Ecrivez facilement des textes qui font agir

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Les appels à l’action

Le copywriting peut-il servir au restaurant ?

Voici aujourd’hui un exemple de copywriting “terrain” dédié à nos amis restaurateurs (je sais qu’il y en a qui suivent ce blog), tout en imaginant bien que toute boutique, hôtel ou entreprise de services peuvent suivre ces quelques conseils.

copywriting-restaurant

Hier midi, j’ai mangé dans un resto qui a récemment changé de propriétaire.

J’aimais bien ce resto avant, parce que quel que soit le plat qu’on prenait, on n’était jamais déçu. Et le service était très sympa.

Depuis que ça a changé, la politique de la maison s’est orientée vers du marketing que je qualifierais de “grossier”.

Grossier dans le sens où c’est mal fait, à la limite de l’amateurisme et de l’irrespect, alors qu’il y a pas mal de trucs à faire en copywriting quand on tient un resto.

Bon…

Heureusement, les plats “normaux” de ce restaurant sont toujours aussi copieux et bons, parce que le chef, lui, n’a pas changé.

Par contre, la manière de procéder au moment de l’arrivée, de la commande et du repas me fait penser que même avec la meilleure stratégie commerciale du monde, si vous ennuyez vos clients, vous avez de grandes chances de les voir partir.

Une manière particulière d’informer

Si vous avez déjà travaillé dans un resto, alors vous savez qu’il est toujours conseillé d’avoir un ou plusieurs plats du jour.

En effet, c’est du CA facile, la marge est meilleure, mais surtout, on gagne un temps fou, car on peut le faire en grosse quantité et le servir rapidement.

Ce resto ayant bien appris sa leçon, quand vous arrivez, vous avez en gros le nom du plat du jour. Sur une feuille blanche. Placardée à l’entrée sur un tréteau.

Et un nom du genre :

Plat du jour : Spaghettis bolognaises

(c’était le plat que j’ai vu hier midi).

Donc vous vous installez, et là, la serveuse arrive, sans carte, et vous dit (texto) :

En plat du jour, c’est “Spaghettis bolognaises” !

Donc bon. Forcément, vous, si vous n’avez pas envie de manger des pâtes, vous êtes forcé de faire plein de trucs :

  • Déjà dire que vous n’en voulez pas (ou “NON”, tout simplement),
  • puis demander à voir la carte,
  • et attendre…

Oui, car la serveuse n’ayant pas la carte sous la main, elle repart et revient 5 minutes plus tard avec la carte sous le bras.

Recommander n’est pas imposer

Je ne pense pas qu’il soit extrêmement judicieux d’imposer un plat à un client, surtout s’il y a le choix entre plusieurs.

Je veux bien imaginer que le fait que je vienne ici depuis des années ait pu influencer ma perception de cette technique, surtout que j’avais l’habitude de commander un plat parmi la carte des salades.

Mais quand même, on vient dans un resto pour passer un bon moment.

Je pense donc que présenter la carte ouverte aux clients en parlant en même temps du plat du jour serait plus judicieux. En cas de refus, le client n’attend pas. Et tout le monde y gagne.

Mais surtout, l’information à propos de ce plat du jour devient une recommandation, une “idée”, que l’on peut “sublimer” :

Le petit plus “copywriting”

Si on veut encourager la commande de ce plat en particulier, alors le mieux serait de donner un petit avantage à le choisir lui plutôt qu’un autre.

Par exemple :

  • Rapidité à être servi (Si vous êtes un peu pressé, je vous recommande le plat du jour, qui vous est servi en 4 minutes chrono)
  • Plat plus copieux (Si vous êtes un gros mangeur, vous allez adorer
  • Spécialité du patron (il le fait divinement bien car c’est sa spécialité),
  • etc.

Tout ce qui pourra renforcer l’impact positif du plat en question sera bon à prendre.

L’avantage du choix

Vous le savez, quand on fait une proposition commerciale (où que ce soit), il est toujours bon de proposer un choix entre 2 ou 3 options.

En effet, ça permet d’éviter que le client choisisse entre OUI et NON.

Avec un choix, le “NON” devient une 3ème alternative bien plus compliquée à extirper.

Dans le cas d’un resto, je recommande donc de proposer 2 plats du jour au lieu d’un seul.

Ce qui permettra au client d’avoir à faire un choix (il n’a ainsi pas l’impression qu’on le force), et au restaurateur d’augmenter ses chances par deux de voir ses plats du jour partir.

On peut encore utiliser cette astuce aussi pour le dessert.

En proposant d’entrée une liste de desserts du genre :

“Pour le dessert, je vous propose un flan à la vanille, un gâteau au chocolat, une tarte au citron, et des glaces”…

…à la place du traditionnel :

“Vous voulez un dessert ?”

Vous comprenez bien sûr pourquoi… Clignement d'œil 

Pour finir…

Dans une certaine mesure, le copywriting peut donc être bien utile si on tient un restaurant.

On peut aussi l’utiliser de manière plus stratégique de la même façon que je l’abordais dans cet article-là :

Ca marche aussi avec un restaurant !


Le copywriting peut-il vous aider si vous êtes dans la prestation de service ?

Plombier, comptable, secrétariat public, et tant d’autres métiers liés à la prestation de service peinent à trouver des clients.

Dans cet article, je vais vous parler d’un métier “exemple” : Plombier. Je vais donner quelques astuces qui peuvent faire la différence entre celui qui les utilise et celui qui ne le fait pas.

Je tiens juste à dire que toutes ces astuces fonctionneront pour n’importe quelle activité de prestation de service.

copywriting-prestation-service

Etat des lieux

On a coutume d’entendre dire : “Plombier ? Un métier d’avenir, ça ! Il en manque tellement des plombiers, et y’a tellement de travail !

Dans la réalité, si on interroge un plombier, il ne vous dira pas ça du tout. Au contraire, pour lui aussi, c’est la crise !

Alors oui, OK, pour changer un tuyau ou pour déboucher une baignoire, ça, du travail, il y en a… Le problème, c’est que ce qui fait vivre les plombiers, ce n’est pas ça du tout. Un tuyau à 5 € HT et 15 minutes à 70 euros de l’heure, ça fait tout juste 22 euros HT de gagnés.

Enlevez le déplacement, les matières premières, les outils… Bref, vous aurez compris : Ce n’est pas avec des réparations de ce genre qu’un plombier peut s’en sortir.

Non ! L’activité principale qui permet à un plombier de gagner sa vie, c’est surtout le GROS chantier. Une salle de bain à créer, ou carrément un système complet d’eau pour une maison.

Et là, au même titre que dans les autres professions, la concurrence est rude. Et dans 9 cas sur 10, c’est une bagarre de prix qui s’engage, et qui se termine bien souvent avec le plus bas qui gagne.

Au final, tout le monde est perdant :

  • Les autres plombiers qui n’ont pas eu le marché,
  • Le plombier choisi parce qu’il va faire une marge déplorable,
  • Et le client parce que lorsqu’on fait un devis très très bas, c’est bien souvent fait au détriment de la qualité, donc il y a de fortes chances pour que le travail soit moyen, mais surtout très long.

Je vous propose donc quelques astuces de copywriter pour apprendre à vous battre sur un autre terrain que celui du tarif.

12 astuces pour augmenter vos chances

1. Rentabilisez votre devis

Quoi de plus approprié pour communiquer avec vos clients que sur un devis ?

C’est en effet l’endroit où vous pouvez mettre des accroches, des liens vers un site Internet qui donnerait plus d’infos sur vous et sur ce que vous faites, ou vers des photos de réalisations que vous auriez faites.

Comme je vous le disais en introduction, le prix est l’élément qui est le moins avantageux pour vous au niveau de la négociation.

Voilà pourquoi le devis devrait permettre à votre futur client de se faire une idée plus précise de ce que vous savez faire.

C’est un support papier, donc, lâchez-vous, et arrangez-vous pour faire paraître le prix le plus dérisoire possible.

