Il y a quelques temps, j’ai reçu un email d’un des membres de Copywriting Pratique qui était dubitatif sur le véritable sens de ce métier de copywriter.
Voici une copie du mail reçu :
« Je me pose une question à propos de ce que vous (copywriters) appelez le marketing internet : quelles sont les applications concrètes du copywriting ?
Parfois, en lisant ces newsletters ou les guides de copywriting, j’ai l’impression que l’on nage dans une forme de vente pyramidale, ou chaque copywriter revend son savoir faire en matière d’écriture à un autre copywriter néophyte qui fera à son tour la même chose. (ce n’est que ma perception).
J’ai du mal à comprendre comment les marketeurs mettent en application leur savoir faire.
Par exemple, j’ai un ami qui cherche à faire un emailing à l’attention de ses clients (assurance), mais je ne vois aucun marketeur qui propose du conseil à la rédaction ou ce genre de prestation en consulting.
Pour résumé, à part former des marketeur et autre écrivain d’ebook, je trouve l’application du copywriting très limitée. (je me trompe certainement)
Je ne remets rien en cause mais cherche juste à comprendre le fond. »
J’ai proposé à l’auteur de ce mail de répondre avec un article car je pense que la réponse peut servir à tout le monde. Voici mon article réponse.
Sommaire
Quelles sont les applications concrètes du copywriting ?
Avant toute chose, un petit rappel :
La définition du copywriting est la suivante : C’est l’art d’écrire des textes qui font agir.
Il s’ensuit que ça peut servir dans tous les domaines où on cherche à faire agir les gens avec des textes.
Par exemple :
- écrire une page de vente ou un argumentaire de vente pour n’importe quel produit (sur Internet ou sur un catalogue papier)
- écrire un mail pour inviter vos amis à venir voir votre blog,
- écrire une annonce pour vendre votre appartement,
- faire un mail pour demander un partenariat,
- écrire une lettre pour déclarer sa flamme à une personne du sexe opposé,
- faire un courrier à un voisin suite à un problème de voisinage,
- écrire un mail de relance ou pour réclamer un paiement,
- faire une affiche à coller à l’entrée d’un supermarché
- faire un CV…
- demander une augmentation de salaire par courrier…
- écrire un faire-part pour inviter des gens à un mariage, ou à une inauguration, un vernissage, un baptême, etc…
Et il y a en a des milliers d’autres.
D’un autre côté, je peux comprendre l’interrogation de ce membre.
En effet, sur Internet, on « vend » du copywriting comme on vendrait une « méthode » qui sert à gagner de l’argent vite fait sans trop d’effort.
Or justement c’est une activité qui demande beaucoup beaucoup beaucoup d’efforts.
Mais comme la majorité des gens qui vendent une « formation » de copywriter :
- 1) Ne sont pas copywriter eux-mêmes,
- 2) Ne savent pas du tout de quoi ils parlent,
- 3) N’ont même jamais écrit une seule lettre de vente pour un produit qui n’est pas à eux,
… on assiste alors à une « caricature » du copywriting, que l’on associe obligatoirement avec une « méthode miracle » pour gagner de l’argent facilement.
On est dans la même configuration qu’une personne qui tenterait de former de jeunes apprentis boulangers en n’étant pas boulanger lui-même.
A un certain moment, ça va coincer quand on en sera à la pratique…
Donc, le plus important, quand on parle de copywriting, ce n’est pas d’apprendre à DEVENIR copywriter. C’est d’apprendre comment écrire des textes à la façon des copywriters.
Quand je décide de faire mon pain ou une brioche à la machine à pain, ça ne fait pas de moi un boulanger.
Je sais faire le pain, et je me sers de ce savoir pour me faire une bonne boule de pain aux graines, ou une brioche le matin quand j’en ai envie.
Avec le copywriting, c’est pareil.
Devenir copywriter, c’est une vocation. Un métier qu’on choisit en connaissance de cause. Ca demande du travail, des centaines voire des milliers d’heures d’écriture de tests, de succès et d’échecs, et beaucoup de temps et d’expérience.
Mais ca ne vous empêche pas d’apprendre à écrire une lettre de vente pour vendre vos produits.
