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2 manières d’ultra qualifier vos listes d’emails
Avec l’IA qui peut faire faire à peu près n’importe quoi d’automatique à un système informatique, il est vital de faire en sorte de bien séparer les actions humaines des actions « robotiques ».
Je viens de m’inscrire sur une liste américaine où le gars propose 2 trucs que j’ai trouvés formidables d’ingéniosité.
Je pense que ça pourrait vous servir à vous aussi.
Déjà, pour confirmer votre email d’inscription, vous ne devez pas cliquer sur un lien, mais répondre à une question en répondant au mail de confirmation.
Ingénieux, non ?
Ensuite, comme le gars a envie que vous le lisiez souvent, il vous prévient d’un truc :
« Si vous n’avez pas ouvert au moins 50% de mes emails après les 10 premiers que je vous ai envoyés, je vous désabonne direct« .
L’idée est géniale, je trouve.
Pour plusieurs raisons.
Déjà, ça limite le nombre de curieux. La liste en devient beaucoup plus qualifiée.
Ensuite, ça vous force à être particulièrement bon quand vous rédigez l’email envoyé, mais aussi quand vous rédigez son titre.
Pensez-y : 5 mails ouverts sur 10, vous n’avez pas intérêt à envoyer un mail « juste parce qu’il faut le faire ».
D’ailleurs, il n’hésite pas à dire qu’il passe des fois 3 heures à rédiger son mail du jour, et 1 heure de plus à trouver son titre.
Je pense que c’est un peu mytho, parce que 3 heures pour rédiger un email à l’heure de l’IA (pour les idées), et dans un domaine où l’on est expert, c’est une diablerie et surtout une sacrée perte de temps…
En même temps, j’ai une bonne idée de comment on pourrait passer 3 heures pour écrire un ou plusieurs emails d’excellente qualité, et construire ainsi une liste ultra qualifiée.
Si vous êtes membre de Copywriting Pratique, vous avez reçu cette idée dans le mail du jour.
Si vous ne l’êtes pas encore, inscrivez-vous ici.
On vit vraiment une époque formidable. On arrive aujourd’hui à faire des choses en quelques heures, alors que cela nous aurait demandé des semaines entières il y a seulement 2 ans.
Il faut juste rester à la page.
7 mai 2023
Ces 17 conseils ne vous aideront probablement pas…
Hier, je vous parlais des titres d’emails.
Je vous disais qu’ils devaient être construits juste après l’écriture de votre article.
J’ai reçu quelques messages, suite à cet article, dans lesquels on me disait « Désolé, je n’y arrive pas !« .
On me demande de donner quelques conseils pour « aider à trouver de bons titres« …
Bon…
Vous voulez des conseils ? OK, en voici 17 :
4 mai 2023
Titre trouvé à la dernière seconde…
Ce matin, c’est le Stade de France dans mes oreilles.
Un merle, virtuose du chant matinal, s’égosille les poumons depuis 20 minutes, posé juste sur le rebord de ma fenêtre de chambre.
Définitivement plus sympa qu’une sonnerie de réveil, mais quand même, 20 minutes de chant à tue-tête, ça fait long…
Et puis petit à petit, le son est devenu « commun ».
Je vis dans un endroit où les oiseaux sont nombreux, et où le concert matinal est sans fin… jusqu’à 15h00 !
Alors évidemment, à force, on n’y fait plus attention. Et ça s’intègre dans notre journée comme n’importe quel autre bruit.
Comme le bruit des voitures dans les grandes villes. A force, on ne les entend plus.
Les emails, c’est un peu pareil.
On vous dit qu’il faut mettre un prénom dans un titre d’email, un mystère, une accroche, ou plein d’autres trucs « qui captivent ».
Mais la réalité, c’est que si tout le monde fait ça, tout comme le chant du merle, à la fin on n’y fait plus attention.
Trouver des titres et des sujets de mails qui donnent envie d’arrêter sa routine matinale, ce n’est pas recopier des titres qu’on vous donne dans une liste de « 1237 sujets qui attirent ».
Non !
C’est trouver LE titre qu’on n’a pas l’habitude de lire.
Un truc qui intrigue tellement que ça donne forcément envie de lire ce qui arrive juste après.
