Il est assez fréquent d’entendre parler du storytelling pour présenter un produit à vendre ou une marque ou même carrément une entreprise.
Mais savez-vous que vous pouvez aussi utiliser cette pratique pour rendre vos produits beaucoup plus fournis, plus attrayants et surtout plus compréhensibles par vos clients ?
Dans cet article, je vous explique pourquoi l’art de raconter de bonnes histoires peut vous aider à faire de vos produits de véritables œuvres d’art que vos futurs clients vont s’arracher.
1. L’avantage des histoires à vocation d’enseignement
On sous-estime le pouvoir des bonnes histoires pour « enseigner » un concept, une idée ou tout simplement une technique.
En effet, même lorsqu’on propose un infoproduit pratique pour lutter contre un problème ou pour améliorer certains aspects de sa vie, la grosse majorité des gens comprennent mieux quand il y a un exemple – sous la forme d’une histoire racontée – ou un cas particulier.
Or, quand on achète un infoproduit, on constate bien souvent qu’il n’y a que très très peu d’exemples, ce qui fait que l’on se retrouve avec des infos indigestes, difficile à comprendre et à intégrer. Un peu comme lorsqu’on était à l’école.
Et pourtant… Si le thème que l’on traite nous touche personnellement, on a des dizaines voire des centaines d’anecdotes en stock que l’on pourrait raconter pour étayer tout ça.
Et là, comme par magie, le produit ainsi construit devient tout de suite bien plus intéressant.
Et cela fonctionnera d’autant plus si vos clients sont des imaginatifs, qui ne comprennent bien un concept que s’il est empaqueté dans une belle histoire !
2. Un exemple ?
Admettons que je veuille vous faire comprendre qu’il est superflu, voire complètement inutile de vous appesantir sur le passé, et qu’il vaut mieux aller de l’avant (comme on le voit beaucoup un peu partout).
Je peux prendre le parti de vous citer les plus grands hommes et femmes du dernier millénaire pour tenter de vous inspirer et de vous faire comprendre tout ça.
Mais je peux aussi choisir de m’y prendre autrement :
« En écrivant ces mots, je laisse errer mon regard par la fenêtre ; juste devant moi, je vois, dans mon jardin, quelques empreintes de dinosaures, fixées pour l’éternité dans l’argile schisteuse. Ces empreintes m’ont été cédées par le Musée de l’Université de Yale, et je possède une lettre du conservateur de ce musée affirmant qu’elles ont été faites il y a 180 millions d’années.
Même le mongol le plus primitif ne songerait pas à revenir en arrière de 180 millions d’années pour essayer de changer la forme de cette empreinte.
Pourtant, une telle tentative ne serait guère plus bête qu’une grande partie de nos tourments, pour la bonne raison que nous ne pouvons même pas revenir en arrière de 180 secondes pour changer ce qui s’est passé, ce que beaucoup d’entre nous s’obstinent à faire.
Nous pouvons évidemment chercher à modifier les effets de ce qui s’est produit 180 secondes auparavant, mais il nous est absolument impossible de changer quoi que ce soit à l’événement lui même. »
Avouez que c’est plus intéressant de lire ce genre de texte pour tenter de comprendre un concept.
Cette histoire est tirée du livre « Triomphez de vos soucis. Vivez que diable » de Dale Carnegie. Il est truffé d’anecdotes de ce genre, ce qui en fait – et de loin – l’un de mes 10 livres préférés que je relis avec plaisir chaque année.
3. Votre infoproduit : un ambassadeur
Si vous décidez de raconter des histoires, des anecdotes et de mettre des exemples vécus dans vos infoproduits, vous allez créer un contenu 100% personnel que personne ne pourra copier (puisque ce sont VOS histoires).
Et si vos histoires sont bien tournées, elles peuvent enseigner de manière bien plus efficace que n’importe quelle théorie.
Ce qui fera une réelle différence entre un produit médiocre dont on trouve les infos partout et un ouvrage qui sera un best seller.
On peut prendre par exemple « Bouillon de poulet pour l’âme » de Jack Canfield, qui ne raconte que des histoires qui enseignent beaucoup de choses (dont l’humilité) et qui s’est vendu à plusieurs millions d’exemplaires.
Sans parler du fait que de cette manière, votre infoproduit sera bien plus apprécié. Les commentaires qui seront mis dessous seront bien meilleurs et donneront plus envie aux autres d’acheter.
C’est de cette manière que l’on peut faire de son produit son premier ambassadeur.
Pensez-y sérieusement : on a tous des histoires incroyables autour de notre thème, à raconter ! Pourquoi ne pas en faire un bon produit ou pour le moins, s’en servir pour enrichir un produit existant qui a du mal à se vendre ?
Dans un prochain article, je vous donnerai quelques plans pour écrire de belles histoires.
En attendant, commencez à noter toutes les anecdotes qui vous passent par la tête à propos du thème de votre produit afin de voir où vous allez pouvoir les insérer.
Madeleine
Hello Yvon,
Même si je ne vends pas de produits, je confirme tout ce que tu dis ici. En effet, j’ai à plusieurs fois remarqué que lorsque je m’inspire de faits vécus, d’histoires de vie qui sont arrivées, mon taux quotidien de lecture sur mon blog monte en flèche.