Tout comme ça ne vous empêche pas d’apprendre à faire tout ce dont je vous ai parlé au début de cet article.
Ca ne fera pas de vous un copywriter.
Tout comme apprendre à cuire une pizza ne fera pas de vous un pizzaïolo.
En fait, il faut voir le copywriting comme une corde de plus à son arc. Une technique dont on peut se servir partout et pour tout, à chaque fois qu’on a à écrire un texte qui doit faire agir celui qui le reçoit.
Quelques exemples pratiques
Un mail d’invitation
Il y a 3 mois, j’ai dû envoyer un mail à une quarantaine de personnes (membres d’une association) pour qu’ils participent à une conférence qui avait lieu à 20:30 un soir de semaine.
Le copywriting m’a bien aidé pour cette opération, car 28 personnes sur 40 sont venues alors qu’un mail normal déplace en général entre 11 et 15 personnes.
Un totem sur un salon
Une autre fois, un de mes amis devait assister à un salon pour prendre des contacts avec de futurs clients (il s’occupe de former les dirigeants d’entreprise à la négociation avec les chinois). Il avait besoin d’un totem (dispositif de signalétique utilisé en publicité de forme générale verticale) pour attirer du monde.
Alors qu’en général il ne gagnait qu’une dizaine de contacts avec sa tactique habituelle, je lui ai écrit un texte sur son totem qui lui a fait prendre 37 contacts !
Je lui avais juste demandé de faire un petit fascicule de 4 pages sur lesquelles il devait recenser 17 erreurs que les gens font habituellement quand ils négocient avec des chinois.
Et je lui avais fait marquer cette accroche sur son totem : « Faites vous ces 17 erreurs quand vous négociez avec les chinois ? »
Les résultats ont dépassé ses espérances.
Un panneau pour faire rentrer du monde dans sa boutique
J’ai déjà raconté cette histoire ici. Mais elle a sa place ici aussi 😉
Un mail de demande d’échange de liens
J’ai une centaine de sites Internet dont une vingtaine pour lesquels j’ai dû faire des campagnes d’échanges de liens.
J’ai donc écrit un mail type que j’ai envoyé à tous les sites Internet qui se rapprochaient du thème de mes sites, et au final, plus d’un site sur 2 a répondu OK pour un échange.
En conclusion
Il serait temps de bien différencier la « pratique du copywriting » et le métier de copywriter.
Ce blog n’a pas pour vocation de faire de vous un copywriter. Vous pouvez y arriver, mais il vous faudra bien plus que quelques articles lus ça et là…
Par contre, ce blog peut vous apprendre, de manière pratique, à « réagir » comme un copywriter. A peser vos mots, à écrire plus juste, à éviter des erreurs courantes…
Bref à mieux écrire pour mieux faire agir, pour votre blog, ou vos pages de vente ou même chez vous dans la vie courante.
Olivier
Une mise au point nécessaire effectivement !
tout le monde peut faire du copywriting mais tout le monde n’est pas copywriter…
Mais je sais que ton blog a suscité pas mal d’envie chez certains sur ce point ! car tout y parait abordable, c’est çà la magie de la « gestion des mots »…
Une question qui me vient comme çà: existe-t-il une déclinaison par la parole du copywriting, du « copyspeaking » ? :hin:
Christine
Oui, Yvon la pratique du Copywriting est un art ;
Nicolas Sterlest
Effectivement on voit beaucoup de marketeurs qui vendent ce genre de méthode sans pour autant en être. Vous n’avez qu’à prendre ce qui existe en droit de revente ou DLP et le tour est joué.
Pour mon expérience personnelle, j’apprends le copywriting, d’une part avec ton blog (qui au passage est vraiment génial) et d’autre part un peu partout où je peux glaner des infos (ebook, livre papier, vidéo…)
Pour donner une brève constatation, je commence à améliorer mes résultats mais je suis loin, très loin de me proclamer copywriter.
Pour donner aussi un exemple d’emploi de copywriting à ton lecteur, je l’ai utilisé pour un texte d’accroche sur une affiche de stand pour un collègue à son compte dans les piscines naturelles et écologiques et par rapport à l’an dernier, où il a eu sur ce même salon 26 contacts, il a eu cette année 49 contacts.