Mais pas tout le temps !
Une autre fois, ce sera le prénom de votre membre, avec un ou deux mots derrière.
Ou ce sera un seul mot…
Les titres d’emails qui fonctionnent, vous ne les trouverez pas dans une liste de titres « qui cartonnent ».
Vous les trouverez dans votre cerveau. Au juste moment où vous en aurez besoin si vous savez comment ça marche.
Le titre de cet article, par exemple, au moment où j’écris ces mots, je ne l’ai pas encore trouvé.
Mais je sais que dans quelques secondes, j’aurai un titre sympa.
Trouver un titre ou une accroche, c’est une question d’habitude. Plus vous écrivez, plus vous arrivez à trouver le titre qu’il faut rapidement.
Demain, j’irai plus loin dans ce concept…
3 mai 2023
43 fois plus…
Est-ce que vous demandez l’adresse de vos clients sur votre formulaire d’achat ?
Ou alors vous ne demandez que le nom, le prénom et l’email ?
Quand on vend du numérique ou du service en ligne (par exemple une consultation Zoom ou par téléphone), on est souvent tenté de ne demander que le strict minimum.
Et il est vrai que moins il y a de champs à remplir, plus les gens achètent ou s’inscrivent.
C’est comme ça : la loi du moindre effort.
Pour autant, dans un monde où tout peut s’arrêter en un claquement de doigt (électricité, librairie, communication, magasins non essentiels, etc.), avoir des infos « terre à terre » sur vos clients peut être plus que salutaire.
L’adresse postale en est un exemple.
Et au-delà d’une catastrophe sanitaire ou énergétique (ou plus grave), depuis 10 ans, les boites mail se remplissent, et les boites aux lettres se vident.
Résultat : 12% des gens à qui vous envoyez un email le recevront. Les 88% de mails qui restent se perdront dans les tuyaux d’Internet ou dans les spams des fournisseurs d’emails.
Et parmi les 12% qui recevront le mail, seuls 20% liront ce mail.
Cela donne un chiffre de l’ordre de 2,4 % de vos abonnés qui lisent vos mails.
Ce qui fait qu’en réalité, vous laissez 97,6% de vos abonnés dans le silence le plus total.
Faites un calcul :
25 avril 2023
C’est comme la fois où…
…alors que je bossais encore en entreprise – ça commence à dater – je me retrouve lors d’une soirée au milieu d’un groupe de 5 personnes et qu’on me pose une question à laquelle je ne sais pas du tout répondre – alors que j’aurais dû le savoir.
J’avais vu dans une série que lorsqu’on est embarrassé par une question et qu’on veut diriger l’attention de celui qui l’a posée ailleurs, il suffisait d’éternuer bruyamment.
Il y a 9 chances sur 10, paraît-il, pour que la personne ait oublié la question posée après le « à vos souhaits » de rigueur dans ces cas-là.
Ce soir là, j’ai tenté le coup… Bingo, ça a marché comme sur des roulettes…
Je vous donne le truc, faites-en ce que vous voulez…
A propos du titre de cet article, sachez que d’un point de vue statistique, ce genre de sujet fait ouvrir les mails à plus de 80%.
Responsable numéro 1 ? Les 3 petits points, sans aucun doute !
Ce genre de phrase coupée allume de manière quasi incontrôlable une petite lumière dans le cerveau qui indique qu’on voudrait bien savoir la fin…
Parce que c’est insolite.
Parce qu’il y a du mystère, mais qu’il y a aussi le fameux effet Zeigarnik relatif à « l’action interrompue » : un truc non terminé focalise notre attention plus que tout !
Il ne faut évidemment pas en abuser, et rester subtil, mais c’est généralement une technique qui marche bien pour les mails.
Et aussi pour la phrase de description d’une image ou d’une vidéo dans une pub Facebook (celle qui se trouve juste sous l’image).
Ces 3 petits points, c’est une clé pour ouvrir la porte de la suite du contenu.
16 avril 2023
Comment soigner le nom d’expéditeur de votre email pour être ouvert à tous les coups
L’objet d’un mail n’est pas le seul élément important en terme de taux d’ouverture.
Le nom de l’expéditeur est également un facteur déterminant dans la réussite de votre campagne d’emailing.