N’oubliez pas non plus de spécifier et de détailler au maximum ce que vous allez faire.

Rien n’est plus rédhibitoire qu’un prix annoncé par un “Forfait standard pose lavabo”, et juste ça.

Détaillez. Dites ce que vous allez faire, énumérez les étapes, et montrez aux gens que vous n’allez pas venir chez eux pour y passer 3 heures à ne rien faire.

Ensuite, n’oubliez pas de bien soigner votre devis en terme de présentation. Faites le faire par un pro ou prévoyez des devis pros, bien agencés.

Il est effarant de constater parfois les différences de qualité entre les devis présentés. OK, ce qu’il y a dessus influence plus que la forme, mais quand même…

Un devis bien présenté, où il est facile de s’y retrouver est bien plus agréable pour celui qui le lit. Parfois, ça suffit pour emporter la décision.

2. Prenez des photos

Quand vous êtes dans le résultat visuel (c’est à dire quand ce que vous faites se voit), alors il faut que vous preniez des photos de vos réalisations.

De cette manière vous aurez ce qu’il faut pour montrer ce que vous savez faire à vos futurs clients.

Equipez vous d’un bon appareil. Mettez-y le prix pour que vos photos soient les plus belles possibles.

Et n’hésitez pas à faire collaborer vos clients qui se feront un plaisir de vous mitrailler, vous et ce que vous faites.

D’un point de vue persuasion, pensez aussi à l’avant-après, ou même à l’évolution des travaux.

Vous prenez une photo avant le commencement, et vous en prenez une chaque jour à partir du même endroit, pour arriver à la réalisation terminée.

Vous pourriez même en prendre une toutes les heures (posez votre appareil sur un pied photo, toujours au même endroit, et il n’y aura qu’un seul clic à faire chaque heure), et ensuite, vous pourrez les assembler dans une animation qui fera une vidéo du plus bel effet.

Idéal pour faire le buzz sur Youtube, ou même pour faire passer de bons moments à vos futurs prochains clients.

3. Créez un book

OUI !  Le “book” (livre en anglais), c’est une sorte de recueil de tout ce que vous avez déjà fait et donc de tout ce que vous savez faire.

Utilisez les photos dont on vient de parler juste avant, et arrangez-vous pour les disposer de manière à ce que votre client puisse naviguer dedans facilement.

L’idéal est de faire des classements de vos photos par thème ET par chantier (imprimez deux photos en ce cas).

En effet, certaines personnes voudront des idées. A celles-là, vous montrerez tous les styles de baignoires que vous avez installées.

D’autres par contre voudront des références globales. Elles voudront donc voir une maison complète ou un chantier complet pour se rendre compte de ce que ça donne à la fin.

Vous pourrez donc faire 2 books distincts qui montreraient bien ces deux aspects de la présentation de votre activité.

Rajoutez des commentaires sous les photos, et rendez le tout amusant et attirant. Pensez accroches, mais pensez aussi à l’humour – ciment d’une négociation commerciale comme vous le diront beaucoup de commerciaux expérimentés.

D’ailleurs, pour compléter cette présentation passez au point suivant :

4. Demandez des témoignages

Vous avez bossé chez quelqu’un ? Ce que vous avez fait a plu à votre client ? Pourquoi ne pas lui demander de témoigner ?

Pour cela, il vous suffit bien souvent de préparer un questionnaire de satisfaction sur lequel vous poserez une dizaine de questions (jamais plus) comme par exemple :

  • Comment avez-vous trouvé ___ (vous) ?
  • Comment s’est déroulé le chantier ?
  • Êtes-vous satisfait du résultat ?
  • etc.

Laissez aussi une place libre pour que votre client puisse marquer un mot. Certains sont très inspirés.

N’hésitez pas non plus à laisser carrément le questionnaire chez le client avec une enveloppe timbrée libellée à votre adresse pour qu’il puisse y répondre tranquillement chez lui, tout seul, sans que cela ne lui coûte un seul centime.

N’oubliez pas d’inclure un petit paragraphe qui indique que votre client vous autorise à utiliser son témoignage comme argumentaire de vente.

Et faites signer cette feuille remplie.

Vous pourrez ensuite insérer ce texte et sa signature dans vos documents ou sur votre site Internet.

5. Faites des vidéos

Vous pouvez aussi, de temps en temps, faire des vidéos de votre chantier. Soit pour expliquer ce que vous faites, soit pour montrer ce que vous faites; soit tout simplement pour vous en servir en tant que souvenir ou exemple sur votre site Internet.

Pensez également que si vous venez chez votre client avec une caméra, les témoignages en vidéo sont également beaucoup appréciés par les clients, car ils ont l’avantage d’être authentiques.

Ca demande quelques compétences, certes, mais je suis bien certain que vous avez des enfants ou des amis qui se feront une joie de venir vous servir de caméraman le temps de quelques heures.

Utilisez ensuite vos vidéos sur votre site Internet (voir plus bas).

6. Enseignez votre savoir

Si vous êtes un ou une professionnelle, que ce soit dans le travail manuel ou dans le tertiaire, vous avez de solides compétences acquises grâce à votre expérience.

Vous avez donc tout intérêt à transmettre.

Vous pouvez donc au choix :

  • Créer des vidéos tutoriel qui apprennent à faire ce que vous faites,
  • Créer des guides pratiques (ebooks ou papier) comme le fait l’enseigne Castorama avec leurs “fiches Casto”
  • Intervenir en tant que conférencier dans les écoles ou dans des associations, ou même auprès du conseil général
  • etc.

Quand vous enseignez votre savoir, vous devenez une référence dans votre domaine.

A la dimension d’un village ou même d’un canton, je vous assure que ça fera toute la différence avec vos concurrents, parce que déjà, votre nom sera mentionné sur beaucoup de supports.

De plus, on a bien évidemment tendance à faire plus confiance à une personne qui enseigne son savoir plutôt qu’à une personne qui cherche des chantiers à tout prix sans expliquer quoi que ce soit.

C’est humain et totalement logique.

Au niveau du copywriting, vos tutoriels devraient respecter certains critères. :

  • Court,
  • Utile,
  • Pratique,
  • et Réalisable pour le plus grand nombre.

Avec bien entendu à la fin, une accroche qui donne envie à la personne d’aller plus loin, le tutoriel devant dire que si c’est facile à faire quand on s’y connait, ça peut être long et fastidieux quand on le fait seul, même avec le meilleur tutoriel du monde.

Donc l’accroche pourrait axer sur un truc de ce genre : “Vous n’avez peut-être pas 7 heures à perdre pour poser une baignoire dans votre salle de bain”.

7. Créez un site web

Bien entendu ! C’est indispensable de nos jours d’avoir un site Internet qui présente votre activité.

Pas besoin de faire un énorme site. Quelques pages sont néanmoins indispensables :

  • Une page d’accueil
    Qui vous présente VOUS, et ce que vous faites,
  • Une page à propos
    Qui indique comment vous joindre et qui laisse la possibilité aux gens de vous poser des questions,
  • Une page de références
    Qui présente vos anciennes réalisations avec les témoignages de vos anciens clients,
  • Une page “en savoir plus”
    Où vous pouvez détailler vos compétences, avec de fréquentes possibilité de vous joindre soit par téléphone, soit par mail tout au long de votre argumentaire

Après, vous pourrez bien entendu rajouter des vidéos, des tutoriels, un blog qui informe vos clients, une page de capture qui permet de récupérer l’adresse email de vos visiteurs afin de pouvoir leur envoyer plus tard des relances.

Soignez bien évidemment votre slogan et votre accroche sur votre page d’accueil.

Il FAUT que vous ayez un site web. Aujourd’hui, c’est aussi indispensable que d’avoir un bureau pour pouvoir écrire.

8. Soignez votre carte de visite

Au même titre que votre devis, votre carte de visite doit avant tout être fonctionnelle et permettre à votre – futur – client de vous appeler rapidement.