Comme quoi ça peut marcher dans n’importe quel domaine
Thierry Valker
Bonsoir Yvon
L’art de savoir choisir les mots qui font passer à l’action. Voilà ma petite définition du copywriting.
Un bon copywriter (sans grande morale) doit même pouvoir vendre un produit très bas de gamme en rédigeant un argumentaire en « béton ».
Quel boulot. Déjà celui-là te donne une bonne quantité de travail. Comment t’organises tu ?
Cordialement
Mik
Hello Yvon !
Il est vrai que beaucoup de gens veulent
croire que le copywriting s’apprend en
lisant quelques ebooks ou formations par-ci et par-là…
( J’avoue en avoir fais partis du « lot » il y
5 – 6 ans en arrière, Lol ! )
Personnellement, je m’inspire de 3 personnes
seulement en francophonie dont quasi tout
ceux qui lisent ton blog lès connaissent.
– Christian Godefroy
– Cédric Vimeux
– Yvon Cavelier ( Toi !)
C’est vrai que cela demande énormément de
travail mais c’est payant. Et en plus une chanson
populaire ne dit pas : » Le travail c’est la santé « …
Comme tout nouveau métier, que l’on soit
employé ou que l’on crée une nouvelle entreprise
cela demande un « Gros investissement temps
et aussi financier au démarrage »…
Je crois que si l’on entreprendrai très sérieusement ce travail comme
tout autre tâche que l’on fait avec passion et persévérance, chacun d’entre nous pourrait devenir copywriter.
Merci pour cet excellent article et c’est toujours un
réel plaisirs de te suivre à travers tes écrits.
Bien amicalement
Cédric
Bonjour Mik,
C’est gentil de m’avoir cité, mais je suis encore loin d’avoir le niveau des deux autres monuments que tu cites.
J’y travaille 🙂
Cédric
Yvon
Hoooo Cédric !
Toi ici 🙂 Ca faisait un bail je crois…
Tu es trop modeste. Dans ton genre, tu touches méchamment ta bille en copywriting, comme on dit 😉
Bonne nuit
Yvon
Marie-Noel
Ce sont aussi mes « Héros »… Et je dois dire que les petits jeunes ont de l’avenir!
Yvon
Bonjour à toutes et tous
@Olivier : Tiens oui le copyspeaking. Sympa le concept. Une sorte de préparation d’argumentaires oraux… Merci de l’idée, je la note dans un coin.
@Christine : Merci à toi :super: « sa harpe de barde » –> Excellent !! :haha:
@Nicolas : Bravo pour ton affiche de stand ! Un rendement presque doublé ! Cool ! Comme je le disais, « devenir copywriter » n’est pas une fin en soi. Tant qu’on arrive déjà à maîtriser la technique, et que cela permet d’améliorer ses résultats, c’est déjà un grand pas vers le succès.
@Thierry : Les secrets de l’automatisation 🙂
@Mik : Merci pour ton commentaire très sympa. Et merci de me suivre. Ca fait toujours plaisir 🙂
Petite précision suite à ces premiers commentaires : L’important, quand on fait du copywriting, à mon avis, ce sont surtout les outils. Je trouve que ça manque cruellement en francophonie. Je suis en train de combler ces lacunes avec quelques programmes de mon cru. On sous-estime le pouvoir des outils qui génèrent des lettres de vente ou des mails ou même des morceaux de tout ça… Un boulanger (toujours lui) apprend à faire la pâte à pain, mais sans bons outils, il galère comme c’est pas permis !
Merci à tous pour vos commentaires sympas.
Bonne nuit
Yvon
Didier
Bonsoir Yvon,
Il est une heure du matin passée… L’oiseau de nuit se réveille et tapotte son premier message sur le blog du copywriting pratique :hin:
Même si c’est la première fois que je laisse un message, ça fait bien plus longtemps que je suis l’évolution de ton blog. Et là, c’est particulier. Cet article est tout frais, il n’a pas encore été envahi de dizaines de commentaires, il fait nuit et on a tout le temps d’écrire.