Nous allons voir aujourd’hui les différents éléments qui font de celui-ci un atout plutôt qu’un élément qui fait zapper le mail en question.
Le minimum requis
Un nom d’expéditeur, ça doit être assez explicite pour donner une information claire et précise sur QUI s’adresse à vous.
Son objectif est unique :
Informer le destinataire de QUI lui parle.
Par conséquent, au minimum, il faut que vous mettiez votre prénom ou alors à la rigueur votre pseudo si vous êtes surtout connu comme ça.
Donc, vous devez mettre en clair QUI vous êtes.
De plus, en fonction du type de prospects que vous avez, vous devriez songer à rajouter votre nom de famille. Surtout si vous avez un public de plus de 35 ans.
C’est bien entendu à vérifier et à tester. Mais j’ai déjà vu des différences, notamment dans le milieu professionnel.
Tous les mails que je reçois de mes contacts pros hors Internet comportent le nom et le prénom de la personne. C’est un code de base dans les rapports inter-entreprises.
Donc en fonction de votre audience et de vos prospects, pensez-y.
Surtout, si comme je le disais hier, vous avez un prénom “commun” ou partagé par un concurrent.
Un prénom suivi d’un nom ne laisse aucune place à l’interprétation.
On peut avoir oublié le nom d’un site ou alors le confondre. Mais un nom+prénom est relativement unique.
Pensez-y. Parfois, on essaye de faire compliqué, mais ce sont les mots les plus simples qui donnent les meilleurs résultats pour l’objectif qu’on se fixe.
Et je rappelle que l’objectif d’un champ “expéditeur” est de dire à la personne qui vous êtes.
Si vous avez une seule liste de personnes
Ca c’est quand on débute dans une activité.
Vous avez un blog, par exemple, et vous écrivez principalement à vos membres pour les informer de la parution de vos articles.
Là, il est important de rajouter le nom de votre blog juste derrière votre prénom (+nom). Parce que vous devez absolument forcer vos membres à associer votre nom avec votre blog.
Par exemple, si vous avez un blog sur la cuisine qui s’appelle “Cuisine Nature”, et que vous vous appelez Vanessa MARTIN, alors vos mails devraient ressembler à ça :
- Vanessa [Cuisine Nature]
- ou Vanessa MARTIN [Cuisine Nature]
- ou Vanessa [Blog Cuisine Nature]
Si le nom de votre blog est assez unique et insolite, alors pas besoin de rajouter “blog” devant.
Voilà pourquoi, par exemple, je marque Yvon [Copywriting Pratique] quand j’envoie l’info des articles aux membres de ce blog.
Déjà parce que je suis le seul Yvon du coin (donc pas besoin de rajouter mon nom), et ensuite, mon blog est assez unique pour informer sans le moindre doute possible qu’il s’agit bien de moi.
Quand on a plusieurs listes de prospects
Quand on commence sur Internet, tout est plus facile : On n’a qu’une seule liste, qu’un seul blog ou qu’un seul site, et l’objectif de nos emails est d’entretenir une relation avec nos prospects.
On dit qui on est, et éventuellement le nom de son blog, et le sujet du mail fait le reste et indique de quoi vous allez parler.
Mais quand on commence à avoir de la bouteille, alors on va s’adresser à nos prospects de manière plus ciblée.
Pour reprendre l’exemple ci-dessus, si vous avez un blog sur la cuisine et des abonnés, vous pouvez décider de sélectionner à l’intérieur de votre liste, toutes les personnes qui aiment faire des gâteaux au chocolat.
Pour cela, vous allez diriger tous vos membres vers un formulaire qui sera placé sur une page spéciale qui parlera de chocolat et où vous proposerez par exemple une recette par semaine reçue par mail.
Ainsi, tous ceux qui s’inscriront pour recevoir cette recette hebdomadaire recevront un mail spécifique de vous. Un mail qui leur parlera de chocolat.
Dans ce cas précis, ce que vous mettez dans le champ expéditeur doit changer. Il doit devenir plus spécifique.
En effet, les gens à qui vous écrivez doivent saisir très rapidement que vous leur écrivez spécifiquement pour leur adresser une recette spéciale au chocolat.