La raison, est que l’article en question est plus partagé que les autres.
Lorsque j’écris, disons, plus techniquement, le taux redescend et revient à la normale.
J’ai cependant une question de taille : » Lorsque l’on écrit une histoire qui s’est déroulée devant nous, doit-on en parler auparavant aux principaux acteurs ? – je ne parle pas des dinausaures :hin: – même si je change les prénoms et un peu l’environnement ? »
Bon week-end à toi.
Madeleine
Yvon
Hello Madeleine 🙂
Une histoire, c’est une histoire. Tu peux dire que c’est arrivé « à des amis » ou « des gens » (qui étaient devant toi), ou inventer des prénoms si tu veux être plus précise.
L’important est que ce soit crédible. En outre, il est toujours mieux de raconter des histoires qui nous impliquent nous-mêmes. Ca évite le « on m’a raconté », qui peut être imaginé comme des affabulations.
Changer l’environnement, par contre, je ne vois pas vraiment pourquoi. Tu pourras mettre plus de détails en racontant ton histoire si tu te bases sur le véritable lieu de l’action. 🙂
Bonne journée
Geoffroy
Salut Yvon,
Moi, les histoires, j’essaie de les raconter dans mes mails pour faire réagir et donner mon vécu.
J’essaie ainsi de faire comprendre le problème que mes lecteurs vont rencontrer.
Je trouve que c’est plus parlant quand on raconte un cas vécu que d’expliquer quelque chose de théorique (cela fait trop scolaire)
Je tente depuis début janvier d’écrire des mails « infotainement ». Ce sont des mails où j’essaie d’apporter une approche « lecture plaisir » pour mon lecteur.
Mais le problème d’un blog, c’est surtout de pouvoir communiquer et de rester intéressant pour ses lecteurs tout en essayant de le monétiser. (tiens, petite question pour toi : si tu devais vivre de ton blog copywriting-pratique, que mettrais-tu en place ?)
Sinon merci d’avoir repris l’écriture de tes articles.
C’est re-devenu un rendez-vous hebdomadaire pour moi.
Geoffroy
Yvon
Salut Geoffroy
Tu sais, mon approche du blog est un peu différente de ce que l’on peut lire à droite à gauche.
Pour moi « monétiser » un blog est hors sujet. Car le blog, par définition, ça sert à poser ton autorité sur un sujet et à entretenir ta communauté de suiveurs avec des infos de pointe sur le thème que tu as décidé de traiter.
Je m’en sers aussi comme d’un espace où je peux écrire des « chapitres » de mes futurs livres, qui eux, serviront à « monétiser » ce thème du copywriting (et encore, ce n’est pas bien sûr).
En gros, quand on propose un ebook à une personne pour qu’elle s’inscrive sur sa liste, on fait ni plus ni moins qu’écrire une dizaine d’articles et on les rassemble dans un document qu’on propose de télécharger.
Donc ici je fais un peu pareil, sauf qu’en réalité, ce sont les lecteurs qui décident de s’abonner ou pas pour recevoir les notifications des nouveaux articles.
La monétisation est ailleurs. Aujourd’hui, un blog sert à rassembler l’information et surtout à fédérer une communauté de gens qui lisent un peu plus de textes que sur Facebook où l’image et la vidéo sont reines.
Donc pour « monétiser » un blog, je me contenterais d’écrire des trucs sympas dessus et de créer tranquillement mon livre sur l’un des thèmes que j’aborde via quelques articles, certains publiés et d’autres non.
Comme je l’ai fait ici avec ma bible du blogueur rédacteur : http://www.copywriting-pratique.com/bible/
Mais c’est loin d’être la seule manière de procéder 😉
Belle journée à toi
Geoffroy
Créer une communauté c’est bien mais il est difficile de maintenir la tenue d’un blog dans le temps sans en retirer une ressource financière.
Il y a aussi le fait que donner du gratuit, c’est bien mais souvent les gens ne passent pas à l’action pour diverses raisons dont notamment le fait que ce soit gratuit.
Donc je suis vraiment mitigé sur l’idée d’avoir un blog sans stratégie de monétisation.
Le livre dont tu parles, je l’ai déjà acheté mais as-tu déjà demandé à ton audience ce qu’elle voulait (d’autre)?
Peut-être que certains seraient prêts à dépenser de l’argent pour aller plus loin que tes articles de blog.
Je reste persuadé que pour avoir du contenu de qualité sur du long terme, cela reste impossible sans faire payer un minimum.
Aurais-tu arrêté de bloguer si ton blog t’avait rapporté 5000 ou 10000 euros/mois ?
si jamais tu as des idées pour monétiser un blog, je suis preneur et je pense que cela pourrait intéresser ton audience.
Bon WE
Geoffroy
Yvon
Le blog s’inscrit dans une stratégie globale.
Il sert à FEDERER. C’est à dire à rassembler des gens autour d’un thème précis.
Une fois que tu as une communauté de gens, c’est ELLE que tu dois monétiser, et pas ton blog.