Je voulais simplement donner une autre définition du copywriting, en ne parlant pas de sa finalité mais du moyen employé. En effet, tout l’art du copywriter réside dans la capacité de captiver son lecteur. Au point qu’il (le lecteur) oublie ce qu’il était en train de faire lorsque ses yeux sont tombés sur le texte qui a attiré son attention.
C’est un peu ce qu’il se passe quand on arrive sur ton blog et qu’on lit les titres de tes articles. On se dit : « Mais qu’est-ce qu’il a encore inventé ? ». Et si on a le temps, c’est plus fort que soi, on lit quelques lignes et, paf, on se rend compte qu’on est déjà à la fin de l’article.
Bien joué, monsieur copywriting pratique… 😉
Sur ce, bonne nuit,
Didier
Yvon
Bonsoir Didier,
Bienvenue ici et merci pour ce premier commentaire ainsi que pour tout ce que tu y dis.
Oui tu as raison dans le fait qu’un texte doit captiver. Si c’est le but du texte. C’est le cas lorsqu’il s’agit d’un article de blog. 😉
Bien entendu, je n’irais pas jusqu’à dire que c’est la définition du copywriting. Disons que c’est UNE de ses attributions, en fonction du texte à écrire 🙂
Merci pour ton avis éclairé en tout cas.
Bien le bonsoir !
Yvon
BK
Bonsoir Yvon,
Je ne voudrais pas paraître une fois de plus hors sujet, mais il me semble que, dans le mail que tu cites, deux problèmes sont plus ou moins confondus :
1/ le copywriting, dont tu précises la véritable nature et les nombreuses applications avec brio (et là, je n’ajouterai pas « avec qui ? » ; tout le monde la connaît).
2/ ce marketing internet très particulier, consistant à vendre des formations au marketing ou des produits marketing à des marketeurs qui vont, à leur tour, vendre de la formation marketing et des produits marketing à des marketeurs qui vont, etc. à l’infini.
Alors, c’est sûr que le copywriting ou, plus exactement, le « copywriting-like » (qui n’est qu’un des nombreux outils du marketing internet) est destiné à toutes sortes d’applications ; mais, par ailleurs, une proportion tout à fait démesurée des activités du marketing en question se réduit indéniablement à une espèce de système en circuit fermé, genre « serpent qui se mord la queue ».
Il y a, bien sûr, des gens qui vendent sur Internet autre chose que du marketing ou du développement personnel tourné vers le marketing, mais avouons qu’on éprouve un peu de peine à les distinguer au sein de l’offensive massive des marketeurs qui vendent du marketing aux marketeurs qui vendent du marketing aux marketeurs…
On a, en tout cas, l’impression (et je continue d’espérer que ce n’est qu’une impression) qu’on aura vraiment du mal à faire trois sous si l’on ne vend pas, soi-même aussi, des produits marketing ou de la formation au marketing.
Ce n’est sans doute qu’un symptôme obligé dans un marché qui n’en est qu’à ses débuts, mais ça fait quand même penser aux marchands de pelles et de pioches qui, à quelques exceptions près, ont été les seuls à faire fortune au Klondike.
Je suis, moi-même, client des produits de marketing mais je n’ai aucunement l’intention d’en devenir vendeur. Et je comprends parfaitement les angoisses de l’auteur du mail que tu cites, même s’il confond un peu marketing et copywriting.
Bernard
Yvon
Bonjour Bernard
Le problème vient toujours de la même idée : Les gens manquent globalement cruellement d’imagination.
Ils s’orientent donc vers ce qui semble être le plus facile à vendre, n’hésitant pas à brandir le « copywriting » comme arme qu’ils croient maîtriser.
On assiste au même phénomène avec le mot « coaching », conjugué et présenté à toutes les sauces. De nos jours, chacun peut se prétendre coach sans aucune forme de diplôme, ce qui donne des aberrations incroyable.