Par conséquent, la bonne manière de procéder est de mettre le thème de votre liste juste derrière votre prénom (+nom).
Ce qui donnerait pour mon exemple :
- Vanessa [Recette Chocolat]
- ou Vanessa MARTIN [Recette Chocolat]
Ainsi, le sujet n’a pas besoin de rappeler pourquoi vous écrivez à votre membre. Le champ expéditeur est assez explicite pour l’informer de QUI lui écrit et pourquoi.
Notez que j’ai pris la cuisine comme exemple, mais que cela fonctionne bien évidemment pour tous les thèmes sans aucune exception.
Quand on a des clients
Un client, c’est une personne qui vous a acheté un produit. La manière de communiquer est encore différente de celle utilisée pour contacter des prospects.
Comme précédemment, vous devez impérativement vous adresser à vos clients en mentionnant le nom de votre produit à côté de votre nom.
Par exemple, j’ai des clients qui m’ont acheté un logiciel qui s’appelle “PronoFlash”.
Quand je leur écris à ce propos, je m’adresse à eux avec ce champ :
Yvon [PronoFLASH]
Pourquoi ? Parce qu’ils font parti d’une communauté encore plus spéciale que des membres de blog.
Ils sont rassemblés autour d’un produit qu’ils ont acheté, ce qui confère à votre message un caractère spécial, et plus intimiste.
Il est bien entendu impératif que votre message soit de près ou de loin en rapport avec ce produit.
Donc, si vous vendez un produit, pensez-y.
Quelques astuces de copywriting
Les astuces que je vous présente ici vous permettront d’accroître sensiblement les rendements d’ouverture de vos mails si vous les appliquez.
Décalage
Décalez de deux ou 3 caractères vers la droite votre prénom, en laissant donc 2 ou 3 espaces avant.
Votre prénom se détachera ainsi des autres expéditeurs dans la liste des mails en attente de lecture.
Paypal fait ça avec son sujet. Ca marche !
Enluminures
Vous pouvez décider d’entourer votre prénom de quelques signes spéciaux. Etoiles, tirets.
Le but est bien entendu de ne pas en abuser, mais de faire détacher votre prénom de la masse.
Parfois, une personne commente sur ce blog avec ce pseudo :
ღ♥ ♥ ♥nessa♥ ♥ ♥ღ
Quand je reçois un mail de notification du commentaire, il peut y en avoir 50 en attente, celui-ci attire l’œil car il se détache des autres !
Taille réduite
Essayez, autant que possible, de ne pas dépasser 25 caractères tout compris dans votre champ expéditeur.
Pourquoi ?
Car Gmail, le client mail le plus répandu (en tout cas chez moi avec 40% de ma liste), supprime à l’affichage tous les caractères au-delà du 25ème, comme ils le font avec les titres et les descriptions de vos pages web.
Ce qui fait que si vous envoyez un mail à un membre qui est sur Gmail, il ne verra que 25 caractères de votre nom d’expéditeur.
Par exemple, avec Yvon [Copywriting Pratique], mes abonnés Gmail reçoivent ça :
Yvon [Copywriting Pratiq.
Ce n’est pas très gênant en ce qui me concerne, mais ça peut le devenir avec un nom de blog plus long.
Donc si possible, pensez-y et mettez moins de 25 caractères.
Soignez le nom de votre produit ou thème de liste
Je vous en parlais au-dessus dans le cas d’une liste ciblée : Il faut rajouter le thème de votre liste à côté de votre prénom.
Et justement, puisqu’il va se trouver là, pensez-y quand vous allez nommer votre liste, votre newsletter, votre cadeau, ou votre produit : Faites un nom attirant et insolite.
Par exemple, pour reprendre mon exemple sur la cuisine ci-dessus, au lieu d’appeler sa newsletter “Recette Hebdomadaire au Chocolat”, on pourrait décider de l’appeler “Chocolat Fondant” ou “Chocolat-Croq’”.
Ce qui éviterait définitivement d’être confondu avec un spam quelconque (rare en cuisine, mais autrement plus courant en référencement, amaigrissement, santé, ou marketing…).
A vous de jouer
Voilà vous avez toutes les armes en main pour rendre votre champ expéditeur un peu plus efficace.
