Si vous vous rendez au 4ème étage du Musée d’Histoire Naturelle de New York, vous serez accueilli par la tête du squelette d’un Titanosaure :
Il est tellement grand qu’il ne tient même pas en entier dans la salle : 32 mètres de long ! Ca en fait le plus grand dinosaure jamais découvert.
Je me suis renseigné auprès des gens qui bossent dans ce musée : ce dinosaure a environ 100 millions d’années, et il a été découvert en 2014 par un groupe de paléontologues qui faisaient des fouilles dans le désert de la Flecha, en Argentine.
En voyant ce mastodonte qui nous accueille dans ce vaste musée, je me suis arrêté un instant et je me suis mis à réfléchir à tout ce qu’il aurait fallu faire pour m’empêcher de voir ce dinosaure…
Même le plus primitif des êtres ne songerait pas une seconde à revenir 100 millions d’années en arrière pour intervenir dans la vie de ce dinosaure afin qu’il n’atterrisse jamais dans ce musée.
Et même, revenir jusqu’en 2014 pour tenter d’empêcher les paléontologues de déterrer ces ossements ne serait pas non plus possible.
Et à dire vrai, tenter de revenir un seul jour en arrière pour m’empêcher d’aller dans ce musée ne fonctionnerait pas non plus.
Ce serait ridicule – et inutile – d’essayer…
Et pourtant, combien de fois a-t-on déjà essayé de faire ça lorsqu’il arrive quelque chose de désagréable ou que l’on s’aperçoit qu’on a fait un mauvais choix ?
Combien de fois avons nous tenté de « changer le passé » en ressassant sans cesse tout ce que l’on aurait « pu » faire pour que ça n’arrive pas ?
Que ce soit dans le domaine personnel ou professionnel, on fait tous des erreurs. Et on essuie tous des tempêtes qui nous mettent à genoux.
La bonne manière de procéder, c’est de prendre l’habitude de chercher le cadeau caché dans l’événement qui vient d’arriver. Il y en a toujours un.
C’est souvent plus facile à dire qu’à faire quand on n’est pas concerné.
Malgré tout, essayer de changer d’état d’esprit un peu plus vite que la fois d’avant, et sortir de cette habitude de vouloir « changer la vie du dinosaure », c’est le meilleur moyen d’arriver à terme à vivre une vie plus heureuse, plus positive et moins dépendante des événements extérieurs.
Et ça, quand on est un entrepreneur, c’est une compétence inestimable…
Cet article a été librement inspiré d’un chapitre de l’un de mes ouvrages préférés, intitulé : « Triomphez de vos soucis : Vivez que diable ! » de Dale Carnegie. Je vous le recommande vivement !
Daniel
Ok, je ne suis jamais allé à New York et je n’ai pas vu le dinosaure.
Mais j’ai suivi des cours de Dale Carnégie et je peut dire que l’état d’esprit est le moteur primordial pour un entrepreneur.
Je recommande aussi ces livres et d’autres que l’on peut trouver
sur Amazon
Merci Yvon
Guido
Merci pour ces articles super sympas, agréables à lire et instructifs de surcroît Yvon
Lichem
Un titanosaure ? Son crâne est en titane ? Ça doit être bien pratique pour un tyrannosaure une tête légère mais solide.
Bon ça m’a bien fait rire et c’est moi qui va passer pour un tyran..
Aïe ! Non, pas sur la tête stp ! La mienne est fragile ?!
Dominique
Je n’ai pas tout compris dans cet article. Est ce que cela veut dire qu’il faut avoir un peu de détachement par rapport à la situation ?
Elle est, elle a eu lieu, inutile de vouloir revenir en arrière ?
Quant au titanosaure, c’est surement du copywriting !!! Trop drole !