Coach en amaigrissement, en marketing, en réussite, en motivation, en immobilier, en blogging, en stress… Dans le lot il y a toujours 1% de leaders qui produisent de la qualité, mais 99% utilisent ce mot « coaching » pour désigner un simulacre de cours qui a tout de la lecture mot à mot d’un livre…
Je connais certains véritables coachs qui l’ont mauvaise et qui sont en train de monter une association de lutte contre l’emploi indu de ce terme. C’est toute leur profession qui s’effondre à cause de ça…
Pour le copywriting, on n’est qu’une poignée en France à exercer cette technique en professionnel, et en outre, il n’existe pas (encore) de diplôme de copywriter. Je suis en train d’essayer de faire changer les choses à ce niveau, mais vu les lenteurs des instances éducatives en France, y’a encore du boulot.
Toujours est -il que c’est moins grave que pour le coaching, où là il existe déjà plusieurs diplômes qui s’obtiennent avec plusieurs années d’étude et de pratique. Si tout le monde peut se déclarer coach en se levant un matin, ça décrédibilise forcément celles et ceux qui exercent ça en véritable professionnel…
Laurent Breillat (Apprendre la Photo)
J’allais réagir sur ce que dit BK, et sur ce qui était dit (ou sous-entendu) dans le mail. Je vais être un peu véhément, mais sans agressivité aucune, ni ciblé sur une personne, mais plutôt sur une attitude générale que je ressens partout ces temps-ci.
Véhément, parce que la prochaine fois que j’entends parler de vendeurs de pioches, je fais une crise de nerfs. C’est absolument pénible pour moi de voir cette éternelle formule reprise pour dire que les marketeurs vendent aux marketeurs, etc… et que seuls les marketeurs gagneront de l’argent au final.
C’est faux, totalement faux. Ce n’est pas la responsabilité des marketeurs si leurs clients ont l’imagination d’une huître et absolument aucune passion (en ça, je te rejoins totalement Yvon !). TOUS vantent et vendent des méthodes qui peuvent s’appliquer à tout un tas de types de business ou de niches différentes. AUCUN n’a jamais dit de bloguer/vendre des produits d’information sur le business, le webmarketing, ou le blogging. Pourquoi ? Parce qu’à moins d’avoir une approche vraiment originale et/ou d’avoir vraiment quelque chose à dire (je pense à Jean de WMJ), il est difficile de percer dans cette niche, car les meilleurs dominent déjà le marché. Trop tard les cocos, il fallait y penser avant (ah oui, et avoir des idées par vous-même aussi).
Si ça se passe comme ça, c’est uniquement parce que des tas de gens à la jugeotte limitée écoutent à moitié le message des marketeurs du haut du panier, et n’entendent que « gagner de l’argent facilement ». Ce qui n’est d’ailleurs pas le message, mais passons.
Gagner de l’argent dans d’autres niches en utilisant ce marketing est possible, il n’y a qu’à regarder de l’autre côté de l’Atlantique. Sauf qu’il faut y croire évidemment, comme dans tout projet dans lequel on se lance.
Un article récent sur ProBlogger parle très bien de ça, je vous invite chaleureusement à le lire. C’est très intéressant de lire ça de la part de Darren Rowse qui gagne de l’argent notamment avec ProBlogger (vendeur de pioche) et Digital Photography School (chercheur d’or) :
http://www.problogger.net/archives/2011/08/03/you-have-to-write-about-making-money-blogging-to-make-money-blogging-misconceptions-new-bloggers-have-3/
Sur ce, je vous laisse monter vos business en ligne, pendant que d’autres doutent 😉
BK
Laurent, bonjour,
Non, non, non, je n’ai jamais dit que seuls les marketeurs gagneront de l’argent, j’ai parlé d’impression :
Et j’ajoute que si je prépare actuellement mon businness sur ma passion c’est bien parce que je « continue d’espérer que ce n’est qu’une impression », en d’autres termes parce que je crois que ce que vous dites, Yvon et toi-même, est vrai.
Mais il n’en demeure pas moins que lorsqu’on débarque dans le milieu, on a cette impression !
Bernard
Laurent Breillat (Apprendre la Photo)
Oui, j’avais bien compris, mais beaucoup prennent cette impression pour une réalité, et le fait que tu en parles m’a donné envie de me fendre d’un commentaire là-dessus 😉
Je pourrai mettre un lien au prochain qui me parlera de vendeurs de pioches, avant de jeter rageusement mon ordinateur par la fenêtre 😀
claire
Je rebondie sur ce principe du coaching car effectivement l’absence de diplômes et de réglementation est un véritable problème et on assiste souvent à l’exploitation des personnes les plus crédules ou fragiles émotionnellement par d’autres, sûrs d’eux, et convaincus de détenir des vérités.