Donc bien évidemment, il faut votre prénom + votre nom, ainsi que le téléphone, en gros caractères.

Et il serait souhaitable que votre carte soit originale, afin qu’elle sorte du lot des autres cartes de visites de vos concurrents.

On se rappellera et on gardera volontiers avec plus de certitude une carte de visite dessinée sur un morceau de feuille de platane, qu’un pauvre rectangle blanc avec un nom et un téléphone.

Bref vous comprenez l’idée. Vous n’êtes pas obligé d’aller jusqu’à la feuille d’arbre, mais il existe aujourd’hui assez de services pros pour la réalisation de cartes de visites, pour que la vôtre soit originale et branchée.

Je suis toujours effaré de voir combien les artisans et autres professions libérales bâclent leur carte de visite, alors que c’est l’un des seuls éléments qu’ils transmettent à leurs prospects pour qu’ils se rappellent d’eux !

C’est dommage, vraiment ! D’autant que vous pouvez également rajouter une mini accroche dessus pour inciter les gens à vous rappeler.

9. Préparez un panneau

Ca, c’est un poseur de fenêtre qui m’a donné l’idée. J’ai trouvé ça extrêmement brillant, quoique un peu gonflé sur le coup, surtout dans la manière de faire.

En fait, le gars a carrément utilisé l’une de mes fenêtres et mon portail pour faire de la pub pour son entreprise sur un panneau. Sans m’en parler.

Donc quand je suis rentré chez moi en milieu d’après midi, imaginez ma surprise.

Après discussion, tout s’est arrangé, et j’ai trouvé le concept admirablement bien pensé.

Sur son panneau, il avait écrit : Ici, on est en train de changer les fenêtres, juste avant l’hiver. Ca vous intéresse aussi ? Appelez le…

C’est une excellente idée de faire ça, puisque de cette manière, les gens qui passent devant votre pancarte ne pourront que s’interroger. Et comme ce sont des voisins, imaginez l’avantage pour vous, en termes de déplacements.

Bref, préparez un ou deux panneaux bien gros (raisonnablement tout de même), et surtout DEMANDEZ à votre client si vous pouvez l’apposer, pendant que vous êtes là, sur son portail ou contre sa maison.

Beaucoup acceptent, parait-il.

C’est une bonne manière de jouer sur le côté insolite de la chose.

10. Faites de la veille (Nouveaux acheteurs)

Si vous bossez dans les métiers qui se rapportent à la maison (plomberie, électricien, etc…), vous pouvez repérer les nouveaux acheteurs de biens pour les contacter une fois que ce sera signé.

Repérez aussi les maisons à vendre dans vos environs (grâce aux pancartes), et déposez si possible une plaquette ou une carte de visite dans la boite aux lettres.

Ou mieux, notez les maisons qui sont à vendre dans un grand cahier, et vérifiez de manière cyclique si elles sont toujours à vendre. Quand la pancarte est partie, alors c’est que la maison a changé de propriétaire.

Il serait peut-être temps de le démarcher avec un flyer (voir ci-dessous) ou une plaquette, ou carrément un rendez-vous en réel (vous sonnez à la porte).

Vous pouvez aussi surveiller les journaux d’annonce légale, les mairies, des sites comme le bon coin, les journaux de petites annonces. Histoire de repérer les maisons ou les appartements à vendre.

Bref, sachez où se trouvent vos futurs clients potentiels, et préparez des courriers ou des flyers qui donnent envie de venir vous voir ou au moins de vous appeler.

11. Pensez aux flyers

Ca, ce sont des petits documents qui se posent soit sur les pare-brises de voiture, soit sur les comptoirs des différents commerçants.

C’est idéal pour faire des connexions avec d’autres branches de l’activité globale que vous pratiquez.

Par exemple, si vous êtes plombier, il y a de fortes chances pour que les agences immobilières soient fréquentées par des gens qui auront tôt ou tard besoin d’en voir un.

Pourquoi ne pas poser des flyers qui présentent ce que vous faites, sur le bureau de l’accueil de l’agence en question ?

Pour réaliser vos flyers dans les meilleurs conditions, je vous recommande de suivre les quelques conseils que je donnais dans ces 4 articles :

12. Demandez des références clients

Vous êtes sur place. Vous vous entendez bien avec vos clients. Pourquoi ne pas en profiter pour leur raconter votre histoire et pour leur demander des références d’autres personnes qui recherchent la même chose qu’eux ?

Le bouche à oreille, surtout dans les petits villages, c’est très puissant. Vous devriez donc en profiter pour demander à vos clients s’ils ne connaitraient pas des personnes qui seraient intéressées par vos services.

Bien souvent, ils cherchent. Et parfois même, ils appellent. D’autres font carrément venir les gens pour vous les faire rencontrer. Imaginez le gain de confiance que cela procure !

Donc ayez un document tous prêt, que vous n’aurez qu’à remplir sur place, qui comportera au moins :

  • Le nom, l’adresse et le téléphone de vos clients actuels,
  • Le nom, l’adresse et le téléphone des gens qui sont recommandés,
  • Le rapport qu’il y a entre eux (amis, famille, connaissance, etc…)
  • Les travaux prévus (Salle de bain, maison complète, etc…)
  • A quel moment les contacter au mieux

Faites un document par personne recommandée.

Je connais un plombier qui ne travaille que sur recommandations, et il n’a donc aucune prospection à faire, ce sont ses anciens clients qui le recommandent.

Dans les villages relativement restreints au niveau du nombre d’habitant, c’est vraiment très rentable. Travaillez bien ce point en amont pour être prêt le jour des travaux en face de vos clients.

A vous de jouer !

Comme je vous l’annonçais en début d’article, la plupart de ces astuces fonctionnent avec n’importe laquelle des activités de prestation de service qui existent.

En fonction de la spécificité de la vôtre, certaines seront moins réalisables que d’autres.

Quoi qu’il en soit, le facteur commun à tout ça, c’est qu’aucune ne parle de prix. Car comme je le disais au début, il ne devrait pas être un élément de votre négociation. Il y a bien d’autres manières de donner envie à vos prospects de venir avec vous.

Et ça passera presque à chaque fois grâce à :

  • La confiance que vous inspirez
  • Ce que vous avez déjà fait
  • Ce que vos anciens clients disent de vous

Si vous maitrisez ces 3 aspects de votre activité, et que les mots que vous utilisez pour les présenter sont bien choisis, alors vous serez au-dessus des autres.

C’est évident.

Si vous avez des questions, n’hésitez pas.


Copywriting : le sentiment d’urgence en question…

En copywriting, on parle souvent de sentiment d’urgence. C’est une sorte de « tactique » visant à encourager les gens à se décider vite.

Ce principe est rarement compris à sa juste valeur.

Ce qui donne des propositions bien souvent peu crédibles, comme des fausses promotions « pendant 24 heures« , ou alors une limite de vente à 100 acheteurs, et pas un de plus.

D’une manière générale, un sentiment d’urgence ne peut fonctionner que s’il est pertinent dans le contexte de vente.

Pour du présentiel ou du produit physique

Par exemple, si vous vendez des places pour une représentation (conférence, formation en présentiel, concert, etc.), la limite de temps et de places est tout à fait crédible.

Si le truc est dans un mois, et que la salle comporte 40 places, l’urgence est claire : « Décidez-vous avant le tant, sinon, ce sera trop tard, et grouillez-vous parce qu’il n’y a que 40 places, et que malgré ma bonne volonté je ne pourrai pas faire rentrer une personne de plus. »

Après, vous pouvez rajouter sur tout ça une contrainte de prix variable. Genre :

  • 50 € pour les 10 premiers,
  • puis 60 € pour les 10 suivants
  • et 70 pour les 19 restants.
  • La dernière place est à 100 €, donc il vaut mieux réserver avant.

Tout cela est extrêmement pertinent. Ça fait partie d’un jeu que le client accepte de jouer parce que le contexte s’y prête. Et tout est clair.