Si vous mettiez déjà votre prénom et/ou votre nom, il y a de fortes chances pour que les gains en ouverture en appliquant les quelques règles et astuces énumérées ci-dessus soient relativement modestes (+10 ou +20% par rapport à l’origine, à tester au cas par cas).
Mais si vous n’aviez pas de prénom dans ce champ, ou alors un prénom trop courant, alors pour vous ce sera du simple au double. Facile !
A part çà, il y a un troisième point TRES important à travailler dans un mail, en plus du sujet et de l’expéditeur.
Nous verrons ça mardi prochain.
12 septembre 2021
Ce mail vous a-t-il aidé ?
Je viens de recevoir un email de Youtube (Google, donc), et à la fin de ce mail, je vois ces 5 smileys :
J’ai trouvé ça génialissime.
En effet, on commence à en parler de plus en plus, Google, avec sa messagerie Gmail, durcit de plus en plus ses règles en matière d’emails.
Pour la faire courte, si vous envoyez des emails en masse à des prospects qui ont une adresse chez Gmail, alors vous avez un « devoir » de les faire réagir à vos messages, sinon, vous passez par défaut dans l’onglet « promotions« .
Comme une seule personne sur 10 regarde cet onglet, vous pouvez imaginer ce qui peut arriver à vos taux d’ouverture si vous ne réagissez pas.
Et justement, « réagir« , c’est ce que demande Google pour que vous restiez dans l’onglet principal.
Réagir, ça veut dire quoi ?
Pour un mail, il y a 3 réactions possibles :
- Ouvrir,
- Cliquer,
- Répondre.
La première réaction (ouvrir), est évidemment indispensable pour effectuer les deux suivantes.
Voilà pourquoi j’ai trouvé l’idée de ces 5 smileys géniale, parce que cela donne une occasion supplémentaire de faire réagir.
Bon… Google n’a pas été assez loin à mon goût parce que lorsque vous cliquez sur l’un des smileys, vous arrivez sur une page qui vous dit « Merci d’avoir évalué ce mail, nous avons enregistré votre réponse ».
Si vous décidez d’appliquer cette idée pour vous, rajoutez une page de vente, ou une page de capture, ou un lien vers un article ou une proposition, ou une vidéo qui engage les gens à faire autre chose qu’apprécier un mail.
Posez une question stratégique, par exemple. Ou faites remplir un questionnaire pour qualifier encore plus votre audience.
J’en avais déjà parlé dans mon article sur la personnalisation de la page « Merci » qui arrive après l’abonnement à une liste.
Ça fonctionne aussi ici.
Un nouvel objectif plus important qu’il n’y parait
Quand on vend des produits sur Internet, ou qu’on propose une prestation ou une intervention en se servant d’Internet pour trouver des clients et communiquer, l’outil email est le plus efficace et le plus pertinent.
Oui, parce que vous prenez plein de trucs pour acquis, mais si demain Facebook, Instagram, Twitter ou autres s’effondrent, ou qu’il n’est plus possible de publier de vidéos sur Youtube, que ferez-vous ?
Si les réseaux sociaux disparaissent, que vous restera-t-il ?
Ça semble impossible à imaginer, mais juste pour l’exemple, Facebook a des serveurs de stockage de données un peu partout dans le monde… Celui qui gère les 310 millions de comptes européens est en Suède et prend 960.000 mètres cubes de machine. Si une catastrophe naturelle venait à perturber ce centre, tout disparaîtrait en quelques secondes.
Et sans aller jusque là, vous pourriez tout à faire devenir indésirable à leurs yeux. En fonction de votre niche, je vous assure que c’est très fréquent de se faire dépublier une page complète sur Facebook par exemple, en quelques minutes, sans aucune explication, de surcroît.
Un de mes amis s’est vu supprimer sa chaîne Youtube de 5500 abonnés sans prévenir. Il a dû tout recommencer du jour au lendemain.
Que resterait-il de votre business si cela vous arrivait ? Avez-vous tous vos prospects sur les réseaux sociaux ou sur Youtube ?
La seule manière pour vous de survivre à ce genre de crise, c’est d’avoir une liste d’emails qualifiés que vous allez pouvoir utiliser pour contacter vos prospects.
