le plus possible du succès pour votre opération.

L’importance de suivre une méthodologie

Le copywriting est exactement la discipline qu’il vous faut pour mener à bien ce genre de projet.

Et à partir du moment où vous décidez d’utiliser les mots pour convaincre une personne, alors il est mieux pour vous de suivre un plan d’action bien défini afin d’être plus efficace.

A dire vrai, “plus efficace” n’est pas la bonne formule.

Ce que vous recherchez ici, c’est le 100% de réussite.

Notez la grande différence avec une lettre de vente (ou le 100% de réussite n’est pas le but visé).

En effet dans ce type de courrier – la lettre de vente – vous allez taper “large”, et essayer de rassembler un maximum d’interlocuteurs à votre cause.

Dans le courrier personnalisé, il n’y a qu’un seul lecteur. Par conséquent, vous visez du 100% de réussite. C’est 100% ou c’est zéro.

Vous comprenez ainsi l’enjeu d’un tel courrier.

Voilà pourquoi suivre un plan d’action bien détaillé est primordial.

Celui que je vous propose ici s’articule en 3 parties :

  • Le fond (ce que vous avez à dire et pourquoi)
  • La forme (comment vous exprimer)
  • L’action (ce que vous faites concrètement)

Chaque partie se décompose ensuite en 3 sous-parties.

Dans cet article, nous verrons les deux premières étapes de la première partie en détail :

Partie 1 : Le fond

1. Bien définir son objectif (un seul)

Dans beaucoup de disciplines, ce conseil est généralement celui qui vient en tout premier.

Que l’on parle de développement personnel, de choix de vie, d’orientation professionnelle, ou même de sport, on le retrouve partout.

On pourrait même dire qu’il est un peu cliché.

Pour autant, en matière de communication d’influence, il n’existe pas de discipline plus concernée par ce conseil, parce que dans la majeure partie des cas, quand on écrit un courrier, ou même lorsque l’on communique oralement, alors soit on n’a pas vraiment défini d’objectif (on s’adapte en cours de conversation) soit on en poursuit plusieurs.

Alors que la réussite de ce genre d’opération passe impérativement par une définition claire de ce que vous souhaitez VRAIMENT obtenir.

Parce qu’il est très tentant, quand on écrit un courrier visant à faire faire quelque chose à son interlocuteur, d’en profiter pour aborder d’autres “dossiers”.

Dans le cas d’un courrier (ou d’un entretien) destiné à son supérieur hiérarchique, visant par exemple à demander une augmentation, il est fréquent de voir d’autres demandes moins importantes apparaître, comme de nouvelles attributions, une baisse des objectifs, une modification des horaires, etc.

C’est une grosse erreur de procéder de la sorte, car pour réussir à influencer votre interlocuteur, celui-ci ne doit avoir qu’UNE SEULE chose à faire. Et vous devez focaliser votre énergie – et la sienne – sur cette seule chose.

Il sera bien temps par la suite de faire un autre courrier ou de demander un autre entretien pour traiter une autre chose.

En résumé, quand vous avez plusieurs choses à demander à une personne, qu’il s’agisse de vos enfants, de vos parents, de vos amis, collègues, voisins, ou autres, alors faites une liste exhaustive de tous ces sujets, et classez-les ensuite par ordre d’urgence.

C’est à dire, en mettant en premier votre souhait le plus ardent, et en enfilant derrières les autres désirs plus secondaires.

Choisissez alors le premier souhait de votre liste, et n’en dérogez pas.

Une fois que votre objectif sera choisi de la sorte, alors rendez-le le plus précis et le plus concret possible, et ce afin que votre interlocuteur ait le moins de contraintes possibles pour accepter.

A commencer par le choix, ou le calcul.

Par exemple, au lieu de demander “une augmentation” à votre supérieur, demandez 50 € de plus chaque mois, ou 600 euros de plus par an.

Au lieu de demander à votre voisin du dessus de faire moins de bruit, demandez-lui de faire attention à sa manière de marcher à partir de 22:00, de baisser sa télé de quelques décibels quand il regarde un match de foot, ou tout autre action concrète bien plus précise que “faites moins de bruit”.