En parallèle de mon boulot de prof de chant, je travaille dans le domaine du « copyspeaking » comme dirait Olivier (j’adore le terme 😉 ). Pour le moment je travaille à l’éducation nationale mais je compte exporter ce type de formation (prendre la parole face à un groupe, rendre son discours attractif etc..) auprès des entreprises.
Cela marche très bien à Paris, mais il n’y a rien dans ma région. Or le problème de tout dernier truc à la mode c’est que de nombreux acteurs ou comédiens voix off s’auto-proclamment « coach vocal ».
Sont -ils pour autant spécialistes de la voix et de la communication ? On peut être un excellent acteur et un très mauvais prof de théâtre. On peut être un très bon chanteur et méconnaître la physiologie vocale. (d’ailleurs dans ce domaine, on peut totalement bousiller la santé vocale de quelqu’un car il y a des choses à ne surtout pas faire).
Et comme nous en parlions dans ton précédent article, pour devenir spécialiste, il faut un minimum de références, de connaissances, d’acquis… donc une solide formation.
Bref, il y a un gros boulot légal à faire dans ce domaine.
claire
En fait mon commentaire est une réponse à celui de Yvon sur le coaching plus haut…
(j’ai dû cliquer sur répondre au mauvais endroit).
kristof
Amusant, je donnais, hier 1er aout, en réponse à un commentaire, cette définition de copywriting:
Mais encore ! Tu évites fort bien de dire, par modestie j’imagine qu’au delà du travail et du temps, il faut du TALENT.
Je lis ton blog avec grand intérêt chaque jour, tu es constamment dans la vérité.
Et je sais fort bien que le fait de lire avec attention tes articles me rend un peu moins sot mais ne fera pas de moi un copywriteur … Pas grave, ma compétence est ailleurs.
Cordialement
Yvon
Bonjour Kristof
Oui le talent a son rôle à jouer dans le copywriting, bien sûr.
Le but de cet article était de bien faire comprendre la différence qu’il y a entre « pratiquer occasionnellement le copywriting » et en faire son métier.
La première activité met le copywriting à son service.
La deuxième le met au service des autres.
Marie-Noel
Bonjour tout le monde,
J’ai découvert le copywriting récemment: j’avais perdu le goût d’écrire depuis quelques années suite aux refus du monde de l’édition.
De plus, écrire un livre demande énormément de travail solitaire et sur le long terme.
Avec le copywriting, j’ai découvert une écriture
– amusante
– ludique
– centrée sur l’autre (même si c’est un peu pour le « manipuler »)
– rapide
– dynamique
et j’ai enfin retrouvé le plaisir d’écrire.
En plus ça rend bien service:
– récolter 1000 € pour une oeuvre en deux jours avec une liste de moins de 50 personnes…
– relancer le restaurant d’un ami rien qu’avec sa newsletter
Ce sont mes premières expériences….
Et je ne vais pas en rester là!
Marie-Noël
Yvon
Bonjour Marie-Noël
Tes 5 adjectifs pour décrire l’écriture « copywriting » sont parfaits 🙂
Et ton anecdote personnelle est excellente ! Merci !
Ce genre de retour d’expérience montre que cette technique a de beaux jours devant elle, bien loin du concept d’argent facile.
Bonne journée
Yvon
Guy
C’est toujours un plaisir de lire vos articles… et de venir sur ce blog si magnifiquement structuré et « designé » (pardon pour le terme…)
Ecrire un roman, inventer une histoire… requiert ce qui s’appelle un DON. Que l’on possède… ou pas
Ecrire en version « copywriting » demande de la TECHNIQUE… que l’on a eu la volonté d’apprendre… ou pas.
Un DON est inné, plus ou moins développé suivant les individus… mais je ne pense pas qu’il puisse s’améliorer. Se cultiver certainement.
Pour ce qui relève de la TECHNIQUE, certains sont plus naturellement plus habiles que d’autres, mais avec de l’entraînement, la technique peut s’améliorer. C’est juste une question de bon vouloir.
dom59
Bonjour,
Effectivement trouver les mots justes est de loin pas évident pour le premier venu.