A ce titre, faire réagir vos lecteurs en les faisant ouvrir vos mails, cliquer sur quelque chose, ou carrément vous répondre, sera une bonne manière de montrer à votre application de messagerie que vous n’êtes pas un spammeur.
Réagissez !
Avez-vous déjà mesuré le nombre de gens qui ouvrent vos mails ? Est-ce que ça dépasse les 50% de votre liste ?
Le taux d’ouverture moyen est de 12%, parait-il. Et beaucoup sont tombés en-dessous des 7% depuis quelques mois.
Il faut réagir et vite en vous attardant sur ces 3 points en particulier quand vous écrivez un mail :
- Soigner votre sujet de mail pour qu’il donne envie d’ouvrir et d’en lire plus,
- Soigner aussi les 7 premiers mots de votre message puisque c’est ce qu’on voit sur Gmail avant d’avoir ouvert le mail,
- Et pour finir, incitez les gens à cliquer sur un lien – ou une image – ou à répondre à votre mail.
Quelques astuces pour inciter au clic
Vous pouvez rajouter un lien tout au début du mail en indiquant par exemple « Si vous lisez mal ce mail, allez le lire directement sur Internet« . Certains cliquent.
Vous pourriez aussi commencer votre mail par quelque chose de très attirant et inciter à aller lire la suite directement sur une page Web.
Ou dire qu’il y a des images en plus qui facilitent la compréhension de ce que vous expliquez, directement sur votre site ou une page dédiée.
Vous pourriez donner la théorie dans le mail, et dire que la pratique (avec un exemple, pourquoi pas) se trouve sur votre blog…
Si vous passez 5 minutes là-dessus à chaque mail envoyé (surtout quand il s’agit d’une séquence automatique de relance), vous augmenterez vos taux d’ouverture et réduirez votre risque de finir dans l’onglet « promotions ».
Un test amusant de prospective
Et pour finir, faites ce petit test :
Si vous avez un service d’auto-répondeur – ce que je vous recommande évidemment – allez faire un tour sur les 10 derniers mails que vous avez envoyés qui dirigeaient vers une de vos offres, et consultez les taux d’ouverture que vous avez, ainsi que les taux de clics.
Si vous dépassez les 12% d’ouverture et les 30% de clics, vous êtes dans la fourchette haute. Je parie que vous êtes en-dessous des 2.
Maintenant, faites le calcul du nombre de ventes que ces 10 mails ont généré. Si vous ne pouvez pas faire ça, vous savez ce qu’il vous reste à faire en urgence (vous devriez pouvoir savoir avec précision quel email a provoqué quel nombre de ventes).
Divisez le CA réalisé par ces 10 mails par le nombre de prospects que vous avez, et divisez le nombre obtenu par 10.
Vous aurez alors le CA moyen que vous rapportent vos prospects par email envoyé.
Par exemple :
Vous avez 2000 prospects dans votre liste. Les 10 derniers mails – qui dirigeaient vers une offre – envoyés ont généré par exemple 9500 € de CA. On divise 9500 par 2000 et par 10.
Cela donne : 0,475 € par prospect et par mail.
A partir de ces données, vous pouvez voir de manière très claire ce que pourrait provoquer ne serait-ce que 25% de taux d’ouverture en plus : 0,60 € de CA par prospect. Soit 12000 euros de CA en tout sur les mêmes bases. Soit 2500 € de plus.
Vous pourriez aussi faire en sorte d’augmenter votre taux de clics. Les répercussions sur votre CA seraient les mêmes.
Des fois, on cherche à trouver plus de prospects pour gagner plus. Mais se concentrer sur l’amélioration des résultats de ses outils marketing peut bien souvent provoquer de bien plus grosses hausses de CA.
Alors ? Cet article vous a-t-il aidé ?
10 juillet 2020
Est-ce que votre titre de mail passe ces 13 filtres ?
L’article d’aujourd’hui sera bref, mais efficace.
Il vous présente 13 passoires à travers lesquelles vous devriez passer vos titres d’articles et vos sujets d’email.
Si cela bloque à un endroit, changez tout simplement votre titre :
1. Mon titre va arrêter les gens dans ce qu’ils font
Ils sont occupés, ils courent partout, et ils sont super-sollicités par des milliers d’informations par heure. Votre titre doit les arrêter net.