En résumé, votre objectif
doit être le plus concret possible.

Et une fois que vous l’aurez choisi, alors il vous faudra le matérialiser par une phrase qui commence par “je veux…”.

Un truc du genre :

“Je veux obtenir 50 € de plus chaque mois”

ou

“Je veux que mon voisin arrête de marcher comme un éléphant au-dessus de ma tête après 22:00”

Cette formulation est très importante, et vous verrez pourquoi dans l’étape 6 de ce plan d’action.

Une fois que ceci est fait, attaquons ensuite la deuxième étape dans la préparation de votre courrier :

2. Connaître son interlocuteur sur le bout des doigts

Cette phase, la plus souvent bâclée, voire carrément ignorée est pourtant primordiale.

Et salutaire dans près de 9 cas sur 10 !

En effet, si elle est bien faite, alors vous avez la possibilité de savoir avec précision tout ce qu’attend votre interlocuteur.

Mais également, vous vous assurez de bien réaliser toutes les actions qui suivent en fonction de votre interlocuteur. Dans le but de vous adresser à sa corde sensible.

Le gros avantage, c’est qu’Internet, de nos jours, regorge littéralement d’informations qui vont vous permettre d’en savoir un maximum sur la personne que vous souhaitez convaincre.

Bon, bien évidemment, s’il s’agit de quelqu’un de votre famille, pas question de chercher quoi que ce soit sur Google. A moins qu’il ne s’agisse d’un cousin éloigné que vous ne voyez que quelques fois par an…

Voici quelques unes des informations que vous pouvez chercher à apprendre sur lui :

  • Qui il fréquente
  • sa situation familiale
  • où il vit
  • ce qu’il a fait avant (ses études, ses emplois)
  • quel est son métier
  • quelle entreprise l’emploie aujourd’hui
  • ce qu’il aime et ce qu’il déteste
  • qui il connait
  • qui l’inspire
  • ce qu’il cherche
  • ce qu’il a trouvé
  • sa situation émotionnelle

Cette liste n’est pas exhaustive. Et il est évident que vous ne trouverez pas TOUS les éléments énumérés ici pour votre interlocuteur.

Pour autant, le but est de vous créer un bon nombre de “points d’accroche” qui vont vous permettre soit de nouer le contact, soit d’avoir assez d’informations pour orienter votre discours en rapport avec ce que vous avez appris.

A titre d’exemple, un jour, j’ai eu à demander à la responsable des achats d’une grosse entreprise touristique d’accepter de prendre l’ouvrage d’un de mes auteurs en référencement dans son catalogue “librairie”.

En scrutant un peu le web avec le nom et le prénom de cette personne, j’ai pu apprendre qu’elle avait deux enfants de 4 et 5 ans, qu’elle avait fait une partie de ses études au Maroc, qu’elle était passionnée par la randonnée, et membre de plusieurs associations touristiques précises.

J’en ai profité pour rechercher sur son profil Facebook si elle n’avait pas d’ami en commun avec l’auteur de l’ouvrage en question.

Cela peut vous sembler rare, mais dites-vous bien que ce n’est pas le cas, surtout si vous souhaitez contacter une personne qui habite dans le même coin que vous.

Pour l’exemple ci-dessus, figurez-vous que nous n’avons pas trouvé directement d’amis communs avec la dame en question, mais par contre, dans le profil de son assistante, ça a été bien plus bénéfique avec pas moins de 4 amis communs.

Bon…

Vous vous demandez peut-être à quoi tout ceci a bien pu bien me servir, et en quoi cette étape est très importante ?

Commençons par mon exemple :

Déjà, le fait de savoir que la personne que je cherche à convaincre a deux enfants en bas âge, m’a permis d’adapter mon argumentaire en axant celui-ci sur des sujets qui peuvent concerner une mère de deux enfants en bas âge (contrainte horaire, donc recherche de gain de temps, aspect ludique et pédagogique de l’ouvrage, etc.).