Idem si vous vendez des vrais livres, que les gens reçoivent chez eux.

Vous pouvez en imprimer 200 – par exemple – et limiter ainsi la vente à 200 exemplaires. En indiquant que l’édition suivante sera plus chère de quelques euros.

Mais quand on vend du numérique, vous comprenez bien qu’il va falloir utiliser plus d’arguments pour rendre la limite crédible.

Limiter du numérique

En ce qui me concerne je vends des produits (logiciels + livres + outils en ligne) dans le domaine du turf (courses de chevaux), depuis plus de 20 ans.

Ce domaine (les courses), se prête bien à la limite d’accès à une méthode ou à un logiciel. Parce que les gains sont « mutualisés ».

C’est à dire par exemple pour pour un Quinté+, que la somme à gagner sera d’environ 200.000 euros par course, et que s’il y a 10 joueurs qui gagnent, chacun touchera 20000 euros. S’il y en a 100 qui gagnent, ils gagneront chacun 2000 euros. Et ainsi de suite…

Il y a donc tout intérêt (pour le joueur) qu’il y ait un minimum d’utilisateurs d’un logiciel ou d’une méthode. Voilà pourquoi je limite en général mes ventes à 100 exemplaires pour éviter que les gains par personne chutent.

Ça reste logique et honnête, et surtout justifié par le produit. Donc très bien accepté par mes clients.

Si vous vendez une méthode pour gagner de l’argent ou du trafic (affiliation, création de produits, création d’articles, etc.) idem : plus il y aura de gens qui connaîtront votre méthode, et plus il y aura de « concurrents » potentiels. Il est donc parfaitement justifiable de limiter le nombre de formations ou d’ebooks.

Si vous êtes dans un autre domaine, la limite de vos offres va devoir se faire de manière un peu plus intelligente.

Parce que si vous vendez une méthode pour entretenir la mémoire, ou pour apprendre à mieux parler en public, reconnaissez que limiter votre méthode à 100 personnes est injustifiable.

L’histoire de l’augmentation du prix pourrait être appliquée ici aussi. Vous pouvez limiter le nombre d’exemplaire numérique à 100 pour un tarif de base de 50 € par exemple.

Pour les 100 exemplaires suivants, le tarif peut augmenter de 10%, et ainsi de suite.

Un jour je suis tombé sur une page qui faisait varier le prix de son produit d’un millième de centimes toutes les secondes. Ce qui fait que le produit prenait 1 $ toutes les 27h45.

Rajouter des offres limitables

La dernière solution pour limiter l’accès à un nombre restreint de clients est de créer des offres assez chères qui permettraient de ne prendre que quelques clients pour une période déterminée.

Par exemple, pour reprendre l’exemple d’une méthode pour améliorer la mémoire, vous pourriez créer un accompagnement de groupe ou même personnel, limité à 5 personnes pour développer sa mémoire avec des exercices personnalisés en fonction des gens et de leurs canaux de réception respectifs.

Vous pourriez ainsi faire changer de gamme certains de vos clients les plus motivés, et sortir ainsi du système de vente habituel.

Si vous vendez 100 exemplaires d’une méthode à 50 €, vous allez faire 5000 € de chiffre d’affaires.

Qu’est-ce qui vous empêche de créer une offre à 5000 € pour une seule personne à suivre sur une période de 6 mois ? Vous pourriez alors en prendre un maximum de 5 par an.

Ou alors créer une offre de 2000 euros pour un accompagnement de groupe de 5 personnes maxi. Et vous pourriez créer 3 ou 4 groupes maxi par an.

En conclusion

Le sentiment d’urgence est une tactique à utiliser de manière raisonnable et pertinente.

Si cela coule de source, ça fonctionnera fort. Si on voit que c’est « juste » un moyen d’essayer de forcer la main pour qu’on achète, alors non seulement ça ne servira à rien de positif, mais EN PLUS, ça entachera grandement votre réputation pour les produits futurs que vous proposerez.

En fait, s’il n’est pas possible pour votre client d’être sûr à 100% que la limite proposée sera respectée, vous allez au devant d’ennuis. De crédibilité, d’intérêt, et même juridiques car si vous indiquez une limite que vous ne respectez pas (genre vous dites que c’est limité à 100 personnes et que vous en vendez 150), c’est de la publicité mensongère.

Bref, vous l’aurez compris, autant créer un vrai sentiment d’urgence crédible, authentique et justifié.

En fonction de ce que vous vendez, il y a forcément quelque chose que vous pouvez rajouter qui limiterait son utilisation.

Indiquez votre produit en commentaire si vous le voulez, et on en discutera ensemble.

 


L’art de passer à l’action pour que ça marche

Elle m’a scotché ! C’était tellement simple et clair ! Fallait y penser…

En septembre dernier, j’ai vu une interview de Greta Thumberg (la jeune fille qui sensibilise le monde sur le problème du climat).

Elle faisait une interview pour répondre aux critiques, mais à la fin, elle a dit un truc qui m’a fait l’effet d’une bombe atomique.

Elle a dit un truc du genre :

Des gens viennent me voir pour me dire qu’ils sont contents de voir que les jeunes œuvrent pour leur avenir, et que cela leur donne beaucoup d’espoir.

Je leur réponds qu’il faut qu’ils arrêtent d’espérer et qu’ils passent à l’action, plutôt.

Cette simple phrase est empreinte d’une sagesse incroyable.

On peut largement en faire un mantra à se répéter chaque jour :

« J’arrête d’espérer, je passe à l’action MAINTENANT »

Un conseil ne vaut que s’il est suivi d’une action concrète.

Je vous écris un article chaque jour, que vous recevez par mail si vous êtes membre. Tout ça pour vous donner des astuces et des techniques pour vous aider dans votre business.

Elles ne seront bénéfiques pour vous que si vous agissez.

Qu’avez-vous fait concrètement depuis que je vous écris ?

Je serais bien curieux de le savoir.


C’est bleu, et c’est tout !

On est des humains avec des habitudes !

Je viens encore de voir un lien vers une page de vente en rouge sur noir ! 😮

Le truc le plus incroyable c’est que c’est pour vanter les mérites d’une équipe de marketeur / copywriter !

Ça fait peur !!

Dans notre mémoire cellulaire d’humain, quand c’est rouge, c’est qu’il faut faire attention :

  • Le sang est rouge : si on en voit, il y a un souci
  • Le panneau STOP est rouge : quand on le voit, on s’arrête. Comme le feu rouge.
  • Tous les panneaux d’interdiction sont en rouge.
  • Le feu est rouge (et ça brûle). La lave aussi. Comme la braise.

Vous avez compris : la force de l’habitude est imparable, ce qui fait que la plus mauvaise couleur que l’on puisse choisir pour un lien – ou un bouton action, c’est le rouge.

De quelle couleur sont la majorité des liens sur Internet, depuis que ça existe ?

Hé oui : bleu !

Et ils sont soulignés aussi.

Parce que le bleu, c’est la couleur des panneaux qui nous disent : OK

C’est aussi la couleur du ciel.

Mais c’est surtout la couleur des liens sur Internet depuis plus de 25 ans.

Bref… Mettez vos liens textes en bleu.

Au niveau du design, ça fait moche ? Pas sûr.

Déjà tout le monde est habitué et tout le monde clique sur ça depuis 3 décennies.

Vu que votre but c’est de faire cliquer, autant colorier le bazar pour que les gens n’aient pas à réfléchir.

« C’est un lien ça ?« .

Mettez-le en bleu, et hop : ils comprennent en moins d’une seconde que c’est là qu’ils doivent cliquer.

Attention à ce qui n’est pas un lien

Et l’inverse est vrai aussi : s’il vous prenait l’idée de mettre un mot en bleu et de le souligner, ALORS que ce n’est pas un lien : mauvaise idée.