Félicitation pour l’article
Doris
Bonjour Yvon,
Les textes qui m’interpellent sont ceux qui font référence à une histoire simple.
C’est autour d’un concept tiré de la vie quotidienne que ma mémoire sait s’accrocher le plus facilement.
Dans l’article de ce jour, je retiens tout particulièrement l’analogie du boulanger et du pain. Je classe ce concept et je sais que je pourrai approfondir davantage en relisant votre article ponctuellement, quand j’en aurai besoin. Je ne mémorise que les pointes de l’iceberg.
J’ai une question : est-ce que ça vaut la peine de revoir les articles que l’on a publiés précédemment, pour réécrire les headlines, par exemple ?
Quelles sont les conséquences par rapport aux moteurs de recherche ?
Cordialement, Doris
Yvon
Bonjour Doris
Normalement, les moteurs de recherche modifient leur base à chaque nouvelle indexation.
Donc suite à la modif d’un Headline, il faut quelques jours pour que la modif soit visible sur ls moteurs.
Bien d’accord pour les textes simples et imagés. C’est en effet ce qui permet de mieux marquer les esprits 🙂
Bonne journée
Yvon
Alexandra
Hello Yvon,
ce dilemme entre « pratique » et « métier » concentre depuis bien longtemps l’essentiel de mes hésitations sur le choix d’un domaine à développer.
Mais visiblement je me pose trop de questions puisqu’on entre maintenant dans une ère où il serait possible de monnayer son manque d’expérience, c’est extraordinaire ! 8))
Oui, tu as raison, cette floraison de coaches en tout genre, va falloir réagir hein, créer des corporations ! :hin:
Tu vois bien Yvon, que ça devient difficile de définir un métier : on n’a plus le temps ! Plus le temps de se former, d’expérimenter, de pratiquer, de forger son expertise, ses savoir-faire, de développer ses intuitions… il faut afficher son expertise avant même d’avoir vécu !
Ne reste que la « crédibilité » : celui qui parvient à se rendre crédible aujourd’hui, en sachant manier les mots notamment, arrive à faire son beurre, même s’il n’est passionné… que par l’argent !
Alors les gens qui comme moi ont exercé plusieurs métiers différents dans leur vie, pfff… laisse tomber ! On n’est pas crédibles ! 😉
Alexandra 8))
Sylviane
Yvon,
Encore une fois un excellent article qui m’a élucidée sur le métier de copywriter dont j’entendais parler à tout bout de champ sans savoir en fait de quoi il s’agissait.
Beaucoup de » marketeurs » proposent des formations rapides pour gagner de l’argent et l’attrait de l’argent facile, et sans trop d’efforts, attirent pas mal de papillons qui se brûlent les ailes.
Beaucoup de détermination et de travail sans avoir la certitude de devenir un bon copywriter mais peut-etre un bon rédacteur web ce qui n’est déjà pas si mal quand on voit la teneur des textes qui courent sur la toile.
A bientôt
Emmanuelle LABAT
Bonjour Yvon,
Je crois que ton blog est le premier que j’ai vu dans ce domaine.
Venant du monde de la communication écrite, je confirme que le copywriting et l’écriture au sens général est un véritable métier. C’est le pouvoir des mots pour celles et ceux qui savent s’en servir. Et tu les manies remarquablement. C’est aussi avant tout une vocation. :coeur:
J’ajouterai avec le recul et la sagesse que j’ai acquise au cours des années, qu’un petit brin de coeur dans nos textes, fait des vagues sur lesquelles vont pouvoir surfer les autres en toute sécurité !
Bonne fin de semaine.
Emmanuelle
fabrice
Interessant article. En effet, le copywriting peut s’appliquer à plein de domaines du quotidien, pas la peine d’être un marketeur pro!
elenapoint
Bonjour Yvon,
Voyons, Yvon, pas forcément du sexe opposé ! 🙂
Maintenant que tu as même le droit d’épouser ton meilleur ami … à condition qu’il soit d’accord, bien sûr !
Bien amicalement,
Elena.