Et si j’ai un exemple à employer dans mon courrier, alors pourquoi ne pas parler de Maroc ou de randonnée, pour que cet exemple précis résonne en elle comme quelque chose de familier ?

Ensuite, et cela est réellement le plus important, faire cette petite investigation peut parfois vous permettre d’obtenir ce que vous voulez sans courrier.

Ou alors de nouer une relation plus personnelle avec la personne que vous souhaitez contacter.

Ainsi, si vous découvrez que votre voisin du dessus, qui a tendance à se comporter comme un éléphant lors de ses déplacements, pratique du cheval, par exemple, ou qu’il est passionné par la guitare ou par U2, ou par les hamsters, alors pourquoi ne pas chercher à rentrer en contact avec lui à la faveur de l’une de ces activités ?

Vous pourriez ainsi nouer le contact de manière bien moins formelle, et ainsi avoir bien plus d’attention de sa part lorsque vous lui écrirez.

Par conséquent, il est absolument IMPERATIF de vous renseigner un maximum sur votre interlocuteur, et ce afin d’être le plus efficace possible lorsque vous lui écrirez.

Vous n’imaginez pas le temps que vous allez gagner si vous le faites correctement.

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Est-ce que l’IA va remplacer les copywriters ? Pas sûr…

  1. Bonjour

    J’ai bien aimé cet article. L’approche est bonne.
    J’ai moi même l’habitude de préférer m’exprimer à l’écrit et c’est là que je ne suis pas d’accord sur un seul point (les autres étant nickels pour moi).

    En effet, l’écrit, à moins que l’on aie passé beaucoup de temps à rédiger et relire ou qu’on soit un pro du copywriting, est toujours incomplet.

    Il lui manque le feedback immédiat de la personne à laquelle on s’adresse.
    Quand on veut vendre quelque chose à plusieurs personnes, on ne peut pas faire autrement.
    Mais dans le cas de son chef ou de son voisin indélicat, il faut faire très attention par écrit car ce que l’on pense écrire peut être perçu très différemment par l’autre personne. Elle lit avec son propre vécu et ses propres filtres.

    La communication 2 à 2 se fait à 80% en non verbal. C’est dommage de s’en priver.

    Cela dit, si l’on est timide, c’est un moindre mal que de se former au copywriting.

    D’ailleurs je m’y forme…

    Mes conseils pour écrire à son voisin indélicat :
    – être très poli
    – ne pas être agressif
    – se mettre à sa place
    – imaginer le bénéfice qu’il retire de son comportement et lui proposer d’autres façons de retirer le même bénéfice, voire plus
    – exposer les désagréments que cela nous cause
    – exprimer son désir que tout se passe bien

    • Bonjour Michel

      Oui je suis d’accord avec toi sur l’importance du non verbal dans une communication (j’avais souvenir de 93%, les mots n’étant représentés qu’à 7%, mais je peux me tromper).

      Je trouve justement que le courrier produit donc quelque chose de quasiment pur au niveau des mots, si on arrive à bien exprimer ce qu’on ressent.

      Mais comme tu le dis, l’interprétation des mots peut varier en fonction du vécu de la personne.

      Cela dit, je me demande si ce ne serait pas identique en cas de communication directe (verbale).

      Et comme je le disais, on peut également voir le courrier comme un préambule, et donc par exemple avoir comme objectif de rencontrer (ou d’inviter) la personne pour discuter de vive voix.

      Bonne journée

      Yvon

  2. Salut Yvon

    Encore une série d’articles pour la bonne rédaction d’une lettre. Les sujets abordés ici sont déjà très étoffés. Je suis curieux de voir tout ce que tu peux encore ajouter pour réaliser la lettre parfaite.

    Thierry

  3. Bonjour Yvon,

    Voilà un article qui donne envie d’en savoir plus. Hé hé ça pourrait même être un sujet d’événement : Quelles techniques utilisez-vous pour donner envie à vos lecteurs d’en savoir plus ? :hin:

    C’est très pertinent de n’axer sa demande que sur un seul point. Car il est plus facile de refuser ce qu’on nous demande si on peut parallèlement satisfaire autrement celui qui demande. En gros dire un non franc et catégorique à une augmentation (qui serait justifiée) par exemple est plus difficile que de la refuser en accordant autre chose en contrepartie.
    Demander plusieurs choses c’est donc laisser à l’autre une possibilité de « porte de sortie » afin de ne pas satisfaire notre demande principale. (Je ne sais pas si je suis très Claire, moi ).