Faisons une expérience : quand vous avez vu le mot « bleu » juste au dessus, vous avez cherché à cliquer pas vrai ? Et vous avez ressenti quoi ?

Vous avez compris : à quoi ça sert de frustrer nos visiteurs pour rien.

Suffit juste de se rappeler de ça :

  • Un lien : en bleu et souligné
  • Un truc qui n’est pas un lien : dans une autre couleur

Que le bleu vous accompagne aujourd’hui.

A commencer par le ciel.


Copywriting : Le script primaire

Quand on cherche à convaincre quelqu’un d’un problème latent à résoudre, il existe des formules toutes prêtes que vous pouvez utiliser et suivre comme un chemin pour toutes les situations. Quel que soit votre produit ou la technique que vous voulez présenter.

Une des formules est la suivante :

  1. Comme beaucoup de personnes, vous aimeriez…
  2. Ce qui vous en empêche, c’est…
  3. Cela provoque… (une conséquence)
  4. Qui entraîne chez vous… (un état)
  5. Heureusement, il existe des techniques pour …
  6. L’une de ces techniques est la suivante :
  7. La technique
  8. Si vous appliquez ça, vous obtiendrez …
  9. Il en existe bien d’autres
  10. Cliquez ici pour en voir une autre…

Vous pouvez essayer pour n’importe quoi, et pour n’importe quel support (article court, vidéo, podcast, présentation en face à face, etc.)

Par exemple :

Comme beaucoup de blogueurs, vous aimeriez avoir des tonnes de visiteurs sur votre blog mais hélas, vous ne savez pas où ils se cachent. Résultat : vos articles ne sont pas lus, ce qui vous donne de moins en moins envie d’écrire.

Heureusement, il existe des techniques pour amener des visiteurs sur votre blog. En voici une : quand vous voyez un commentaire intéressant sur un autre blog, commencez à répondre sous le commentaire (un « pourquoi ») et dites que vous avez créé un article complet sur le « comment ».

Appliquer ce genre de stratégie peut vous apporter des dizaines de visiteurs par jour. Il en existe une bonne centaine d’autres…  Voyez vous-même…

Ça fonctionne avec n’importe quelle technique, n’importe quel problème et pour n’importe quel état.

Vous qui cherchiez peut-être des idées pour créer des vidéos, en voici une belle…


J’ai envie d’acheter, pas de profiter…

Il y a quelques jours, je lisais un article de Cédric du blog Virtuose Marketing, dans lequel il parlait de textes à privilégier sur les boutons de commande.

Il en était arrivé à la conclusion que les libellés du type “Acheter”, “Passer la commande” ou encore “Commander” étaient des mauvais textes, et faisaient perdre des ventes.

Mon expérience de copywriter “old régime” aurait tendance à être d’accord avec ça. Déjà parce que c’est ce qu’on m’a appris, ensuite parce que j’ai pu l’expérimenter dans certaines niches.

Mon expérience d’acheteur et de fureteur “moderne”, par contre, me fait dire que ces affirmations ne sont pas aussi indiscutables que ça, et qu’il convient de les mesurer.

En effet, même si d’un point de vue “logique marketing et copywriting”, il semble vrai que “Profiter” fait plus envie que “Acheter”, dans la réalité, ce n’est pas toujours le cas.

Certains aiment beaucoup acheter…

Par exemple, prenons le cas des sites de vente de vêtements en ligne.

Actuellement, ce sont les soldes. Donc, les sites de ventes de vêtements par correspondance sont assaillis par des acheteuses qui sont à l’affût des bonnes affaires. Et vous seriez surpris de voir à quel point ces sites ont du succès.

Et pourtant, quand on prend leur bouton d’achat, on y voit…

acheter-profiter

…“Ajouter au panier” (exemple du site Asos.fr).

Et quand on arrive sur son panier, on y trouve…

acheter-profiter2 

… “Payer”, puis ensuite, “Paiement sécurisé”, et encore “Continuer mes achats”…

Et c’est pareil sur le site de la Redoute, ou les 3 Suisses, ou même sur Amazon, site réputé pour optimiser au maximum tout l’aspect de sa boutique :

acheter-profiter3

On retrouve “passer la commande”, et bien souvent encore “Acheter” sur beaucoup de produits.

Mais alors, qui a raison ? Qui a tort ?

La réponse, c’est que tout le monde a raison. Ca va dépendre bien entendu de votre cible, du ou des produits que vous vendez, et de la forme de votre boutique ou page de vente.

J’ai lu quelque part que les gens ne voulaient pas acheter quoi que ce soit, et qu’ils préféraient “bénéficier” ou “profiter” ou quoi que ce soit d’autre en rapport avec le bénéfice du produit. Je crois même que je l’ai également écrit quelque part plusieurs fois.

Ici encore, il convient de mesurer ce genre de propos.

Les gens ne sont pas stupides. Quand on est dans une boutique de fringues ou dans un hypermarché, on n’est pas là pour s’amuser. On est bien là pour acheter.

Quand on est sur un site comme Amazon ou la Fnac, on n’y vient pas pour se détendre. On y vient pour acheter des trucs.

Quand on va au resto, ou au cinéma, ou chez le coiffeur, chez le médecin, après – ou avant – on passe à la caisse. Et c’est loin d’être une surprise !!

Sur Internet, et plus particulièrement dans le monde de la vente d’informations, je ne peux pas croire qu’il existe une seule personne sur terre qui ne va pas croire qu’il va acheter ce livre, ce logiciel ou cette formation, même s’il clique sur un bouton ou un lien du genre “Je veux devenir meilleur”.

Chaque personne qui va cliquer sur ce genre de lien SAIT d’avance qu’on va lui proposer quelque chose à acheter.

Et ça tombe bien, quand on y pense, parce que si elle a déjà passé entre 5 et 15 minutes à lire votre page de vente, alors c’est qu’elle est intéressée, et qu’elle veut acheter.

Et je ne suis pas bien sûr que le fait de cliquer sur un bouton ou un lien explicite comme ceux qu’on a coutume d’employer depuis quelques années (je l’ai fait aussi) ait quoi que ce soit à voir avec le nombre de ventes obtenues.

Ce n’est pas un bouton qui convainc un acheteur

Ce sont plutôt les éléments qui viennent juste avant.

C’est le texte, le visuel du produit, les arguments, les avantages, le prix, les garanties, les conditions de paiement, la confiance dans le vendeur, et une foule d’autres choses…

Le bouton d’achat est juste là pour matérialiser cette action d’acheter, justement.

Et qu’on lise “Acheter”, “Payer”, “Commander”, “Recevoir”, ou quoi que ce soit d’autre, l’important, c’est que ce bouton soit visible, accessible, mais surtout compréhensible !

Alors la meilleure chose à faire, et NON, ce n’est pas un scoop, c’est de TESTER différents textes, afin de voir si le fait de le changer va changer beaucoup de choses sur vos ventes.

En ce qui me concerne, j’ai déjà fait beaucoup de tests avec ça. J’ai changé plein de trucs.

La forme. Le fond. La couleur. Le texte. Mis un bouton graphique à la place d’un lien bleu. L’inverse. Puis les deux ensemble. Puis changé le texte. Laissé “Acheter”, ou “Régler”, ou “Payer”, ou “Commander”. Puis testé avec des textes plus détaillés…

Résultat ?

Bof… Les différences sont loin d’être notables.

Ca se joue à une dizaine de ventes en plus ou en moins en fonction des textes et des formes choisies, et ça change d’un produit à l’autre. Donc, en résumé, rien de vraiment probant.

J’explique ces résultats décevants par le fait que de nos jours, Internet est devenu un endroit où on achète à tout va. Les gens ne sont donc plus dupes, et ils comprennent très vite en voyant un bouton sur une page que c’est par là qu’ils payent et qu’ils commandent.

Donc, plutôt que de perdre du temps à optimiser ses boutons, je vous conseille plutôt de soigner le texte qui vient juste avant, et de bien mettre un bon de commande qui récapitule les meilleurs avantages du produit que vous vendez, histoire de rassurer les indécis.

