Vous l’avez sûrement remarqué, depuis que j’ai repris l’écriture journalière sur Copywriting Pratique, il y a au moins 2 ou 3 articles courts par semaine.
C’est volontaire.
Vous vous demandez sûrement ce que Nemo vient faire ici ? Vous allez comprendre…
Sommaire
Un article court c’est quoi ?
- 300 mots environ (jamais moins)
- Pas d’intertitre (pas obligé, du moins)
- 3 idées maxi
C’est le tiercé gagnant.
Pourquoi ? Petite explication :
1. 300 mots environ
C’est le nombre minimum de mots qu’il faut pour un article, quel qu’il soit. Même si vous présentez une vidéo.
En effet, Google s’intéresse moins aux articles de moins de 300 mots. Donc, si vous voulez être indexé sur Google et apparaître dans quelques résultats de recherche (et contribuer aussi à ce que votre blog soit mieux référencé), écrivez environ 300 mots.
Si vous utilisez l’ancienne interface d’écriture de WordPress, le nombre de mots écrit s’affiche en temps réel. J’en suis à 148, juste là.
Bref, écrivez au moins 300 mots.
Vous avez du mal à les atteindre ? Il ne s’agit pas de faire du bla bla pour remplir : Donnez plutôt des exemples ou des anecdotes. Ça meuble bien, c’est facile à écrire, et les gens mémorisent 10 fois mieux un concept quand c’est encapsulé dans une histoire.
Vous pouvez aussi faire un lien avec un autre article que vous avez écrit, et reprendre ainsi quelques idées complémentaires de plus. Que ce soit vous qui ayez écrit l’article ou pas.
Ne copiez pas : réinterprétez.
Et prenez cette info avec des pincettes. Seth Godin écrit un article par jour sur son blog depuis 16 ans, et ses articles dépassent très rarement les 300 mots. Donc ça marche aussi quand il y en a moins. Surtout parce que les articles sont en entier sur sa page d’accueil, ce qui fait qu’un article + un article + … = 10 articles complets sur une même page.
Bref… 300 mots c’est bien. S’il y’en a moins, c’est bien aussi, surtout si c’est pertinent et impactant.
2. Intertitres non obligatoires
Les intertitres facilitent la lecture des articles longs. Mais ils servent aussi à mettre en valeur un mot clé précis au besoin.
Si votre mot-clé est dans le titre de votre article, dans son premier paragraphe et dans un intertitre, tout naturellement, Google comprend que ce mot est important.
C’est facile à faire, et presque automatique.
Mais à part ça (vous n’êtes évidemment pas obligé d’écrire des articles pour grimper sur Google, parfois vous pouvez n’écrire QUE pour votre communauté), les intertitres ne sont pas obligatoires sur les articles courts.
Seth Godin n’en met jamais, par exemple.
3. 3 idées maximum
Quand on a un message à faire passer, le mieux est de le concentrer en 3 idées maximum. Pour s’en rappeler, pensez au poisson (vous comprenez l’image choisie, maintenant oui ?) :
Une tête qui correspond à l’introduction de votre article, 3 arrêtes correspondant à 3 idées, et la queue pour la conclusion.
C’est également une belle manière de garder ce schéma en tête quand vous faites des vidéos. Qui devraient suivre le même chemin pour faire moins de 5 minutes idéalement.
Pourquoi il faut en faire au moins 2 à 3 par semaine ?
Les avantages des articles courts sont multiples, mais il y en a 3 qui montrent que ce format est bénéfique pour tout le monde :
- Ça vous prend moins de temps pour les écrire,
- Si vous respectez le concept des 3 idées, vos lecteurs vont adorer (ça va vite à lire, c’est pertinent et facile à retenir)
- C’est parfaitement adapté pour les réseaux sociaux et pour les vidéos (format court à privilégier à tous les coups, car aucun référencement n’est utile sur Facebook ou sur Youtube, lié à la taille du post ou à la durée de la vidéo)
Si vous en faites 2 à 3 par semaine, voire plus, vous vous dégagez du temps pour écrire un gros article bien documenté qui vous servira à augmenter l’intérêt de votre blog pour les utilisateurs et aussi pour Google, qui adore les gros articles bien pertinents.
Voilà.
Il ne vous reste plus qu’à trouver des idées d’articles à écrire en 300 mots.
Devenez membre de Copywriting Pratique !
Si vous souhaitez :
- Recevoir chaque nouvel article du blog directement dans votre boîte mail (si vous le souhaitez),
- Avoir accès à des générateurs en ligne inédits (générateur de slogans, de noms de marques, d'accroches, un dico des synonymes avec une mise en situation, un formateur d'emails et même le fameux calculateur du Sympathomètre d'un texte),
- Un guide qui vous explique comment trouver plus de 354 millions d’images gratuites et libres de droits...
Pour vous inscrire et avoir accès à tout ça, c'est facile : Indiquez votre prénom et votre email dans le formulaire ci-dessous :
André PICARD
Bonjour Yvon,
Je ne suis pas sûr de bien saisir jusqu’au bout mais ils semble que tu ne te préoccupes pas de positionner tes articles courts sur un mot clé particulier ? Alors que la structure en 3 points semble faite pour démontrer quelque chose de particulier… ça m’intrigue…
Du coup j’ai passé ton article à ma moulinette…
– un peu plus de 700 mots
– fréquence article 11
– fréquences articles 11
– fréquence mot 10
– fréquence idée 8
– fréquence écrire 6
– fréquence écrit 4
– fréquences intertitres, blog et courts 3
Vu le champ sémantique c’est clair, Google devrait « comprendre » que ça cause d’articles. Mais sans doute pas que ça cause d’articles « courts » puisque, ce matin du moins, tu n’es pas dans le top 100 sur la requête « article court ». Il est vrai que tu as déjà un article de 2012 sur le même sujet qui arrive en position 4 sur la même requête…
Donc, tu écrit ton article uniquement pour tes abonnés. Mais à terme, si tu fais 3 ou 4 fois plus d’articles de ce genre que d’articles bien positionnés, ces articles qui ne se positionnent pas n’enverraient-ils pas un mauvais signal à monsieur (ou madame ?) Google ?
<Ton avis là-dessus ?
Cordialement
André