2. Ce n’est pas un titre bateau, c’est un titre mystérieux et impactant
Une belle manière d’arrêter les gens. De leur offrir un peu de fun, d’insolite et surtout d’aventure. Lâchez-vous : un titre c’est pas long, donc vous pouvez dire ce que vous voulez. Sortez des clichés.
3. Mon titre peut être compris par un enfant de 8 ans
Laissez le jargon aux gens compliqués. Utilisez des mots simples et faciles à comprendre.
4. Si je parle d’une douleur dans mon titre, ça ne fait pas trop mal
Le but n’est pas d’être trash ou volontairement violent. On veut arrêter les gens. Pas leur foutre leur journée en l’air.
Même si on vous a dit que le sensationnel fait vendre (ou ouvrir ou cliquer), vous n’êtes pas obligé de tomber dans le piège.
5. Mon titre est crédible et plausible (et pas une promesse trop grosse)
Rien n’est plus frustrant d’ouvrir un mail ou de commencer un article qui vous a attiré et de découvrir que cela n’a rien à voir avec ce qu’on vous a promis.
Bref, ne frustrez pas vos lecteurs pour rien. Ils vont s’en aller. Et vous l’aurez mérité.
6. Mon titre est le plus spécifique possible
Certains titres très courts comme « Terminé !« , ou « Test« , ou « STOOOP !« , ou autre mots quasi uniques font ouvrir les mails. Du moins au début.
Avec le temps, les gens comprennent la combine, et ils n’ouvrent plus.
Donc revenir vers le spécifique (le titre qui parle précisément de ce qu’il y a dans le mail) est souvent salutaire.
Ça vous empêche pas d’employer le mystère. Un mystère spécifique.
7. Je pose une question ou je parle d’un truc qui sort du commun
On rejoint un peu le n°2 : les gens aiment qu’on les bouscule un peu. Leur poser une question fait débuter un processus d’éveil d’intérêt.
Donc pensez à la question le plus souvent possible. Surtout si c’est une question que s’est déjà posé votre lecteur.
8. Si j’utilise un nombre il n’est pas rond
Il vaut mieux utiliser 7, 9, 14 ou 28 par exemple plutôt que 10, 20 ou 30 ou autre chiffre avec un zéro. Parce que c’est plus fun. Et ça fait moins cliché.
« Je reviens dans 10 mn » est bien moins impactant que « Je m’absente 3 minutes 37 ». Même si on sait que ce ne sera pas « juste » 3mn37, c’est plus recherché que 10mn, qui se transforment souvent en une heure.
9. Tous les nombres qui apparaissent dans mon titre sont écrits en chiffres
Parce qu’un nombre écrit en chiffre attire l’attention. Un nombre écrit en lettres se fond dans la masse des autres mots. Et on perd le gros pouvoir des nombres.
Et c’est dommage.
10. S’il y a des mots clés dans mon titre, ils sont là naturellement (et pas comme s’ils arrivaient de nulle part)
Combien de fois voit-on des titres qui ne veulent rien dire parce que l’auteur a rajouté un mot-clé sur lequel il veut se positionner. Et ce mot n’a pas de rapport avec les autres, ou alors il arrive comme un cheveu sur la soupe.
Ou alors il est cliché. Ou bateau. Ou juste inintéressant.
Exemple : « Comment passer un titre parmi ces filtres pour écrire un titre efficace »
11. Le titre contient moins de 10 mots
Il y a quelques jours, je vous parlais de 3 mots. C’est l’idéal, en effet. Si vous voulez en mettre plus, ne dépassez pas 10 mots. Sinon, c’est trop long.
12. Les mots intéressants sont entrecoupés de mots « normaux »
Pour qu’on s’intéresse à un mot, il faut qu’il soit isolé. Si vous dites « J’ai vu un pangolin au milieu de mon salon », c’est insolite et intéressant.
Si vous écrivez : « J’ai senti la présence suintante et brinquebalante d’un pangolin rempli de fourmis suantes de miellat dans la savane mongolienne. » on ne sait pas sur quoi s’arrêter.