Mais que cela ne vous empêche pas de tester plusieurs textes de boutons.

Après tout, je vous ai livré MON expérience, et ce que j’ai pu constater avec les personnes que je vois acheter sur le net. Vous avez peut-être d’autres retours, d’autres produits, et d’autres types de clients.

Le plus important est de ne pas perdre trop de temps avec ça et de comprendre que ce n’est pas UNIQUEMENT à cause d’un bouton de commande qu’on perd des ventes.

Bien sûr, si vous écrivez dessus “Filez-moi votre blé”, ou “Je me fais arnaquer” ou encore “Signe, pigeon”, il y a de fortes chances pour que vos ventes soient inexistantes.

Mais avec un texte “normal”, qui permet de faire comprendre au client à quoi sert ce bouton, alors vos ventes iront bien si le texte qu’il y a avant a bien fait son travail !

Si vous avez des résultats de tests (probants ou pas), n’hésitez pas à en parler ici.


Coachs, conférencières, thérapeutes… Comment se lancer sur Internet ?

Beaucoup de gens me demandent comment ils pourraient développer leurs affaires en ligne, alors qu’ils ont l’habitude de tout faire en dehors d’Internet.

Peut-être que c’est votre cas.

Vous êtes peut-être musicien, danseuse, coach, conférencière, esthéticienne, animateur de formation, hypnothérapeute, ou même plombier, maçon ou agent immobilier…

En fait, quoi que vous fassiez, il y a toujours moyen de développer vos affaires en ligne.

Website concept with young woman

J’ai donc décidé de créer une série d’articles dans lesquels je vais vous montrer rapidement pourquoi n’importe qui peut augmenter son chiffre d’affaires grâce à Internet, ce à quoi vous devez vous attendre, et tout ce que vous allez avoir à faire pour que cela soit bénéfique pour vous.

Vous en retrouverez donc un nouveau chaque jeudi qui abordera une tâche précise à effectuer, et chaque lundi, vous aurez accès à un article que j’ai déjà écrit sur le sujet qui viendra compléter ce qu’on aura vu. Ce sera souvent une vidéo pratique.

Aujourd’hui, on va voir un aperçu global de tout ce que vous aurez à faire et de tout ce que ceci pourra vous apporter concrètement.

Mais avant tout, commençons par tordre le cou à quelques idées reçues.

1. La relative facilité de se mettre en ligne

Comme dans toutes les activités en général, quand on en démarre une nouvelle, on a l’habitude de se faire une montagne de petits riens. La mise en ligne de votre activité n’échappe pas à cette règle.

Pour certaines personnes très « terrain », l’univers de l’Internet fait un peu penser à l’immensité d’une nuit étoilée. Aucune idée de quoi faire. Aucune idée de comment commencer, et surtout aucune idée de la manière de procéder.

Moi qui travaille sur Internet depuis la fin du siècle dernier – oui je sais ça fait un peu comme si j’avais 100 ans, mais en fait, ça ne fait « que » 18 ans – tout ce monde m’est très familier, et c’est pour cela que je peux vous affirmer sans aucune langue de bois que c’est beaucoup moins dur qu’il n’y parait.

Attention. Je n’ai pas dit que c’était facile. Ce que je veux dire, c’est qu’une fois qu’on a compris les choses et qu’on sait où on veut arriver, alors on peut démarrer très vite.

Et pour cela, les tâches à accomplir sont assez simples.

Je vais vous les détailler une à une dans les articles qui vont venir, mais auparavant laissez-moi vous dire ce que vous devez d’ores et déjà « posséder » avant d’espérer vous lancer en ligne.

2. A quoi vous attendre vraiment

Un travail quotidien et constant

Si vous flânez sur Internet à la recherche d’une formation en ligne sur la manière de « devenir riche sur Internet », ou même tout simplement « Comment se lancer sur Internet » alors vous en verrez beaucoup.

Elles arborent toutes plus ou moins les mêmes « ressorts » quelques peu émoussés comme quoi vous pourriez rapidement vous retrouver au bord de l’eau sur une île paradisiaque les doigts de pieds en éventail à regarder – ou entendre – l’argent tomber sur votre compte en banque en ne travaillant que quelques heures par jour.

Ma phrase préférée, c’est celle-ci :

Quel plaisir de se coucher et de se lever le lendemain en constatant que votre compte en banque est plus gros de 2 ou 300 euros… sans rien faire !!

Homme en costume se reposant  l'ombre des cocotiers

Dit comme ça, c’est vrai que ça fait cool et que ça donne envie, mais hélas, ce n’est qu’un effet de manche… Une connerie, si vous préférez. Un mensonge éhonté pour être parfaitement clair.

Car la réalité n’a rien à voir.

Vous qui avez l’habitude de bosser comme un fou – ou comme une folle – pour rechercher des clients, effectuer vos prestations, vous occuper de votre compta, vous démener à trouver de nouveaux contrats, de nouvelles manières de gagner de l’argent, travailler sur Internet ne va rien changer. Bien au contraire :

Ca va vous rajouter du travail. Beaucoup, beaucoup, BEAUCOUP de travail.

Vous aurez de vraies tâches à effectuer CHAQUE JOUR. Petit à petit, elles deviendront plus faciles à effectuer, mais elles ne s’arrêteront jamais.

Ceux qui réussissent travaillent très fort

Ce que je veux dire, c’est de ne JAMAIS croire que vous arriverez à gagner votre vie en ligne en ne « bossant » que 4 heures par semaine.

C’est déjà arrivé, hein…

Sur 1000 personnes qui se lancent en ligne, il y en a peut-être UNE SEULE qui arrive – après quelques années – à ne travailler que 5 ou 10 heures par semaine. Mais en fait, elle y arrive car elle a délégué toutes les autres tâches à d’autres personnes.

Mais avant d’en arriver là, ce qu’elle ne vous dit pas, c’est qu’il a fallu trimer comme un taré pendant 70 à 90 heures par semaine.

Et même encore aujourd’hui, ce genre de personne vous dit ne « travailler » que 4 heures par semaine, mais en réalité, elles passent 100% de leur temps collées à leur téléphone portable ou à leur tablette pour suivre leurs chiffres, corriger quelques erreurs, gérer les soucis – il y en a toujours, communiquer avec leur « équipe », bien souvent constituée d’une seule personne…

Bref, croyez-moi, une personne qui bosse et qui gagne sa vie sur Internet en 2016 travaille largement ses 10-12 heures par jour. Elle ne prend pas les transports en commun, ne se coltine pas un patron qui lui dit quoi faire, et ne doit pas se plier à des contraintes horaires ou géographiques (elles peuvent bosser de partout dans le monde et quand ça leur chante).

Mais globalement, elles doivent quand même réseauter, soigner leur communication, écrire des articles, tourner des vidéos, enregistrer des podcasts, créer des formations en ligne, des produits, rencontrer des gens pour en faire de futurs partenaires, assister à – voire organiser – des séminaires d’entrepreneurs – souvent très très barbants –  ou à des « masterminds » pour rester « dans le mouv' », continuer sans cesse à se former et à entretenir des relations de business, trouver de nouvelles idées pour progresser…

Bref, ce n’est pas le même travail que celui que vous connaissez, mais globalement, c’est du travail quand même.

Attendez-vous donc à travailler AU MOINS 2 heures de plus par jour au début, mais vous vous apercevrez vite que c’est insuffisant. Et qu’il vous faudra au minimum doubler ce temps, ou pour le moins y consacrer quelques journées complètes pour véritablement avancer.

Votre véritable objectif

Il convient donc TOUT DE SUITE de bien vous mettre cette idée dans la tête :

« Vous lancer sur Internet », pour vous, ne va pas signifier « Devenir riche à millions sans rien faire ».

L’objectif va être plutôt de vous permettre de faire deux choses :

  • Trouver plus de clients pour vos interventions personnelles,
  • Créer quelque chose à vendre qui ne nécessite pas VOTRE présence.