    Il existe d’ailleurs une technique de manipulation qui utilise cet effet (c’est à dire la difficulté à dire non en bloc). Il faut demander quelque chose d’énorme (que la personne ne peut que refuser), et ensuite faire une autre demande plus acceptable (celle que l’on souhaite voir acceptée). Notre interlocuteur aura beaucoup de mal à dire non deux fois de suite.
    Oui c’est bas, j’avoue… 👿
    Bon ok, je m’éloigne un peu du sujet.

    Merci en tout cas pour cet article.
    (T’as vu hein, j’ai participé, bien que ce soit dur dur pour moi en période de vacances… parce bon, il faut bien l’avouer aussi, je préfère quand même passer du temps avec celui que j’aime… 😛 ).
    Mais toi aussi, je vois que tu as l’air bien occupé ces vacances, vu le ralentissement des publications.

    Bon courage pour la mise en place de ces futurs ebooks alors et passe une excellente journée mon très cher Yvon. :haha:

    • Ooooh bonjour chère Claire

      Ca faisait bien longtemps que je ne t’avais vue ici (et sur ton blog aussi d’ailleurs). J’espère que les vacances ont été enrichissantes et reposantes pour toi, et que tu nous reviens en pleine forme. :hin:

      Merci pour ton commentaire, quoi qu’il en soit, et en effet, je n’avais pas vu l’avantage de l’objectif unique sous cet angle du « non » en bloc.

      Ca donne donc un peu plus de poids à cette tactique. Merci du tuyau, je le reprendrai un de ces quatre.

      Quant à la manipulation dont tu parles, j’ai déjà traité ce sujet ici en effet, et il est vrai que c’est très puissant :

      http://www.copywriting-pratique.com/la-tactique-du-concert-ou-comment-faire-passer-lachat-de-votre-produit-pour-une-depense-derisoire

      Cela dit, oui j’ai vu que tu avais participé à cet évènement (avec brio d’ailleurs) pour notre plus grand plaisir à toutes et tous. Juste à temps en plus ! Chapeau !

      Quant aux publications sur ce blog, hé oui, moi aussi j’ai eu des « vacances » bien remplies. De très bonnes choses, et de moins bonnes… Bon l’important c’est que je sois là à nouveau… La tête toujours un peu ailleurs, forcément, mais là quand même. 😉

      Très bon dimanche chère Claire, et à lundi… (pour la publication de la liste de tous les articles, bien sûr) :hin:

      Yvon

  4. Hello Yvon,

    La valeur ajoutée d’un lettre écrite est également qu’elle laisse des traces ! Alors qu’un oral n’en laisse aucun.

    C’est beaucoup plus facile de revenir sur une décision sans avoir d’éléments écrits en niant avoir dit quelque chose. Au moins à l’écrit, les choses sont claires et une lettre bien écrite avec les talents d’un copyrighter peut être bien plus efficace comme tu nous en fais part.

    Bonne fin de journée.
    Dorian

  5. Bonjour Yvon

    En lisant ton article, je vois bien quels avantages on peut tirer d’une lettre.
    Perso j’ai tendance à préférer l’oral, mais je t’accorde que la lettre permet d’avoir un argumentaire bien ficelé du début à la fin (alors qu’on pourrait avoir du mal à rester focalisé dans un dialogue).
    Surtout, dans le cas de reproches (comme au voisin bruyant), la lettre permet d’éviter que le ton monte.

  6. Salut Yvon,

    Malheureusement moi j’ai connu un échec retentissant.

    Pourtant, j’avais parfaitement bien exposé le problème.

    Dans le calme du « copywritage », je m’étais appliqué a éviter tout propos que j’aurais pu maladroitement tenir si j’avais été en sa présence.