Le blog sert à « recruter » des gens pour ta communauté, au même titre que ta page FB ou qu’une page de capture contre un cadeau. C’est une source de trafic à part entière, grâce aux articles que tu écris dessus, qui plaisent, peuvent être partagés et contribuent à te faire grimper dans les pages de Google consacrées au thème que tu abordes.
Avec ce blog, j’ai – environ – une communauté de 6600 personnes que je sollicite peu (voire pas du tout).
Je ne les touche que par le blog. Et je pourrais, cycliquement, leur proposer des produits spéciaux sur le thème du business en ligne (et sur l’écriture de textes de vente ou de mails)
Mais pour cela, il faudrait que tout ceci me passionne et que je consacre des heures et des heures à créer des produits « pour gagner de l’argent » avec. Chose que je n’ai pas du tout envie de faire, même si je sais que cela me rapporterait pas mal d’argent à la fin.
Je suis plus un mec de passion. J’ai arrêté d’écrire sur CopyPratik car mon attention était ailleurs. Peut-être que ça reviendra. Peut-être pas. Actuellement, j’aime écrire une fois par semaine en m’inspirant des mails que je reçois ici ou là et des trucs que je peux lire sur FB…
C’est bien suffisant pour moi actuellement.
Pour toi, vu que tu as une activité de rénovation, tu as plein de pistes pour monétiser ton activité via ton blog (ou via d’autres canaux). Il te suffirait de créer un livre ou des vidéos sur certains trucs spéciaux afférents à tes interventions physiques.
Tu pourrais aussi t’en servir pour passer des contrats avec des prestataires sérieux auprès desquels tu recommanderais tes visiteurs (contre une comm versée par le partenaire)
Ou alors pour proposer des devis en ligne pour que tu interviennes toi même…
Ou alors faire comme les youtubeuses qui recommandent des produits de maquillage, tu pourrais faire pareil avec des marques de peinture par exemple…
La liste est infinie… Dès que tu as une communauté, tu peux proposer ce que tu veux dans ton domaine. Soit directement, soit via des partenaires…
Et ce n’est pas un « blog » que tu monétiserais comme ça. Tu te diversifierais plutôt dans ton activité principale et obtiendrait ainsi de nouvelles sources de revenus.
Bonne journée
Geoffroy
Merci pour tes propositions de monétisation.
Je suis dans une thématique assez compliquée où effectivement les demandes de devis en ligne sont en apparence une solution (qui pullule – d’ailleurs certains créent des sites rien que pour cela).
Cela fait un an que j’ai testé sur certaines pages mais les revenus se limitent à quelques dizaines d’euros/mois tout au plus.
Recommander des prestataires sérieux, c’est une piste que j’ai déjà commencé à explorer. Mais mes visiteur venant principalement de toute la France et de la Belgique, il faudrait que je trouve des prestataires dans chaque région et les évaluer pour savoir s’ils sont sérieux ou pas. Pas aussi évident que de recommander un ebook ou un rouge à lèvre sur internet.
Mon angle d’approche sur mon blog, c’est justement d’être un conseillé indépendant et de dénoncer les arnaques et les problèmes qu’on rencontre quand on fait appel à une entreprise.(et il y en a)
L’idée des youtubeuses, pas mal mais c’est quoi leur modèle économique ? Recevoir des produits gratuits en échange d’une promo déguisée sur youtube ?
Cela ne m’intéresse pas de trop d’avoir des perceuses, des objets en tout genre ou de la peinture à tester pour l’avoir gratuit.
Ou aalors il faut que je trouve un autre modèle économique pour ce genre de prestation
La seule idée que je retiens est celle de créer des livres ou des formations.
J’ai commencé à la mettre en pratique et j’ai vendu pour quelques centaines d’euros durant ce premier mois de 2017.
A cela je rajoute le coaching travaux.
Pour ton info ,
Mon audience est principalement des gens qui vont faire des travaux mais qui se renseignent.
Beaucoup pensent qu’en s’adressant directement à un artisan ou une entreprise, ils vont avoir LA solution et que tout se passera bien.
C’est un peu comme choisir au hasard un gars sur internet pour créer son site web parce qu’il te dit qu’il est le meilleur.
Mais le souci principal, contrairement à tout ce qui se vend dans le webmarketing, c’est que les gens ne font pas 2 fois des travaux.
En webmarketing, tu peux essayer de faire ta page de vente tout seul. Si tu n’y arrives pas, tu peux toujours par la suite faire appel à un spécialiste.
EN travaux, on ne les recommence pas même si on a des soucis.
Il faut donc être assez convaincant pour faire passer à l’acte d’achat dès la première fois. (pour des ventes de produits numériques)
C’est donc un vrai challenge de monétiser une audience sur cette thématique.
Mais peut-être as-tu déjà connu cela dans la vente de certains produits.
En tout cas, merci de tes propositions. :super:
Geoffroy
SYLVIA
Bonjour, oui c’est bien plus attrayant de lire une histoire pour s’intéresser au produit. Il semble alors déjà bien plus proche de nos besoins.
Sylvia