Dans les premiers temps, vous pouvez compter sur quelques centaines d’euros en plus chaque mois, et petit à petit, la possibilité pour vous de limiter vos interventions en présentiel pour vous libérer quelques heures par jour, voire un ou deux jours complets par semaine.

Family picnicking outdoors

Vous pourrez également prévoir de prendre des vacances avec votre famille sans craindre au retour la reprise compliquée et la perte de clients qui ont auront été voir ailleurs.

Une salutaire bouffée d’oxygène

J’ai des amies qui bossent presque 6 jours par semaine et qui s’accordent 2 semaines de vacances par an, en n’arrivant jamais véritablement à lâcher prise. Internet, pour ces gens-là peut être une aubaine incroyable car cela peut leur permettre de combler 5 ou 6 jours de chiffre d’affaires grâce à la vente d’un produit numérique qui ne nécessite aucune intervention humaine, car tout peut être automatisé.

Cela peut leur permettre de prendre un jour de repos de plus par semaine. Ou d’augmenter leurs prix pour mieux qualifier leur clientèle et par voie de conséquence moins travailler chaque jour.

J’ai d’autres amis qui passent la grande majorité de leur temps, quand ils ne sont pas en train de faire une conférence, à rechercher des clients et à démarcher des entreprises, des CE ou des organismes aux 4 coins du monde pour trouver des prestations à vendre.

Internet, pour eux peut leur permettre de faire leur démarchage en ligne de manière quasi automatique, pour vendre ensuite une prestation en présentiel. Et en profiter pour ajouter un produit numérique à vendre à ceux qui ne pourront pas se déplacer, ce qui permet malgré tout de gagner de l’argent – et beaucoup de temps – à la fin de l’opération.

J’ai un ami plombier qui a son carnet de rendez-vous qui est plein jusqu’en 2018 et qui n’inclus qu’une seule semaine de vacances.

Une thérapeute qui commence à en avoir marre de recevoir des patients 8 heures par jour sans discontinuer.

Une conférencière spécialiste qui prend l’avion 45 fois par an pour aller donner des conférences aux 4 coins de l’Europe et du monde, et qui a mis pour cela sa vie familiale de côté – et sa santé…

Pour tous ces gens, Internet va leur apporter la possibilité de ralentir un peu leur activité sur le terrain pour retrouver une vie plus zen sans constater de baisse de leur revenu. Ca pourra même être le contraire.

Remplacer ce qui vous rapporte

En résumé, avoir une activité en ligne pourra vous permettre de remplacer petit à petit ce qui vous rapporte de l’argent :

Auparavant vous vendiez votre temps contre de l’argent, avec Internet, vous vendez quelque chose de numérique, qui ne nécessite pas que vous soyez effectivement là.

Alarm clock with running legs running after man holding tablet

Mais ça peut aussi vous permettre de démarrer ou de booster votre activité.

Je pense notamment aux coachs – en nutrition, en réussite, en vie de couple, etc. – qui, devant la concurrence insensée dans ce domaine ont de plus en plus de mal à trouver des clients.

Certaines personnes n’arrivent pas à avoir plus d’un client par mois ! Quand d’autres n’ont même pas pu encore en trouver un seul vrai qui les paye !

Internet permet aussi de se constituer une véritable communauté parmi laquelle vous vous constituerez une clientèle en ligne qui vous sera fidèle pendant longtemps.

Et pour arriver à faire cela, vous allez devoir réaliser un certain nombre d’actions précises afin de transposer votre entreprise sur Internet.

Vous allez découvrir ci-dessous les différentes étapes à prévoir. Nous les développerons toutes dans les articles suivants.

Les 3 étapes de la mise en ligne de votre activité

Quand on y réfléchit bien, la mise en ligne ne comporte réellement que 3 grandes étapes principales :

  • Rassembler,
  • montrer votre Expertise,
  • et Vendre.

(le fait que les initiales de ces 3 mots forment le mot « REV » est un pur hasard, mais c’est sympa pour s’en rappeler)

En résumé, vous allez faire venir des gens sur un site Internet ou un blog, sur lequel vous allez publier des articles ou des vidéos qui vont montrer « de quoi vous êtes capable », puis quand les gens vous connaîtront mieux, vous pourrez leur vendre quelque chose. Un produit numérique ou une intervention, ce sera au choix.

Voyons ensuite les différentes sous-étapes qui vont constituer le squelette de votre entreprise en ligne.

Etape 1 : Rassembler

Creative Business Team Stacking Hands In Huddle

1. Choisir une plateforme pour votre site web

Il peut s’agir d’un site web classique, d’un blog, ou même d’une simple page Facebook.

2. Créer du contenu

L’objectif est de publier chaque jour (ou le plus souvent possible) des articles ou des vidéos qui parlent de votre expertise. Le but est de DONNER aux gens des informations avec votre style afin de développer une relation avec vos visiteurs.

3. Permettre aux gens de s’abonner à votre contenu

Les gens qui vont aimer ce que vous écrivez voudront rester connectés avec vous pour ne rien manquer de ce que vous leur donnerez. Vous devrez donc installer un système d’inscription à votre blog ou à votre site (si vous n’avez qu’une page Facebook, ils pourront s’abonner d’eux-mêmes en likant vote page)

Etape 2 : Montrer votre expertise

Businessman pressing button on touch screen interface and select Expertise. busines concept.

4. Créer une liste de gens intéressés par votre activité

Parmi tous ces gens qui seront abonnés à votre contenu, certains en voudront plus. Vous devrez donc les enregistrer dans une communauté « à part » formée de gens positivement « intéressés » par de l’information plus pointue. Plus spécifique.

5. Créer un produit numérique à donner en échange d’un email

Pour cela, vous récupérerez leur adresse email grâce à un formulaire d’inscription à une « liste » en échange d’un produit numérique.

Vous pouvez créer une mini formation de 4 vidéos qui donnent des conseils précis sur votre thème. Vous pouvez aussi préparer des questions et y répondre en vidéo sous la forme d’une interview. Ou alors créer un livre numérique qui donne des conseils précis.

6. Vous inscrire à un service d’auto-répondeur

C’est le service qui « enregistrera » les emails de vos membres intéressés par votre expertise. Il vous permettra d’envoyer régulièrement des emails de contenu – ou qui dirigeront vers certaines pages de votre site réservées à vos membres privilégiés – pour entretenir et faire évoluer votre relation.

7. Créer du contenu pointu et spécifique

Vous devrez créer régulièrement du contenu spécifique pour qualifier au maximum vos membres. Ainsi, vous pourrez vous créer des « sous-groupes » de gens (on appelle ça un « segment » ou une « niche ») intéressés par un thème spécifique.

Par exemple, si vous êtes coach, vous pouvez créer du contenu pour les gens qui cherchent à améliorer leur réussite, du contenu pour ceux qui veulent améliorer leur vie de couple, et encore un autre pour ceux qui veulent trouver du travail.

Etape 3 : Vendre

carte bancaire et internet

8. Créer un produit à vendre

Il y a plusieurs types de produits à créer.

En fonction des intérêts de votre communauté, vous pourrez par exemple créer un produit numérique à leur vendre.

Cela pourra être un livre numérique, ou l’enregistrement de l’une de vos interventions transformé en fichiers vidéos (ou DVD) qui formeront une formation à suivre en ligne.

Mais cela peut aussi être l’inscription à une conférence ou à une formation que vous pourriez donner soit en présentiel, soit via un service de séminaire en ligne (webinaire).

Vous pourriez aussi choisir d’inscrire certains de vos membres à un coaching individuel via Skype. Ou par téléphone. Ou même dans un lieu physique.