Bref, orientez les gens sur une seule idée insolite. Vous pourrez garder les autres pour le corps de ce mail-ci ou pour un autre.
13. J’emploie la juste ponctuation
Le but n’est pas de toujours mettre un point d’exclamation ou 3 petits points « … ».
L’idéal est de mettre la ponctuation qui traduit la juste émotion que vous voulez transmettre. Mettre un point d’exclamation devrait normalement être réservé à un « cri » dans le texte. Comme ça : « Ouvrez, bon sang, vous allez le rater ! »
Ailleurs, même si ce que vous dites semble intéressant, le point est de rigueur. Ou rien du tout. Surtout dans un titre.
A vous de jouer !
Tous vos titres d’articles et vos sujets de mails devraient passez ce test des 13 passoires. En tout cas ils devraient en passer au moins 10 sur 13.
Surtout si vous voulez que vos visiteurs deviennent des lecteurs.
Essayez et comparez 😉
13 avril 2020
C’est le 5ème…
Dans une séquence d’emails de sensibilisation, il arrive en position 5…
Vous savez ce que c’est une séquence d’emails de sensibilisation ?
Ce sont les mails que les gens reçoivent quand ils s’abonnent à votre liste générale.
Tous les mails que vous envoyez, c’est une séquence.
Hé bien lorsqu’ils ont reçu les 4 premiers mails, arrive en 5ème position celui qui va transformer le plus dans tout ce que vous enverrez.
Mes tests me donnent des chiffres incroyables avec ce 5ème mail : 15% de ventes.
Voici son sujet : « Qu’est-ce que je vends« .
J’ai déjà parlé un peu à mes abonnés, et comme souvent, on me demande si je vends des trucs.
Donc au bout du 5ème mail, je leur propose un produit incroyable pour pas cher du tout.
Ça cartonne.
Et ça segmente aussi. Ça transforme les simples curieux en clients qui ont sorti leur CB.
Bref, faites ce 5ème mail.
En plus de ce que vous faites déjà.
Vous allez être surpris des résultats obtenus.
Et dites-moi si ça marche. 🙂
A demain.
7 avril 2020
Plus c’est long…
… moins c’est bon !
Vous n’avez pas pu louper le fait qu’il est important de parler à ses abonnés chaque jour. Et la meilleure façon de le faire, c’est par mail.
Et justement, quand on envoie un email par jour à une liste de gens, il y a des trucs qu’il faut absolument maîtriser sur le bout des doigts.
Aujourd’hui, je vais vous parler de la longueur de votre sujet de mail.
La longueur optimale…
Pour un sujet de mail, c’est 3 mots. S’il y en a un seul, c’est mieux.
Pourquoi ?
Pour au moins 3 raisons :
1. Se démarquer
La première, c’est que 95% des sujets de mails sont très longs.
Donc quand arrive un mail avec un sujet court, il se démarque des autres.
Je vous assure, devant une liste de 25 mails ça vous saute aux yeux !
2. Être lu partout
La deuxième, c’est qu’au moins 80% des gens lisent leur email sur leur téléphone.
Et vu la largeur du truc, si votre sujet de mail dépasse les 5 mots, la suite est tronquée.
3. Ouvrir plus
Et troisièmement, les gens n’ont pas le temps – ni l’envie – de lire un roman pour décider ou non de lire un mail.
Il faut être percutant, mystérieux… Boom ! Aller à l’essentiel et le dire en 2-3 mots maxi.
Faites un test, voulez-vous ?
Prenez les 25 derniers mails que vous avez envoyés, et comptez le nombre total de mots qui composent leurs sujets.
Puis divisez par 25.
Si vous trouvez plus de 5, vos sujets sont trop longs !
Donc : raccourcissez vos sujets de mails. Taillez-les à la hache !
Reprenez-les tous, et imposez-vous 3 mots maximum.
Enlevez le superflu, coupez la phrase, mettez 3 points à la place, travaillez su rle mystère. Bien souvent, un seul mot est plus percutant que 3.
Faites ça et regardez les taux d’ouverture.
Si vous étiez à plus de 5 et que vous passez à moins de 3 en moyenne, je vous garantis que vous allez multiplier votre taux d’ouverture par au moins 2.
Essayez, vous verrez !
1 avril 2020