Elle a essayé 43 fois...
J'ai passé quelques semaines en Thaïlande avec les éléphants. Dans une province qui s'appelle Kanchanaburi.
Ce fut une expérience incroyable, que je vous recommande de vivre :
En fait, pour être parfaitement exact, j'ai passé 1 semaine complète avec 7 éléphantes. Je vous donne leur nom à la fin de cet article.
Ces éléphantes m'ont appris des dizaines de leçons.
Celle qui me marque le plus chaque jour, c'est le fait que jamais elles n'abandonnent.
Quels que soient les obstacles, elles avancent. Lentement, puissamment, inlassablement.
L'expérience impossible
Par exemple, j'ai vu une éléphante tenter d'enjamber une barrière.
Il faut vous imaginer une éléphante de plusieurs tonnes, avec une hauteur de patte d'environ 80 cm, et une barrière à environ 75 cm du sol. Et cette demoiselle s'est mis dans la tête de franchir cette barrière de bois.
Je suis resté là, à la regarder pendant 2 minutes pleines... à essayer 43 fois d'enjamber cette barrière qui semblait trop haute pour elle.
A la 44ème fois, elle a réussi. Lentement. Patiemment.
C'est la plus belle leçon de persévérance à laquelle il m'ait été donné d'assister.
Aujourd'hui, quand je rencontre un obstacle, je repense à cette expérience hors du commun. Et je me dis que si je recommence, encore et encore, et encore et encore, à la fin, j'y arriverai.
Ça me fait penser à l'écriture sur un blog.
Les obstacles à franchir pour le faire chaque jour sont innombrables.
La fatigue, le manque d'envie, la panne d'idée, les tonnes d'autres trucs à faire, la technique, l'orthographe... Il y a des centaines de trucs à opposer à l'écriture.
Et pourtant... En y réfléchissant bien, avec un peu de persévérance, vous pouvez y arriver sans souci.
Tout comme Pimjaï l'éléphante qui a essayé d'enjamber cette barrière 43 fois avant d'y arriver.
La technique du démarrage sauvage
Il existe une technique qu'on utilisait en prépa, pour trouver toujours des idées quand on voulait écrire. Il suffisait d'écrire "Aujourd'hui je vais vous parler de ..." et de commencer à écrire ce qui arrivait.
On pouvait commencer par un truc qui se trouvait sur son bureau, ou à côté.
De fil en aiguille, on arrivait toujours à un sujet en rapport avec ce qu'on devait aborder.
Par exemple...
Aujourd'hui je vais vous parler de la gomme qui ressemble à une oreille d'éléphant, ce qui me fait penser aux 7 éléphantes avec qui j'ai passé 3 semaines en Thaïlande et qui m'ont fait découvrir une version peu commune de la persévérance grâce à l'histoire de pimjaï qui voulait passer par dessus sa barrière... etc.
Une fois que vous êtes lancé, ne vous arrêtez pas. Et vous verrez que la belle idée apparaîtra, au détour d'une de vos phrases.
Cette technique m'a donné l'idée de cet article.
Vous pouvez la tester à votre tour. Et comme promis, voici le nom des 7 amies éléphantes avec qui j'ai passé quelques jours :
J'y retournerai ! J'espère vous y voir aussi (je vous en parlerai dans quelques semaines...)
D'ici là, est-ce que vous avez des techniques personnelles pour vous motiver à écrire quand vous n'avez pas l'envie ?