9. Créer la page ou la vidéo de vente pour votre produit

C’est le document qui présente votre produit afin de donner envie aux gens de l’acheter. Ca peut être une vidéo ou un texte de vente avec un appel à l’action (« j’achète!« )

10. Créer le système de paiement et de livraison de votre produit

Si les gens sont intéressés, ils devront cliquer sur un bouton et payer. Ils recevront ensuite leur produit par mail sous la forme d’un lien d’accès par téléchargement s’il s’agit d’un produit numérique, ou alors d’un formulaire de contact à remplir si c’est pour une inscription à un événement du type conférence ou formation.

La dernière étape qui rend le tout perpétuel

Comme vous avez pu le constater, vous avez grosso modo 3 étapes principales et 10 sous-étapes afin de mettre votre entreprise en ligne.

Or, une fois qu’elle est en ligne, il faut faire venir du monde sur votre site web afin que les gens puissent découvrir votre contenu, s’abonner, s’inscrire, recevoir vos mails, pour finalement acheter…

C’est donc l’ultime étape de cette machine bien huilée : Le trafic !

A group of young people. Panorama.

Soyons honnête, c’est LARGEMENT ce qui vous prendra le plus de temps au quotidien, conjointement à la création de contenu.

Ici encore, plusieurs possibilités s’offriront à vous :

  • Faire de la publicité payante sur Internet ou ailleurs
  • Faire des échanges de liens avec d’autres sites comme le vôtre
  • Faire en sorte qu’on vous trouve dans les moteurs de recherche de style Google ou Youtube,
  • Soigner votre présence sur les réseaux sociaux (Facebook, Linkedin, Instagram, etc.)
  • Faire des partenariats avec d’autres personnes comme vous (vos « collègues »)
  • Créer un système « d’affiliation » consistant à donner un pourcentage de vos ventes à celui qui vous apporte des membres
  • Faire du parrainage, de la recommandation
  • etc.

Il existe beaucoup de moyens de faire venir du monde sur son site. Avec le temps, vous vous apercevrez que vous êtes plus doué avec un système plutôt qu’avec un autre. Et à la fin, vous n’en garderez qu’un ou deux mais il sera efficace pour vous.

Du pain sur la planche

Comme vous avez pu le voir, la tâche est grande. Pour autant, si vous faites les choses dans l’ordre, vous pourrez arriver à vous implanter sur le web gentiment mais sûrement.

C’est véritablement la seule option qui peut vous permettre de vous développer sans réelle limite que celle de votre imagination.

Dans les prochains articles que je ferai sur ce sujet, je vous expliquerai comment vous organiser pas à pas, et je vous dirigerai sur les articles et les vidéos qu’il faut pour que vous fassiez vos premiers pas sur le Web.

Parce que techniquement, il peut suffire d’une seule journée pour être présent sur Internet et commencer à enregistrer vos premiers membres dans votre base. Nous verrons cela jeudi prochain.

D’ici là, s’il y a des choses qui vous semblent obscures ou difficiles à comprendre parmi tout ce dont je viens de vous parler, alors posez vos questions dans les commentaires ci-dessous et j’y répondrai sans langue de bois.


La chance est un moteur comme un autre

Aujourd’hui, nous somme un vendredi 13.

Beaucoup d’entreprises – et de boutiques Internet – voient en ce jour une occasion de faire des offres basées sur la chance.

Personnellement, comme je vous en parlais dans cet article il y a quelques années, je ne pense pas qu’il soit judicieux de contacter ses clients ou ses membres un vendredi 13.

Parce qu’ils vont être tellement sollicités qu’il y a de fortes chances pour que votre mail passe à l’as après les dizaines d’autres qu’ils auront reçus.

chance-moteur

Par contre, ce jour de “chance” est l’occasion pour moi de vous parler de moteur d’action.

Ce qui fait votre Chiffre d’Affaires

Quand on vend des produits (sur Internet ou ailleurs), ce qui fait agir les gens, ce sont les moteurs d’action.

Il en existe beaucoup. En voici quelques uns :

  • La peur,
  • L’envie,
  • Le manque,
  • La rareté,
  • La recherche du bonheur,
  • La santé,
  • L’amour,
  • etc…

Les moteurs d’action sont ce qui permettent aux gens d’agir quasiment sans réfléchir. D’instinct.

Un peu comme lorsqu’on se jette sur une bouteille d’eau glacée par jour de grande soif.

La “chance” est aussi un moteur d’action. Et c’en est même un très puissant.

Si cela n’était pas le cas, alors comment expliquer que près de 4,7 milliards d’euros rentrent chaque année dans les caisses de l’Etat grâce aux jeux d’argent ?

Ne vous y trompez pas : La chance est un moteur très très puissant pour faire agir les gens. Et ce quelle que soit votre activité.

Moi, je l’utilise de 3 manières différentes. Et à chaque fois, c’est le jackpot.

Xtian Godefroy le faisait aussi très souvent. Et toutes les entreprises qui cartonnent sur Internet le pratiquent aussi.

Et vous ? Utilisez-vous la chance auprès de vos lecteurs et de vos clients pour booster vos affaires ? Comment ?


Les 23 verbes qui boosteront la vente de vos produits

L’ingrédient numéro 1 du copywriter, ce sont les mots. C’est avec eux qu’on construit une bonne (ou une mauvaise) lettre de vente à l’aide du copywriting.

Et une lettre de vente, c’est une sorte d’assemblages de mots qui ne servent ni plus ni moins qu’à créer des images mentales dans la tête de vos futurs clients.

Plus les mots que vous allez employer évoqueront des images, et plus votre lecteur se sentira impliqué dans ce qu’il lit au niveau émotionnel.

Couplez les images avec de l’action, et vos taux de commande vont crever le plafond.

idees

Je vous propose donc dans cet article 23 verbes que vous pouvez employer pour votre propre produit si vous tombez en panne d’inspiration au moment d’en parler en terme actifs et imagés.

Les 23 verbes qui vendent :

Que fait votre produit ?

Il…

  • aide
  • améliore
  • assiste
  • assure
  • augmente
  • conserve
  • crée
  • dure
  • économise
  • embellit
  • épargne
  • facilite
  • fait bénéficier
  • fait gagner
  • garantit
  • maintient
  • obtient
  • permet
  • procure
  • protège
  • rend
  • résiste
  • sauvegarde

En manque d’inspiration ? Utilisez un de ces verbes pour créer une phrase active et imagée qui parle de votre produit.

Un exemple ?

D’accord.

Prenons un guide qui vous explique comment créer un produit d’information pour gagner de l’argent en le vendant :

  • Ce livre vous aide à créer un livre parfait pour vos clients
  • Il peut améliorer votre quotidien
  • Il vous assiste dans la création d’un livre
  • Il assure votre avenir et celui de vos enfants
  • Il augmente votre pouvoir d’achat
  • Il conserve toutes vos connaissances en lieu sûr et les redistribue
  • Il vous aide à créer le livre le plus rentable qui soit
  • Il fait durer plus longtemps votre période de création
  • Il vous économise l’achat d’une méthode onéreuse
  • Il vous permet d’embellir votre vie
  • Il vous épargne des tracas inutiles
  • Il vous facilite la vie
  • L’auteur vous fait bénéficier de son expérience de 25 années
  • Il vous fait gagner un temps fou en créativité
  • Il vous garantit un revenu mensuel à vie
  • Il vous maintient au top
  • Il vous permet d’obtenir ce que vous voulez
  • Il vous permet en quelques jours d’écrire un livre qui cartonne
  • Il vous procure la prospérité
  • Il vous protège des coups durs
  • Il rend votre vie plus belle
  • Il vous permet de résister à toutes les crises
  • Il sauvegarde votre patrimoine et celui de vos enfants

23 phrases que vous pouvez adapter comme bon vous semble.

A vous de jouer

Faites-le avec votre propre produit.

Vous pensez que vous n’y arriverez pas ?

Essayez quand même. Je ne pense pas qu’il existe un seul produit pour lequel ces 23 verbes ne fonctionnent pas.


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Cultivez l'amour du copywriting avec Yvon CAVELIER