    Un peu gêné par le caractère obséquieux de certains de mes mots, je flattais en terme déguisés ses compétences et l’importance indiscutable que ses décisions pouvaient avoir.

    Mais lorsque j’ai cherché à cerner l’interlocuteur, échec total.

    Il ne fréquentait personne,

    Il semblait être à l’abri de toute forme d’émotion.

    Il vivait très loin de son travail, presque dans l’anonymat, semblant craindre qu’on puisse le joindre à son privé de quelque façon que ce soit.

    Divorcé, sans enfant, sa vie privée semblait d’une imperméabilité à toute épreuve.

    Sur Facebook, aucun amis commun. Que du contraire.

    Un agglomérat de collègues dont le cœur semblait aussi dépourvu de sentiments que le sien.

    Un mur sans fioriture (même pas de photo) surmonté plus par des barbelés que par une quelconque convivialité.

    S’exprimant souvent en anglais et utilisant des propos incompréhensibles au commun des mortels (catca rente, ABSA, coface, six caves…) l’approche s’avérait difficile.

    Peut-être un seul centre d’intérêt, ses deux rottweillers, posant fièrement devant un panneau « attention, chiens méchants ».

    Donc, je marchais sur des œufs mais avec un contenu bien pensé, bien ficelé, et une petite note subtile sur mes chihuahuas destinée à éveiller en lui une petite lumière d’humanité, je pensais avoir fait le maximum pour lui faire entendre le caractère justifié de mon intervention.

    J’ai écrit il y a 6 mois et j’attends toujours la réponse. Car écrire le mieux du monde, c’est bien, mais obtenir une réponse, c’est mieux.

    Cet homme, c’était mon banquier à qui je demandais d’augmenter ma ligne de crédit.

    Maintenant, je dois écrire à mon contrôleur des contributions pour lui expliquer que mon banquier ne m’a pas répondu.

    J’en frisonne d’avance mais je sais déjà qu’il a une passion pour les rapaces…peut-être que si je lui parle de mon canari…

    @+
    Christian.

  7. Ah, j’aime bien l’idée d’en savoir plus sur les gens en se renseignant plutôt qu’en supposant.
    Et je n’avais pas du tout pensé à le faire dans ce cadre.

    Maintenant, en étant un peu intéressé aux gens, on sait plein de choses sur eux même de manière inconsciente.

    Je fais une petite liste de ce que je sais sur toi? :hin:
    Je vais aller voir sur le net, tiens si je peux trouver d’autres choses et je ferai la comparaison. Non, je ne dirai rien….

    Belle journée à toi Yvon!

  8. Bonjour Yvon,

    Je n’ai jamais pensé à faire des recherches sur mon interlocuteur et cet article me fait découvrir l’intérêt qu’on pourrait avoir à le faire.

    Il est vrai qu’internet est une source importante d’informations. Mais n’y a t-il pas de risque de tomber dans l’excès et de dévoiler trop de détails à notre interlocuteur et de provoquer en lui une certaine méfiance à notre égard?

    D’après ton expérience, y a t-il une limite plafond de points d’accroche à aborder? Un seul suffit ou plusieurs sont quand même nécessaires?

    D’ici là, j’attends avec impatience la suite de ton article 🙂 !

  9. Bonsoir,

    A quand des cours de copywriting pour les syndics de copropriétés, qui de par leur activité se doivent assez fréquemment d’écrire aux copropriétaires, aux locataires afin de leur rappeler et les convaincre de la nécessité de respecter et d’appliquer les règles de bonne conduite en copropriété.

  10. Clarisse

    Bonjour,
    J’ai hâte d’avoir la suite de cette article. La semaine dernière je ne connaissais pas le copywriting et au début je pensais que c’était réservé à la vente sur Internet. Mais en fait les applications sont bien plus larges. Et c’est vrai qu’il n’est pas toujours évident de rédiger des mails/courriers pour faire des réclamations, demandes ou comme évoquer dans un des autres posts rappeler des règles de copropriété en l’occurrence dans mon cas rappeler le règlement intérieur de copropriété ou des règles de bon voisinage à des voisins il y a quelques années.

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